Archive pour le 2 février, 2010
Jean-Yves Calvez: Père de tous les hommes (prière)
2 février, 2010du site:
http://www.ayletmarcharbel.org/priere66.htm
Père de tous les hommes.
Père de tous les hommes,
Pour toi nul n’est trop petit.
Il n’en est même aucun
Dont le cœur serait trop dur pour que tu ne l’aimes.
Tu as voulu avoir besoin de tous.
Comment, nous les hommes,
Aurions-nous moins besoin de chacun d’eux ?
Apprends-moi à découvrir les merveilles
En tout homme, toute femme.
La beauté, la bonté, la lumière,
Une lueur encore dans le visage
Le plus triste, ou le plus malheureux :
Ta lumière.
Fais-moi découvrir
Qu’il n’est personne qui n’ait rien à dire,
Rien à apporter.
Et percevoir
De combien d’humbles travaux
En tant de lieux du monde
Ma vie dépend.
De combien de gestes des hommes
Depuis les tout premiers
Notre culture est faite.
Chacun dépend de tous aussi
Pour que l’humanité soit complète,
Pour que le corps de Jésus ton fils soit entier.
Il ne le sera qu’avec tous.
J’attends cette plénitude,
Le regard tourné vers tous ceux
Qui sont à venir.
Toi, Père, tu les bénis,
Permets que les bénisse avec toi.
Jean-Yves Calvez
Éléments pour une réflexion sur la relation de l’Ancien Testament à Marie
2 février, 2010du site:
http://campus.udayton.edu/mary/resources/french/elementspour.html
Éléments pour une réflexion sur la relation de l’Ancien Testament à Marie
1. En étudiant l’Ancien Testament, les mariologues commencent par interpréter les textes dans leur contexte historique. Il importe de connaître les dates, les lieux et les auteurs des écrits. Une étude du milieu social et anthropologique aide à la compréhension des textes.
2. Il est aussi important de parvenir à saisir la perspective théologique de chaque livre. Cela aide à envisager la personne de Marie en tant que fille d’Israël. Les livres de l’Ancien Testament constituent les Écritures qui lui étaient familières.
3. Il importe de connaître la place et le rôle des femmes dans l’Ancien Testament pour comprendre la situation de Marie en tant que juive du premier siècle de notre ère.
4. Certains thèmes, motifs ou figures de l’Ancien Testament recevront une interprétation et une dimension mariales. Ainsi en est-il, par exemple, de la Fille de Sion, de Jérusalem, de l’Arche d’Alliance, d’Ève ou des matriarches d’Israël.
5. Certains textes du Nouveau Testament reprennent ou citent des textes de l’Ancien Testament. Une réflexion théologique sur les passages de l’Ancien Testament appliqués à Marie par les Évangiles s’impose. Le Magnificat, entre autres, comprend beaucoup de références aux Psaumes, aux Prophètes et au Pentateuque.
6. Des textes de l’Ancien Testament sont considérés comme fondamentaux dans de nombreuses études mariales. C’est le cas, par exemple, de Genèse 3,15 (la victoire de la Femme sur le Serpent), de Isaïe 7,14 (la « vierge » qui concevra), des versets du Cantique des Cantiques, ainsi que des louanges de la Sagesse dans les livres des Proverbes et de la Sagesse.
7. La littérature chrétienne des débuts, aussi bien apostolique que post-apostolique, et la littérature patristique jusqu’à et y compris Jean Damascène sont des témoins de valeur de la première pensée chrétienne sur Marie. Souvent, les auteurs concernés, théologiens et pasteurs, développent des idées et intuitions mariales basées sur l’Ancien Testament, comme celle de la « Nouvelle Ève », thème essential du premier mariologue, Irénée.
8. Les premiers conciles font référence à Marie et utilisent des textes de l’Ancien Testament pour parler d’elle. Il s’agit là du début de l’enseignement du magistère qui aboutira aux dogmes marials. Il y a quatre dogmes concernant Marie : l’Immaculée Conception, la Virginité Perpétuelle, la Maternité Divine (Theotokos) et l’Assomption. Cet enseignement part des textes du Nouveau Testament et se poursuit jusqu’à l’époque moderne, en 1950. La recherche théologique nécessaire à la présentation de ces dogmes en des termes contemporains demeure la tâche du théologien marial.
9. Les écrits rabbiniques peuvent aussi aider à la compréhension des textes de l’Ancien Testament appliqués à Marie. Ils aident l’étudiant à relire les textes à la lumière de la réflexion juive et, souvent, à en retirer des aperçus pertinents. Cela revient à découvrir ce que la Tradition transmet tant pour la communauté juive que pour la communauté chrétienne.
10. Finalement, l’apport de l’esthétique, inspirée de l’Ancien Testament et exprimée à travers la poésie, l’art, l’iconographie, la narration et le commentaire, aide les chercheurs à goûter le rôle de Marie dans la pensée judéo-chrétienne.
11. Vu qu’il y a plus de quarante références à Marie dans le Coran, une autre perspective d’étude réside dans la recherche des sources et de l’arrière-fond des textes islamiques sur Marie. Certains semblent provenir de l’Ancien Testament, d’autres du Nouveau Testament ou encore des écrits apocryphes.
