Archive pour le 3 mars, 2010
Une vocation, prier dans la ville: Les dix clés de la prière
3 mars, 2010du site:
http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/prier-dans-la-ville/la-priere-nous-habite
Une vocation : prier dans la ville
Les dix clés de la prière
1er
Nul d’entre nous ne sait prier comme il faut (Rm 8,26). L’apôtre Paul, pourtant expert dans l’art de la contemplation, puisqu’il fut ravi jusqu’au troisième ciel (1 Co 12,2) est le premier à le reconnaître. Mais Jésus nous en a montré la possibilité, par son exemple, et nous en a indiqué la manière, par son enseignement.
Depuis tant et tant de générations que ses disciples essaient de l’imiter, un certain nombre de lois se sont détachées et précisées. Elles ont peu à peu actualisé et comme concrétisé les enseignements de l’Évangile à ce propos. Enseignements qu’au long des siècles, nombre de maîtres spirituels ont confirmés et maintes expériences vécues ont enrichis. Elles nous ouvrent une à une, aujourd’hui, les portes du domaine intérieur de la contemplation.
1re partie: La prière nous habite
La première vérité dont il importe ici de prendre conscience est que la prière nous habite déjà. Il en est en effet de la prière comme de cette loi de sainteté donnée par Dieu et qui n’est ni au-delà de nos moyens ni hors de notre atteinte. Et c’est le Seigneur en personne qui nous révèle où elle est cachée : Elle n’est pas dans les cieux, qu’il te faille dire : Qui montera pour nous aux cieux nous la chercher, que nous l’entendions pour la mettre en pratique ? Elle n’est pas au-delà des mers, qu’il te faille dire : Qui ira pour nous au-delà des mers nous la chercher, que nous l’entendions pour la mettre en pratique ? Car la Parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique (Dt 30,11-14). Ainsi de la prière, qui est dialogue entre l’homme et Dieu, à partir de la Parole donnée à l’homme par Dieu.
Peut-être n’y avions-nous encore jamais pensé. Pourtant la réalité est bien celle-là. Nous portons en nous, inscrit en notre être, le souffle même de Dieu, insufflé en notre poitrine depuis le commencement (Gn 2,7). C’est la plus belle grâce de notre création divine. Dès l’origine, en effet, cet être vivant que nous sommes est, ontologiquement peut-on dire, de manière constitutive, un être priant, puisqu’il a été fait âme vivante (1 Co 15,45), marqué au plus profond de lui par le sceau de l’image et de la ressemblance (Gn 1,26).
Avec la grâce de l’Incarnation rédemptrice, ce même Esprit a été répandu à profusion dans nos cœurs (Rm 5,5). Plus merveilleusement encore, nous en possédons les prémices et nous en portons la marque (Ep 1,13-14). C’est lui qui nous anime puisqu’il est notre vie (Rm 8,13). Et puisque l’Esprit est notre vie, la première clef de la prière consiste donc à le laisser nous faire agir (Ga 5,25), lui qui, le premier, et comme spontanément, si nous ne le contristons pas, nous conduit au chemin de la contemplation.
Il nous faut donc commencer par rejoindre la prière qui réside en nous. En reconnaître l’antériorité et la trace. Ne pas l’empêcher de monter. La libérer, par notre foi en sa Présence et notre docilité à ses appels. Pour bien prier, il faut commencer par écouter en soi l’Esprit de Dieu prier à l’adresse du Père des cieux (Ga 4,6) et nous faire dire de Jésus et à Jésus qu’il est Seigneur, en nous introduisant au plus profond de l’intimité divine (1 Co 12,3). Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous (Mt 10,20).
Qu’importent dès lors notre faiblesse, notre lourdeur, notre manque de savoir-faire. Ce n’est pas en butant obstinément contre cet état de fait que nous parviendrons à passer. Non ! Au milieu de ce mur épais, une porte a été pratiquée et nous en avons déjà la clef. Nous ne savons que faire pour prier comme il convient ; mais le problème n’est pas là. L’Esprit lui-même intercède pour nous en des murmures ineffables (Rm 8,26). On peut le suivre dans ce dédale et le Père entend notre Abba filial (8,15).
Rejoignons donc d’abord la prière même de Dieu. Car Dieu, en nous, est déjà en prière ! Jésus lui-même nous en a fait la bouleversante révélation : Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera et nous viendrons chez lui et nous ferons chez lui notre prière (Jn 14,23). Cela n’est pas une affaire de connaissance ou de technique, mais de consentement et de foi. «L’âme qui possède la Sagesse, porte en elle-même comme l’éclat de la lumière éternelle et le reflet de la majesté de Dieu ; et, de même qu’intérieurement elle est pénétrée de la grâce du Seigneur, de même, à l’extérieur, elle répand l’émanation de la splendeur et de l’amour de Dieu» (Guillaume de Saint-Thierry, Traité sur l’Amour de Dieu).
Nous devons donc avant toutes choses prier dans l’Esprit Saint (Jude 20). C’est lui qui est le maître d’œuvre de notre prière. Puisque l’Esprit de Dieu habite en nous (Rm 8,1) et que le Père ne peut nous le refuser si nous le lui demandons (Lc 11,13). Et que le Fils en personne prie le Père de nous le donner pour être avec nous à jamais (Jn 14,16). Vivons donc à l’écoute de cet hôte intérieur, soyons ductiles à ses désirs (Jc 4,5), attentifs à sa présence, consentant à ses appels (Jn 16,13). Il vient lui-même en personne, au secours de notre incapacité native, dans la douceur ineffable de ses murmures (Rm 8,26). N’éteignons pas son action (1 Th 5,19). Et nous prierons déjà en Lui en le laissant, le premier, prier en nous (1 Jn 3,24 ; 4,19).
