Archive pour décembre, 2009

Le monde rêve d’un Noël en vérité, affirme Mgr d’Ornellas

23 décembre, 2009

du site:

 http://www.zenit.org/article-23055?l=french

Le monde rêve d’un Noël en vérité, affirme Mgr d’Ornellas

Message de Noël de l’archevêque de Rennes, Dol et Saint-MaloFR

ROME, Mardi 22 décembre 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le message de Noël de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo (France). Un « Noël autrement », un Noël en vérité.

***

En voyant le matraquage des prix toujours plus alléchants qui forcent à acheter le cadeau le plus séduisant possible, j’entends monter en moi un soupir : « Noël autrement ! »

Je rêve d’un Noël où le cadeau que nous nous ferions les uns aux autres serait la joie d’être ensemble, avec les enfants, nous accueillant mutuellement autour d’une flamme brillante et claire, signe de l’espérance et de la paix partagées. Un peu comme une famille se rassemble, émerveillée devant un nouveau-né qui arrive à la maison.

Chacun est heureux de se déranger pour lui faire de la place, pour le recevoir tel qu’il est en faisant attention que rien ne lui fasse du mal : il est si petit ! Chacun accepte de quitter ses vieilles habitudes pour trouver les gestes nouveaux qui l’accueillent au mieux.

Comme c’est étrange ! Le nouveau venu provoque une naissance inespérée : la famille, qui lui ouvre ses portes, naît à une fraternité nouvelle et joyeuse, simple et vraie. Elle passe de la peur de l’inconnu à la joie d’accueillir l’autre dans sa différence. Avec lui, naît ou renaît un amour nouveau où on se redécouvre heureux d’être ensemble, attentifs les uns aux autres, ouverts à l’accueil de la différence. Et, s’il le fallait, réconciliés par le sourire, la parole ou le baiser qui efface la blessure d’hier. Car aujourd’hui, c’est Noël !

À Bethléem, le Nouveau-né est venu pour la famille humaine.

Silencieux, ne rêve-t-il pas d’un Noël autrement ? « Vous êtes tous frères », « je vous laisse ma paix », « confiance », entendrons-nous de ses lèvres. L’Enfant de Bethléem suscite un Noël autrement, dans l’accueil du plus fragile, dans le temps et le sourire donnés aux isolés, aux malades, aux personnes âgées, aux étrangers, aux retenus et aux détenus, et aussi dans la joie familiale et évangélique.

Avec l’arrivée de son visage, tant attendu mais surprenant de beauté et de vérité, des chemins inespérés s’ouvrent, ceux d’une humanité nouvelle où il est devenu évident que l’accueil du différent, en particulier du plus meurtri et faible, demeure la valeur la plus précieuse.

En fêtant ce Noël-là, l’humanité passe de la peur à la confiance.

Elle se sait enrichie par chaque visage qu’elle reçoit comme un cadeau.

Elle comprend que pas un n’est de trop ni une charge.

Elle devient attentive aux plus fragiles qui éveillent en elle espérance et solidarité.

Elle découvre qu’il y a plus de joie à respecter la dignité de chacun qu’à la fouler aux pieds pour des intérêts partiels.

Elle trouve le sens du travail et de ses efforts pour un vivre autrement qui rende notre belle planète davantage au service des hommes, et qui les nourrisse tous, leurs enfants en premier. Elle s’engage dans le dialogue des cultures, pour la réconciliation.

Elle reconnaît sa noblesse dans le respect de la conscience et de la liberté religieuse auquel elle veut partout éduquer, quelles que soient la tradition culturelle et la terre habitée.

Elle retrouve courage pour édifier des sociétés où la violence et la peur de la différence – qui élèvent des murs – sont bannies.

Le monde rêve d’une telle humanité qui sait où elle va. Il rêve d’un Noël en vérité. Et si ce rêve devenait réalité là où nous sommes ?

