Archive pour le 7 juin, 2010
Je Te cherche avec les larmes
7 juin, 2010du site:
http://www.ayletmarcharbel.org/priere19.htm
Je Te cherche avec les larmes
Où es-Tu, ma Lumière et ma Joie ?
Le parfum de Ton passage est resté dans mon âme,
Et j’ai soif de Toi !
Mon cœur est sans courage et rien ne me donne de joie.
Je T’ai attristé, et Toi,
Tu T’es caché de moi.
Enfant, j’aimais le monde et sa beauté,
Les bois et les prés verdoyants ;
J’aimais les jardins et les forêts,
Les clairs nuages qui passent au-dessus de nos têtes.
J’aimais toute cette belle création de Dieu.
Mais depuis que j’ai connu le Seigneur,
Tout est changé dans mon âme devenue sa prisonnière.
Je ne désire plus ce monde.
Mon âme cherche inlassablement le monde
Où habite mon Seigneur.
Comme un oiseau prisonnier désire s’enfuir
De la cage, ainsi mon âme désire-t-elle Dieu.
Où es-Tu, Ô ma lumière ?
Je Te cherche avec des larmes.
Si Tu ne T’étais pas révélé à mon âme,
Je ne pourrais Te chercher ainsi.
Aujourd’hui Tu m’as visité,
Moi pécheur, et Tu m’as fait connaître Ton amour.
Tu m’as révélé que, par amour pour nous,
Tu T’es laissé attacher à la croix et que, pour nous,
Tu as souffert et Tu es mort.
Tu m’as fait voir que Ton amour T’a mené du Ciel
Sur la terre et jusqu’au fond des enfers pour que nous
Puissions voir Ta Gloire.
Tu as eu pitié de moi et Tu m’as montré Ton visage,
Et maintenant mon âme a soif de Toi,
Mon Dieu !
Comme un enfant qui a perdu sa maman,
Elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas de paix.
Staretz Silouane.
L’Eglise Maronite d’Antioche
7 juin, 2010du site:
http://www.catcc.net/fr/maronita/chiesa-cattolica-maronita-di-antiochia.html
L’Eglise Maronite d’Antioche
10-03-2008
Au IVème siècle, Saint Maron attira différents disciples qui, après sa mort, fondèrent le monastère d’Apamea, non loin d’Alep. Au VIIIème siècle, la communauté, suivie par de nombreux fidèles, se déplaça vers les montagnes du Liban, à la recherche d’une protection contre les discriminations religieuses. Ce groupe évolua en Eglise avec une administration autonome et une hiérarchie. L’évêque fut appelé Patriarche d’Antioche et d’Orient.
L’Eglise Maronite renouvela sa communion avec Rome à l’époque des Croisades (1182), une communion que l’Eglise Maronite considère toujours actuelle puisqu’il n’y a jamais eu de division due à une hérésie ou un schisme. L’Eglise Maronite est le seul exemple d’Eglise orientale qui n’ait pas de communauté Orthodoxe correspondante. L’Eglise Maronite reste toujours forte au Liban (850 000 personnes), même si la majorité de ses fidèles vit en Diaspora (3 000 000 personnes). Le Patriarche vit à Bkerke, près de Beyrouth ; il prend toujours le nom de Pierre pour souligner le lien avec Antioche.
L’Eglise Maronite a un nombre considérable de prêtres et un bon nombre d’instituts religieux locaux. Les moines, toujours au cœur de la spiritualité Maronite, sont nombreux. L’Eglise est en train de renouveler sa liturgie. Des 62 anaphores (prières liturgiques) le Missel en a gardé six, celles qui sont liées aux Saints Pierre, Jacques, Marc, Justus et les Douze Apôtres. La liturgie est en arabe.
L’Eglise Maronite est présente en Terre Sainte avec l’Archi-Eparchie de Haïfa et de Terre Sainte (depuis 1966) et l’Exarchat de Jérusalem et de Jordanie (depuis 1895). La présence de Maronites à Jérusalem remonte au XVIème siècle. Aujourd’hui, il y a quatre instituts religieux féminins Maronites en Terre Sainte.
Eglise Maronite d’Antioche
25 Maronite Convent Street
P.O. Box 14129 Jerusalem
Le bal de l’obéissance : « Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. »
7 juin, 2010du site:
http://www.ndweb.org/ecrit/delbrel/bal.html
Madeleine DELBREL,
Le bal de l’obéissance
« Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. »
C’est le 14 juillet.
Tout le monde va danser.
Partout, depuis des mois, des années, le monde danse.
Plus on y meurt, plus on y danse.
Vagues de guerres, vagues de bal.
II y a vraiment beaucoup de bruit.
Les gens sérieux sont couchés.
Les religieux récitent les matines de saint Henri, roi.
Et moi je pense
A l’autre roi,
Au roi David qui dansait devant l’Arche.
Car s’il y a beaucoup de saintes gens qui n’aiment pas danser,
Il y a beaucoup de saints qui ont eu besoin de danser,
Tant ils étaient heureux de vivre :
Sainte Thérèse avec ses castagnettes,
Saint Jean de la Croix avec un Enfant Jésus dans les bras,
Et saint François, devant le pape.
