Archive pour le 23 janvier, 2010

Christ in the Synagogue

23 janvier, 2010

Christ in the Synagogue dans images sacrée Matt13a

http://www.kryplos.com/ikthys/Libri_elettr/Gust.Dore/Dore-Mark.htm

Saint Thomas d’Aquin : Prière devant l’image du Christ

23 janvier, 2010

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0187.HTM

Prière devant l’image du Christ
Auteur : Saint Thomas d’Aquin 

 
Accordez-moi, Dieu miséricordieux, de désirer ardemment ce qui vous plaît, de le rechercher prudemment, de le reconnaître véritablement et de l’accomplir parfaitement, à la louange et à la gloire de votre nom.
Mettez de l’ordre en ma vie, accordez-moi de savoir ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi de l’accomplir comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme.

Que j’aille vers vous, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, qui ne s’égare pas entre les prospérités et les adversités, tellement que je vous rende grâces dans les prospérités, et que je garde la patience dans les adversités, ne me laissant ni exalter par les premières, ni déprimer par les secondes.

Que rien ne me réjouisse ni me m’attriste, hors ce qui me mène à vous ou m’en écarte. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne, si ce n’est à vous. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de vous, Seigneur, et que tout ce qui vous touche me soit cher, mais vous, mon Dieu, plus que tout le reste.

Que toute joie me dégoûte qui est sans vous, et que je ne désire rien en dehors de vous. Que tout travail, Seigneur, me soit plaisant qui est pour vous, et tout repos ennuyeux qui est sans vous. Donnez-moi souvent de diriger mon coeur vers vous, et, dans mes défaillances, de les peser avec douleur, avec un ferme propos de m’amender.

Rendez-moi, Seigneur Dieu, obéissant sans contradiction, pauvre sans défection, chaste sans corruption, patient sans protestation, humble sans fiction, joyeux sans dissipation, sérieux sans abattement, retenu sans rigidité, actif sans légèreté, animé de votre crainte sans désespoir, véridique sans duplicité, faisant le bien sans présomption, reprenant le prochain sans hauteur, l’édifiant de parole et d’exemple sans simulation.

Donnez-moi, Seigneur Dieu, un coeur vigilant que nulle curieuse pensée ne détourne de vous, un coeur noble que nulle indigne affection n’abaisse, un coeur droit que nulle intention perverse ne dévie, un coeur ferme que nulle épreuve ne brise, un coeur libre que nulle violent affection ne subjugue.

Accordez-moi, mon Dieu, une intelligence qui vous connaisse, un empressement qui vous cherche, une sagesse qui vous trouve, une vie qui vous plaise, une persévérance qui vous attende avec confiance, et une confiance qui vous embrasse à la fin.

Accordez-moi d’être affligé de vos peines par la pénitence, d’user en chemin de vos bienfaits par la grâce, de jouir de vos joies surtout dans la patrie par la gloire.
Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Amen. 

3e dimanche du Temps Ordinaire: Homélie – Messe

23 janvier, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,3e.dimanche.du.temps.ordinaire,2670.html

3e dimanche du Temps Ordinaire

dimanche 24 janvier 2010

Famille de saint Joseph

Homélie – Messe  

Les commencements sont toujours des temps remarquables par leur richesse. Nous aimons à les évoquer parce nous pouvons reconnaître en eux l’essentiel de ce qui sera vécu ensuite. Il nous faut donc être particulièrement attentif aux textes d’aujourd’hui : ils marquent tous le commencement ou le renouveau d’une relation avec le Seigneur.

La première lecture a une grande force évocatrice. Elle se situe à l’époque du retour de l’exil. Alors que le peuple a perdu tout ce qui faisait sa fierté et son identité, son roi, sa terre, son temple, le voici de retour dans Jérusalem détruite. Sous la direction de Néhémie, Israël entreprend la restauration de la cité sainte, et sous la conduite d’Esdras, le peuple élu redécouvre l’enracinement de sa foi. La Loi raconte le don de Dieu et tous doivent l’entendre. Ainsi, quand nous voyons la foule rassemblée, les hommes, les femmes, les enfants, nous découvrons que l’unité du peuple de Dieu se fait, dans un premier temps, autour de la célébration de la parole. En entendant la parole, en écoutant les explications que les lévites étaient chargés de donner, tous comprennent la grandeur du don de Dieu aux hommes. Ils découvrent leur identité, qui ils sont vraiment, pour eux-mêmes et pour le monde entier. Ils redécouvrent la bonté du Seigneur qui organise le monde pour le bonheur de ses enfants.

