Archive pour février, 2010

bonne nuit

26 février, 2010

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http://www.publicdomainpictures.net/browse-category.php?page=540&c=fiori&s=2

Saint Augustin: « Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi »

26 février, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100226

Le vendredi de la 1re semaine de Carême : Mt 5,20-26
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 357

« Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi »

      « Dieu fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, il fait pleuvoir sur les justes et les injustes » (Mt 5,45). Il montre sa patience ; il ne déploie pas encore sa toute-puissance. Toi aussi…, renonce à la provocation, n’augmente pas le malaise de ceux qui sèment le trouble. Es-tu ami de la paix ? Tiens-toi tranquille au-dedans de toi-même… Laisse de côté les querelles, et tourne-toi vers la prière. Ne réponds pas à l’injure par l’injure, mais prie pour cet homme.

      Tu voudrais lui parler contre lui-même : parle à Dieu pour lui. Je ne dis pas de te taire ; choisis l’endroit qui convient, et vois Celui à qui tu parles, en silence, par un cri du coeur. Là où ton adversaire ne te voit pas, là même sois bon pour lui. A cet adversaire de la paix, à cet ami de la dispute, réponds, toi, l’ami de la paix : « Dis tout ce que tu voudras, quelle que soit ton inimitié, tu es mon frère »…

      « Tu as beau me haïr et me repousser : tu es mon frère ! Reconnais en toi le signe de mon Père. Voici la parole de mon Père : tu es un frère querelleur, mais tu es mon frère, car toi aussi tu dis comme moi : ‘ Notre Père qui es aux cieux. ‘ Nous invoquons un seul Père, pourquoi ne sommes-nous pas un ? Je t’en prie, reconnais ce que tu dis avec moi et désavoue ce que tu fais contre moi… Nous n’avons qu’une voix devant le Père ; pourquoi n’aurions-nous pas ensemble une seule paix ? »

Christ après la flagellation (Murillo)

25 février, 2010

Christ après la flagellation (Murillo) dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Psaume 142: Prière dans la souffrance

25 février, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-5911?l=french

Psaume 142: Prière dans la souffrance

CITE DU VATICAN, Mercredi 16 juillet 2003 (ZENIT.org) – Voici la traduction de l’italien de l’allocution de Jean-Paul II lors de l’Audience générale du 9 juillet 2003, selon la traduction de L’Osservatore Romano en langue française du 15 juillet.

Lecture: Ps 142, 1.6-7.10-11

1. Le Psaume 142 qui vient d’être proclamé est le dernier de ceux que l’on appelle les « Psaumes de pénitence » du groupe des sept supplications présentes dans le Psautier (cf. Ps 6; 31; 37; 50; 101; 129; 142). La tradition chrétienne les a tous utilisés pour invoquer du Seigneur le pardon des péchés. Le texte que nous voulons approfondir aujourd’hui était particulièrement cher à saint Paul, qui en avait déduit une culpabilité radicale dans toute créature humaine: « Nul vivant n’est justifié devant toi » (v. 2). Cette phrase est reprise par l’Apôtre comme base de son enseignement sur le péché et la grâce (cf. Ga 2, 16; Rm 3, 20).

La Liturgie des Laudes nous propose cette supplication comme une intention de fidélité et une imploration d’aide divine au début de la journée. En effet, le Psaume nous fait dire à Dieu: « Fais que j’entende au matin ton amour, car je compte sur toi » (Ps 143 [142], 8).

2. Le Psaume commence par une invocation intense et insistante adressée à Dieu, fidèle à ses promesses concernant le salut offert au peuple (cf. v. 1). L’orant reconnaît ne pas avoir de mérites à faire valoir et demande donc humblement à Dieu de ne pas le juger (cf. v. 2).

Puis il décrit de la situation dramatique, semblable à un cauchemar mortel, dans laquelle il se débat: l’ennemi, qui est la représentation du mal présent dans l’histoire et le monde, l’a conduit au seuil de la mort. En effet, le voici tombé dans la poussière de la terre, qui est déjà une image du sépulcre; voici les ténèbres, qui sont la négation de la lumière, signe divin de vie; voici, enfin, « ceux qui sont morts à jamais », c’est-à-dire les défunts (cf. v. 3), parmi lesquels il lui semble avoir été déjà relégué.