12. Un autre domaine d’investigation est exploré par les quelques travaux de doctorat effectués sur les textes employés dans Lumen Gentium en référence à Marie et à l’Ancien Testament. Il convient de relire le chapitre huit de Lumen Gentium lorsqu’on commence un projet ou une recherche mariale. En lien avec cela et puisqu’il s’agit des Écritures, il est utile de relire le décret de Vatican II sur la Révélation divine. Cela offre une bonne perspective sur le lien entre Écriture et Tradition au sein de l’Église.
13. Un grand trésor marial offert à l’étude est constitué des Messes en l’honneur de la Vierge Marie. Elles comportent quantité de textes de l’Ancien Testament lus en clef mariale. Les notes introductrices et les préfaces des messes fournissent d’excellentes réflexions théologiques et pastorales sur les mystères du Christ et leur relation à Marie.
Curé d’Ars: Marie, ne me quittez pas un instant, soyez toujours à mes côtés
2 février, 2010du site:
http://www.foi-et-contemplation.net/amis/Cure-Ars/Marie-confession.php
Curé d’Ars
100 paroles du Saint Curé d’Ars
sur la Miséricorde de Dieu
Marie et la confession
“MARIE EST DEVENUE PAR SA MATERNITÉ DIVINE « L’ALLIÉE » DE DIEU DANS L’OEUVRE DE LA RÉCONCILIATION.”
Marie, ne me quittez pas un instant, soyez toujours à mes côtés.
Chassez le démon qui tient asservi sous son empire cette personne, qui la tente, ou qui s’efforce de l’empêcher de faire une bonne confession.
Je remercie Dieu d’avoir pris un si bon cœur pour les pécheurs et d’en avoir donné un si bon à sa Mère.
Adressons-nous à elle avec une grande confiance, et nous sommes sûrs que, quelque misérables que nous soyons, elle nous obtiendra la grâce de notre conversion.
La Très Sainte Vierge se tient entre son Fils et nous. Plus nous sommes pécheurs, et plus elle a de tendresse et de compassion pour nous. L’enfant qui a coûté le plus de larmes à sa mère est le plus cher à son cœur. Une mère ne court-elle pas toujours au plus faible et au plus exposé ?
Marie est si bonne qu’elle ne cesse de jeter un regard de compassion sur le pécheur.
Elle attend toujours qu’il l’invoque.
Si le pécheur invoque cette bonne Mère, elle le fait en quelque sorte entrer par la fenêtre.
Dans le cœur de la Très Sainte Vierge, il n’y a que la miséricorde !
Une bonne prière, c’est de prier la Sainte Vierge d’offrir au Père éternel son Divin Fils tout sanglant, tout déchiré, pour demander la conversion des pécheurs. C’est la meilleure prière que l’on puisse faire, parce qu’enfin, toutes les prières se font au nom et par les mérites de Jésus-Christ… Mes enfants, écoutez bien ça : toutes les fois que j’ai obtenu une grâce, je l’ai obtenue de cette manière : cela n’a jamais manqué.
bonne nuit
2 février, 2010Bienheureux Guerric d’Igny : « Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu »
2 février, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100202
Présentation du Seigneur, fête : Lc 2,22-40
Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er sermon pour la Purification (trad. cf SC 166, p. 309s)
« Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu »
« Ayez en main vos lampes allumées » (Lc 12,35). Montrons ainsi, à travers ce signe visible, la joie que nous partageons avec Syméon, qui porte en ses mains la lumière du monde… Soyons ardents par notre dévotion et rayonnants par nos oeuvres, et avec Syméon nous porterons le Christ en nos mains… Aujourd’hui l’Église a la coutume si belle de nous faire porter des cierges… Qui donc aujourd’hui, tenant son flambeau allumé à la main, ne se souvient pas du bienheureux vieillard ? En ce jour il a pris en ses bras Jésus, le Verbe présent dans la chair, pareil à la lumière dans la cire, témoignant que c’était lui « la lumière destinée à éclairer les nations ». Syméon était, certes, lui-même « une lampe ardente et brillante », rendant témoignage à la lumière (Jn 5,35; 1,7). C’est pour cela qu’il était venu au Temple, conduit par l’Esprit dont il était rempli, « pour recevoir, ô Dieu, ta miséricorde au milieu de ton Temple » (Ps 47,10) et pour proclamer qu’elle était la miséricorde et la lumière de ton peuple.
O vieillard rayonnant de paix, tu ne portais pas seulement la lumière en tes mains, tu en étais pénétré. Tu étais si bien illuminé par le Christ que tu voyais à l’avance comment il illuminerait les nations…, comment resplendirait aujourd’hui l’éclat de notre foi. Réjouis-toi maintenant, saint vieillard ; vois aujourd’hui ce que tu avais entrevu par avance : les ténèbres du monde se sont dissipées ; « les nations marchent à sa lumière » ; « toute la terre est remplie de sa gloire » (Is 60,3; 6,3).