Archive pour janvier, 2010

Prière – auteur inconnu

22 janvier, 2010

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_3.html

Auteur inconnu

Attention chien méchant.
Attention travaux.
Attention chute de pierres.
Attention route glissante.
Partout, des appels à l’attention.

Mais où sont les appels à l’attention
que nous devons aux autres :
les appels à la délicatesse,
les appels au respect,
les appels au partage ?

Je suis distrait, Seigneur.
Comment pourrais-je les entendre, ces appels,
quand je suis préoccupé par ma santé,
enfermé dans mes rêves,
épuisé par mon travail,
fasciné par la télévision…
Pardon, Seigneur.

Et tes appels, Seigneur, les tiens,
les petits signes que Tu m’adresses
à travers les gens proches ou lointains,
les grands signes que Tu m’adresses,
à travers l’exemple des saints,
à travers les messages de ton Evangile,
à travers les invitations à la prière,
tous ces appels ne rencontrent souvent
que mon indifférence…
Pardon, Seigneur.

Apprends-moi, je t’en prie,
à être attentif
à toutes les attentes,
à toutes les souffrances,
à toutes les espérances.

Apprends-moi aussi
à déceler tout ce qui est bien
derrière ce qui est mal,
tout ce qui se cherche
derrière tout ce qui semble acquis,
tout ce qui est neuf
derrière tout ce qui est vieux,
tout ce qui bourgeonne
derrière tout ce qui se fane,
tout ce qui vit
derrière tout ce qui meurt.

Montre-moi, Seigneur,
l’enfant sous le vieillard,
la plage sous les pavés,
le soleil sous les nuages,
et toutes les soifs cachées :
la soif de pureté,
la soif de vérité,
la soif d’amour,
la soif de Toi, Seigneur.

Affine mon regard,
réveille ma capacité d’amour,
ouvre grand mon cœur,
aiguise mon attention,
développe mes attentions,
tourne-moi vers les autres,
tourne-moi vers Toi, Seigneur.
Amen.

VOYAGE À TRAVERS LE CATHOLICISME DE FRANCE : Les lumières de Lyon

22 janvier, 2010

du site:

http://www.30giorni.it/fr/articolo.asp?id=21022

VOYAGE À TRAVERS LE CATHOLICISME DE FRANCE

Interview du cardinal Philippe Barbarin
Les lumières de Lyon

«Nombreux sont les habitants de Lyon, et pas seulement les catholiques, qui montent sur la colline de Fourvière, pour confier leurs peines, leurs espérances et leurs familles à Marie. Il n’est pas rare que des musulmans y montent aussi, pour présenter un nouvel enfant à Notre-Dame»

Interview du cardinal Philippe Barbarin par Gianni Valente 

      L’actuel primat des Gaules est né à Rabat, au Maroc, dans une famille nombreuse (quatre frères et six sœurs, dont deux religieuses contemplatives et une laïque consacrée en mission au Congo), et il a été pendant quatre ans prêtre fidei donum à Madagascar. Un curriculum vitæ éclectique comme la ville des deux fleuves, où est conservée la mémoire des premiers chrétiens martyrisés en terre française, Lyon qui est devenue une métropole moderne et dynamique, projetée vers un avenir “européen”, pluriculturel et multiethnique.  
 
