Archive pour le 21 janvier, 2010

Andrea di Bartolo – Madonna della Misericordia

21 janvier, 2010

Andrea di Bartolo -  Madonna della Misericordia  dans images sacrée madonna-della-misericordia-483-mid

http://www.aiwaz.net/panopticon/madonna-della-misericordia/gi483c63

Colomban, abbé de Luxueil : Blesse-nous de ton amour

21 janvier, 2010

du site:

http://www.patristique.org/Colomban-abbe-de-Luxueil-Blesse

Colomban, abbé de Luxueil : Blesse-nous de ton amour

vendredi 5 juin 2009, par Luc Fritz

Saint Colomban (543 ?-615) était un moine irlandais qui vint en France vers 585. Il fonda plusieurs monastères, dont celui de Luxueil dans les Vosges. Persécuté parce qu’il dénonçait les moeurs de la cour de Bourgogne, il se réfugia en Italie où il fonda le monastère de Bobbio en 614. Il y mourut l’année suivante.

Frères, suivons notre vocation.

À la source de la vie nous sommes appelés par la vie ; cette source est non seulement source de l’eau vive, mais de la vie éternelle, source de lumière et de clarté. D’elle en effet viennent toutes choses : sagesse, vie et lumière éternelle.

L’auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté. Aussi, sans regard pour les réalités visibles, cherchons par-delà le monde présent, au plus haut des cieux, la source de l’eau vive, comme des poissons intelligents et bien perspicaces. Là nous pourrons boire l’eau vive qui jaillit pour la vie éternelle.

Veuille me faire parvenir jusqu’à cette source,
Dieu de miséricorde, Seigneur de bonté,
et que là je puisse boire, moi aussi,
avec ceux qui ont soif de toi,
au courant vivant de la source vive de l’eau vive.

Qu’alors, comblé de bonheur par cette grande fraîcheur, je me surpasse et demeure toujours près d’elle, en disant : « Qu’elle est bonne, la source de l’eau vive ; elle ne manque jamais de l’eau qui jaillit pour la vie éternelle ! »

Ô Seigneur,
tu es, toi,
cette source qui est toujours et toujours à désirer,
et à laquelle il nous est toujours permis
et toujours nécessaire de puiser.

Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu’en nous aussi
elle devienne source d’eau qui jaillit pour la vie éternelle.
C’est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ?
Mais toi, Roi de gloire,
tu sais donner de grandes choses,
et tu les as promises.
Rien de plus grand que toi,
et c’est toi-même que tu nous donnes,
c’est toi qui t’es donné pour nous.

Aussi est-ce toi que nous demandons,
afin de connaître ce que nous aimons,
car nous ne désirons rien recevoir d’autre que toi.
Tu es notre tout :
notre vie,
notre lumière et notre salut,
notre nourriture et notre boisson,
notre Dieu.

Inspire nos cœurs, je t’en prie,
ô notre Jésus,
par le souffle de ton Esprit,
blesse nos âmes de ton amour,
afin que chacun de nous puisse dire en vérité :
Montre-moi celui que mon cœur aime,
car j’ai été blessé de ton amour.

Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur.

Heureuse l’âme que l’amour blesse de la sorte :
celle qui recherche la source,
celle qui boit
et qui pourtant ne cesse d’avoir toujours soif tout en buvant,
ni de toujours puiser par son désir,
ni de toujours boire dans sa soif.
C’est ainsi que toujours elle cherche en aimant,
car elle trouve la guérison dans sa blessure.

De cette blessure salutaire,
que Jésus Christ, notre Dieu et notre Seigneur,
bon médecin de notre salut,
veuille nous blesser jusqu’au fond de l’âme.

À lui, comme au Père et à l’Esprit Saint,
appartient l’unité pour les siècles des siècles.
Amen.

