Archive pour le 1 juin, 2010

Saint Sacrement (vitraux)

1 juin, 2010

Saint Sacrement (vitraux) dans images sacrée roseb

http://stsac.immac.free.fr/qui/saintsacrement/vitraux.php

Saint Justin

1 juin, 2010

Saint Justin  dans images sacrée

http://www.santiebeati.it

Saint Justin – 1 juin – Pape Benoît (Mercredi 21 mars 2007)

1 juin, 2010

du site: 

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070321_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 21 mars 2007 

Saint Justin

Chers frères et sœurs,

Au cours de ces catéchèses, nous réfléchissons sur les grandes figures de l’Eglise naissante. Aujourd’hui, nous parlons de saint Justin, philosophe et martyr, le plus important des Pères apologistes du II siècle. Le terme « apologiste » désigne les antiques écrivains chrétiens qui se proposaient de défendre la nouvelle religion des lourdes accusations des païens et des Juifs, et de diffuser la doctrine chrétienne dans des termes adaptés à la culture de leur époque. Ainsi, chez les apologistes est présente une double sollicitude:  celle, plus proprement apologétique, de défendre le christianisme naissant (apologhía  en  grec  signifie précisément « défense »), et celle qui propose une sollicitude « missionnaire » qui a pour but d’exposer les contenus de la foi à travers  un  langage  et  des catégories de pensée compréhensibles par leurs contemporains.
Justin était né aux environs de l’an 100 près de l’antique Sichem, en Samarie, en Terre Sainte; il chercha longuement la vérité, se rendant en pèlerinage dans les diverses écoles de la tradition philosophique grecque. Finalement, – comme lui-même le raconte dans les premiers chapitres de son Dialogue avec Tryphon – un mystérieux personnage, un vieillard rencontré sur la plage de la mer, provoqua d’abord en lui une crise, en lui démontrant l’incapacité de l’homme à satisfaire par ses seules forces l’aspiration au divin. Puis il lui indiqua dans les anciens prophètes les personnes vers lesquelles se tourner pour trouver la voie de Dieu et la « véritable philosophie ». En le quittant, le vieillard l’exhorta à la prière, afin que lui soient ouvertes les portes de la lumière. Le récit reflète l’épisode crucial de la vie de Justin:  au terme d’un long itinéraire philosophique de recherche de la vérité, il parvint à la foi chrétienne. Il fonda une école à Rome, où il initiait gratuitement les élèves à la nouvelle religion, considérée comme la véritable philosophie. En celle-ci, en effet, il avait trouvé la vérité et donc l’art de vivre de façon droite. Il fut dénoncé pour cette raison et fut décapité vers 165, sous le règne de Marc Aurèle, l’empereur philosophe auquel Justin lui-même avait adressé l’une de ses Apologies.
Ces deux œuvres – les deux Apologies et le Dialogue avec le Juif Tryphon – sont les seules qui nous restent de lui. Dans celles-ci, Justin entend illustrer avant tout le projet divin de la création et du salut qui s’accomplit en Jésus Christ, le Logos, c’est-à-dire le Verbe éternel, la raison éternelle, la Raison créatrice. Chaque homme, en tant que créature rationnelle, participe au Logos, porte en lui le « germe » et peut accueillir les lumières de la vérité. Ainsi, le même Logos, qui s’est révélé comme dans une figure prophétique aux juifs dans la Loi antique, s’est manifesté partiellement, comme dans des « germes de vérité », également dans la philosophie grecque. A présent, conclut Justin, étant donné que le christianisme est la manifestation historique et personnelle du Logos dans sa totalité, il en découle que « tout ce qui a été exprimé de beau par quiconque, nous appartient à nous chrétiens » (2 Apol. 13, 4). De cette façon, Justin, tout en contestant les contradictions de la philosophie grecque, oriente de façon décidée