      Selon le cardinal de Paris André Vingt-Trois, lorsque Benoît XVI est venu en France, on a vu que l’image d’une Église française sans avenir ne correspond pas à la réalité. Cet optimisme est-il excessif?
      PHILIPPE BARBARIN: À cette occasion, en septembre dernier, on a vu en effet quelque chose de nouveau. La beauté de la Sainte Messe célébrée sur l’esplanade des Invalides, la participation populaire si riche et variée, le silence, l’esprit d’adoration et d’intériorité, le mélange du latin et du français dans la liturgie…, tout cela a beaucoup touché. Ce fut aussi un moment de réconciliation, si je puis dire. Le cardinal Tauran a dit : «Je crois que, depuis le Concile, c’est la plus belle Messe que j’ai vue!» Même les commentateurs de la télévision ont été surpris par cette ambiance, par la qualité du silence. Les traditionalistes n’ont pas pu ne pas admirer une Messe célébrée selon la forme ordinaire du rite romain, avec le Pape, une centaine d’évêques, deux mille prêtres, trois cent mille fidèles. C’était une magnifique image de l’Église de France: de nombreuses familles avec leurs enfants, des fidèles venant de la région parisienne, mais aussi de toute la France. Il y avait vingt cars de Lyon, sans compter tous ceux qui s’étaient rendus à Paris par leurs propres moyens. Beaucoup de jeunes et des gens de toutes les générations, un monde fervent, paisible qui était venu non pas d’abord pour voir le Pape, mais pour prier et participer à une messe avec le Pape. Et le lendemain aussi, à Lourdes, on a retrouvé tout ce peuple chrétien.
      À propos de votre diocèse… Si l’on devait décrire le visage de l’Église de Lyon, quelle serait l’image que vous suggéreriez?
      BARBARIN: C’est peut-être celle de la grande fête que l’on appelle «la Fête des Lumières». Le 8 décembre, les lyonnais mettent des lumières à leurs fenêtres, en l’honneur de l’Immaculée, depuis le 8 décembre 1852! Cette année-là, le 8 septembre, on devait installer une nouvelle statue de la Vierge au sommet de Fourvière. Mais les conditions météorologiques étaient très mauvaises, et le cardinal de l’époque a reporté la fête au 8 décembre. Les Lyonnais étaient tellement heureux qu’ils ont repris une vieille habitude de leur ville pour les jours de grande fête. Ils ont mis des lumières à leurs fenêtres et ont fait entendre leur acclamation “Vive Marie!” dans la rue, jusque tard dans la soirée. La Mairie a profité de cette tradition des «illuminations» pour lancer, il y a quelques décennies, «la fête des lumières». Maintenant, dès les jours qui précèdent la fête de l’Immaculée, toute la ville est animée par une grande fête culturelle et populaire. Ces jours-là, dans une ville qui compte d’habitude cinq cent mille habitants, arrivent de trois à quatre millions de visiteurs. Les églises sont ouvertes jusque tard dans la nuit ; plus de mille personnes qu’on appelle «les missionnaires du 8», accueillent ceux qui passent, offrent un chocolat chaud, proposent un Nouveau Testament, renseignent ceux qui veulent découvrir la Parole de Dieu, se confesser ou demander le baptême…. Dans les semaines qui précèdent, une formation est donnée à ces «missionnaires du 8». Le point culminant de la fête est la procession qui monte de la cathédrale à Notre-Dame de Fourvière, où est célébrée la Messe des jeunes, vers 20h.
      Pourquoi la Basilique de Fourvière apparaît-elle si importante?
      BARBARIN: Elle a été construite par les Lyonnais eux-mêmes, il y a un peu plus d’un siècle. Elle domine toute la ville, on la voit de partout ; les Lyonnais y sont plus attachés que les Parisiens à Montmartre. Quand les habitants de Lyon veulent confier leurs peines, leurs espérances, leurs familles à Marie, ils montent sur la colline de Fourvière et ils trouvent dans ce sanctuaire marial douceur et paix. Lorsque le Pape Jean-Paul II est mort, les Parisiens se sont rendus spontanément à Notre-Dame, et les Lyonnais sont montés à Fourvière, où nous avons prié le chapelet. Il n’est pas rare que des familles musulmanes y viennent aussi, quand ils ont un enfant, pour le présenter à Marie.
      Et les francs-maçons et les socialistes, comme le maire actuel, y montent aussi, au moins une fois par an…
      BARBARIN: C’est une coutume, semblable à celle que l’on retrouve dans beaucoup d’autres villes, en France et ailleurs, par exemple pour la fête de sainte Lucie, à Palerme. L’événement qui en est à l’origine est semblable à celui qui est arrivé dans d’autres endroits : en 1643, il y avait la peste, et Lyon s’est mise sous la protection de la Vierge. Pour remercier le Seigneur de la victoire contre la maladie, les échevins ont fait le v?u de monter à Fourvière, chaque année, le 8 septembre. Depuis lors, pour la fête de la Nativité de Marie, de nombreux élus viennent à la Basilique, et le Maire offre, en hommage à la Vierge, une médaille de la ville pendant la Messe, tandis que les paroisses apportent un cierge. A la fin de la Messe, l’archevêque bénit la ville. Puis, viennent les discours, celui du Président de la fondation Fourvière – le professeur Jean-Dominique Durand – et celui du Maire, qui est une adresse à toute la communauté catholique. Il a récemment écrit que Fourvière «est un trésor d’humanité que nous voulons faire vivre ensemble».
