Archive pour le 4 février, 2010
L’Ave Maria du soir (prière)
4 février, 2010ce prière peut-être je l’ai déjà posté….mmm….du site:
http://www.biblisem.net/meditat/byrolave.htm
L’Ave Maria du soir
Salut, Marie !… à toi, Vierge des douces heures,
Sur la terre et les eaux, salut, Reine des cieux,
Qui, d’un rayon d’amour versé sur nos demeures,
Comme un astre de paix, viens caresser nos yeux !
Salut, Marie !… est-il, dans la course ordonnée
Du temps comme à regret à l’homme mesuré,
Une heure plus suave, une heure couronnée
D’un plus saint diadème en l’espace azuré ?…
Ah ! bénis soient les lieux où mon âme ravie
De cette heure charmante a senti les douceurs,
Et, déployant son aile en des flots d’harmonie,
S’élançait loin du monde et des profanes cœurs !
La cloche du hameau dans les airs balancée
Jetait au jour mourant un solennel adieu ;
L’hymne du soir, unie à sa voix cadencée,
Montait, simple et pieuse, aux arceaux du saint lieu !
Dans un calme profond s’endormait la nature ;
Pas un souffle dans l’air ne glissait… Seulement,
Chaque feuille des bois, en son léger murmure,
Exhalait sa prière au Roi du firmament.
La prière ! l’amour !… c’est toute notre vie !
Trop heureux ici-bas le mortel que sa foi,
Blanche étoile du soir, tendre vierge Marie,
Par ce double chemin, élève jusqu’à toi !…
Lord BYRON, Don Juan, chant III.
Recueilli dans Bouquet à l’Immaculée,
Éditions Saint-Jean, 2004.
Accorde-moi le calme (prière)
4 février, 2010du site:
http://www.biblisem.net/meditat/balaacco.htm
Accorde-moi le calme
Accorde-moi le calme
Avec la paix de l’âme,
Seigneur des cieux !
L’exilé te réclame,
Lui dont le cœur se pâme
De maux nombreux.
Altérée dès longtemps,
Mon âme en toi attend
Son vrai salut.
Guide-la maintenant ;
Que ton courroux grondant
Ne l’effraie plus !
Non pas à moindre prix
Que la mort de ton Fils
M’as racheté !
Las ! Pour l’amour de lui
Secours-moi, car voici
L’adversité !
Ta pitié en grandeur
Est de loin supérieure
À mes péchés ;
Infini est ton cœur,
Mes péchés, d’une horreur
À me damner.
Ta puissante bonté
Pourrait même éveiller,
Pour s’enrichir,
– Pour d’autres, tu l’as fait –
Mon cœur faible et léger
Au repentir.
Le doute m’abandonne,
C’est l’espoir qui résonne
Dans tes accents.
En grâce, tu me donnes
Ce que, de ta personne,
Ma foi attend.
Ouvre la sainte porte
De tes bras qui supportent
Tes mains sacrées ;
Rouvre l’aile qui porte
Ma misère ou l’escorte,
Et s’est brisée.
Qu’en mon envol vers toi
Je t’aime cette fois
Sans nul péché ;
Vivant selon ta Loi
Que dans la mort, je sois
Tout apaisé !
Bálint BALASSI.
Traduction de László Podör.
Adaptation d’Anne-Marie de Backer.
Recueilli dans Pages choisies de la littérature hongroise,
des origines au milieu du XVIIIe siècle,
Corvina Kiadó, Budapest, 1981.
Photo de nandou Rhea americana Faune sauvage d’Amérique
4 février, 2010Concile Vatican II : « Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie »
4 février, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100204
Le jeudi de la 4e semaine du temps ordinaire : Mc 6,7-13
Commentaire du jour
Concile Vatican II
Décret sur l’activité missionnaire de l’Église « Ad Gentes », § 10-11
« Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie »
L’Église, envoyée par le Christ pour manifester et communiquer la charité de Dieu à tous les hommes et à toutes les nations, comprend qu’elle a à faire une oeuvre missionnaire encore énorme… L’Église, afin de pouvoir présenter à tous le mystère du salut et la vie apportée par Dieu, doit s’insérer dans tous les groupes humains du même mouvement dont le Christ lui-même, par son incarnation, s’est lié aux conditions sociales et culturelles déterminées des hommes avec lesquels il a vécu…
Tous les chrétiens, partout où ils vivent, sont tenus de manifester par l’exemple de leur vie et le témoignage de leur parole l’homme nouveau qu’ils ont revêtu par le baptême, et la force du Saint Esprit qui les a fortifiés lors de leur confirmation, afin que les autres, réfléchissant à leurs bonnes oeuvres, glorifient le Père et perçoivent plus pleinement le sens authentique de la vie humaine et le lien universel de communion des hommes (cf Col 3,10; Mt 5,16).
Pour qu’ils puissent donner avec fruit ce témoignage du Christ, ils doivent se joindre à ces hommes par l’estime et la charité, se reconnaître comme des membres du groupement humain dans lequel ils vivent, avoir une part dans sa vie culturelle et sociale…, découvrir avec joie et respect les semences du Verbe qui s’y trouvent cachées. Ils doivent en même temps faire attention à la transformation profonde qui s’opère parmi les nations, et travailler à ce que les hommes de notre temps, trop attentifs à la science et à la technique du monde moderne, ne soient pas détournés des choses divines mais qu’ils soient éveillés à un désir plus ardent de la vérité et de la charité révélées par Dieu. Le Christ lui-même a scruté le coeur des hommes, et les a amenés par un dialogue vraiment humain à la lumière divine. De même ses disciples, profondément pénétrés de l’Esprit du Christ, doivent connaître les hommes au milieu desquels ils vivent, engager conversation avec eux, afin qu’eux aussi apprennent dans un dialogue sincère et patient, quelles richesses Dieu, dans sa munificence, a dispensées aux nations ; ils doivent en même temps s’efforcer d’éclairer ces richesses de la lumière de l’Évangile, de les libérer, de les ramener sous l’autorité du Dieu Sauveur.