La première lecture est ainsi une invitation renouvelée à donner toute sa place à la l’Ecriture dans notre vie spirituelle : la lire dans un dialogue personnel avec le Seigneur – bien entendu puisqu’elle est sa Parole dans laquelle il continue à nous parler –, la lire accompagnés par des maîtres qui ont l’expérience de la foi et qui sont entrés dans l’Ecriture Sainte – à l’exemple des longues explications données au peuple rassemblé –, la lire enfin au sein de la grande communauté de l’Eglise – car ces événements deviennent à nouveau présents dans la liturgie de l’Eglise, dans laquelle le Seigneur parle aussi avec nous. Finalement, si le sujet principal de l’Ecriture est le Seigneur lui-même, la communion de l’Eglise est son sujet vivant.

Voilà qui suscite notre louange. Les préceptes du Seigneur sont bons ! Ils sont justes, ils sont équitables ! C’est pourquoi, uni dans l’assemblée de tous les croyants, nous avons chanté : « la loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ». Nous avons souvent tendance à évaluer le monde selon nos propres critères, nous sommes prompts à montrer que nous savons mieux que le Bon Dieu ce que devrait être le cours des événements et la façon dont il devrait intervenir pour un monde meilleur… La prière du psaume nous redonne le sens des priorités. Réformer le monde, c’est d’abord nous réformer nous-mêmes en vivant de la vie de l’Eglise. Et pour cela, nous avons à prendre le temps de la contemplation et de la louange. Nous avons à redécouvrir sans cesse la grandeur du projet de Dieu, car seule la réalisation de son dessein sur le monde peut combler les cœurs.

Ce dessein divin est effectivement plus grand que tout ce que nous pourrions imaginer par nous-mêmes. Le Seigneur veut faire de nous les membres de son corps. Comme jadis les lévites prenaient le temps, depuis l’aurore jusqu’au milieu du jour, pour expliquer la Parole de Dieu, nous avons pris le temps de bien entendre saint Paul nous expliquer comment comprendre l’unité de l’Église. Elle n’est pas seulement une organisation bien huilée, elle n’est pas une corporation qui a su traverser les siècles en apprenant à équilibrer ses différentes fonctions. D’abord et avant tout, l’Église n’existe que par le Christ, qui est son Seigneur et son Dieu. Et il a voulu qu’elle soit son corps. C’est parce qu’elle est le corps du Christ que l’Église est harmonieusement équilibrée dans ses ministères et ses charismes. Car elle ne tire pas son unité d’un organigramme, mais de l’action de l’Esprit Saint.

C’est ainsi que saint Paul nous rappelle que « tous, nous avons été baptisés dans l’unique Esprit pour former un seul corps ». Cela ne veut pas dire que nous recevons le baptême dans le but de constituer un corps qui sera uni. Cela veut dire que par le baptême nous sommes rendus membres d’un seul corps. L’unité de ce corps est première, et de là vient l’harmonie de ses parties et de ses fonctions. Aussi nous faut-il rester vigilants à ne jamais entrer dans l’attitude stérile du pied et de l’oreille, pour reprendre les exemples de saint Paul. Il ne nous appartient pas de chercher à comparer les membres, et encore moins d’entretenir entre eux quelque rivalité. « Les décisions du Seigneurs sont justes, et vraiment équitables », avons-nous chanté. Il nous revient d’écouter, de chercher à comprendre, de nous renseigner auprès de ceux qui ont autorité, c’est-à-dire auprès de ceux qui ont reçu de Dieu le charisme de nous expliquer. Alors nous saurons qui nous sommes, quel membre nous sommes, pour nous et pour l’Église. Une vie nouvelle s’ouvrira à nous.

