Archive pour le 7 janvier, 2010

Annonciation

7 janvier, 2010

Annonciation dans images sacrée waterhouse_the_annunciation

http://airmaria.com/tag/hail-mary/

Ps 2 :  »Tu es mon fils » et commentaire biblique

7 janvier, 2010

du site:

http://www.bible-service.net/site/392.html

Ps 2 :  »Tu es mon fils »

Ps 2,1 Pourquoi ce tumulte des peuples
ce complot stérile des nations ?
2 Les rois de la terre s’insurgent,
les grands conspirent entre eux
contre le Seigneur et son messie
3  »Faisons sauter nos chaînes et rejetons ces entraves ! »
4 Celui qui règne dans les cieux s’en amuse,
le Seigneur les tourne en ridicule;
5 puis il leur parle avec fureur,
et sa colère les épouvante :
6  »C’est moi qui ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne.
7 Je proclame le décret du Seigneur : Il m’a dit :
 »Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
8 Demande, et je te donne les nations en héritage,
toute la terre pour domaine.
9 Tu les détruiras avec un sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase d’argile. »
10 Maintenant, rois, sachez comprendre ;
instruisez-vous, juges de la terre :
11 servez le Seigneur avec crainte,
célébrez-le, adorez-le en tremblant ;
12 qu’il se fâche, et vous êtes perdus,
un rien, et sa colère s’enflamme !

Commentaire de Ps 2

Ps 2 :  »Tu es mon fils »

Les psaumes royaux évoquent, de façon poétique, les différentes phases ou l’une des phases de la cérémonie d’intronisation du nouveau roi. Cette célébration d’intronisation comportait deux moment principaux : l’un au Temple, l’autre au palais.

La célébration
Au Temple, le roi recevait l’onction royale donnée par un prêtre, puis un prophète lui remettait le  »protocole royal », petit rouleau où était écrite la mission que Dieu lui donnait. Le peuple poussait alors l’acclamation :  »Untel est roi ! » et on partait en cortège au palais. Là, on remettait au roi ses insignes, on lui présentait son armée et les dignitaires. Le roi faisait peut-être alors une sorte de  »discours du trône » et parfois un prophète prononçait une prière.

Les psaumes royaux contenus dans le psautier se réfèrent à l’une ou l’autre partie de cette célébration.  »Les Ps 2 et 101, dans des styles différents, sont le discours du trône. Le Ps 21 correspond à l’accueil du roi par le prêtre à son arrivée au Temple. Les Ps 45 et 110 se déroulent dans la salle du trône. Le Ps 72 est la prière en forme d’oracle prononcé par le prophète cultuel. Le Ps 89, très difficile, évoque, entre autres choses, le cortège allant du Temple au palais. » (M. Mannati, in Cahiers Évangile n° 13)

Il est difficile de dater le Ps 2. Il peut être très ancien, mais a probablement été relu après l’exil, à une époque où il n’y a plus de roi. A ce dernier stade, il célèbre d’abord le roi de l’avenir auquel pensait Isaïe et tel que la tradition postérieure l’a magnifié. Dans ce cas, des images comme celles du v.8 ne seraient pas de simples formules hyperboliques, mais le signe que ce Roi attendu est vraiment le Seigneur de l’univers.

Le roi, fils de Dieu
 »Tu es mon fils… » (v. 7). Qu’est-ce à dire ? Dans la Bible l’expression  »Fils de Dieu » désigne soit des anges (Job 1,6 ; 38,7), soit le peuple d’Israël (Os 11,1), soit les justes qui mettent leur confiance dans le Seigneur (Sg 2,18). Elle désigne surtout le roi qui devient, selon la théologie d’Israël, un fils adoptif de Dieu. On se souvient la célèbre prophétie de Nathan dans laquelle Dieu s’engageait envers David et sa descendance :  »Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils » (2 S 7,14). Dans le Ps 2, psaume d’investiture, le roi puis le prophète du Temple de Jérusalem s’expriment pour souligner la grandeur redoutable du fils sur qui repose la force de Dieu. Le ton est un peu grandiloquent, le fils en question n’est après tout que le souverain d’un tout petit royaume coincé entre de gigantesques empires. Mais il est grand aux yeux des croyants.

Le Messie
Mais que se passe-t-il quand les rois disparaissent, quand les empires assyriens et néo-babyloniens balayent comme fétus de paille les royaumes du Nord et du Sud ? Que signifie alors le Psaume 2 dans la bouche du croyant ? Pourquoi continuer à le chanter alors qu’il n’y a plus de rois ? La figure du  »fils » évoque maintenant un personnage nouveau, non plus le roi réel d’Israël et de Juda, mais le roi espéré dans un avenir plus ou moins proche. Petit à petit une conviction s’impose chez les croyants : Dieu enverra un roi-messie pour établir son règne sur la terre. Le Ps 2, mais aussi d’autres psaumes (Ps 18, 20, 110, etc.), portent en eux cette espérance, l’attente du Messie, fils de Dieu.