Si nous étions contents de vous, Seigneur,
Nous ne pourrions pas résister
A ce besoin de danser qui déferle sur le monde,
Et nous arriverions à deviner
Quelle danse il vous plaît de nous faire danser
En épousant les pas de votre Providence.
Car je pense que vous en avez peut-être assez
Des gens qui, toujours, parlent de vous servir avec des airs de
Capitaines,
De vous connaître avec des airs de professeurs,
De vous atteindre avec des règles de sport.
De vous aimer comme on s’aime dans un vieux ménage.
Un jour où vous aviez un peu envie d’autre chose,
Vous avez inventé saint François,
Et vous en avez fait votre jongleur.
A nous de nous laisser inventer
Pour être des gens joyeux qui dansent leur vie avec vous.
Pour être un bon danseur, avec vous comme ailleurs, il ne faut
Pas savoir où cela mène.
Il faut suivre,
Être allègre,
Être léger,
Et surtout ne pas être raide.
Il ne faut pas vous demander d’explications
Sur les pas qu’il vous plaît de faire.
Il faut être comme un prolongement,
Agile et vivant de vous,
Et recevoir par vous la transmission du rythme de l’orchestre.
Il ne faut pas vouloir à tout prix avancer,
Mais accepter de tourner, d’aller de côté.
Il faut savoir s’arrêter et glisser au lieu de marcher.
Et cela ne serait que des pas imbéciles
Si la musique n’en faisait une harmonie.
Mais nous oublions la musique de votre esprit,
Et nous faisons de notre vie un exercice de gymnastique ;
Nous oublions que, dans vos bras, elle se danse,
Que votre Sainte Volonté
Est d’une inconcevable fantaisie,
Et qu’il n’est de monotonie et d’ennui
Que pour les vieilles âmes
Qui font tapisserie
Dans le bal joyeux de votre amour.
Seigneur, venez nous inviter.
Nous sommes prêts à vous danser cette course à faire,
Ces comptes, le dîner à préparer, cette veillée où l’on aura
Sommeil.
Nous sommes prêts à vous danser la danse du travail,
Celle de la chaleur, plus tard celle du froid.
Si certains airs sont souvent en mineur, nous ne vous dirons pas
Qu’ils sont tristes ;
Si d’autres nous essoufflent un peu, nous ne vous dirons pas
Qu’ils sont époumonants.
Et si des gens nous bousculent, nous le prendrons en riant,
Sachant bien que cela arrive toujours en dansant.
Seigneur, enseignez-nous la place
Que, dans ce roman éternel
Amorcé entre vous et nous,
Tient le bal singulier de notre obéissance.
Révélez-nous le grand orchestre de vos desseins,
Où ce que vous permettez
Jette des notes étranges
Dans la sérénité de ce que vous voulez.
Apprenez-nous à revêtir chaque jour
Notre condition humaine
Comme une robe de bal, qui nous fera aimer de vous
Tous ses détails comme d’indispensables bijoux.
Faites-nous vivre notre vie,
Non comme un jeu d’échecs où tout est calculé,
Non comme un match où tout est difficile,
Non comme un théorème qui nous casse la tête,
Mais comme une fête sans fin où votre rencontre se renouvelle,
Comme un bal,
Comme une danse,
Entre les bras de votre grâce,
Dans la musique universelle de l’amour.
Seigneur, venez nous inviter.
Extrait de Nous autres, gens des rues, Madeleine DELBREL, 1966, 1995 pour la réédition dans la
collection Livre de vie, Le Seuil, Paris, p.81
Chromace d’Aquilée : « Après la loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jn 1,17)
7 juin, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100607
Le lundi de la 10e semaine du Temps Ordinaire : Mt 5,1-12
Commentaire du jour
Chromace d’Aquilée (?-407), évêque
Sermon 39 ; CCL 9A, 169-170
« Après la loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jn 1,17)
Il est bien que la nouvelle loi soit proclamée sur une montagne puisque la loi de Moïse a été donnée sur une montagne. L’une consiste en dix commandements destinés à former les hommes en vue de la conduite de la vie présente, l’autre en huit béatitudes, car elle conduit ceux qui la suivent à la vie éternelle et à la patrie céleste.
« Bienheureux les doux car ils posséderont la terre. » Il faut donc être des doux, paisibles d’âme et sincères de coeur ; le Seigneur montre clairement que leur mérite n’est pas petit, en disant : « Ils posséderont la terre ». Il s’agit sans aucun doute de cette terre dont il est écrit : « Je suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants » (Ps 26,13). L’héritage de cette terre-là, c’est l’immortalité du corps et la gloire de la résurrection éternelle. Car la douceur ignore l’orgueil, elle ne connaît pas la vantardise, elle ne connaît pas l’ambition. Aussi, ce n’est pas sans raison que le Seigneur exhorte ailleurs ses disciples en disant : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur et vous trouverez le repos pour vos âmes » (Mt 11,29).
« Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. » Non pas ceux qui pleurent la perte de ce qui leur est cher, mais qui pleurent leurs péchés, qui se lavent de leurs fautes par des larmes, et sans doute ceux qui pleurent l’iniquité de ce monde, ou déplorent les fautes des autres.