Archive pour le 13 janvier, 2010
J E S U S
13 janvier, 2010du site::
http://michellehautmont.e-monsite.com/rubrique,jesus,1129725.html
J E S U S
Depuis que je suis née
Jésus je te connais
J’avais trois ou quatre ans
Et je t’imaginais
Assis près d’un nuage
Entouré d’enfants sages
Tes beaux cheveux tombant
Sur ton long manteau blanc
Et puis quand il neigeait
Ma maman me disait
Jésus fait le ménage
Il secoue l’oreiller
Et quand grondait l’orage
Accompagné d’éclairs
Alors là, je savais
Tu étais en colère
Les années ont passé
Et je n’ai pas changé
Oui, je te considère
Un peu comme un grand frère
Quand j’ai mal, quand j’ai peur
Dans mes moments d’bonheur
Je me tourne vers toi
Et j’écoute ta voix
J’ai toujours de la chance
Et très souvent j’y pense
Tu es comme une étoile
Légère comme un voile
Au-dessus de ma tête
Qui veille et me répète
Que , quand mon heure viendra
Je serai près de toi
Le « Codex Pauli », la plus grande œuvre jamais dédiée à saint Paul
13 janvier, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-23179?l=french
Le « Codex Pauli », la plus grande œuvre jamais dédiée à saint Paul
Présentation le 13 janvier au Capitole à Rome
ROME, Mardi 12 janvier 2010 (ZENIT.org) – Demain mercredi sera présenté au Capitole, à Rome, le « Codex Pauli », une œuvre monumentale, unique en son genre, conçue dans le style des anciens codex monastiques et agrémentée d’une minutieuse sélection de frises, enluminures et illustrations provenant de manuscrits de différentes époques conservés à l’Abbaye de Saint-Paul hors-les-Murs.
L’œuvre, un tome unique de 424 pages de haute valeur œcuménique, est dédiée à Benoît XVI, qui a lancé les célébrations pour le bimillénaire de la naissance de saint Paul. Le tirage est limité à 998 copies numérotées.
En même temps que le Codex a été créé le font original « Paulus 2008 », reproduisant la graphie du copiste de la Bible carolingienne (IXème siècle).
L’œuvre sera présentée au Capitole, dans la salle de la Protomoteca, à 17h30, en préparation à la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier).
Parmi les personnalités qui seront présentes à la cérémonie : le cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, archiprêtre émérite de la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs ; Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture ; l’archimandrite Mtanios Haddad, apocrisiaire de Sa Béatitude Gregorios III Laham, patriarche melkite d’Antioche et de tout l’Orient ; le père Edmund Power, abbé de Saint-Paul-hors-les-Murs ; et le sénateur italien Sandro Bondi, ministre pur les Biens et les activités culturelles. Le modérateur sera le journaliste responsable de Rai Vaticano, Giuseppe De Carli.
Le « Codex Pauli » renferme les contributions inédites, préparées spécialement pour l’occasion, du patriarche Œcuménique de Constantinople, Bartholomée I; du patriarche de Moscou et de toute les Russies, Cyrille ; de Gregorios III Laham ; de Rowan Williams, primat de la communion anglicane; d’Eduard Lohse, évêque émérite de l’Eglise évangélique d’Hannovre; et de nombreux autres.
L’œuvre s’ouvre par une partie introductive, articulée en sections.
La première section, Annus Pauli, retrace l’aventure de l’Année consacrée au bimillénaire de la naissance de l’apôtre Paul, dont les témoins privilégiés sont les cardinaux Tarcisio Bertone, Ennio
Antonelli, Raffaele Martino, Jean Louis Tauran, Jozef Tomko, Antonio Rouco Varela, André Vingt-Trois et Walter Kasper.
La section Roma Pauli renvoie à la riche tradition spirituelle, liturgique et artistique des moines bénédictins qui, depuis treize siècles, veillent sur le sépulcre de saint Paul sur la via Ostiense.
Evangelium Pauli est en revanche le titre de la troisième partie qui présente la figure et le message du grand apôtre en dialogue avec les cultures et avec une sensibilité moderne. Le cardinal Kasper lit saint Paul entre l’Est et l’Ouest ; Antonio Paolucci le resitue dans le cadre des racines chrétiennes de l’Europe ; le professeur M.D. Nanos le relie au judaïsme , le professeur D.A. Madigan à l’Islam. Alors que tant d’autres évoquent ses autres aspects : saint Paul cosmopolite, voyageur, missionnaire et modèle de dialogue interreligieux.