      Les choses dont vous avez parlé jusqu’ici font toujours référence à des circonstances exceptionnelles. Mais au fil de la vie ordinaire, quelle est l’image de l’Église de Lyon?
      BARBARIN: Après plus de cent ans d’une fécondité exceptionnelle et unique dans l’histoire de l’Église, nous vivons aujourd’hui une période d’épreuve. On a l’impression que des pans entiers d’un grand édifice s’écroulent. Des carmels ferment, de grands ordres n’ont plus guère de vocations. Sur la colline de Fourvière, on voit des maisons religieuses qui sont vendues; c’est quelque chose qui fait de la peine. En même temps, il y a des signes de renouveau et un grand dynamisme pour l’évangélisation, dans la nouvelle génération. Alors qu’à la campagne, les villages se regroupent pour rassembler au moins une petite communauté paroissiale, dans les villes, les jeunes et les familles les plus motivés convergent vers des endroits chaleureux, animés par des prêtres jeunes entourés d’équipes enthousiastes ou par des communautés nouvelles. C’est la beauté et la joie de la liturgie qui attirent, ainsi que la qualité des homélies. Il est important de maintenir tout cela dans l’unité.
      Voyez-vous une reprise du tissu ecclésial ?
      BARBARIN: Il est vrai que certaines paroisses sont tristes. Des gens me le disent, et ils cherchent d’autres lieux où ils vont être «nourris», et surtout, où leurs enfants vont être heureux de venir chaque dimanche. Ils n’ont pas de mal à trouver des lieux de joie, mais on aimerait que chacun puisse «fleurir là où il est planté», recevoir tout ce dont il a besoin dans la communauté où il se trouve, sans avoir besoin de comparer, d’aller chercher ailleurs, ce qui engendre toujours des tensions.  
      Dans les églises de Paris, on constate une présence croissante d’immigrés qui modifient le visage des paroisses parisiennes. Est-ce que cela arrive aussi à Lyon?
      BARBARIN: Dans mon diocèse, il y a une trentaine de prêtres africains – des étudiants, des prêtres en mission pastorale; quatre d’entre eux sont curés de paroisse. On sent en eux la fraîcheur des jeunes églises ; ils se donnent sans compter, comme s’ils voulaient “réveiller” les catholiques de France, revitaliser des situations assoupies ou vieillies. Je leur en suis très reconnaissant
      Lyon est aussi la ville de saint Irénée. De sainte Blandine, la jeune esclave et des autres martyrs lyonnais. Mais si l’on visite leur basilique, on a l’impression que leur mémoire a été perdue. L’église est fermée, il faut se faire ouvrir pour la visiter.
      BARBARIN: Ce n’est pas vrai. Blandine et les martyrs de Lyon comptent beaucoup pour nous, dans l’Église et dans la ville de Lyon. Quant à Irénée, c’est aussi une figure capitale. Lorsque le métropolite Cyrille, devenu depuis le patriarche de Moscou, est venu à Lyon, il s’est rendu à la Primatiale, et ensuite, la seule chose qu’il m’a demandée, c’est d’aller prier sur la tombe de saint Irénée. Pour lui, cette visite était ce qu’il y avait de plus important à faire à Lyon ; cela comptait, plus que les conférences et les rencontres prévues. Quand je suis allé à Etchmiadzin, en 2004, le Catholicos Karékin II m’a demandé de donner trois conférences sur saint Irénée. On pourrait l’appeler le «Docteur œcuménique», car c’est un saint commun à toutes les Églises chrétiennes, avant nos divisions. Elles ont toutes une profonde admiration pour lui, et la renommée de l’Église de Lyon vient d’abord de lui. Nous, nous célébrons les ordinations pour la fête de saint Irénée, comme on le fait à Rome et ailleurs, pour la fête de saint Pierre. Cette année, la réunion des prêtres qui se tient le Mercredi Saint, aura pour thème saint Paul commenté par saint Irénée. Ses reliques, avec celles d’autres victimes, se trouvent dans un ossuaire où elles ont été rassemblées après les guerres de religion du XVIe siècle.
      Les capucins lefebvristes de Morgon m’ont dit que vous, qui êtes un évêque ouvert et “œcuménique”, les avez mieux traités que d’autres évêques qui tiennent à se présenter comme “rigoristes”.
      BARBARIN: Je les ai accueillis une fois à l’archevêché. Au début de février, je leur ai expédié une carte postale de Rome pour leur dire que j’étais allé prier pour eux et pour l’unité, sur la tombe de Pierre et sur celle de Jean-Paul II. J’ai écrit aussi à Mgr Fellay, et au prêtre de la communauté intégriste de Lyon, en leur disant: «J’ai prié sur la tombe de Pierre pour que vous répondiez à la main tendue du Pape.» Je ne sais pas comment cela se passe entre eux, ni dans leurs têtes et leurs c?urs. Il doit y avoir des conflits internes. Le supérieur du Prieuré de la Fraternité saint Pie X de Lyon m’assure qu’il cite mon nom dans le Canon, à chaque messe : pro episcopo nostro Philippo. Quand je l’ai appelé, il m’a dit: «Je suis en train de lire Gaudium et spes, avec grande attention, pour voir comment je peux répondre à la question du Pape sur notre acceptation de l’enseignement du Concile.» Ils sont en train de faire un grand travail intérieur, dans leur propre conscience, et nous devons les accompagner de notre prière.
     