vers le Logos toute vérité philosophique, en justifiant d’un point de vue rationnel la « prétention » de vérité et d’universalité de la religion chrétienne. Si l’Ancien Testament tend au Christ comme la figure oriente vers la réalité signifiée,  la  philosophie  grecque vise elle aussi au Christ et à l’Evangile, comme la partie tend à s’unir au tout. Et il dit que ces deux réalités, l’Ancien Testament et la philosophie grecque, sont comme les deux voies qui mènent au Christ, au Logos. Voilà pourquoi la philosophie grecque ne peut s’opposer à la vérité évangélique, et les chrétiens peuvent  y  puiser  avec  confiance, comme à un bien propre. C’est pourquoi mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, définit Justin comme « pionnier d’une rencontre fructueuse avec la pensée philosophique, même marquée par un discernement prudent », car Justin, « tout en conservant même après sa conversion, une grande estime pour la philosophie grecque, [...] affirmait avec force et clarté qu’il avait trouvé dans le christianisme « la seule philosophie sûre et profitable » (Dialogue, 8, 1) » (Fides et ratio, n. 38).
Dans l’ensemble, la figure et l’œuvre de Justin marquent le choix décidé de l’Eglise antique pour la philosophie, la raison, plutôt que pour la religion des païens. Avec la religion païenne en effet, les premiers chrétiens refusèrent absolument tout compromis. Ils estimaient qu’elle était une idolâtrie, au risque d’être taxés d’ »impiété » et d’ »athéisme ». Justin en particulier, notamment dans sa première Apologie, conduisit une critique implacable à l’égard de la religion païenne et de ses mythes, qu’il considérait comme des « fausses routes » diaboliques sur le chemin de la vérité. La philosophie représenta en revanche le domaine privilégié de la rencontre entre paganisme, judaïsme et christianisme précisément sur le plan de la critique contre la religion païenne et ses faux mythes. « Notre philosophie… »:  c’est ainsi, de la manière la plus explicite, qu’un autre apologiste contemporain de Justin, l’Evêque Méliton de Sardes en vint à définir la nouvelle religion (ap. Hist. Eccl. 4, 26, 7).
De fait, la religion païenne ne parcourait pas les voies du Logos mais s’obstinait sur celles du mythe, même si celui-ci était reconnu par la philosophie grecque comme privé de consistance dans la vérité. C’est pourquoi le crépuscule de la religion païenne était inéluctable:  il découlait comme une conséquence logique du détachement de la religion – réduite à un ensemble artificiel de cérémonies, de conventions et de coutumes – de la vérité de l’être. Justin, et avec lui les autres apologistes, marquèrent la prise de position nette de la foi chrétienne pour le Dieu des philosophes contre les faux dieux de la religion païenne. C’était le choix pour la vérité de l’être, contre le mythe de la coutume. Quelques décennies après Justin, Tertullien définit le même choix des chrétiens avec la sentence lapidaire et toujours valable:  « Dominus noster Christus veritatem se, non con-suetudinem, cognominavit – le Christ a affirmé être la vérité, non la coutume » (De virgin. vle. 1, 1). On notera à ce propos que le terme consuetudo, ici employé par Tertullien en référence à la religion païenne, peut être traduit dans les langues modernes par les expressions « habitude culturelle », « mode du temps ».
A une époque comme la nôtre, marquée par le relativisme dans le débat sur les valeurs et sur la religion – tout comme dans le dialogue interreligieux -, il s’agit là d’une leçon à ne pas oublier. Dans ce but, je vous repropose – et je conclus ainsi – les dernières paroles du mystérieux vieillard rencontré par le philosophe Justin au bord de la mer:  « Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre » (Dial.  7, 3).