3. L’existence même du Psalmiste est dévastée; le souffle lui manque désormais et son coeur semble un morceau de glace, incapable de continuer à battre (cf. v. 4). Le fidèle, atterré et écrasé, n’a plus que les mains de libres, qui s’élèvent vers le ciel en un geste qui est, dans le même temps, une imploration d’aide et une recherche de soutien (cf. v. 6). Sa pensée, en effet, retourne au passé où Dieu a accompli des prodiges (cf. v. 5).

Cette étincelle d’espérance réchauffe le gel de la souffrance et de l’épreuve dans lequel l’orant se sent plongé et sur le point d’être emporté (cf. v. 7). La ten-sion, toutefois, demeure profonde; mais un rayon de lumière semble se profiler à l’horizon. Nous passons ainsi à l’autre partie du Psaume (cf. vv. 7-11).

4. Celle-ci s’ouvre sur une invocation nouvelle et pressante. Le fidèle, sentant presque que sa vie lui échappe, lance son cri à Dieu: « Viens vite, réponds-moi Yahvé, je suis à bout de souffle » (v. 7). Il a même peur que Dieu lui ait caché sa face et se soit éloigné, abandonnant sa créature et la laissant seule.

La disparition de la face divine plonge l’homme dans le désespoir, et même dans la mort, car le Seigneur est la source de la vie. C’est précisément une fois arrivé à cette sorte d’ultime frontière que fleurit la confiance dans le Dieu qui n’abandonne pas ses fidèles. L’orant multiplie ses invocations et les renforce de déclarations de confiance dans le Seigneur: « car je compte sur toi [...] car vers toi j’élève mon âme [...] près de toi je suis à couvert [...] car c’est toi mon Dieu… ». Il demande à être délivré de ses ennemis (cf. vv. 8-10) et libéré de l’angoisse (cf. v. 11), mais il fait également une autre demande de façon répétée, qui manifeste une profonde aspiration spirituelle: « Enseigne-moi à faire tes volontés, car c’est toi mon Dieu » (v. 10a; cf. vv. 8b.10b.). Nous devons faire nôtre cette demande admirable. Nous devons comprendre que notre bien le plus grand est l’union de notre volonté à la volonté de notre Père céleste, car ce n’est qu’ainsi que nous pouvons recevoir en nous tout son amour, qui nous appporte le salut et la plénitude de la vie. Si elle n’est pas accompagnée d’un puissant désir de docilité à Dieu, la confiance en Lui n’est pas authentique.

L’orant en est conscient et exprime donc ce désir. Il formule alors une véritable profession de confiance dans le Dieu sauveur, qui libère de l’angoisse et redonne le goût de vivre, au nom de sa « justice », c’est-à-dire de sa fidélité bienveillante et salvifique (cf. v. 11). Partie d’une situation extrêmement angoissante, la prière a abouti à l’espérance, à la joie et à la lumière, grâce à une adhésion sincère à Dieu et à sa volonté, qui est une volonté d’amour. Telle est la puissance de la prière, qui engendre la vie et le salut.

5. En fixant le regard sur la lumière du matin de la grâce (cf. v. 8), saint Grégoire le Grand, dans son commentaire sur les sept Psaumes pénitentiels, décrit ainsi l’aube d’espérance et de joie: « C’est le jour illuminé par le véritable soleil qui ne connaît pas le crépuscule, que les nuages n’assombrissent pas et que la brume ne voile pas…

Lorsqu’apparaîtra le Christ, notre vie, et que nous commencerons à voir Dieu, à visage découvert, alors, toute obscurité disparaîtra des ténèbres, toute brume de l’ignorance s’évanouira, tout nuage de tentation se dissipera.. Ce sera le jour lumineux et splendide, préparé pour tous les élus par Celui qui nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et nous a conduits au royaume de son Fils bien-aimé.

Le matin de ce jour est la résurrection future… Ce matin-là, le bonheur des justes brillera, la gloire apparaîtra, la joie jaillira, lorsque Dieu sèchera toute larme des yeux des saints, lorsque la mort sera enfin vaincue, lorsque les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume du Père.