Jean de Damas : Éloge de la Vierge Marie

21 janvier, 2010

du site:

http://www.patristique.org/Jean-de-Damas-Eloge-de-la-Vierge

Jean de Damas : Éloge de la Vierge Marie

mercredi 6 décembre 2006, par Luc Fritz

Une vigne aux beaux sarments (Os 10,1, Ps128,3) a germé du sein d’Anne, mère de Marie, et elle a produit un raisin plein de douceur, source de nectar jaillissant pour les habitants de la terre en vie éternelle. Joachim et Anne se firent des semailles de justice et récoltèrent un fruit de vie. Ils se sont éclairés de la lumière de la connaissance, ils ont cherché le Seigneur et il leur vint un fruit de justice (Os 10,12 ; Is 61,11). Que la terre prenne confiance !
Enfants de Sion, réjouissez-vous dans le Seigneur votre Dieu, car le désert a verdoyé (Jl2,21-23) : celle qui était stérile a porté son fruit. Joachim et Anne, comme des montagnes mystiques, ont fait couler le vin doux. Sois dans l’allégresse, Anne bienheureuse, d’avoir enfanté une femme. Car cette femme sera Mère de Dieu, porte de la lumière, source de vie, et elle réduit à néant l’accusation qui pesait sur la femme.

Le visage de cette femme, les hommes riches du peuple l’imploreront. Devant cette femme les rois des nations se prosterneront en lui offrant des présents. Cette femme, tu l’amèneras à Dieu, le Roi universel, parée de la beauté de ses vertus comme de franges d’or, ornée de la grâce de l’Esprit, et dont la gloire est au-dedans (Ps 45,13-14). La gloire de toute femme, c’est l’homme, qui lui est donné du dehors : mais la gloire de la Mère de Dieu est intérieure, elle est le fruit de son sein.

Ô femme tout aimable, trois fois heureuse ! Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton sein.

Ô femme, fille du roi David, et Mère de Dieu, le Roi universel ! Divin et vivant chef-d’œuvre, dont Dieu le Créateur s’est réjoui, dont l’esprit est gouverné de Dieu et attentif à Dieu seul, dont tout le désir se porte à ce qui seul est désirable et aimable, qui n’as de colère que contre le péché et celui qui l’a enfanté.
Tu auras une vie supérieure à la nature. Car tu ne l’auras point pour toi, puisque aussi bien ce n’est point pour toi que tu es née. Aussi l’auras-tu pour Dieu : à cause de lui tu es venue à la vie, à cause de lui tu serviras au salut universel, pour que l’antique dessein de Dieu, qui est l’Incarnation du Verbe et notre divinisation, par toi s’accomplisse.
Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu (Ps 52,10), comme l’arbre planté près du cours des eaux (Ps 1,3) de l’Esprit, comme l’arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu retiens toute pensée nourrissante et utile à l’âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l’âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter.
Tes yeux sont toujours vers le Seigneur (Ps 25,15), regardant la lumière éternelle et inaccessible (1 Tm 6,16). Tes oreilles écoutent la divine parole et se délectent de la cithare de l’Esprit ; par elles la Parole est entrée pour se faire chair. Tes narines respirent avec délices l’arôme des parfums de l’Époux, qui est lui-même un parfum, spontanément répandu pour oindre son humanité : Ton nom est un parfum qui s’épanche, dit l’Ecriture (Ct 1,2). Tes lèvres louent le Seigneur, et sont attachées à ses lèvres. Ta langue et ton palais discernent les paroles de Dieu et se rassasient de la suavité divine. Coeur pur et sans souillure, qui voit et désire le Dieu sans souillure !

