Archive pour le 27 janvier, 2010

Menorah Window – Manchester Jewish Museum

27 janvier, 2010

 Menorah Window - Manchester Jewish Museum dans images sacrée menorah-window1

http://jenbee.wordpress.com/2009/02/

Saint Thomas d’Aquin: Lauda Sion (latin- français)

27 janvier, 2010

du site:

http://www.divinaprovvidenza.net/giovanissimi/Canti%20latini%20e%20gregoriani%20-%20Lauda%20Sion.htm

Saint Thomas d’Aquin

Lauda Sion

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Sit laus plena, sit sonora,
sit iucunda, sit decora
mentis iubilatio.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Quantum potes tantum aude:
quia maior omni laude,
nec laudare sufficis.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem  
in hymnis et canticis.                         

In hac mensa novi regis,                                                                          
novum Pascha novae legis           
phase vetus terminat.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Dogma datur christianis,
quod in carnem transit panis,
et vinum in sanguinem.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/28bis.php

Lauda Sion

Loue, Sion, ton Sauveur,
Loue ton chef et ton pasteur
Par des hymnes et des cantiques.

Ose de tout ton pouvoir,
Car il est plus grand que toute louange
Et à le louer tu ne suffis pas.

Un thème de louange spéciale,
Le pain vivant et vivifiant,
Aujourd’hui nous est proposé.

Lors du repas de la sainte Cène,
Aux Douze ses frères
Il fut donné, nous n’en doutons pas.

Que la louange soit pleine, qu’elle soit sonore ;
Qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit parfaite,
La jubilation de l’esprit.

Car nous vivons ce jour solennel
Qui de cette table entend célébrer
L’institution première.

A cette table du nouveau Roi,
La nouvelle pâque de la nouvelle loi
Met un terme à la phase ancienne.

La nouveauté chasse la vieillerie,
La vérité l’ombre,
La lumière dissipe la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
Il nous ordonna de le faire
en mémoire de lui.

Instruits par ses saints préceptes,
Nous consacrons le pain et le vin
En hostie salutaire.

Ce dogme est donné aux chrétiens
Que le pain se change en chair,
Et le vin en sang.

Ce que tu ne comprends ni ne vois,
Une ferme foi te l’assure,
Hors de l’ordre naturel.

Sous diverses espèces,
Signes seulement et non réalités,
Des choses sublimes se cachent.

La chair est une nourriture, le sang un breuvage,
Pourtant le Christ total demeure
Sous l’une et l’autre espèce.

On le prend sans le déchirer,
Le briser, ni le diviser,
Il est reçu intègre.

Un seul le prend, mille le prennent :
Autant celui-ci, autant ceux-là
Le reçoivent sans le consumer.

Les bons le prennent, les méchants le prennent,
Mais d’un sort inégal,
Ici de vie, là de ruine.

Il est mort aux méchants, vie aux bons,
Vois d’une même manducation
Combien l’effet est dissemblable !

Le sacrement enfin rompu,
Ne vacille pas, mais souviens-toi
Qu’il est sous chaque fragment
Comme sous le tout il se cache.

Nulle division n’est réelle,
Le signe seulement se fractionne,
Et par là, de ce qui est signifié
Ni l’état ni la stature n’est amoindri.

Voici le pain des anges
Fait aliment des voyageurs,
Vrai pain des enfants
A ne pas jeter aux chiens.

D’avance il est désigné en figures,
Lorsqu’Isaac est immolé,
L’agneau pascal sacrifié,
La manne, donnée à nos pères.

Bon Pasteur, vrai pain,
Jésus, ayez pitié de nous ;
Nourrissez-nous, défendez-nous,
Faites-nous voir nos biens
Dans la terre des vivants.

Vous qui savez et pouvez tout,
Qui nous nourrissez ici-bas mortels,
Rendez-nous là-haut les commensaux,
Les cohéritiers et les compagnons
De la cité des saints.

Ainsi soit-il.

Auschwitz: les survivants se recueillent, 65 ans après la libération du camp 27/01/2010

27 janvier, 2010

du site:

http://www1.alliancefr.com/auschwitz-les-survivants-se-recueillent-65-ans-apres-la-liberation-du-camp-news0,1,9644.html

Auschwitz: les survivants se recueillent, 65 ans après la libération du camp 27/01/2010

CRACOVIE — Des survivants du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau, libéré il y a 65 ans, se recueillent mercredi au côté d’anciens soldats de l’Armée rouge et de personnalités comme le Premier ministre israélien, en souvenir des victimes de ce lieu d’extermination.

Pour la plupart d’entre eux, c’est la dernière occasion de se réunir sur le lieu de leur martyre en hommage à leurs codétenus: 1,1 million d’hommes, de femmes et d’enfants gazés, fusillés, morts de faim, de froid et d’épuisement, dont un million de Juifs de toute l’Europe.
Auschwitz, installé en 1940 en Pologne occupée et libéré le 27 janvier 1945 par l’armée soviétique, est resté le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie. En 2005, l’ONU a déclaré ce jour Journée internationale du souvenir des victimes de l’Holocauste.