Ce matin-là, le Seigneur fera connaître sa miséricorde… en disant: « Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 34). Alors, sera manifestée la miséricorde de Dieu, que l’âme humaine ne peut concevoir dans la vie présente. Car le Seigneur a en effet préparé, pour ceux qui l’aiment, ce que l’oeil ne vit pas, ce que l’oreille n’entendit pas et qui n’entra jamais dans le coeur de l’homme » (PL 79, col. 649-650).

A L’IMAGE DE DIEU – Homélie pour le Rassemblement International des Equipes Notre-Dame

25 février, 2010

du site:

 http://www.ens2000.org/files/Fitzgerald_FRA.PDF

A L’IMAGE DE DIEU

Homélie pour le Rassemblement International des Equipes Notre-Dame

(Saint-Jacques de Compostelle, 20 septembre 2000.)

À une époque où il y a tant de discussions au sujet du mariage et de la famille, du moins dans le monde occidental (car ce n’est pas une question qui se pose dans toutes les cultures), il est bon de méditer sur les textes fondamentaux qui ont été choisis pour cette messe d’aujourd’hui. Si nous regardons de plus près le texte de la Genèse, il semble que Dieu fait une petite pause, pour ainsi dire, avant de procéder à l’acte de la création. Jusque là, la parole de Dieu avait été suffisante: « Que la lumière soit, et la lumière fut…que la terre verdisse de verdure…et il en fut ainsi; que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce…et il en fut ainsi. » Mais dans le cas de l’être humain, Dieu formule son intention avant de la réaliser: »Faisons l’homme à image, comme notre ressemblance. » On ressent cette réflexion plus profonde, cette solennité plus grande, car l’être humain vient à l’apogée de la création. Il est bon de remarquer en passant que c’est la personne humaine qui est faite à l’image de Dieu et non Dieu à l’image de la personne humaine. Il existe toujours le danger de créer de fausses images de Dieu, de le ramener à notre niveau, de ne pas respecter suffisamment la transcendance divine. Malgré le haut rang accordé à l’humanité, la dépendance à l’égard de Dieu et de sa volonté divine aura toujours une importance primordiale. À noter aussi que le milieu de vie est crée en premier lieu, et que l’être humain, à qui en est accordé la maîtrise, n’arrive qu’après. La raison de cette maîtrise est le don de l’intellect et de la volonté, qui font que l’homme ressemble à Dieu. Cependant cette domination se doit d’être exercée en accord avec la volonté de Dieu, et donc en accord avec la nature des créatures de Dieu. Les êtres humains ne sont pas entièrement autonomes; ils n’ont pas la liberté de faire exactement ce qu’ils veulent.
Finalement, il y a dans le texte les indices d’une certaine pluralité. Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image ». Certains commentateurs ont interprété cela comme référence à la cour divine, à Dieu et aux anges. D’autres y ont vu le reflet de la richesse de la vie intérieure de Dieu. Les pères de l’église découvrirent là une suggestion de la nature trinitaire de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit dans une communion d’amour. Mais il y a aussi pluralité du côté de l’humanité: » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ». Il semble qu’ un seul sexe ne serait pas suffisant pour refléter l’image de Dieu. Les deux sont nécessaires. La nature humaine est essentiellement relationnelle, ainsi qu’elle l’est avec dieu; la relation entre homme et femme est absolument fondamentale. Le texte de la genèse se poursuit: « Dieu les bénit et leur dit: soyez féconds, multipliez ». Ils doivent, en quelque sorte, compléter la création de Dieu, se joindre à Dieu dans la procréation. L’homme et la femme sont tous les deux impliqués, à titre égal. Ils se voient confiés une mission unie. Il n’y a pas de domination de l’homme sur la femme. Une telle domination ne viendra qu’en résultat du péché. Car après la chute, Dieu dira à la femme:  » Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi. Ce qui nous amène à la lecture des Evangiles. La question posée à Jésus est un exemple de