La dernière partie, Vita Pauli, soulève la question de l’identité de Saul/Paul après deux mille ans d’interprétation, exaltation, aversion, instrumentalisation de l’apôtre et de son message.
En feuilletant les pages du Codex, le Paul d’hier, présent avec le texte original grec, arrive jusqu’à nous grâce à une traduction en langue courante. Au coté du corpus paulinum intégral, comprenant les 13 lettres de l’apôtre, l’œuvre offre aussi le texte italien-grec des Actes des Apôtres et de la Lettre aux Hébreux.
Une dernière section offre une minutieuse sélection des Apocryphes peu connus sur Paul (Actes de Paul ; Lettres de Paul et des Corinthiens ; Martyre du saint apôtre Paul ; Actes de Paul et Thècle ; Lettre aux Laodicéens ; Correspondance entre Paul et Sénèque ; Apocalypse de Paul).
Chaque texte s’ouvre par une présentation des plus illustres exégètes de saint Paul et s’achève par une page de Lectio divina, selon la tradition monastique millénaire.
La présentation et les introductions aux écrits pauliniens sont de Mgr Gianfranco Ravasi, aux côtés d’experts de renom, biblistes et théologiens, comme le cardinal Carlo Maria Martini, Romano Penna, Rinaldo Fabris, Primo Gironi, Antonio Pitta, Stefano Romanello, Giuseppe Pulcinelli, Paolo Garuti et Marco Valerio Fabbri.
« Le Codex Pauli, explique le père Edmund Power dans la présentation, est avant tout un acte de vénération à la Parole de Dieu. C’est la Parole qui donne la vie. Ce livre tire son aspiration de la figure du docteurs des nations, une figure complexe et marquante, incapable de se cacher : ses lettres, ses paroles, montrent de manière éloquente sa personnalité énergique et dynamique ».
« Un homme qui sait être ironique, voire sarcastique, mais jamais privé d’une partie affectueuse, inspirée, majestueuse, qui nous fait voir en lui un homme ‘obsédé par le Christ’, explique-t-il. Ainsi le Corpus du Codex Pauli est lui aussi un ensemble de créativité humaine, d’où jaillissent beauté et amour ».
« Selon la tradition monastique, l’art est l’effort d’incarner une vision intérieure en recourant à la forme expressive d’une beauté en soi inexprimable, poursuit l’Abbé de Saint-Paul-hors-les-Murs. Tous n’arrivent pas à la percevoir clairement : voici pourquoi cette œuvre artistique cherche à pousser chaque observateur à s’orienter vers l’unique Dieu, comme source de toute beauté ».
« Celui qui cherche et aime la beauté à travers le langage de l’art se tourne vers le Divin, souligne-t-il. Cette œuvre se propose le même objectif ».
[Pour plus d’informations: www.codexpauli.it – paolo.pegoraro@codexpauli.it]
Programme de la visite de Benoît XVI à la communauté juive de Rome
13 janvier, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-23190?l=french
Programme de la visite de Benoît XVI à la communauté juive de Rome
Hommage aux victimes des persécutions
ROME, Mardi 12 janvier 2010 (ZENIT.org) – En se rendant à la grande synagogue de Rome, pour une rencontre avec la communauté juive de Rome, dimanche prochain, 18 janvier, le pape Benoît XVI rendra hommage aux victimes de la persécution nazie, déportées en octobre 1943, et qui périront dans la Shoah.
La rafle a été ordonnée par le commandant des SS dans la Rome occupée, Herbert Kappler, à la demande de Berlin. Plus de 1000 juifs romains furent pris et déportés dans les camps de concentration d’Auschwitz. Seul un petit nombre, 16 personnes, parmi lesquelles une seule femme, revinrent chez elles.
Le pape rendra aussi hommage à la mémoire d’un petit enfant mort pendant l’attaque terroriste de 1982 contre la synagogue de Rome, une attaque alors sévèrement condamnée par Jean-Paul II le lendemain, 10 octobre, après l’angélus.
Benoît XVI inaugurera aussi une exposition qui restera ouverte au public jusqu’au 31 mars et intitulée « Et Ecce gaudium ».
Ce sont 14 dessins du 18e siècle faits par la communauté juive de Rome pour le couronnement de différents papes : Clément XII (1730), Clément XIII (1758), Clément XIV (1769) et Pie VI (1775). Ils ont été retrouvés dans les archives historiques de la Communauté juive de Rome.