Dans ce sein l’être illimité est venu demeurer ; de son lait, Dieu, l’enfant Jésus, s’est nourri. Porte de Dieu toujours virginale ! Voici les mains qui tiennent Dieu, et ces genoux sont un trône plus élevé que les Chérubins : par eux les mains affaiblies et les genoux chancelant (Is 35,3) furent affermis. Ses pieds sont guidés par la loi de Dieu comme par une lampe brillante, ils courent à sa suite sans se retourner, jusqu’à ce qu’ils aient attiré vers l’amante le Bien-Aimé. Par tout son être elle est la chambre nuptiale de l’Esprit, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les canaux du fleuve (Ps 46,5), c’est-à-dire les flots des charismes de l’Esprit : toute belle, tout entière proche de Dieu. Car, dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu, c’est à elle que cette parole s’applique !

Merveille qui dépasse toutes les merveilles : une femme est placée plus haut que les Séraphins, parce que Dieu est apparu abaissé un peu au-dessous des anges (Ps 8,6) ! Que Salomon le très sage se taise, et qu’il ne dise plus : Rien de nouveau sous le soleil (Qo1,9). Vierge pleine de la grâce divine, temple saint de Dieu, que le Salomon selon l’esprit, le Prince de la paix, a construit et habite, l’or et les pierres inanimées ne t’embellissent pas, mais, mieux que l’or, l’Esprit fait ta splendeur. Pour pierreries, tu as la perle toute précieuse, le Christ, la braise de la divinité.

Supplie-le de toucher nos lèvres, afin que, purifiés, nous le chantions avec le Père et l’Esprit, en nous écriant : Saint, Saint, Saint le Seigneur Sabaoth, la nature unique de la divinité en trois Personnes.
Saint est Dieu, le Père, qui a bien voulu qu’en toi et par toi s’accomplît le mystère qu’il avait prédéterminé avant les siècles.
Saint est le Fort, le Fils de Dieu, et Dieu le Monogène, qui aujourd’hui te fait naître, première-née d’une mère stérile, afin qu’étant lui-même Fils unique du Père et Premier-né de toute créature (1 Co1,15), il naisse de toi, Fils unique d’une Vierge-Mère, Premier-né d’une multitude de frères (Ro 8,29), semblable à nous et participant par toi à notre chair et à notre sang. Cependant il ne t’a pas fait naître d’un frère seul, ou d’une mère seule, afin qu’au seul Monogène fût réservé, en perfection le privilège de fils unique : il est en effet Fils unique, lui seul d’un père seul, et seul d’une mère seule.
Saint est l’immortel, l’Esprit de toute sainteté, qui par la rosée de sa divinité t’a gardée indemne du feu divin : car c’est là ce que signifiait par avance le buisson de Moïse.

bonne nuit

21 janvier, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 2247554884_e94320cef0

http://animalphotos.info/a/topics/animals/birds/mandarin_duck/

Saint Irénée de Lyon : « Beaucoup de gens…avaient appris tout ce qu’il faisait, et ils vinrent à lui »

21 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100121

Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire : Mc 3,7-12
Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Démonstration de la prédication apostolique, 92 – 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)

« Beaucoup de gens…avaient appris tout ce qu’il faisait, et ils vinrent à lui »

      Chez le prophète Isaïe, le Verbe lui-même, la Parole de Dieu, dit qu’il devait se manifester parmi nous –- le Fils de Dieu, en effet, s’est fait fils d’homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : «  Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient  pas, j’ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j’ai dit : Me voici, à un peuple qui n’avait pas invoqué mon nom » (Is 65,1)… C’est aussi le sens de ce qu’a dit Jean Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9). En effet, après avoir été arrachés par la foi au culte des pierres, nos coeurs voient Dieu et deviennent fils d’Abraham qui a été justifié par la foi…

      Le Verbe de Dieu s’est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à lui, par la vocation nouvelle, le coeur des païens est changé. L’Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n’est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais le Seigneur lui-même qui nous sauve en donnant à l’Église plus d’enfants qu’à la synagogue des anciens, comme Isaïe l’avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n’as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)… Dieu trouve son bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n’appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu. Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu’en nous Dieu a mené à sa plénitude la foi d’Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, le Fils de Dieu, et, par la foi en lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre coeur et le prochain comme nous-mêmes.