Avant les cérémonies prévues dans l’après-midi sur le site du camp, 700 personnes étaient rassemblées pour une conférence du Congrès juif européen dans la matinée, à Cracovie (sud), distant d’une cinquantaine de kilomètres. Un discours du président américain Barack Obama devait être diffusé mercredi par vidéo à cette occasion.

« L’Holocauste est la tragédie qui unit l’Europe », a déclaré le dirigeant du Congrès juif européen Moshe Kantor à Cracovie la veille des cérémonies.

Une centaine à peine d’anciens prisonniers de plusieurs pays se sont déplacés. Il y a cinq ans, ils étaient plus de deux mille.

Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu, arrivé en Pologne dès mardi, prononcera un discours lors des cérémonies, de même que son homologue polonais Donald Tusk et le président Lech Kaczynski.

Le président russe Dmitri Medvedev a été invité mais a décliné, en invoquant « d’autres obligations », selon la présidence polonaise. Le ministre russe de l’Education Andreï Foursenko le représentera.

Deux anciens détenus parleront: l’historien juif polonais Marian Turski et le Polonais non-juif Wladyslaw Bartoszewski, ex-ministre des Affaires étrangères.

Le grand rabbin de Tel Aviv, Israel Meir Lau né en Pologne et orphelin survivant des camps nazis, récitera le kaddish, la prière juives aux morts.

La veille à Varsovie, M. Netanyahu a rendu hommage aux victimes et à ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs. « Nous rencontrons à la fois le mal le plus absolu et le plus grand courage de toute l’histoire de l’humanité », a déclaré M. Netanyahu.

« Ce n’est pas une rencontre facile mais elle nous donne espoir et nous guide pour l’avenir. Dieu venge les victimes », a déclaré le dirigeant israélien qui était accompagné de son épouse Sara, dont le père avait perdu toute sa famille. Les nazis ont exterminé environ six millions de Juifs d’Europe.

Le camp fut ouvert en juin 1940 près de la ville d’Oswiecim, renommée Auschwitz par les Allemands, pour y enfermer des prisonniers politiques polonais, dix mois après l’invasion de la Pologne.

Il a ensuite été étendu au site de Birkenau distant de 3 km et consacré à partir de 1942 essentiellement à l’extermination des Juifs d’Europe.

En plus des victimes juives, entre 70.000 et 75.000 Polonais non juifs y sont morts, ainsi que 21.000 Roms, 15.000 prisonniers de guerre soviétiques et 10.000 à 15.000 autres prisonniers, dont des résistants, selon les données du musée d’Auschwitz-Birkenau.

Le 27 janvier, des troupes de l’Armée rouge découvrent le camp en avançant vers l’Ouest. Il n’y reste que 7.000 survivants. Les forces allemandes face à l’avancée soviétique ont dès le 17 janvier poussé les prisonniers dans une marche forcée vers l’Ouest qui sera appelée Marche de la mort.

bonne nuit

27 janvier, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. bougain3
http://www.flowerpictures.net/bougainvillea/index.htm

Saint Jean Chrysostome: « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

27 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100127

Le mercredi de la 3e semaine du temps ordinaire : Mc 4,1-20
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Eglise
Homélies sur saint Matthieu, n°44 ; PG 57, 467 (trad. Orval)

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

       Dans la parabole du semeur, le Christ nous montre que sa parole s’adresse à tous indistinctement. De même, en effet, que le semeur de la parabole ne fait aucune distinction entre les terrains, mais sème à tous vents, ainsi le Seigneur ne distingue pas entre le riche et le pauvre, le sage et le sot, le négligent et l’appliqué, le courageux et le lâche, mais il s’adresse à tous et, bien qu’il connaisse l’avenir, il met tout en oeuvre de son côté de manière à pouvoir dire : « Que devais-je faire que je n’ai pas fait ? » (Is 5,4)…

      En plus, le Seigneur dit cette parabole pour encourager ses disciples et les éduquer à ne pas se laisser abattre même si ceux qui accueillent la parole sont moins nombreux que ceux qui la gaspillent. Il en était ainsi pour le Maître lui-même qui, malgré sa connaissance de l’avenir, ne cessait de répandre son grain.

      Mais, diras-tu, à quoi bon le répandre dans les épines, sur la pierre ou sur le chemin ? S’il s’agissait d’une semence et d’une terre matérielles, cela n’aurait pas de sens ; mais lorsqu’il s’agit des âmes et de la Parole, la chose est tout à fait digne d’éloges. On reprocherait avec raison à un cultivateur d’agir ainsi ; la pierre ne peut pas devenir de la terre, le chemin ne peut pas ne pas être un chemin et les épines ne pas être des épines. Mais dans le domaine spirituel il n’en va pas de même : la pierre peut devenir une terre fertile, le chemin ne plus être foulé par les passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et permettre au grain de fructifier librement. Si cela n’était pas possible, le semeur n’aurait pas répandu son grain comme il l’a fait.