domination masculine. Un homme peut-il répudier sa femme pour n’importe qu’elle raison? Le droit de répudier est considéré comme acquis; seuls les motifs sont questionnés. La réponse de Jésus invite à un retour en arrière, un retour aux intentions originelles de Dieu comme elles le sont exprimées dans le livre de la Genèse où, comme nous l’avons vu, sont mises en évidence l’unité et l’égalité. Jésus invite ses interpellateurs à retourner à l’idéal originel. Il semblerait y avoir deux conditions pour pouvoir vivre cet idéal. Premièrement, à un niveau humain, une certaine autonomie est nécessaire. L’homme quittera père et mère pour se joindre à sa femme. Il doit y avoir cette séparation avec la famille d’origine afin de créer une nouvelle cellule sociale. Nous savons par expérience que quand cette séparation n’est pas effectuée le mariage a de faibles chances de survie. Cela ne veut bien sûr pas dire que les parents doivent être négligés, mais plutôt qu’une nouvelle relation se développe et que de
nouvelles priorités prennent forme. La deuxième condition requise pour réaliser l’idéal de l’unité dans l’égalité est la bénédiction divine. En d’autres termes, il est nécessaire que l’union soit vécue en accord avec la volonté de Dieu. Ceci comprend bien entendu une ouverture à la vie, un désir de fécondité. Si cet espoir est réalisé, à travers le don des enfants- le mot « don » étant utilisé après mûre réflexion, car avoir des enfants n’est sûrement pas un droit-alors le lien entre mari et femme est normalement consolidé alors qu’ils entament ensemble leur rôle parental. Nous savons que cet idéal du mariage en accord avec la volonté divine, tel que nous le confirme Jésus dans les Evangiles, n’est pas facile à assumer. La force du sacrement de mariage est offerte à ceux qui ont été baptisés dans le Christ, mais le péché s’infiltre quand même avec son poison destructeur, en créant parfois entre les partenaires des difficultés qui paraissent insurmontables. Donc, le mariage, bien que conçu pour être une source de
profonde satisfaction et de joie, ce qui est souvent le cas, peut aussi impliquer une lutte difficile pour garder sa promesse. Comment le mouvement de END peut-il aider à vivre cet idéal du mariage? Je suggèrerais deux choses. La méthode inclut en effet une insistance sur l’autonomie, ou l’acceptation d’une certaine solitude. C’est un encouragement à prier ensemble en tant que couple, mais en insistant aussi sur la prière personnelle de chaque partenaire. C’est seul en face de Dieu, et dans l’acceptation de soi qui en découle, qu’un être s’ouvre à l’acceptation de l’autre. Cela mène en effet à une reconnaissance des différences, un sens de complémentarité mutuelle. Ceci rend la prière commune, celle du couple, beaucoup plus riche car chacun apporte sa contribution. Il y a aussi le devoir, ou le plaisir, de s’asseoir ensemble. Il rehausse aussi l’autonomie du couple, puisqu’ il renforce le lien qui les unit. Et c’est encore une occasion de vérifier que l’on accepte la bénédiction de Dieu. Le temps passé dans ce partage est une opportunité de discerner où se trouve la volonté de Dieu, non seulement de façon générale ou abstraite, mais dans les détails de la vie de tous les jours. C’est aussi une façon de vérifier si ce qui est reconnu comme étant volonté de Dieu est effectivement mis en application. Ce partage implique naturellement une prière pour le pardon des défauts, et une prière pour la force, pour l’ouverture à l’amour de Dieu qui nous est déversé à travers le don de l’Esprit. Crées à l’image de Dieu, l’homme et la femme sont appelés à grandir ensemble pour se rapprocher de Dieu. C’est un processus continuel. Puisqu’il s’agit là de la volonté de Dieu, l’aide de Dieu est assurée. Que cette eucharistie, que nous célébrons pour rendre grâce à Dieu pour la grandeur du mariage, soit pour vous tous une source de force .

