Archive pour le 10 février, 2010

Notre Dame de Lourdes (sainte d’une paroisse italienne)

10 février, 2010

Notre Dame de Lourdes (sainte d'une paroisse italienne) dans images sacrée cappella5
http://www.fmboschetto.it/Lonate_Pozzolo/Beretta.htm

Saint Sophrone de Jérusalem (?-639): Saint Sophrone de Jérusalem (?-639)

10 février, 2010

du site:

http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/2010/01/06/saint-sophrone-de-jerusalem-639-%c2%ab-aujourdhui-le-ciel-sest-ouvert-lesprit-descend-sur-jesus-et-la-voix-du-pere-domine-les-eaux-voici-mon-fils-mon-bien-aime-%c2%bb-verset-de/

Saint Sophrone de Jérusalem (?-639):

(sur le Baptême de Jesus)

« Aujourd’hui le ciel s’est ouvert, l’Esprit descend sur Jésus et la voix du Père domine les eaux : ‘ Voici, mon Fils, mon bien-aimé ‘ » (verset de l’Allilouia)
6 janvier 2010 in Autres Pères, Pères dans la Foi

Hymne de l’office byzantin de la Théophanie (trad. Mercenier, La prière des églises de rite byzantin, t. 2, p. 280-281)

Aujourd’hui le Soleil sans déclin s’est levé et le monde est éclairé de la lumière du Seigneur… Aujourd’hui les nuées font pleuvoir sur l’humanité une rosée céleste de justice. Aujourd’hui Celui qui n’est pas créé se fait volontairement imposer la main par celui qu’il a créé. Aujourd’hui le prophète et précurseur vient au-devant de son Maître, mais se tient près de lui avec tremblement, voyant la condescendance de Dieu à notre égard.

Aujourd’hui les flots du Jourdain sont changés en source de salut par la présence du Seigneur… Aujourd’hui les offenses des hommes sont effacées dans les eaux du Jourdain. Aujourd’hui le paradis s’ouvre devant l’humanité et le Soleil de justice brille sur nous (Ma 3,20)… Aujourd’hui le Maître se hâte de se faire baptiser afin de relever le genre humain. Aujourd’hui celui qui ne peut s’abaisser s’incline devant son propre serviteur pour nous délivrer de l’esclavage. Aujourd’hui nous avons acquis le Royaume des cieux, car il n’y aura pas de fin au Royaume du Seigneur.

Aujourd’hui la terre et la mer partagent la joie du monde et le monde est rempli d’allégresse. « Les eaux te virent, ô Dieu, les eaux te virent et elles furent saisies de crainte » (Ps 77,17). « Le Jourdain retourna en arrière » (Ps 113,3) lorsqu’il vit le feu de la Divinité venir à lui corporellement et descendre dans son cours. Le Jourdain retourna en arrière lorsqu’il vit l’Esprit Saint tombant du ciel sous la forme d’une colombe et planant sur toi. Le Jourdain retourna en arrière lorsqu’il vit l’Invisible rendu visible, le Créateur fait chair, le Maître prenant l’aspect d’un esclave… Les nuées firent entendre leur voix dans l’admiration que leur causait la venue parmi nous de la Lumière de Lumière, du vrai Dieu de vrai Dieu.

C’est la fête du Seigneur, que nous voyons aujourd’hui dans le Jourdain. Et lui, nous le voyons jeter dans le Jourdain la mort que nous valut la désobéissance, l’aiguillon de l’erreur, les chaînes de l’enfer, et donner au monde le baptême du salut.

Pourquoi un hymne à l’Esprit Saint au début de chaque office ?

10 février, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/vivre-la-liturgie/vivre-et-comprendre-la-liturgie/138-les-hymnes-a-lesprit-saint

Les hymnes à l’Esprit Saint

Pourquoi un hymne à l’Esprit Saint au début de chaque office ?