Joyeuse fête !

bonne nuit

23 décembre, 2009

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Jesus born

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Homélie attribuée à saint Grégoire le Thaumaturge: « Il parlait et il bénissait Dieu »

23 décembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091223

Férie de l’Avent : semaine avant Noël (23 déc.) : Lc 1,57-66
Commentaire du jour
Homélie attribuée à saint Grégoire le Thaumaturge (v. 213 – v. 270), évêque
Homélie sur la sainte Théophanie, 4 ; PG 10, 1181 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 31)

« Il parlait et il bénissait Dieu »

      [Jean Baptiste disait :] En ta présence, Seigneur Jésus, je ne peux pas me taire, car « je suis la voix, et la voix de celui qui crie à travers le désert : préparez le chemin du Seigneur. C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » (Mt 3,3.14)

      Moi, quand je suis né, j’ai effacé la stérilité de celle qui m’enfantait ; et quand j’étais un tout nouveau-né, j’ai porté remède au mutisme de mon père en recevant de toi la grâce de ce miracle. Mais toi, né de la Vierge Marie de la manière que tu as voulue et que tu es seul à connaître, tu n’as pas effacé sa virginité, tu l’as protégée en lui ajoutant le titre de mère ; ni sa virginité n’a empêché ton enfantement, ni ton enfantement n’a souillé sa virginité. Ces deux réalités incompatibles, l’enfantement et la virginité, se sont rejointes en une harmonie unique, ce qui est à la portée du Créateur de la nature.

      Moi, qui suis un homme, je ne fais que participer à la grâce divine ; mais toi, tu es à la fois Dieu et homme, parce que tu es par nature l’ami des hommes (cf Sg 1,6).

bonne nuit

22 décembre, 2009

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Coral hibiscus

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Saint Bède le Vénérable : « Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur »

22 décembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091222

Férie de l’Avent : semaine avant Noël (22 déc.) : Lc 1,46-56
Commentaire du jour
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l’Église
Homélies sur l’Evangile, I, 4 ; CCL 122, 25s (trad. bréviaire)

« Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur »

      « Mon âme exalte le Seigneur ; exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. » Le sens premier de ces mots est certainement de confesser les dons que Dieu lui a accordés, à elle, Marie, spécialement ; mais elle rappelle ensuite les bienfaits universels dont Dieu ne cesse jamais d’entourer la race humaine.

      L’âme glorifie le Seigneur quand elle consacre toutes ses puissances intérieures à louer et à servir Dieu ; quand, par sa soumission aux préceptes divins, elle montre qu’elle ne perd jamais de vue sa puissance et sa majesté. L’esprit exulte en Dieu son Sauveur, quand il met toute sa joie à se souvenir de son Créateur dont il espère le salut éternel. Ces mots, sans doute, expriment exactement ce que pensent tous les saints, mais il convenait tout spécialement qu’ils soient prononcés par la bienheureuse Mère de Dieu qui, comblée d’un privilège unique, brûlait d’un amour tout spirituel pour celui qu’elle avait eu la joie de concevoir en sa chair. Elle avait bien sujet, et plus que tous les saints, d’exulter de joie en Jésus –- c’est-à-dire en son Sauveur –- car celui qu’elle reconnaissait pour l’auteur éternel de notre salut, elle savait qu’il allait, dans le temps, prendre naissance de sa propre chair et si véritablement qu’en une seule et même personne serait réellement présent son fils et son Dieu…

      C’est pourquoi c’est un usage excellent et salutaire, dont le parfum embaume la Sainte Eglise, que celui de chanter tous les jours, aux vêpres, le cantique de la Vierge. On peut en attendre que les âmes des fidèles, en faisant si souvent mémoire de l’incarnation du Seigneur, s’enflamment d’une ferveur plus vive, et que le rappel si fréquent des exemples de sa sainte Mère les affermisse dans la vertu. Et c’est bien le moment, aux vêpres, de revenir à ce chant, car notre âme, fatiguée de la journée et sollicitée en sens divers par les pensées du jour, a besoin, quand approche l’heure du repos, de se rassembler pour retrouver l’unité de son attention.

Luk-02,01_Birth_Manger_Naissance_Creche

21 décembre, 2009

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http://www.artbible.net/3JC/-Luk-02,01_Birth_Manger_Naissance_Creche/index.html

SERMON DE SAINT AMBROISE SUR L’ÉVANGILE DE LUC: « Heureuse, toi qui as cru »

21 décembre, 2009

du site:

http://aelf.org/office-lectures#hymne

SERMON DE SAINT AMBROISE SUR L’ÉVANGILE DE LUC
« Heureuse, toi qui as cru »

Lorsque l’ange annonce à Marie le mystère de sa maternité virginale, il lui apprend, pour éclairer sa foi par un exemple, qu’une femme âgée et stérile a conçu, ce qui fait comprendre que Dieu peut accomplir tout ce qu’il a décidé.

Dès que Marie l’eut appris, elle partit vers la montagne de Judée. Ce n’était de sa part ni incrédulité en la prophétie, ni incertitude sur cette annonce, ni doute sur l’exemple proposé. Elle partait dans l’allégresse de son désir, pour l’accomplissement d’un service, avec l’empressement de sa joie.