Michael L. Fitzgerald, M. Afr.

bonne nuit

25 février, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. daini

giovani daini

http://www.valbrembanaweb.it/valbrembanaweb/gallery/1_fauna/fauna1.html

Saint Pierre Chrysologue : « Quel père, parmi vous, donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? »

25 février, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100225

Le jeudi de la 1re semaine de Carême : Mt 7,7-12
Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 55 ; PL 52, 352-354 (trad. En Calcat)

« Quel père, parmi vous, donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? »

      Si Dieu a voulu que tu sois père…, c’était pour qu’en donnant toi aussi la vie, tu saches ce qu’est la tendresse paternelle, pour que tu expérimentes en toi l’amour de ton créateur autant que tu peux ressentir toi-même d’affection pour tes propres enfants… Si donc tu crois en Dieu, et si tu confesses qu’il est père, tout ce qu’il ordonne, tout ce qu’il choisit à ton égard, crois que c’est le salut pour toi, la vie pour toi. On ne peut annuler les dons d’une mère, on ne peut récuser les avertissements d’un père ; même si les ordres paternels semblent austères, en réalité ils sont sauveurs et vivifiants.

      Ainsi Abraham, lorsqu’il a compris que Dieu était père, ne s’attarde pas aux apparences dures et âpres des commandements ; mais ce que le Père des cieux ordonne, il s’en fait une gloire… ; puisque Dieu commande, il s’en remet entièrement à son amour… Pourquoi, lorsque l’on connaît Dieu, contester ses dons de Père au lieu de les accueillir comme des choses bonnes et avantageuses, tandis que le petit et l’innocent, lui, attend tout de son père ?

      Examinons de plus près la comparaison que le Seigneur emploie dans son Évangile : « Quel père parmi vous, nous dit-il, donnerait une pierre à son fils qui demande du pain ? » Le Christ était venu pour des fils, c’est-à-dire pour son peuple élu — même s’il s’était plaint de les avoir engendrés et s’était écrié : « J’ai engendré des fils et je les ai élevés, mais eux m’ont méprisé. » (Is 1,2) Il était donc venu pour des fils, lui, le vrai pain du ciel qui disait : « Je suis le pain descendu du ciel. » (Jn 6,41)

St. Joseph: Foster-father of Jesus

24 février, 2010

St. Joseph: Foster-father of Jesus dans images sacrée st-joseph-and-christ-child-

http://airmaria.com/2009/03/23/st-joseph-foster-father-of-jesus/

Les plus belles pages sur Saint Joseph: Sainte Thérése de l’enfant Jèsus

24 février, 2010

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html#Therese

Les plus belles pages sur Saint Joseph

SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897)

Dans l’Histoire d’une âme, sainte Thérèse écrit : « Je priai aussi saint Joseph de veiller sur moi ; depuis mon enfance, ma dévotion pour lui se confondait avec mon amour pour la Très Sainte Vierge. Chaque jour, je récitais la prière : O saint Joseph, père et protecteur des vierges… II me semblait donc être bien protégée et tout à fait à l’abri du danger. » Le Cantique ci-dessous a été composé en 1896, à la demande de Sœur Marie de l’Incarnation.

Cantique à saint Joseph

Sur l’air du cantique : Nous voulons Dieu.

Joseph, votre admirable vie
Se passa dans l’humilité ;
Mais, de Jésus et de Marie,
Vous contempliez la beauté !

Joseph, ô tendre Père,
Protégez le Carmel !
Que vos enfants, sur cette terre,
Goûtent déjà la paix du ciel.

Le Fils de Dieu, dans son enfance,
Plus d’une fois, avec bonheur,
Soumis à votre obéissance,
S’est reposé sur votre cœur !

Comme vous, dans la solitude,
Nous servons Marie et Jésus ;
Leur plaire est notre seule étude ;
Nous ne désirons rien de plus.

Sainte Thérèse, notre Mère,
En vous se confiait toujours ;
Elle assure que sa prière,
Vous l’exauciez d’un prompt secours.

Quand l’épreuve sera finie,
Nous en avons le doux espoir
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir.

Bénissez, tendre Père,
Notre petit Carmel ;
Après l’exil de cette terre
Réunissez-nous dans le ciel.

1896.

(Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Histoire d’une Ame, Lettres, Poésies, Bar-le-Duc, 1898, p. 377. – Cf. Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, t. I, Introduction, n° 39, p. 14. Carmel de Lisieux, 1955.)