* * * 

Je salue avec joie les pèlerins francophones, en particulier les séminaristes d’Ars, accompagnés par leur Évêque, Mgr Guy Bagnard, et tous les jeunes présents. À l’exemple de saint Justin, soyez passionnés par la quête de la vérité et devenez des témoins audacieux du Christ pour notre temps.

LA PATIENCE VIENT À BOUT DE TOUT !

1 juin, 2010

par Bertrand Duhaime, regardez au bas de la page, du site:

http://lavoix-voiedessages.com/page3/files/actualite0301s-la-patience-vient-a0300-bout-de-tout.pdf

LA PATIENCE VIENT À BOUT DE TOUT !

Par patience, on peut entendre la vertu qui fait supporter avec  calme les douleurs, les contretemps,  les  malheurs,  les  infortunes,  les  désagréments  et  les  injures,  et  qui  garde courageux dans l’action nécessaire.  Mais il peut s’agir  de la q ualité q ui fait qu’on  persévère dans  une  activité  ardue,  un  travail  de  longue  haleine,  une  entreprise  difficile,  sans  se décourager.  En Orient, on  parle de la maîtrise de l’agressivité, de  l’hostilité ou de la  colère.  En spiritualité,  on  évoque  la  faculté  de  se  maintenir  intérieurement  en  paix  pour  entrer  en harmonie avec l’Univers. Quoi qu’il en soit, cette qualité ou vertu est une clé très importante et essentielle pour avancer  sur  le  chemin  de  la  vie  et  de  l’éveil  à  vous-même.    Qu’est-ce  que  réellement  la patience?  La patience pour moi, c’est  un état  d’ouverture, d’observation et de détachement concernant toutes les situations de la vie.  Dans cet état d’esprit, des transformations et des changements  magiques  se  produisent  en  vous.    Simplement  parce  que  vous  créez  intérieurement  une  terre  fertile  où  vous  allez  faire  pousser  tout  ce  que  vous  souhaitez réaliser  et  qui  vient  de  votre  cœur.    Pensez-vous  que  les  fleurs  dans  la  nature  vivent  de l’impatience  quand  le  soleil  n’est p as  présent?    Bien  sûr  que  non,  elles  ne  connaissent  pas l’impatience  parce  qu’elles  prennent  le  temps  de  vivre  et  de  se  laisser  porter  par  la  Vie  et d’accueillir ce qui est présent.  Quand il pleut, il pleut; quand il neige, il neige; quand il vente, il  vente; tout  cela est utile pour la  vie.  Les fleurs acceptent avec amour et détachement les différentes manifestations de la vie.   Et  les  êtres  humains,  quand  c’est  désagréable,  que  font-ils  dans  leur  vie?    Quand  ils sont  impatients  et  centrés  uniquement  sur  leurs  nombrils,  ils  engendrent  des  énergies d’impatience inconsciemment sur la terre et à l’intérieur d’eux. Lorsque cet état est présent, ils  arrosent  et  font  pousser  la  graine  de  l’impatience  dans  leurs  corps  et  cette  semence grandit.  Un jour,  elle prend la  forme d’une forte énergie qu’ils ne peuvent plus  contrôler et qui  agît  à  l’intérieur  d’eux,  au-delà  de  la  volonté.    À  cette  étape,  il  y  a  bien  souvent  des coupables, c’est  à cause des  enfants,  du conjoint, du père, de la mère ou  bien des éléments externes…  qu’ils  sont  impatients.    Ils  ont  tout  simplement  oublié  que  ce  sont  eux  qui  ont arrosé et fait grandir la graine de l’impatience dans leurs corps.    Comment  développer  la  vraie  patience?    Et  bien,  c’est  simple:  lorsqu’on  sent l’impatience cogner à la porte, on détourner son attention de la cause de cette impatience et de votre nombril.   On dirige  son attention sur ce qui est  présent autour  de  soi et  sur ce qui est  d’une  grande  beauté  (personnes,  objets,  odeurs,  couleurs,  paysages,  sa  respiration, qualité…).   On se veut tout simplement curieux et ouvert à observer ce qui produit le calme en  soi.    Lorsqu’on  l’a  trouvé,  on  porte  son  attention  sur  sa  découverte  et  on  observe comment l’impatience se transforme en patience et comment on peut, en quelques instants, devenir centré comme la plus belle des fleurs qui accepte et observe ce qui est présent. La  patience  naît  de  la  maîtrise  d e  l’agressivité  et  de  la  p récipitation  qui  écarte  les frustrations.  Tout vient à son  heur e  et à  son  temps,  il suffit de dépasser ses doutes.   Pour  comprendre  un  ensemble  complexe,  il  faut  prendre  le  temps  d’intégrer l’information  qui  le concerne point p ar point.  On se sentira accablé si on brûle les étapes.  La confusion s’installe si on cherche  à faire trop vite.  On peut venir à  bout de toute tâche si on s’y prépare par un examen minutieux.  Celui qui sait qu’il a l’éternité pour réparer les bévues de ce temps, celui qui sait que  ce qu’il  n’obtiendra pas de ce siècle, il pourra  le  réaliser plus tard, celui qui sait que  s’il  s’aide  convenablement,  le  Ciel  l’aidera,  celui-là  se  libère  facilement  de  ses contraintes  intérieures, il s’affirme  dans  le quotidien  et il se montre infiniment plus réaliste que celui qui se bat contre des moulins à vent. On dit que  la vie est  trop courte.   Alors,  pourquoi  chercher à l’écourter en souhaitant illusoirement  atteindre  la  sagesse  en  une  seule  existence.    Chacun  devrait  prendre  son temps, avancer d ans la constance et la patience.  