L’évangile insiste en nous donnant à entendre deux récits de commencements. L’extrait que nous avons proclamé est en effet la compilation des premiers versets de l’évangile de saint Luc et de l’annonce, dans la synagogue de Nazareth, du début de la mission de Jésus.

Nous le savons, saint Luc est communément présenté comme l’évangéliste le plus sensible à rapporter les événements tels qu’ils se sont vraiment passés. Il est alors important de remarquer qu’il explique avoir interrogé les « serviteurs de la Parole », c’est-à-dire ceux qui ont reçu le charisme de proclamer et d’expliquer la Bonne Nouvelle. De plus, il n’écrit pas son évangile dans le but premier de vérifier l’histoire, mais « pour que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus », écrit-il à Théophile. La démarche juste est donc de découvrir le dessein de Dieu pour s’y conformer.

Nous disposons aussi d’un élément nouveau. Quand Jésus se lève dans la synagogue pour faire la lecture du livre d’Isaïe, pour proclamer la venue du messie qui délivre définitivement le peuple et inaugure le royaume de Dieu sur terre, Jésus annonce non seulement que l’attente du peuple est exaucée, mais surtout qu’il l’accomplit lui-même. Dans sa parole, Dieu agit réellement parmi les hommes. Si Jésus insiste sur l’ « aujourd’hui » de la promesse, c’est pour manifester que l’ère de grâce est inaugurée dans sa personne. La parole de grâce se confond avec sa présence, ce n’est plus au Livre de manifester la présence et l’action de Dieu : Jésus est la grâce qu’il apporte.

Ainsi l’unité que nous désirons pour l’Église, l’unité pour laquelle Jésus prie le Père des Cieux, est une unité que Dieu a déjà donnée et que Jésus lui-même va réaliser. Les divisions qui subsistent entre les chrétiens sont donc le signe que nous n’avons pas accueilli le projet du Seigneur sur ses disciples, et que nous n’avons pas laissé le Seigneur la manifester. Notre attitude, qui compare et rivalise, a défiguré le visage de l’Église de Dieu. L’exigence à laquelle nous conduit cette semaine de prière, est l’exigence d’aller jusqu’au bout de l’expérience de la vérité. Prier le Père avec Jésus en disant « qu’ils soient un », c’est accepter de faire preuve d’une docilité à l’Esprit Saint qui permette à Jésus de se lever au milieu de notre assemblée et de proclamer : « Cette parole que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »

Nous allons maintenant rompre le pain de vie. Cette fraction nous rappellera bien entendu la souffrance intense de notre Seigneur que ce don de lui-même pour notre unité soit sujet de division. Mais qu’elle soit aussi le signe de l’urgence pour nous tous de se laisser embraser par l’Esprit de Vérité, afin que, dans nos vies, soit accueillie comme elle le mérite la seule grâce qui peut combler notre attente : Jésus-Christ en personne.
Frère Dominique 

Visite à la synagogue : « Un moment de grâce », par Giovanni Maria Vian

23 janvier, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-23280?l=french

Visite à la synagogue : « Un moment de grâce », par Giovanni Maria Vian

Ce qui unit juifs et catholiques, plus important que ce qui les sépare

ROME, Jeudi 21 janvier 2010 (ZENIT.org) – La visite de Benoît XVI à la communauté juive de Rome, dimanche 17 janvier, à la grande synagogue de Rome a constitué un « moment de grâce », souligne le directeur de L’Osservatore Romano dans cet éditorial publié par l’édition hebdomadaire en français de mardi dernier, 19 janvier.

Il souligne que « ce qui unit les juifs et les catholiques est beaucoup plus important que ce qui les sépare, comme l’ont rappelé les présidents MM. Pacifici et Gattegna et comme l’ont souligné le rabbin Riccardo Di Segni et Benoît XVI ».