L’Église latine avait, au cours des siècles, fait de l’Esprit Saint, selon le mot du P. Congar, «le grand méconnu». La théologie développée au Concile Vatican II, ainsi que, dans un autre ordre, le mouvement du Renouveau charismatique qui s’est développé chez les catholiques à partir des années 60-70 ont contribué à faire reculer cette «méconnaissance» et à redonner à l’Esprit toute sa place d’«ami» et de «doux hôte de l’âme» (Veni sancte).

Se plaçant dans cette filiation et voulant aussi marquer leur proximité spirituelle avec l’Orient chrétien qui, lui, n’a jamais perdu la dévotion à l’Esprit Saint, les Fraternités de Jérusalem ont choisi de commencer tous les offices par une invocation à l’Esprit empruntée tantôt à l’une tantôt à l’autre tradition.

Le matin, avant l’office des laudes, est chantée une hymne latine soit le Veni Creator, soit le Veni Sancte. Le Veni Creator a été composé au IXe s. par Raban Maur, un des grands liturgistes et biblistes de ce qu’on a appelé la «Renaissance carolingienne», au moment où Charlemagne voulait, tel un nouveau Constantin, reformer un Empire chrétien (voir le commentaire qui est proposé de ce chant pendant la retraite de Pentecôte). Le Veni Sancte Spiritus est une séquence (pièce liturgique ancienne propre à certaines fêtes) attribuée à Étienne Langton, archevêque de Cantorbéry au XIIIe s.

Avant l’office du milieu du jour, est chanté le tropaire (petite pièce versifiée qui donne la tonalité d’une fête) de la liturgie byzantine de la Pentecôte : Roi du ciel consolateur.
Et le soir, avant les vêpres, Feu et lumière qui est une composition contemporaine dont le premier couplet cite une hymne de saint Ephrem et les suivants des versets bibliques (Is 11,2 ; 1 Co 2,20 ; Rm 8,16…).

bonne nuit

10 février, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.freefotohunter.com/tools/previewer.aspx?FileName=../images/categorie/Newest//felin.jpg&W=640&H=480&C=80http://www.freefotohunter.com/tools/previewer.aspx?FileName=../images/categorie/Newest//felin.jpg&W=640&H=480&C=80

Saint Jean de la Croix: « Dieu, crée pour moi un coeur pur » (Ps 50,12)

10 février, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100210

Le mercredi de la 5e semaine du temps ordinaire : Mc 7,14-23
Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l’Église
Avis et maximes (161-168 in trad. Seuil 1945, p. 1202)

« Dieu, crée pour moi un coeur pur » (Ps 50,12)

      La pureté du coeur correspond au degré d’amour et de grâce de Dieu ; aussi quand notre Sauveur appelle bienheureux ceux qui ont le coeur pur (Mt 5,8), il parle de ceux qui sont remplis d’amour, car la béatitude nous est donnée selon le degré de notre amour.
      Celui qui aime vraiment Dieu ne rougit point devant le monde de ce qu’il fait pour Dieu, et il ne le cache pas avec confusion, alors même que le monde entier viendrait à le condamner.
      Celui qui aime vraiment Dieu regarde comme un gain et une récompense la perte de toutes les choses créées, et la perte de lui-même par amour pour Dieu…

      Celui qui travaille pour Dieu avec un amour pur, non seulement ne s’inquiète pas d’être vu des hommes, mais n’agit même pas pour être vu de Dieu…
      C’est une grande chose que de s’exercer beaucoup dans le saint amour, car l’âme arrivée à la perfection et à la consommation de l’amour, ne tarde pas, soit en cette vie, soit en l’autre, à voir la face de Dieu.
      Celui qui a le coeur pur profite également de l’élévation et de l’abaissement pour devenir toujours plus pur, tandis que le coeur impur ne s’en sert que pour produire encore des fruits d’impureté.
      Le coeur puise en toutes choses une connaissance de Dieu savoureuse, chaste, pure, spirituelle, pleine de joie et d’amour.