LE «NOM DE DIEU» DANS LA LITURGIE CATHOLIQUE ROMAINE

24 février, 2010

du site:

http://www.jcrelations.net/fr/?item=3009

LE «NOM DE DIEU» DANS LA LITURGIE CATHOLIQUE ROMAINE

Le 29 juin 2008, le Cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, adressait aux conférences épiscopales une lettre sur l’usage du Nom de Dieu (YHWH) dans le culte liturgique catholique romain. Réagissant à la «nouvelle pratique» de prononcer ce nom (ce dont s’abstient la communauté juive), le préfet rappelle qu’il doit plutôt être traduit dans chaque langue, comme l’ont fait autrefois les traductions grecque (la Septante) et latine (la Vulgate). Bien qu’elle ne soit pas adressée directement à la communauté juive, cette directive peut aussi être comprise comme un signe de respect envers elle, d’où l’intérêt de la porter à l’attention des personnes et groupes engagées dans le dialogue entre juifs et chrétiens.1

CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS
Prot. N. 213/08/L
LETTRE AUX CONFÉRENCES ÉPISCOPALES CONCERNANT LE « NOM DE DIEU »
Éminence, Excellence,

En réponse à une directive du Saint Père, en accord avec la Congrégation pour la doctrine de la Foi, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements estime qu’il est pertinent de communiquer aux conférences épiscopales quelques précisions et directives concernant la traduction et la prononciation, dans un cadre liturgique, du Nom divin signifié dans le tétragramme sacré.

I – Exposé

1) Les paroles des Saintes Écritures contenues dans l’Ancien et le Nouveau Testament expriment une vérité qui transcende les limites imposées par le temps et l’espace. Elles sont la Parole de Dieu exprimée en paroles humaines. À travers ces paroles de vie, l’Esprit Saint introduit les fidèles dans la connaissance de la vérité tout entière et ainsi le Verbe du Christ vient habiter chez les fidèles dans toute sa richesse (voir Jean 14,26; 16,12-15). Pour que la Parole de Dieu, inscrite dans les textes sacrés, puisse être conservée et transmise d’une manière intégrale et fidèle, toute traduction moderne des livres de la Bible cherche à être une transposition fidèle et exacte des textes originaux. Un tel effort littéraire exige que le texte original soit traduit de la façon la plus fidèle et la plus exacte possible, sans omission ni ajout eu égard au contenu, et sans introduction de gloses ou de paraphrases explicatives qui n’appartiennent pas au texte sacré lui-même.

En ce qui concerne le Nom sacré de Dieu lui-même, les traducteurs doivent le traiter avec grande fidélité et de manière extrêmement respectueuse. En particulier, comme l’affirme l’Instruction «Pour la correcte application de la constitution sur La sainte liturgie» (Liturgicam authenticam, n° 41)2:

[…] en se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans […] la version des Septante, le nom du Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de même signification. [(...) iuxta traditionem ab immemorabili receptam, immo in (…) versione «LXX virorum» iam perspicuam, nomen Dei omnipotentis, sacro tetragrammate hebraice expressum, latine vocabulo «Dominus» in quavis lingua populari vocabulo quodam eiusdem significationis reddatur.]

Une norme aussi claire n’a pas empêché ces dernières années l’introduction d’une pratique nouvelle, la prononciation du nom propre du Dieu d’Israël, connu comme le saint ou divin tétragramme, formé de quatre consonnes de l’alphabet hébraïque,(YHWH). On le vocalise de différentes façons, aussi bien dans la lecture des textes bibliques tirés du Lectionnaire, que dans l’utilisation de prières et d’hymnes, ce qui donne plusieurs variantes écrites ou orales telles que: «Yahweh», «Yahvé», «Jahwè», «Javé», «Jéhovah», etc. La présente lettre vise donc à établir certains faits essentiels, sous-jacents à la norme sus-mentionnée, et à poser certaines directives qui doivent être observées en cette matière.

2) La vénérable tradition des Saintes Écritures, appelée Ancien Testament, emploie une série d’appellations divines, parmi lesquelles le nom sacré de Dieu, révélé comme le tétragramme(YHWH). Tenu pour une expression de la grandeur et de la majesté infinies de Dieu, il était considéré comme imprononçable, et on le remplaçait donc, pendant la lecture des Saintes Écritures, par un nom substitutif, Adonai, qui signifie «Seigneur».