Angélus du mercredi 6 janvier : fête de l’Epiphanie

7 janvier, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-23112?l=french

Angélus du mercredi 6 janvier : fête de l’Epiphanie

Texte intégral

ROME, Mercredi 6 Janvier 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la prière de l’Angélus récitée par Benoît XVI, le mercredi 6 janvier, à l’issue de la messe qu’il a présidée dans la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la solennité de l’Epiphanie. De la fenêtre de ses appartements, le pape s’est adressé aux pèlerins réunis place Saint-Pierre.

***

AVANT L’ANGELUS

Nous célébrons aujourd’hui la grande fête de l’Epiphanie, le mystère de la Manifestation du Seigneur à tous les Gentils, représentés par les Mages, venus de l’Orient pour adorer le Roi des Juifs (cf. Mt 2,1-2). L’évangéliste Matthieu, qui raconte l’événement, souligne qu’ils arrivèrent jusqu’à Jérusalem en suivant une étoile, repérée dès sa naissance et interprétée comme le signe de la naissance du Roi annoncé par les Prophètes, c’est-à-dire du Messie. Mais arrivés à Jérusalem, les Mages eurent besoin des indications des prêtres et des scribes pour connaître exactement le lieu où ils voulaient se rendre, c’est-à-dire Bethléem, la ville de David (cf. Mt 2,5-6; Mic 5,1). L’étoile et les Saintes Ecritures furent les deux lumières qui guidèrent le chemin des Mages, qui nous apparaissent comme le modèle des chercheurs authentiques de la vérité.

Ces derniers étaient des savants, qui scrutaient les astres et connaissaient l’histoire des peuples. Ils étaient des hommes de science au sens large, qui observaient le cosmos, le considérant presque comme un grand livre plein de signes et de messages divins pour l’homme. Leur savoir, pourtant, loin d’être autosuffisant, était ouvert à des révélations ultérieures et à des appels divins. En effet, ils n’eurent pas honte de demander des instructions aux chefs religieux des Juifs. Ils auraient pu dire : faisons cela tous seuls, nous n’avons besoin de personne, évitant, selon notre mentalité actuelle, toute ‘contamination’ entre la science et la Parole de Dieu. Au contraire, les Mages écoutent les prophéties et les accueillent ; et à peine se remettent-ils en chemin vers Bethléem qu’ils voient de nouveau l’étoile, comme une confirmation de l’harmonie parfaite entre la recherche humaine et la Vérité divine, une harmonie qui remplit de joie leurs cœurs de savants authentiques (cf. Mt 2,10). Le sommet de leur itinéraire de recherche fut quand ils se trouvèrent devant « l’enfant avec Marie sa mère » (Mt 2,11). L’Evangile dit que « se prosternant, ils lui rendirent hommage ». Ils auraient pu être déçus, voire scandalisés. Au contraire, en véritables savants, ils sont ouverts au mystère qui se manifeste de manière surprenante ; et par leurs dons symboliques, ils démontrent reconnaître en Jésus le Roi et le Fils de Dieu. C’est par ce geste que s’accomplissent les oracles messianiques qui annoncent l’hommage des nations au Dieu d’Israël.

Un dernier détail confirme, chez les Mages, l’unité entre l’intelligence et la foi : c’est le fait qu’ « avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays » (Mt 2,12). Cela aurait été naturel de retourner à Jérusalem, dans le palais d’Hérode et dans le Temple, pour donner du retentissement à leur découverte. Au contraire, les Mages, qui ont choisi l’Enfant comme leur souverain, le protègent en cachette, selon le style de Marie ou mieux, de Dieu lui-même et, tout comme ils étaient apparus, disparaissent en silence, satisfaits, mais aussi changés par la rencontre avec la Vérité. Ils ont découvert un nouveau visage de Dieu, une nouvelle royauté : celle de l’amour. Que la Vierge Marie, modèle de sagesse véritable, nous aide à être des chercheurs authentiques de Dieu, capables de vivre toujours la profonde syntonie entre raison et foi, science et révélation.

APRES L’ANGELUS

A l’issue de l’Angélus, Benoît XVI a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en italien:

Je suis heureux d’adresser mes vœux les plus cordiaux aux frères et sœurs des Eglises orientales qui célèbrent Noël demain. Que le mystère de la lumière soit source de joie et de paix pour chaque famille et communauté.

Puis en français :

En ce jour de l’Épiphanie, la prière de l’Angélus me donne la joie de saluer les pèlerins francophones et particulièrement nos frères chrétiens d’Orient. Comme les Mages guidés par l’étoile nous sommes invités à marcher vers la lumière de Dieu. En venant adorer l’Enfant de Bethléem, acceptons de nous faire humbles et pauvres. Il indique à tous les hommes de bonne volonté un chemin pour les rassembler dans l’unité et la fraternité. A la suite des Mages et avec la Vierge Marie sachons accueillir Dieu qui s’est rendu visible à nos yeux et marchons avec joie vers la clarté de son aurore !

