Archive pour février, 2010

Présentation du Seigneur au Temple – 2 Février

1 février, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,presentation.du.seigneur.au.temple,2684.html

Présentation du Seigneur au Temple

mardi 2 février 2010

Famille de saint Joseph

Homélie Messe  

« Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification… ils l’emmenèrent (l’enfant) à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Lc 2, 22). Quarante jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph l’offrent à Dieu comme leur fils unique obéissant ainsi au précepte de la Loi de Moïse selon lequel tout premier né devait être racheté par un sacrifice, quarante jours après sa naissance (cf. Ex 13, 2.12; Lv 12, 1-8).

Cette offrande trouvera son parfait achèvement dans la passion, la mort et la résurrection de notre Seigneur lorsqu’il réalisera en plénitude sa mission de « grand prêtre miséricordieux et fidèle » (He 2, 17). La prophétie de Siméon est significative : cet enfant qu’il reconnaît comme le Messie (Lc 2, 25-32) sera la lumière des nations et la gloire d’Israël (v. 32) mais aussi « un signe en bute à la contradiction » (v. 34) car selon l’Ecriture il réalisera le jugement de Dieu.

Nous voyons bien la portée eschatologique de tout cela. Jésus est le Messie, le Christ, l’Epoux qui vient accomplir l’alliance nuptiale avec Israël. Mais encore faut-il être disposé à accueillir l’Epoux qui vient à notre rencontre. Aujourd’hui, nous contemplons tout particulièrement les personnages de notre évangile, Siméon et Anne, comme autant de figures de ceux qui attendent et ouvrent docilement leur cœur à la rencontre avec le Seigneur. A ce propos, il est bon de nous rappeler que la tradition orientale appelle la fête d’aujourd’hui la « fête de la rencontre », car, dans l’espace sacré du temple de Jérusalem, se réalise la rencontre entre la bienveillance de Dieu et l’attente du peuple élu.

Un des aspects fondamentaux de la vie consacrée est précisément de rappeler à l’homme les dispositions de cœur qu’il doit entretenir pour accueillir Celui qui veut venir épouser son humanité pour la sanctifier, la diviniser. Voilà pourquoi l’Eglise célèbre en ce jour de la Présentation du Seigneur la « Journée de la vie consacrée ».
La personne consacrée comme Siméon invite tout homme à revenir à son désir fondamental qui est celui de voir Dieu, de le contempler dans la paix. Comme Anne, elle rappelle à tout homme que c’est par sa persévérance dans la prière, le service de la charité et le don de soi qu’il se préparera de la meilleure des manières à accueillir le Seigneur dans sa vie pour se laisser transformer de l’intérieur par cette présence qui seule est capable de le combler de joie.

La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce en effet le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. La prophétie de Siméon manifeste ce lien entre la présentation au Temple et l’offrande de la Croix où s’accomplit le véritable sacrifice rédempteur. Et cela nous ramène encore à la vie consacrée qui, inspirée par le don du Christ, veut témoigner qu’il n’y a pas d’autre chemin à la suite de Jésus que celui du don et de l’abandon. Le consacré rappelle à tout baptisé qu’être disciple du Christ passe par l’offrande totale de soi, chemin qui, s’il débouche sur la résurrection et la vie éternelle, passe inévitablement par la croix et la mort au vieil homme et au péché en chacun de nous.

En cette fête, l’occasion nous est donnée de nous laisser renouveler dans notre ardeur spirituelle dans notre marche à la suite de Jésus sur le chemin du don. Le secret de cette ardeur se trouve dans l’Eucharistie. L’Eucharistie actualise en effet le don jusqu’au bout de notre Seigneur et nous permet de nous y unir chaque jour davantage. A chaque Eucharistie, Jésus nous enseigne à donner notre vie pour nos frères en union avec la sienne.
Frère Elie

bonne nuit

1 février, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. mh_Dsc10010

http://wallpapers.russian-women.net/autumn_index.shtml

 

Pape Benoît XVI : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! »

1 février, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100201

Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire : Mc 5,1-20
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Audience générale du 03/12/08 (trad. DC n° 2416, p. 61 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Esprit mauvais, sors de cet homme ! »

      Le fait de la puissance du mal dans le coeur humain et dans l’histoire de l’humanité est indéniable. La question demeure : comment expliquer ce mal ?… La foi nous dit : il existe deux mystères de lumière et un mystère de nuit, lequel pourtant est enveloppé par les mystères de lumière. Le premier mystère de lumière est celui-ci : la foi nous dit qu’il n’y a pas deux principes, un bon et un mauvais, mais un seul principe, le Dieu créateur, et ce principe est bon, seulement bon, sans ombre de mal. C’est pourquoi l’être non plus n’est pas un mélange de bien et de mal : l’être comme tel est bon, et donc il est bon d’être, il est bon de vivre. Telle est l’heureuse annonce de la foi : il n’y a qu’une source, bonne, le Créateur…

      Puis vient un mystère d’obscurité, de nuit. Le mal ne vient pas de la source de l’être lui-même, il n’est pas également originel. Le mal vient d’une liberté créée, d’une liberté mal utilisée. Comment cela a-t-il été possible ? Comment cela s’est-il produit ? Les choses restent obscures. Le mal n’est pas logique. Seuls Dieu et le bien sont logiques, sont lumière. Le mal reste mystérieux… Nous pouvons deviner, mais non pas expliquer ; on ne peut le raconter comme un fait  qui en suit un autre, parce qu’il s’agit d’une réalité plus profonde. Demeure un mystère d’obscurité, de nuit.

      Mais s’y ajoute tout de suite un mystère de lumière. Le mal vient d’une source subordonnée. Dieu est plus fort avec sa lumière. C’est pourquoi le mal peut-être surmonté. Donc, la créature, l’homme, peut être guéri… Si bien que finalement, en dernier lieu, nous voyons que l’homme non seulement peut-être guéri, mais que, effectivement, il est guéri. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l’histoire. A la source permanente du mal il a opposé la source du bien pur. Le Christ crucifié et ressuscité, nouvel Adam, oppose au fleuve pollué du mal un fleuve de lumière. Et ce fleuve est présent dans l’histoire : regardons les saints, les grands saints mais aussi les humbles saints, les simples fidèles, et nous voyons que le fleuve de lumière qui vient du Christ est présent, qu’il est puissant.

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