     
      (le texte a été revu et corrigé le 15 mai 2009)

magnifique vrai?

22 janvier, 2010

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Catéchisme de l’Eglise Catholique : « Il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »

22 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100122

Le vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire : Mc 3,13-19
Commentaire du jour
Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 74 – 79

« Il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher »

      Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4), c’est-à-dire du Christ Jésus. Il faut donc que le Christ soit annoncé à tous les peuples et à tous les hommes et qu’ainsi la Révélation parvienne jusqu’aux extrémités du monde… « Le Christ Seigneur en qui s’achève toute la Révélation du Dieu très haut, ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l’Evangile d’abord promis par les prophètes, ordonna à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale en leur communiquant les dons divins. »

      La transmission de l’Évangile, selon l’ordre du Seigneur, s’est faite de deux manières : oralement « par les apôtres, qui, dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions transmirent, soit ce qu’ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, soit ce qu’ils tenaient des suggestions du Saint Esprit » ; et par écrit «  par ces apôtres et par des hommes de leur entourage, qui, sous l’inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ».

      « Pour que l’Évangile soit toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les apôtres laissèrent comme successeurs les évêques, auxquels ils ‘ transmirent leur propre charge d’enseignement ‘. » En effet, « la prédication apostolique, qui se trouve spécialement exprimée dans les livres inspirés, devait être conservée par une succession ininterrompue jusqu’à la consommation des temps ». Cette transmission vivante, accomplie dans l’Esprit Saint, est appelée la Tradition en tant que distincte de la Sainte Écriture, quoique étroitement liée à elle. Pour elle, « l’Église perpétue dans sa doctrine, sa vie et son culte et elle transmet à chaque génération tout ce qu’elle est elle-même, tout ce qu’elle croit ». « L’enseignement des saints Pères atteste la présence vivifiante de cette Tradition, dont les richesses passent dans la pratique et la vie de l’Église qui croit et qui prie. » Ainsi, la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe dans l’Esprit Saint demeure présente et agissante dans l’Église.

