Archive pour le 9 mars, 2010

IL GIUDIZIO UNIVERSALE

9 mars, 2010

IL GIUDIZIO UNIVERSALE dans images sacrée giudiziouniversale

http://www.introiboadaltaredei.info/

Saint Grégoire de Nysse: (Vie de Moïse, 27 et 243-244)

9 mars, 2010

du site:

http://abbayedumontsaintmichel.cef.fr/bbth/gregoireascension.php

Saint Grégoire de Nysse,
évêque (v. 335 – v. 394)

(Vie de Moïse, 27 et 243-244)  
 

  Le grand Moïse, devenant toujours plus grand, n ‘arrête nulle part son ascension ni ne propose de limite à son mouvement vers les hauteurs, mais, ayant mis le pied à l’échelle « sur laquelle Dieu se tenait », il ne cesse de monter à l’échelon supérieur, continuant toujours de s’élever parce que chaque marche qu’il occupe dans la hauteur débouche toujours sur un au-delà. Tout le désir du Beau qui entraîne à cette ascension ne cesse jamais de s’étendre à mesure qu’on avance dans la course vers le Beau. Et c’est là réellement voir Dieu que de ne jamais trouver de satiété à ce désir. Mais il faut, regardant toujours à travers ce qu’il est possible de voir, être enflammé du désir de voir davantage par ce qu’il est déjà possible de voir. Et ainsi nulle limite ne saurait interrompre le progrès de la montée vers Dieu.

Mais cette course, à un autre point de vue, est stabilité. En effet « je t’établirai sur le roc ». C’est là la plus paradoxale de toutes choses que stabilité et mobilité soient la même chose. Car d’ordinaire celui qui avance n ‘est pas arrêté et celui qui est arrêté n ‘avance pas. Ici il avance du fait même qu’il est arrêté. Plus quelqu’un demeure fixé et inébranlable dans le bien, plus il avance dans la voie de la vertu.

En effet celui qui est chancelant et instable quant au fondement de ses convictions, parce qu’il n’a pas une assiette ferme dans le bien, « flottant et ballotté », comme dit l’Apôtre, incertain et ondoyant dans ses conceptions sur la nature des choses, comment s’avancerait-il vers la cime de la vertu? Ceux qui/ont l’ascension d’une dune ont beau faire de grandes enjambées, c’est en vain qu’ils se donnent du mal, car le sable en s’éboulant les ramène toujours en bas : il y a du mouvement dépensé, mais aucun progrès dans ce mouvement.

Si quelqu’un au contraire a retiré ses pieds « de la vase de la fosse » et les a affermis sur le roc – « le roc » ici, c’est le Christ, la plénitude de la vertu -, sa course est d’autant plus rapide qu’il est plus ferme dans le bien ; sa stabilité est pour lui comme une aile et dans son voyage vers les hauteurs, son cœur est comme ailé par sa fixité dans le bien. Ainsi en montrant le lieu à Moïse, Dieu l’encourage à courir ; et en lui promettant de l’établir sur le roc, il lui indique la façon de courir cette course divine.

Crucifix : Mgr Giordano invite à redécouvrir le symbole de la Croix: L’affaire va être rejugée par la Cour européenne des Droits de l’Homme

9 mars, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-23683?l=french

Crucifix : Mgr Giordano invite à redécouvrir le symbole de la Croix

L’affaire va être rejugée par la Cour européenne des Droits de l’Homme

ROME, Jeudi 4 Mars 2010 (ZENIT.org) – Mgr Aldo Giordano, observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe, a salué l’annonce, par la Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg, de la prochaine révision de la sentence qui avait demandé, en novembre dernier, d’enlever les crucifix des écoles italiennes. L’affaire sera examinée par la Grande Chambre dans les prochains mois (cf. Zenit du 2 mars)

Dans une interview accordée à Radio Vatican, le 3 mars, le haut prélat a souhaité que ce débat permette de « redécouvrir en profondeur » le symbole de la Croix : un symbole de « réconciliation » et de « respect de l’autre ».

L’observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe a ainsi salué cette « bonne nouvelle » qui « répond aux attentes de millions de citoyens européens et d’autres continents, comme l’a démontré le grand débat suscité par la sentence ». Maintenant, « nous espérons que cette nouvelle sentence, qui sera émise par la Grande Chambre, sera une sentence éclairée ».

Il a souhaité une sentence « vraiment respectueuse » de la tradition italienne, où le crucifix est tellement lié « à l’histoire, à la culture, à la tradition, à l’identité italienne ».

Redécouvrir le symbole de la Croix

Dans cette interview à Radio Vatican, Mgr Giordano a souhaité que ce débat permette de « redécouvrir en profondeur le contenu du symbole de la Croix, du symbole du Crucifié ». Un symbole « unique » par la manière dont « il parle de la réconciliation entre les peuples », du « respect de l’autre ». Un symbole « qui dit que la loi d’amour est vraiment la loi qui doit régler la relation entre les personnes ». Un amour « qui va jusqu’au don de la vie ».

« Ce symbole est l’origine de la non discrimination, il est l’origine de la liberté même », a insisté le haut prélat. « Comment une personne – qui pour les croyants est le Fils de Dieu – qui donne sa vie pour l’autre peut-elle être source de discrimination ? ».

Il a estimé que si aujourd’hui le crucifix fait peur, c’est principalement à cause « de la méconnaissance ou de l’ignorance du contenu du crucifix ». Il faut « re-témoigner, redire le christianisme ».

Mgr Giordano a déploré l’absence, en Europe, d’un « vrai débat » et d’une « véritable réflexion sur les contenus du christianisme ». « Si on cherchait vraiment à redécouvrir les pages d’histoire que les chrétiens ont écrit au nom du Crucifié, (…) si on allait vraiment à l’origine du sens du Crucifié, je crois que ces préjugés s’écrouleraient », a-t-il affirmé.

Marine Soreau

bonne nuit

9 mars, 2010

bonne nuit dans images sacrée nigritella_nigra_21d

Black Vanilla Orchid

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Saint Jean Chrysostome: Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12)

9 mars, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100309

Le mardi de la 3e semaine de Carême : Mt 18,21-35
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Eglise
Homélies sur saint Matthieu, n° 61 (trad. Véricel, L’Evangile commenté, p.214)

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12)

      Le Christ nous demande donc deux choses : condamner nos péchés, pardonner ceux des autres, faire la première chose à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais « du fond du coeur », pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal peut te faire ton ennemi, qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même ?… Si tu te laisses aller à l’indignation et à la colère, tu seras blessé non par l’injure qu’il t’a faite, mais par le ressentiment que tu en as.

      Ne dis donc pas : « Il m’a outragé, il m’a calomnié, il m’a fait quantité de misères. » Plus tu dis qu’il t’a fait du mal, plus tu montres qu’il t’a fait du bien, puisqu’il t’a donné occasion de te purifier de tes péchés. Ainsi, plus il t’offense, plus il te met en état d’obtenir de Dieu le pardon de tes fautes. Car si nous le voulons, personne ne pourra nous nuire ; même nos ennemis nous rendent ainsi un grand service… Considère donc combien tu retires d’avantages d’une injure soufferte humblement et avec douceur.