Voici le programme de la visite de Benoît XVI publié par Radio Vatican :
16 h 15 : Départ du Vatican
16 h 25 : Arrivée au « Largo XVI ottobre » , au fameux « Portico d’Ottavia », dans le quartier du ghetto.
Le pape est accueilli par :
Riccardo Pacifici, Président de la Communauté juive de Rome
Renzo Gattegna, Président des Communautés juives d’Italie
Dépôt de fleurs devant la plaque rappelant la déportation du 16 octobre 1943.
16 h 30 : Marche du pape et de sa suite Via Catalana, vers la Synagogue. Brève halte devant la plaque rappelant l’attentat du 9 octobre 1982, à la suite duquel un petit garçon a perdu la vie, Stefano Taché, il avait deux ans ; 37 autres personnes qui sortaient de la synagogue ont été blessées.
Le pape est accueilli au pied de la volée de marches par le grand rabbin Riccardo Di Segni.
Entrée dans la synagogue : le choeur entonne le psaume 126
Le pape traverse le couloir central et se dirige vers la tribune. Avant de monter à la tribune, le pape salue quelques autorités civiles présentes.
Sur le côté droit prennent place les membres catholiques et juifs de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, à gauche les membres de la suite papale.
Le pape et le rabbin prennent place au centre.
17 h 00 : Accueil de Benoît XVI par trois salutations
Salutation du Président de la Communauté juive de Rome, Riccardo Pacifici
Salutation du Président des Communautés juives d’Italie, Renzo Gattegna
Salutation du Grand rabbin, Riccardo Di Segni
Le choeur entonne le psaume 133
Discours du pape
Échange de cadeaux
Le choeur entonne l’hymne de profession de foi, « Anì Maamin »
17 h 35 : Conclusion de la rencontre officielle dans la grande synagogue.
Le pape et le grand rabbin sortent pour rejoindre une salle contiguë à la synagogue pour un bref entretien privé.
Chant du choeur pendant la sortie
17 h 45 : Le pape et le grand rabbin sortent dans le jardin de la synagogue, passent devant l’olivier planté pour rappeler la visite, et descendent au Musée juif de Rome
Inauguration de l’exposition « Et Ecce gaudium ».
18 h : Dans la synagogue espagnole (dans le sous-sol de la grande synagogue) le pape rencontre certains représentants de la communauté juive.
18 h 15 : Le pape quitte la synagogue et rentre au Vatican vers 18 h 30.
Anita S. Bourdin
bonne nuit
13 janvier, 2010Saint Augustin: « Jésus sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait »
13 janvier, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100113
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire : Mc 1,29-39
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Lettre à Proba sur la prière, 8-9 ; CSEL 44,56s (trad. bréviaire)
« Jésus sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait »
A quoi bon nous disperser de tous côtés et chercher ce que nous devons demander dans la prière ? Disons plutôt avec le psaume : « La seule chose que je demande au Seigneur, celle que je cherche, c’est d’habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour savourer la douceur du Seigneur et fréquenter son temple » (Ps 26,4). Là, en effet, « tous les jours » ne passent pas en arrivant et en disparaissant, et l’un ne commence pas quand l’autre finit ; ils existent tous ensemble, ils n’ont pas de fin, car la vie elle-même, dont ils sont les jours, n’a pas de fin.
Pour nous faire obtenir cette vie bienheureuse, celui qui est en personne la Vie véritable nous a enseigné à prier. Non pas avec un flot de paroles comme si nous devions être exaucés du fait de notre bavardage ; en effet, comme dit le Seigneur lui-même, nous prions celui qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions (Mt 6,8)…
Il sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions ? Alors, pourquoi nous exhorte-t-il à la prière continuelle ? (Lc 18,1) Cela pourrait nous étonner, mais nous devons comprendre que Dieu notre Seigneur ne veut pas être informé de notre désir, qu’il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s’excite par la prière, afin que nous soyons capables d’accueillir ce qu’il s’apprête à nous donner. Car cela est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité ! C’est pourquoi on nous dit : « Ouvrez tout grand votre coeur » (2Co 6,13). C’est quelque chose de très grand…: nous serons d’autant plus capables de le recevoir que nous y croyons avec plus de foi, nous l’espérons avec plus d’assurance, nous le désirons avec plus d’ardeur. C’est donc dans la foi, l’espérance et l’amour, par la continuité du désir, que nous prions toujours.