Qui peut prétendre avoir assez vécu en une vie pour mériter la sagesse des âges?  Qui peut revendiquer avoir suffisamment  appris  pour se  taguer  d’une  seule  connaissance  particulière?    Que  sait  un  individu  à  part  ses  données livresques et pratiques?  Les réponses viennent en peu de mots : il reste tout à apprendre.    Espérer  aboutir  au  Ciel  pour  toujours,  c’est  app eler  une  lumière  sur  son  monde  sans espérance pour ses lendemains.  Car on ne peut expérimenter qu’ici-bas.  Cela fait partie du secret  de  la  sagesse que  de  découvrir  que  ce  temp s,  le plus  précieux, n’est  qu’un  passage, avant bien  d’autres, qu’une convention  pour la durée d’un  jeu, qu’une épreuve  de  plus pour affermir sa volonté d’ascension.  S’instruire dans la patience, c’est savoir qu’être, c’est vivre, mourir  et renaître  sans  fin, toujours plus conscient  et réalisé.   En cela, la patience  amène  à triompher  en  bout  de  ligne,  même  après  des  millions  de  chutes.    Elle  évite  de  céder  à l’abandon  et  de  se  contenter  du  compromis  d’une  expérience  médiocre. La  patience  qui dénoue, au lieu de trancher, assure une guérison plus stable et une conquête plus durable.   Tous  le  savent,  la  patience  mène  à  bien,  mais  la  précipitation  ne  mène  à  rien. Elle  constitue l’essentiel et le meilleur de la sagesse,  celle  de savoir quand  agir ou  quand rester inactif, quand parler ou quand se taire, quand travailler ou quand se reposer, quand se laisser porte par l’énergie d’un cycle ascendant  ou  quand  se  retirer  en  soi  et  attendre  que  la  prochaine  vague arrive.   Elle représente  une profession de  foi à  l’égard du Plan  divin.  C’est un constat qui prouve que sa vie présente est ce qui convient le mieux, telle qu’elle  est, a u rythme  où elle se  déroule, car on  l’a  créée pour qu’il  en soit ainsi.    Il  ne  reste  qu’à  la  modifier  à  son  goût  par  ses  propres  efforts  de transformation.    Sur  le  plan  physique,  manifester  sa  volonté  prend forcément  du  temps,  alors,  autant  s’y  faire.    Il  n’existe  pas  de  raccourci évolutif.    Il  fa ut  respecter  sa  décision  d’expérimenter  sur  le  plan  physique  en  prenant  le  temps nécessaire  pour  accomplir  sa  mission  cosmique.    Dans  ce  plan  d’existence,  la  lenteur  apparente  des phénomènes,  de la cause à l’effet,  a sa raison d’être.  Elle permet  de réaliser pleinement les liens mal compris de ses entreprises qu’il faut unifier en soi-même. Comme  on dit, Patience et courage / Font mieux que force ni que rage, répétant le propos d’un auteur  classique dans  ses vers.   En  fait, la loi de la  Patience est  d’abord  révélée par le  règne  minéral qu’elle régit.  La patience est la vertu qui consiste moins à supporter avec équanimité les désagréments et  les  malheurs  qu’à  persévérer  dans  ses  entreprises  avec  constance  et  détermination,  en  gardant sa  sérénité.  Un Sage disait que cette attitude implique moins la passivité devant la durée du temps que le détachement intérieur, la non-attente, l’Instant immédiat ou éternel au-delà du temps profane.   Dans sa démarche spirituelle, le chercheur se désole souvent de ses lenteurs, dans sa difficulté à prendre de l’expansion.  Il devient pensif, il se déprime, il se déçoit, il se décourage.  Il aimerait tant, à brève  échéance,  voir  s’exprimer  les  fruits  de  son  labeur.  Mais  tout  doit  se  poursuivre  de  façon progressive,  en  accord avec  son  rythme  personnel, sa  fréquence cosmique et  les cycles  naturels.    S’il en était autrement, on ne pourrait supporter un changement trop radical. L’être  humain  représente une  globalité:  en  accélérant  ses  processus  évolutifs,  il  accélère  aussi l’élimination de ses séquelles involutives.  Il en souffrirait tellement qu’il renoncerait ou en mourrait.   Il faut savoir se préparer avec soin, en se hâtant lentement.  La période de préparation est primordiale et c’est la plus longue.   Mais  elle prépare  l’éclosion  de la graine, puis l’explosion de la  fleur.  Tout  ce qui est délayé rapporte  des  intérêts  composés.   On  ne  devient pas virtuose en  un jour.   Pour y  arriver, il faut pratiquer avec méthode et discipline, de façon consciencieuse, jour après jour.   Chacun  peut se permettre  de  paresser  à  l’occasion, mais  jamais  longtemps.  Il  n’existe aucun raccourci sur le Sentier, et, au niveau évolutif, les t emps pressent.  On a tellement ta rdé à  se mettre en marche!  Joseph de Maistre assurait: Savoir attendre est un grand moyen de parvenir. Il faut attendre le moment favorable, profiter des bonnes occasions, en restant alerte. Comme l’a dit Alfred de Musset  : L’homme sans patience est une lampe sa ns huile.   Si elle ne  sert pas à  autre  chose,  la patience sert  au moins à  s’exercer  à vivre dans  le  présent sans  être  contrarié  et  à  écarter  les  accidents  bêtes  qui  pourraient  résulter  de  la  hâte  ou  de  la précipitation.  Elle réduit  la tension et  les  blocages d’énergie,  favorisant le maintien de la vitalité et de  la sérénité, deux gages de longue vie.
 