Elle qui était maintenant remplie de Dieu, où pouvait-elle se rendre avec empressement, sinon vers les hauteurs ? La grâce du Saint-Esprit ne connaît pas les hésitations ni les retards. ~ L’arrivée de Marie et la présence du Seigneur manifestent aussitôt leurs bienfaits, car, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle, et elle fut remplie de l’Esprit Saint.

Remarquez les nuances et l’exactitude de chaque mot. Élisabeth fut la première à entendre la parole, mais Jean fut le premier à ressentir la grâce : la mère a entendu selon l’ordre naturel des choses, l’enfant a tressailli en raison du mystère ; elle a constaté l’arrivée de Marie, lui, celle du Seigneur ; la femme, l’arrivée de la femme, l’enfant, celle de l’enfant ; les deux femmes échangent des paroles de grâce, les deux enfants agissent au-dedans d’elles et commencent à réaliser le mystère de la piété en y faisant progresser leurs mères ; enfin, par un double miracle, les deux mères prophétisent sous l’inspiration de leur enfant.

Jean a tressailli, la mère a été comblée. La mère n’a pas été comblée avant son fils, mais, comme le fils était comblé de l’Esprit Saint, il en a aussi comblé sa mère. Jean a exulté, et l’esprit de Marie a exulté, lui aussi. L’exultation de Jean comble Élisabeth ; cependant, pour Marie, on ne nous dit pas que son esprit exulte parce qu’il est comblé, car celui qu’on ne peut comprendre agissait en sa mère d’une manière qu’on ne peut comprendre. Élisabeth est comblée après avoir conçu ; Marie, avant d’avoir conçu. Heureuse, lui dit Élisabeth, toi qui as cru.

Heureux, vous aussi qui avez entendu et qui avez cru ; car toute âme qui croit conçoit et engendre le Verbe et le reconnaît à ses œuvres.

Que l’âme de Marie soit en chacun de vous, pour qu’elle exalte le Seigneur ; que l’esprit de Marie soit en chacun de vous, pour qu’il exulte en Dieu. S’il n’y a, selon la chair, qu’une seule mère du Christ, tous engendrent le Christ selon la foi. Car toute âme reçoit le Verbe de Dieu, pourvu qu’elle soit irréprochable et préservée des vices en gardant la chasteté dans une pureté intégrale.

Toute âme qui peut vivre ainsi exalte le Seigneur, comme l’âme de Marie a exalté le Seigneur, et comme son esprit a exulté en Dieu son Sauveur.

En effet, le Seigneur est exalté, comme vous l’avez lu ailleurs : Magnifiez avec moi le Seigneur. Certes, la parole humaine ne peut faire grandir le Seigneur, mais c’est en nous qu’il est exalté ; en effet, le Christ est l’image de Dieu. Par conséquent, si l’âme agit de façon juste et religieuse, elle exalte cette image de Dieu, à la ressemblance de qui elle a été créée ; et par conséquent, en exaltant cette image, elle s’élève par une certaine participation à sa sublimité.

R/ Le Seigneur est avec toi,
Marie, pleine de grâce !

Ton cœur en éveil
attendait le Messie.

Et Dieu t’a regardée,
il a comblé ton attente.

Il vient, le jour se lève,
la terre entière exulte.

Extrait de l’homélie de Saint Augustin : «La Vérité aujourd’hui s’est élevée de terre ; le Christ est né de la chair.

21 décembre, 2009

du site:

http://www.mariedenazareth.com/8253.0.html

Noël ou les noces de Dieu et de l’humanité

Les noces de Dieu et de l’humanité, voilà comment saint Augustin, évêque d’Hippone au 5ème siècle, fêtait Noël !

Le Christ est Dieu qui s’unit véritablement à l’humanité sans rien perdre de sa divinité. Ce sont de vrais noces : le Christ est vrai homme : il est né de la chair, il est la Vérité élevée de terre ; le Christ est donc comme un époux qui, comme dit le psaume, s’élance d’une extrémité du ciel. 