(Références : Concile Vatican II : Dei Verbum, § 7 – 8)

Andrea di Bartolo – Madonna della Misericordia

21 janvier, 2010

Andrea di Bartolo -  Madonna della Misericordia  dans images sacrée madonna-della-misericordia-483-mid

http://www.aiwaz.net/panopticon/madonna-della-misericordia/gi483c63

Colomban, abbé de Luxueil : Blesse-nous de ton amour

21 janvier, 2010

du site:

http://www.patristique.org/Colomban-abbe-de-Luxueil-Blesse

Colomban, abbé de Luxueil : Blesse-nous de ton amour

vendredi 5 juin 2009, par Luc Fritz

Saint Colomban (543 ?-615) était un moine irlandais qui vint en France vers 585. Il fonda plusieurs monastères, dont celui de Luxueil dans les Vosges. Persécuté parce qu’il dénonçait les moeurs de la cour de Bourgogne, il se réfugia en Italie où il fonda le monastère de Bobbio en 614. Il y mourut l’année suivante.

Frères, suivons notre vocation.

À la source de la vie nous sommes appelés par la vie ; cette source est non seulement source de l’eau vive, mais de la vie éternelle, source de lumière et de clarté. D’elle en effet viennent toutes choses : sagesse, vie et lumière éternelle.

L’auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté. Aussi, sans regard pour les réalités visibles, cherchons par-delà le monde présent, au plus haut des cieux, la source de l’eau vive, comme des poissons intelligents et bien perspicaces. Là nous pourrons boire l’eau vive qui jaillit pour la vie éternelle.

Veuille me faire parvenir jusqu’à cette source,
Dieu de miséricorde, Seigneur de bonté,
et que là je puisse boire, moi aussi,
avec ceux qui ont soif de toi,
au courant vivant de la source vive de l’eau vive.

Qu’alors, comblé de bonheur par cette grande fraîcheur, je me surpasse et demeure toujours près d’elle, en disant : « Qu’elle est bonne, la source de l’eau vive ; elle ne manque jamais de l’eau qui jaillit pour la vie éternelle ! »

Ô Seigneur,
tu es, toi,
cette source qui est toujours et toujours à désirer,
et à laquelle il nous est toujours permis
et toujours nécessaire de puiser.

Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu’en nous aussi
elle devienne source d’eau qui jaillit pour la vie éternelle.
C’est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ?
Mais toi, Roi de gloire,
tu sais donner de grandes choses,
et tu les as promises.
Rien de plus grand que toi,
et c’est toi-même que tu nous donnes,
c’est toi qui t’es donné pour nous.

Aussi est-ce toi que nous demandons,
afin de connaître ce que nous aimons,
car nous ne désirons rien recevoir d’autre que toi.
Tu es notre tout :
notre vie,
notre lumière et notre salut,
notre nourriture et notre boisson,
notre Dieu.

Inspire nos cœurs, je t’en prie,
ô notre Jésus,
par le souffle de ton Esprit,
blesse nos âmes de ton amour,
afin que chacun de nous puisse dire en vérité :
Montre-moi celui que mon cœur aime,
car j’ai été blessé de ton amour.

Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur.

Heureuse l’âme que l’amour blesse de la sorte :
celle qui recherche la source,
celle qui boit
et qui pourtant ne cesse d’avoir toujours soif tout en buvant,
ni de toujours puiser par son désir,
ni de toujours boire dans sa soif.
C’est ainsi que toujours elle cherche en aimant,
car elle trouve la guérison dans sa blessure.

De cette blessure salutaire,
que Jésus Christ, notre Dieu et notre Seigneur,
bon médecin de notre salut,
veuille nous blesser jusqu’au fond de l’âme.

À lui, comme au Père et à l’Esprit Saint,
appartient l’unité pour les siècles des siècles.
Amen.

