« Le martyr chrétien donne sa vie afin que d’autres vivent »
À la mémoire du Père Luigi Padovese je vous propose, du site:
http://www.zenit.org/article-7570?l=french
« Le martyr chrétien donne sa vie afin que d’autres vivent »
Présentation du martyre des Eglises orientales catholiques
CITE DU VATICAN, Mardi 23 mars 2004 (ZENIT.org) – « Le martyr chrétien donne sa vie afin que d’autres vivent », rappelle le prof. Riccardi à propos du martyre des catholiques orientaux sous Staline et le régime soviétique.
Au cours de la conférence de presse de présentation au Vatican ce matin du livre « Foi et martyre. Les Eglises orientales catholiques dans l’Europe du XX siècle », le prof. Andrea Riccardi a mis l’accent sur la grande intuition de Jean-Paul II « grâce à qui l’Eglise du XXe siècle est à nouveau perçue comme une Eglise de martyrs » et cette mémoire conduit à une « connaissance renouvelée de Dieu et de l’Eglise ».
Il précisait aussi la signification chrétienne du mot « martyr ». « Aujourd’hui, disait-il, le mot « martyr » est employé abusivement dans notre langage. On parle de martyre dans un sens laïc. On parle de martyre pour les kamikazes islamistes. Mais le » shahid », le martyre « suicide » est bien différent du martyre chrétien. Le martyr chrétien ne se tue pas pour tuer d’autre personnes. Le martyr chrétien donne sa vie afin que d’autres ne soient pas tués, pour ne pas abandonner sa foi, pour soutenir d’autres croyants, par amour ».
« Les catholiques orientaux, continuait le prof. Riccardi, est une catégorie que la politique communiste n’a admise dans aucune région sous sa domination à l’Est de l’Europe ». Et le livre expose en détail « le projet soviétique de faire disparaître le catholicisme oriental ».
Le martyre des catholiques orientaux « est également lié, disait-il, à leur situation particulière d’appartenance à deux mondes; celui de la tradition orientales et celui de l’Eglise catholique ».
C’est pour cela disait-il que « le martyre des catholiques orientaux en tant que personnes se trouvant à la frontière de deux mondes a souvent été plus dur que celui des latins ou des orthodoxes ».
Dans l’Est européen « on doit parler d’un vrai martyre d’un peuple », concluait le prof. Riccardi.
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