2009 Bertrand Duhaime (Douraganandâ)
 
Note : Nous accordons le droit de reproduire ce document dans la  mesure où on le reproduira intég ralement –donc sans aucune
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(Douraganandâ), la  source, 
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Angélus du 30 mai : Dimanche de la Sainte Trinité

1 juin, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24592?l=french

Angélus du 30 mai : Dimanche de la Sainte Trinité

ROME, Dimanche 30 mai 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la prière de l’Angélus que Benoît XVI a récitée ce dimanche, place Saint-Pierre.

* * *

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs !

Après le temps pascal, que nous avons conclu dimanche dernier avec la Pentecôte, la liturgie est revenue au ‘temps ordinaire’. Mais cela ne signifie pas que l’engagement des chrétiens doit diminuer. Au contraire, entrés dans la vie divine par les sacrements, nous sommes appelés à nous ouvrir chaque jour à l’action de la Grâce pour progresser dans l’amour envers Dieu et notre prochain. Ce dimanche de la Très Sainte Trinité récapitule en quelque sorte la révélation de Dieu advenue dans les mystères pascals : la mort et la résurrection du Christ, son ascension à la droite du Père et l’effusion de l’Esprit Saint. L’esprit et le langage humain ne sont pas adaptés pour expliquer la relation qui existe entre le Père, le Fils et le Saint Esprit, et pourtant, les Pères de l’Eglise ont cherché à illustrer le mystère de Dieu Un et Trine, en le vivant dans leur existence avec une foi profonde.

La Trinité divine, en effet, vient demeurer en nous le jour du baptême : « Je te baptise – dit le ministre – au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Chaque fois que nous traçons sur nous le signe de la croix, nous rappelons le nom de Dieu, dans lequel nous avons été baptisés. Le théologien Romano Guardini observe à propos du signe de croix : « Nous le faisons avant la prière, afin qu’il… nous mette spirituellement en ordre ; il nous concentre en Dieu, imagination, cœur et volonté ; après la prière, afin que demeurent en nous ce que Dieu nous a donné… Il embrasse tout l’être, corps et âme, … et tout est consacré au nom du Dieu Un et Trine » (L’esprit de la liturgie. Les signes sacrés).

On trouve donc dans le signe de croix et dans le nom du Dieu vivant l’annonce qui engendre la foi et inspire la prière. Et, comme l’Evangile de Jésus promet aux Apôtres que « quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière » (Jn 16,13), ainsi en est-il dans la liturgie dominicale, quand les prêtres dispensent, de semaine en semaine, le pain de la Parole et de l’Eucharistie. Le saint Curé d’Ars le rappelait aussi à ses fidèles : « Qui est-ce qui a reçu notre âme à son entrée dans la vie ? – disait-il -. Le prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage ? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme pour la dernière fois dans le sang de Jésus-Christ ? Le prêtre, toujours le prêtre » (Lettre d’indiction de l’Année sacerdotale).