Jean de Damas : Éloge de la Vierge Marie

21 janvier, 2010

du site:

http://www.patristique.org/Jean-de-Damas-Eloge-de-la-Vierge

Jean de Damas : Éloge de la Vierge Marie

mercredi 6 décembre 2006, par Luc Fritz

Une vigne aux beaux sarments (Os 10,1, Ps128,3) a germé du sein d’Anne, mère de Marie, et elle a produit un raisin plein de douceur, source de nectar jaillissant pour les habitants de la terre en vie éternelle. Joachim et Anne se firent des semailles de justice et récoltèrent un fruit de vie. Ils se sont éclairés de la lumière de la connaissance, ils ont cherché le Seigneur et il leur vint un fruit de justice (Os 10,12 ; Is 61,11). Que la terre prenne confiance !
Enfants de Sion, réjouissez-vous dans le Seigneur votre Dieu, car le désert a verdoyé (Jl2,21-23) : celle qui était stérile a porté son fruit. Joachim et Anne, comme des montagnes mystiques, ont fait couler le vin doux. Sois dans l’allégresse, Anne bienheureuse, d’avoir enfanté une femme. Car cette femme sera Mère de Dieu, porte de la lumière, source de vie, et elle réduit à néant l’accusation qui pesait sur la femme.

Le visage de cette femme, les hommes riches du peuple l’imploreront. Devant cette femme les rois des nations se prosterneront en lui offrant des présents. Cette femme, tu l’amèneras à Dieu, le Roi universel, parée de la beauté de ses vertus comme de franges d’or, ornée de la grâce de l’Esprit, et dont la gloire est au-dedans (Ps 45,13-14). La gloire de toute femme, c’est l’homme, qui lui est donné du dehors : mais la gloire de la Mère de Dieu est intérieure, elle est le fruit de son sein.

Ô femme tout aimable, trois fois heureuse ! Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton sein.

Ô femme, fille du roi David, et Mère de Dieu, le Roi universel ! Divin et vivant chef-d’œuvre, dont Dieu le Créateur s’est réjoui, dont l’esprit est gouverné de Dieu et attentif à Dieu seul, dont tout le désir se porte à ce qui seul est désirable et aimable, qui n’as de colère que contre le péché et celui qui l’a enfanté.
Tu auras une vie supérieure à la nature. Car tu ne l’auras point pour toi, puisque aussi bien ce n’est point pour toi que tu es née. Aussi l’auras-tu pour Dieu : à cause de lui tu es venue à la vie, à cause de lui tu serviras au salut universel, pour que l’antique dessein de Dieu, qui est l’Incarnation du Verbe et notre divinisation, par toi s’accomplisse.
Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu (Ps 52,10), comme l’arbre planté près du cours des eaux (Ps 1,3) de l’Esprit, comme l’arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu retiens toute pensée nourrissante et utile à l’âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l’âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter.
Tes yeux sont toujours vers le Seigneur (Ps 25,15), regardant la lumière éternelle et inaccessible (1 Tm 6,16). Tes oreilles écoutent la divine parole et se délectent de la cithare de l’Esprit ; par elles la Parole est entrée pour se faire chair. Tes narines respirent avec délices l’arôme des parfums de l’Époux, qui est lui-même un parfum, spontanément répandu pour oindre son humanité : Ton nom est un parfum qui s’épanche, dit l’Ecriture (Ct 1,2). Tes lèvres louent le Seigneur, et sont attachées à ses lèvres. Ta langue et ton palais discernent les paroles de Dieu et se rassasient de la suavité divine. Coeur pur et sans souillure, qui voit et désire le Dieu sans souillure !

Dans ce sein l’être illimité est venu demeurer ; de son lait, Dieu, l’enfant Jésus, s’est nourri. Porte de Dieu toujours virginale ! Voici les mains qui tiennent Dieu, et ces genoux sont un trône plus élevé que les Chérubins : par eux les mains affaiblies et les genoux chancelant (Is 35,3) furent affermis. Ses pieds sont guidés par la loi de Dieu comme par une lampe brillante, ils courent à sa suite sans se retourner, jusqu’à ce qu’ils aient attiré vers l’amante le Bien-Aimé. Par tout son être elle est la chambre nuptiale de l’Esprit, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les canaux du fleuve (Ps 46,5), c’est-à-dire les flots des charismes de l’Esprit : toute belle, tout entière proche de Dieu. Car, dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu, c’est à elle que cette parole s’applique !