 Traduction : Zenit

Les Mages : modèle des chercheurs authentiques de la vérité, selon le pape

7 janvier, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-23116?l=french

Les Mages : modèle des chercheurs authentiques de la vérité, selon le pape

Angélus du mercredi 6 janvier : fête de l’Epiphanie

ROME, Mercredi 6 Janvier 2010 (ZENIT.org) – Alors que les Mages sont arrivés jusqu’à Jérusalem en suivant une étoile, ils eurent aussi besoin « des indications des prêtres et des scribes pour connaître exactement le lieu où ils voulaient se rendre, c’est-à-dire Bethléem ». « L’étoile et les Saintes Ecritures furent les deux lumières qui guidèrent le chemin des Mages, qui nous apparaissent comme le modèle des chercheurs authentiques de la vérité ».

Benoît XVI s’est exprimé lors de la prière de l’Angélus, le mercredi 6 janvier, à l’issue de la messe qu’il a présidée dans la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la solennité de l’Epiphanie.

Les Mages « étaient des savants », des « hommes de science au sens large ». « Leur savoir, pourtant, loin d’être autosuffisant, était ouvert à des révélations ultérieures et à des appels divins ». « En effet, ils n’eurent pas honte de demander des instructions aux chefs religieux des Juifs », a expliqué Benoît XVI.

« Ils auraient pu dire : faisons cela tous seuls, nous n’avons besoin de personne, évitant, selon notre mentalité actuelle, toute ‘contamination’ entre la science et la Parole de Dieu ». « Au contraire, les Mages écoutent les prophéties et les accueillent ; et à peine se remettent-ils en chemin vers Bethléem qu’ils voient de nouveau l’étoile, comme une confirmation de l’harmonie parfaite entre la recherche humaine et la Vérité divine, une harmonie qui remplit de joie leurs cœurs de savants authentiques ».

Durant l’Angélus, le pape a rappelé « l’unité entre l’intelligence et la foi » chez les Mages. « Avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays » (Mt 2,12). « Cela aurait été naturel de retourner à Jérusalem, dans le palais d’Hérode et dans le Temple, pour donner du retentissement à leur découverte », a-t-il souligné.

« Mais au contraire, les Mages, qui ont choisi l’Enfant comme leur souverain, le protègent en cachette, selon le style de Marie ou mieux, de Dieu lui-même et, tout comme ils étaient apparus, disparaissent en silence, satisfaits, mais aussi changés par la rencontre avec la Vérité ».

« Ils ont découvert un nouveau visage de Dieu, une nouvelle royauté : celle de l’amour », a poursuivi le Saint Père. « Que la Vierge Marie, modèle de sagesse véritable, nous aide à être des chercheurs authentiques de Dieu, capables de vivre toujours la profonde syntonie entre raison et foi, science et révélation ».

bonne nuit

7 janvier, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 001199

http://www.folp.free.fr/Custom/Images/Standard-001000/001199.jpg

Catéchisme de l’Eglise Catholique : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction »

7 janvier, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100107

Jeudi du temps de Noël après l’Epiphanie : Lc 4,14-22
Commentaire du jour
Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 695

« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction »

      Les symboles de l’Esprit Saint : l’onction. Le symbolisme de l’onction d’huile est significatif de l’Esprit Saint, jusqu’à en devenir le synonyme. Dans l’initiation chrétienne, elle est le signe sacramentel de la Confirmation, appelée justement dans les Églises d’Orient « Chrismation ». Mais pour en saisir toute la force, il faut revenir à l’onction première accomplie par l’Esprit Saint : celle de Jésus. « Christ » (« Messie » à partir de l’hébreu) signifie « oint » de l’Esprit de Dieu.

      Il y a eu des « oints » du Seigneur dans l’Ancienne Alliance, le roi David éminemment. Mais Jésus est l’oint de Dieu d’une manière unique : l’humanité que le Fils assume est totalement « ointe de l’Esprit Saint ». Jésus est constitué « Christ » par l’Esprit Saint. La Vierge Marie conçoit le Christ de l’Esprit Saint qui, par l’ange, l’annonce comme Christ lors de sa naissance et pousse Syméon à venir au Temple voir le Christ du Seigneur. C’est lui qui emplit le Christ et dont la puissance sort du Christ dans ses actes de guérison et de salut.

      C’est lui enfin qui ressuscite Jésus d’entre les morts. Alors, constitué pleinement « Christ » dans son humanité victorieuse de la mort, Jésus répand à profusion l’Esprit Saint jusqu’à ce que « les saints » constituent, dans leur union à l’humanité du Fils de Dieu, « cet Homme parfait…qui réalise la plénitude du Christ » : « le Christ total », selon l’expression de saint Augustin.

(Références bibliques : 1Jn 2,20.27; 2Co 1,21; 1S 16,13; Lc 4,18-19; 1,35; 2,11; 2,26-27; 4,1; 6,19; Rm 1,4; Ac 2,36; Ep 4,13)