Chers amis, faisons nôtre la prière de saint Hilaire de Poitiers : « Conserve pure cette foi droite qui est la mienne et donne-moi également, jusqu’à mon dernier soupir, cette voix de ma conscience, afin que je reste toujours fidèle à ce que j’ai professé dans ma régénération lorsque j’ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit Saint » (De Trinitate, XII, 57, CCL 62/A, 627). En invoquant la bienheureuse Vierge Marie, la première créature pleinement habitée par la Très Sainte Trinité, demandons sa protection pour bien poursuivre notre pèlerinage terrestre.

APRES L’ANGELUS

Ce matin, à Rome, Maria Pierina De Micheli, religieuse de l’Institut des Filles de l’Immaculée Conception de Buenos Aires a été béatifiée en la basilique Sainte-Marie-Majeure. Giuseppina – c’était son nom de baptême – naquit en 1890 à Milan, dans une famille profondément religieuse où fleurirent plusieurs vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. A 23 ans, elle aussi prit cette voie en se dévouant avec passion au service de l’éducation, en Argentine et en Italie. Le Seigneur lui donna une dévotion extraordinaire à la Sainte Face, qui la soutint toujours dans les épreuves et dans la maladie. Elle mourut en 1945 et son corps repose à Rome dans l’Institut ‘Spirito Santo’.

Le pape a ensuite salué les pèlerins de langue française :

Je salue cordialement les pèlerins francophones ! La Solennité de la Sainte Trinité nous rappelle que Dieu est Amour et qu’il nous appelle à une vie de communion avec Lui et entre nous. Puisse la Vierge Marie vous aider à contempler le mystère de la grandeur et de la beauté de notre Dieu et à reconnaître sa présence dans le prochain. Je recommande aussi à votre prière la Visite Apostolique que j’effectuerai très prochainement à Chypre. Bon dimanche à tous !

Il a aussi salué les pèlerins polonais, évoquant les victimes des inondations :

Je salue cordialement tous les Polonais. Je prie spécialement pour les personnes touchées par les inondations. Je confie aujourd’hui à la Très Sainte Trinité nos difficultés. Que Marie intercède pour nous et nous aide à lire les desseins de la Providence de Dieu. Gardons en nous les paroles du livre de Job : « Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur ? » (Jb 2,10). Tout est dans le plan divin du salut. Que Dieu Un et Trine vous réconforte.

bonne nuit

1 juin, 2010

bonne  nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 753_7481

http://www.immagini.it/cat/Animali/Altri%20Animali-1.htm

Saint Colomban: « De qui est cette effigie ? »

1 juin, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100601

Le mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire : Mc 12,13-17
Commentaire du jour
Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instruction 11, 1-4 : PL 80, 250-252 (trad. Orval)

« De qui est cette effigie ? »

      Moïse a écrit dans la Loi : « Dieu fit l’homme à son image et à sa ressemblance » (Gn 1,26). Considérez, je vous prie, l’importance de cette parole. Dieu, le tout-puissant, l’invisible, l’incompréhensible, l’inestimable, en façonnant l’homme avec de la glaise, l’a ennobli de l’image de sa propre grandeur. Quoi de commun entre l’homme et Dieu, entre la glaise et l’esprit ? Car « Dieu est esprit » (Jn 4,24). C’est donc une grande marque d’estime pour l’homme, que Dieu l’ait gratifié de l’image de son éternité et de la ressemblance de sa propre vie. La grandeur de l’homme, c’est sa ressemblance avec Dieu, pourvu qu’il la garde…

      Tant que l’âme fait bon usage des vertus semées en elle, elle sera semblable à Dieu. Toutes les vertus que Dieu a mises en nous lors de notre création, il nous a enseigné que nous devions les lui rendre. Il nous demande d’abord d’aimer Dieu de tout notre coeur (Dt 6,5) car « lui nous a aimés le premier » (1 Jn 4,10), dès le commencement, avant même que nous ayons existé. Aimer Dieu, c’est donc renouveler en nous son image. Or, aime Dieu celui qui garde ses commandements…

      A nous donc de refléter pour notre Dieu, pour notre Père, l’image inviolée de sa sainteté, car il est saint et il a dit : « Soyez saints comme je suis saint » (Lv 11,45) ; avec amour, car il est amour, et Jean a dit : « Dieu est amour » (1 Jn 4,8) ; avec tendresse et en vérité, car Dieu est bon et vrai. Ne soyons pas les peintres d’une image étrangère… Et pour que nous n’introduisions pas en nous l’image de l’orgueil, laissons le Christ peindre en nous son image.