Merveille qui dépasse toutes les merveilles : une femme est placée plus haut que les Séraphins, parce que Dieu est apparu abaissé un peu au-dessous des anges (Ps 8,6) ! Que Salomon le très sage se taise, et qu’il ne dise plus : Rien de nouveau sous le soleil (Qo1,9). Vierge pleine de la grâce divine, temple saint de Dieu, que le Salomon selon l’esprit, le Prince de la paix, a construit et habite, l’or et les pierres inanimées ne t’embellissent pas, mais, mieux que l’or, l’Esprit fait ta splendeur. Pour pierreries, tu as la perle toute précieuse, le Christ, la braise de la divinité.

Supplie-le de toucher nos lèvres, afin que, purifiés, nous le chantions avec le Père et l’Esprit, en nous écriant : Saint, Saint, Saint le Seigneur Sabaoth, la nature unique de la divinité en trois Personnes.
Saint est Dieu, le Père, qui a bien voulu qu’en toi et par toi s’accomplît le mystère qu’il avait prédéterminé avant les siècles.
Saint est le Fort, le Fils de Dieu, et Dieu le Monogène, qui aujourd’hui te fait naître, première-née d’une mère stérile, afin qu’étant lui-même Fils unique du Père et Premier-né de toute créature (1 Co1,15), il naisse de toi, Fils unique d’une Vierge-Mère, Premier-né d’une multitude de frères (Ro 8,29), semblable à nous et participant par toi à notre chair et à notre sang. Cependant il ne t’a pas fait naître d’un frère seul, ou d’une mère seule, afin qu’au seul Monogène fût réservé, en perfection le privilège de fils unique : il est en effet Fils unique, lui seul d’un père seul, et seul d’une mère seule.
Saint est l’immortel, l’Esprit de toute sainteté, qui par la rosée de sa divinité t’a gardée indemne du feu divin : car c’est là ce que signifiait par avance le buisson de Moïse.

bonne nuit

21 janvier, 2010

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Saint Irénée de Lyon : « Beaucoup de gens…avaient appris tout ce qu’il faisait, et ils vinrent à lui »

21 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100121

Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire : Mc 3,7-12
Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Démonstration de la prédication apostolique, 92 – 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)

« Beaucoup de gens…avaient appris tout ce qu’il faisait, et ils vinrent à lui »

      Chez le prophète Isaïe, le Verbe lui-même, la Parole de Dieu, dit qu’il devait se manifester parmi nous –- le Fils de Dieu, en effet, s’est fait fils d’homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : «  Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient  pas, j’ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j’ai dit : Me voici, à un peuple qui n’avait pas invoqué mon nom » (Is 65,1)… C’est aussi le sens de ce qu’a dit Jean Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9). En effet, après avoir été arrachés par la foi au culte des pierres, nos coeurs voient Dieu et deviennent fils d’Abraham qui a été justifié par la foi…

      Le Verbe de Dieu s’est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à lui, par la vocation nouvelle, le coeur des païens est changé. L’Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n’est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais le Seigneur lui-même qui nous sauve en donnant à l’Église plus d’enfants qu’à la synagogue des anciens, comme Isaïe l’avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n’as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)… Dieu trouve son bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n’appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu. Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu’en nous Dieu a mené à sa plénitude la foi d’Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, le Fils de Dieu, et, par la foi en lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre coeur et le prochain comme nous-mêmes.

Madonna des larmes

20 janvier, 2010

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Madonna delle Lacrime

venerata nel Santuario di Dongo

Como

http://www.immaginidimaria.it/ITALIA/Piemonte/MadonnadelleLacrimeComo.htm

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