La traduction grecque de l’Ancien Testament, appelée la Septante, qui remonte aux derniers siècles avant l’ère chrétienne, rendait régulièrement le tétragramme hébraïque par le terme grec Kyrios, qui signifie «Seigneur». Comme la Septante constituait la Bible de la première génération de chrétiens parlant le grec, langue dans laquelle ont été rédigés tous les livres du Nouveau Testament, ces chrétiens, depuis le début, n’ont jamais prononcé non plus le tétragramme divin. Un phénomène semblable s’est produit chez les chrétiens de langue latine, dont la littérature a commencé à émerger à partir du deuxième siècle, comme l’attestent d’abord la Vetus Latina, et, plus tard, la Vulgate de saint Jérôme: dans ces traductions également, le tétragramme a été remplacé par le mot latin «Dominus», qui correspondait à la fois à l’Adonai hébreu et au Kyrios grec. La même démarche prévaut dans la version latine récente, la Néo-Vulgate, que l’Église utilise pour sa liturgie.

Ce fait a eu des incidences importantes pour la christologie même du Nouveau Testament. Lorsque saint Paul écrit, eu égard à la crucifixion, «Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom» (Philippiens 2,9), il ne réfère à aucun autre nom que celui de «Seigneur», puisqu’il poursuit en disant «et que toute langue proclame, de Jésus-Christ, qu’il est Seigneur» (Philippiens 2,11). L’attribution de ce titre au Christ ressuscité correspond exactement à la proclamation de sa divinité. De fait, ce titre devient interchangeable entre le Dieu d’Israël et le Messie de la foi chrétienne, même si, en fait, il ne s’agit pas de l’un des titres utilisés pour le Messie d’Israël. Au sens strictement théologique, le titre se trouve déjà, par exemple, dans le premier Évangile canonique (voir Matthieu 1,20: «L’ange du Seigneur apparut à Joseph en songe.») et il semble être la règle en usage pour toutes les citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau (voir Actes 2,20: «Le soleil se changera en ténèbres … avant que vienne le Jour du Seigneur» [Joël 3,4]; 1 Pierre 1,25: «La Parole du Seigneur demeure pour l’éternité» [Is 40. 8]). En ce qui a trait au sens proprement christologique, en dehors du texte de Philippiens 2,9-11 déjà cité, nous pouvons encore évoquer Romains 10,9 («si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé»), 1 Corinthiens 2,8 («s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire»), 1 Corinthiens 12,3 («nul ne peut dire ‘Jésus est Seigneur’, si ce n’est sous l’action de l’Esprit Saint») et la formule fréquente à propos du chrétien qui vit «dans le Seigneur» (Romains 16,2; 1 Corinthiens 7,22; 1 Thessaloniciens 3,8; etc.).

3) La pratique d’éviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu dans l’Église a donc ses fondements. Elle est motivée non seulement par un argument d’ordre purement philologique, mais aussi par une volonté de demeurer fidèle à la tradition ecclésiale qui, depuis les origines, veut que le tétragramme sacré ne soit jamais prononcé en contexte chrétien ni traduit dans aucune des langues de traduction de la Bible.

II – Directives

À la lumière de ce qui vient d’être exposé, les directives suivantes devront être observées:

Dans les célébrations liturgiques, dans les chants et les prières, le nom de Dieu ne doit être ni employé ni prononcé sous la forme du tétragramme YHWH.
Pour la traduction du texte biblique en langues modernes en vue de leur usage liturgique dans l’Église, ce qui est déjà prescrit par la disposition n° 41 de l’Instruction «Pour la correcte application de la constitution sur La sainte liturgie» doit être observé; c’est-à-dire que le tétragramme divin doit être rendu par les équivalents des termes Adonai/Kyrios: «Seigneur», «Lord», «Signore», «Herr», «Señor», etc.
Lorsque l’on traduit, dans un contexte liturgique, des textes où se trouvent, dans cet ordre, le terme hébraïque Adonai ou le tétragramme YHWH, il faut traduire Adonai par «Seigneur» et le tétragramme YHWH par «Dieu», comme cela est le cas dans la traduction grecque des Septante et dans la traduction latine de la Vulgate.
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 29 juin 2008.

+ Cardinal Francis Arinze, Préfet

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