« Un moment de grâce », par Giovanni Maria Vian

Benoît XVI a défini sa visite à la communauté juive de Rome – la plus ancienne de la diaspora occidentale – comme un moment de grâce. Et ce fut véritablement le cas. On pouvait le percevoir dans l’émotion du Pape lorsqu’il a rendu hommage aux déportés de la Shoah et aux victimes du terrorisme antijuif, dans les larmes de ceux qui en ont souffert les conséquences, dans la fierté et la joie émue des personnes âgées juives romaines, qui ont serré la main de l’évêque de leur ville, dans les chants puissants qui se sont élevés du grand Temple, dans la présence nombreuse et significative de représentants venus d’Israël et de tout le monde juif, dans les applaudissements qui ont interrompu à neuf reprises le discours de Benoît XVI.

Oui, la rencontre a représenté un pas en avant supplémentaire et important sur le chemin que catholiques et juifs parcourent ensemble: supplémentaire, car cela a été le énième moment d’une histoire très longue; important, car il a énoncé de façon courageuse et sincère toutes les difficultés. Des siècles d’oppositions et de violence, de méfiances et de curiosité, de rencontres et d’amitié marquent les relations entre juifs et chrétiens; et surtout, depuis plus d’un demi siècle, pèse le poids de la Shoah, l’ombre du mal.

Précédée par des éclairs polémiques, la visite a montré au contraire la détermination dans la volonté commune d’affronter les questions ouvertes dans les relations entre juifs et catholiques. Toutefois, les oppositions sont souvent le fruit d’exagérations médiatiques. Irresponsables ou à visée instrumentale, ces opérations sont dénuées de toute réelle consistance, mais ont allumé des feux de paille dangereux, ne serait-ce que parce qu’ils présentent à l’opinion publique un cadre déformé et éloigné de la réalité.

Un exemple emblématique est la question épineuse représentée par Pie xii: il faut en effet être conscients que même après l’ouverture de toutes les archives disponibles, il n’existera pas de consensus à propos de son attitude à l’égard de la Shoah, car le domaine des interprétations historiques demeurera, de façon évidente et légitime, ouvert. Mais le climat de respect réciproque que l’on a respiré également sur ce thème est important, car il existe à présent un consensus historiographique étendu et établi à propos du choix lucide et difficile de charité silencieuse accompli par le Pape et par son Eglise dans le contexte de la deuxième guerre mondiale.

Pour délier les noeuds difficiles, la joie pour le chemin parcouru et le respect entre catholiques et juifs sont fondamentaux, mais ne suffisent pas. Il faut en effet aller de l’avant, avec patience et courage, en cherchant à comprendre les sensibilités réciproques, pour ne pas les blesser et perpétuer de cette façon des méfiances qui dérivent principalement du fait de leur ignorance.

Ce qui unit les juifs et les catholiques est beaucoup plus important que ce qui les sépare, comme l’ont rappelé les présidents MM. Pacifici et Gattegna et comme l’ont souligné le rabbin Riccardo Di Segni et Benoît XVI: le refus de la violence et la solidarité réciproque face aux persécutions, la recherche de l’amitié avec les autres confessions religieuses et surtout avec l’islam, la protection de la personne humaine et de la famille, la protection de la création. Mais surtout, le témoignage commun du Seigneur, afin que sa lumière illumine tous les peuples.

( L’Osservatore Romano – 19 janvier 2010)

bonne nuit

23 janvier, 2010

bonne nuit dans images sacrée wall025
http://www.siguiendosuspisadas.com.ar/tapices3.htm

Saint Thomas d’Aquin: Jésus se donne entièrement, jusqu’à donner son corps et son sang

23 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100123

Le samedi de la 2e semaine du temps ordinaire : Mc 3,20-21
Commentaire du jour
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l’Église
Leçons pour la fête du Corps du Christ (trad. Orval)

Jésus se donne entièrement, jusqu’à donner son corps et son sang

      Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n’y a pas, en effet, et il n’y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l’est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s’est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu’il nous a emprunté, il l’a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l’autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d’esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération.

      Afin que demeure parmi nous le continuel souvenir d’un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin. O admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en plénitude ! Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce n’est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui nous est offert ?