«Le Père, dit saint Basile, demande les fruits de ce dont il a déposé le germe en nous.» Laissons d’abord pousser la semence jetée par Dieu dans le champ de notre âme (1 Co 3,9). Que notre prière commence donc par une invocation à l’Esprit Saint, comme nous le faisons trois fois par jour au début de nos trois liturgies (Veni Creator ou Veni Sancte, le matin ; Roi du ciel Consolateur ou À la troisième heure du jour, à midi ; Feu et Lumière, le soir) et nous aurons déjà en main la première clef de la prière qui est, ni plus ni moins, l’Esprit Saint.
Fondation card. Poupard : Le patriarche Bartholomaios Ier premier lauréat
3 mars, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-23667?l=french
Fondation card. Poupard : Le patriarche Bartholomaios Ier premier lauréat
Prix pour la sauvegarde de la Création
ROME, Mardi 2 mars 2010 (ZENIT.org) – Le patriarche Bartholomaios Ier est le premier lauréat du « Prix Cardinal Poupard » qui sera décerné demain, 3 mars, à Monaco par la « Fondation cardinal Poupard », et ceci au titre de son action et de son enseignement pour la sauvegarde de la création.
Le cardinal Poupard, président émérite des Conseils pontificaux de la culture et pour le dialogue interreligieux, a en effet lancé la fondation qui porte son nom.
Le prix vise à faire mieux connaître « l’action exemplaire » du patriarche œcuménique de Constantinople dans le domaine de la préservation de l’environnement, avec la spécificité du regard évangélique sur la création.
Pour le patriarche en effet, « sauver la planète » suppose un « renouveau culturel » et l’expression d’une « solidarité nouvelle entre le Créateur, les créatures et la création ».
Depuis 15 ans, le patriarche organise, sur les cinq continents, des symposiums pluridisciplinaires sur le thème « Religion, science, et environnement ».
A l’occasion de l’un d’entre eux, le 10 juin 2002, le patriarche avait signé, depuis le palais ducal de Venise, une déclaration conjointe avec Jean-Paul II, en liaison directe au Vatican.
Le Prix cardinal Poupard récompense le patriarche Bartholomaios Ier pour son engagement en faveur de la création alors que Benoît XVI a voulu consacrer son Message pour la Paix de 2010 à la protection de la création.
Le cardinal Poupard, qui continue de vivre à Rome et d’être actif au Vatican, a donc décidé, avec un groupe d’amis, de fonder à Crema, près de Milan, une « Fondation cardinal Poupard » pour poursuivre son oeuvre et son enseignement.
Le cardinal français a confié à Zenit que la fondation qui porte son nom a pour vocation de favoriser le dialogue des cultures et des religions, notamment en tissant des liens entre des universités de différents pays, en favorisant l’éducation des enfants et des jeunes. « Des heurts se produisent par ignorance de l’autre », fait observer le cardinal Poupard.
« Nous sommes confrontés actuellement à une situation nouvelle et nous devons trouver des moyens d’approche pour que nous nous connaissions les uns les autres, afin que les autres se reconnaissent dans l’image que je me fais d’eux, et que je me reconnaisse dans l’idée qu’ils ont de moi », précise le cardinal Poupard.
Il identifie deux écueils, d’une part, le « repli sur soi, l’isolement, voire la violence » et d’autre part « le scepticisme ». Il invite à s’interroger : « Comment pourrait-on dialoguer s’il n’y avait pas comme un « invariant », des « valeurs fondamentales » communes : et c’est l’être humain, comme le disait Paul VI, tout l’homme et tous les hommes, le respect de la personne humaine ? »
Mais le cardinal Poupard signale aussi cette clef, l’éducation, pour transmettre cet « invariant » : « Il n’y a pas de culture sans mémoire et la mémoire se transmet à travers l’éducation », ne cesse de répéter le ministre de la culture de deux papes.
Toujours dans le souci de favoriser le dialogue, la fondation Poupard contribue à la création d’une chaire « Religion et espace public » au sénat français, mais aussi à la traduction de son « Dictionnaire des Religions » (PUF) en arabe.
Et les projets de la fondation « sont foison », confie le cardinal Poupard qui cite par exemple les liens établis avec l’Université Saint Tikhon, souhaités déjà par le regretté patriarche Alexis II de Moscou : un boursier russe orthodoxe poursuit ainsi ses études à l’université catholique de Paris.
Anita S. Bourdin
bonne nuit
3 mars, 2010Hymne de la fête de la dédicace d’une église : Urbs Jerusalem beata
3 mars, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100303
Le mercredi de la 2e semaine de Carême : Mt 20,17-28
Commentaire du jour
Liturgie latine des heures
Hymne de la fête de la dédicace d’une église : Urbs Jerusalem beata
« Voici que nous montons à Jérusalem »
O Jérusalem, cité de Dieu, nous t’acclamons « Vision de paix ».
Tu as été construite dans les cieux de pierres vivantes.
Couronnée d’anges et de saints, tu es la Bien-Aimée du Roi.
Descendue toute neuve du Ciel, tu es parée pour ton Epoux.
Avance comme l’Epousée ; viens étreindre ton Seigneur.
Et l’on verra sur tes remparts étinceler l’or de ta joie.
Que s’ouvrent tes portes à deux vantaux ; que resplendisse ta beauté.
Que par la grâce soit sauvé tout homme qui y pénètre.
Que soit accueilli celui qui souffre au nom du Christ et perd courage.
C’est le Christ le maître et l’artisan ; c’est lui qui taille et qui polit.
Il ajuste chaque pierre, la choisit en chaque lieu,
Il la place pour demeurer ce Temple saint où il habite.
(Références bibliques : 1P 2,5; Ap 21,2.18; Co 3,16)