Extrait de l’homélie de Saint Augustin :

«La Vérité aujourd’hui s’est élevée de terre ; le Christ est né de la chair.
Livrez-vous à une sainte joie ; que ce jour attache vos esprits à la pensée du jour éternel, souhaitez, espérez fermement les biens célestes, et puisque vous en avez reçu le pouvoir, comptez devenir enfants de Dieu.
N’est-ce pas pour vous qu’est né dans le temps l’Auteur même des temps, pour vous que s’est montré au monde le Fondateur du monde, pour vous enfin que le Créateur est devenu créature ?
Pourquoi donc, ô mortels, mettre encore votre esprit dans ce qui est mortel ? pourquoi consacrer toutes vos forces à retenir, s’il était possible, une vie fugitive ? Ah ! de plus brillantes espérances rayonnent sur la terre, et ceux qui l’habitent n’ont reçu rien moins que la promesse de vivre dans les cieux.
Or, pour faire croire à cette promesse, une chose bien plus incroyable vient d’être donnée au monde.
Pour rendre les hommes des dieux, Dieu s’est fait homme ; sans rien perdre de ce qu’il était, il a voulu devenir ce qu’il avait fait ; oui, devenir ce qu’il a fait, unissant l’homme à Dieu, sans anéantir Dieu dans l’homme.
Nous sommes étonnés de voir une Vierge qui devient Mère ; il nous faut des efforts pour convaincre les incrédules de la réalité de cet enfantement tout nouveau, pour leur faire admettre qu’une femme a conçu sans le concours d’aucun homme ; qu’elle a donné le jour à un Enfant dont aucun mortel n’était le père ; enfin que le sceau sacré de sa virginité est resté inviolable au moment de la conception et au moment de l’enfantement.
La puissance de Dieu se montre ici merveilleuse ; mais sa miséricorde plus admirable encore, puisqu’à la puissance il a joint la volonté de naître ainsi.
Il était le Fils unique du Père, avant de devenir le Fils unique de sa mère ; lui-même l’avait formée, avant d’être formé dans son sein ; avec son père il est éternel, et avec sa Mère il est enfant d’un jour ; moins âgé que la Mère dont il est formé, il est antérieur à tout sans être formé de son Père ; sans lui le Père n’a jamais existé, et sa Mère n’existerait pas sans lui. [...]  
Il était à craindre qu’on ne vint à mépriser la Vérité à cause qu’elle s’est élevée de terre, lorsque, semblable à l’époux qui sort du lit nuptial, elle s’est élancée du sein maternel où le Verbe de Dieu avait contracté avec la nature humaine une ineffable union. Afin de détourner ces mépris, et pour empêcher que malgré sa naissance admirable, malgré ses paroles et ses oeuvres merveilleuses, la ressemblance de la chair du Christ avec la chair de péché ne fit voir en lui qu’un homme, après ces mots « Pareil à l’époux sortant du lit nuptial, il s’est élancé comme un géant pour fournir sa carrière », viennent aussitôt ceux-ci : «Il est parti d’une extrémité du ciel ».
Si donc, « la Vérité s’est « élevée de terre », c’était bonté de sa part, et non pas nécessité ; miséricorde, et non pas dénuement.
Pour s’élever de terre, cette Vérité est descendue des cieux ; pour sortir de son lit nuptial, l’Epoux s’est élancé d’une extrémité du ciel.
Voilà pourquoi il est né aujourd’hui.  

Ce jour est le plus court des jours de la terre et c’est à dater de lui que les jours commencent à grandir. Ainsi Celui qui s’est rapetissé pour nous élever, a fait choix du jour qui est à la fois le moindre et le principe des grands jours.
En naissant ainsi et malgré son silence, il nous crie en quelque sorte avec une voix retentissante
que pour nous il s’est fait pauvre et qu’en lui nous devons apprendre à être riches;
que pour tous il s’est revêtu de la nature de son esclave et que nous devons en lui recouvrer la liberté;
que pour nous il s’est élevé de terre et que nous devons avec lui posséder le ciel.»

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Saint Augustin, Sermon 192, pour le jour de Noël, Oeuvres de saint Augustin, tome 7, édition Guérin Bar le Duc, 1868. Extraits par F. Breynaert.

bonne nuit

21 décembre, 2009

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Yellow Bellied Marmots

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Bienheureuse Teresa de Calcutta: « Marie se mit en route rapidement »

21 décembre, 2009

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091221

Férie de l’Avent : semaine avant Noël (21 déc.) : Lc 1,39-45
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu’on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 12  rev).

« Marie se mit en route rapidement »

      La gaieté et la joie étaient la force de Notre Dame. C’est ce qui a fait d’elle la servante empressée de Dieu, son fils, car dès qu’il est venu à elle, elle « est partie en toute hâte ». Seule la joie pouvait lui donner la force de partir en toute hâte au-delà des collines de Judée pour devenir la servante de sa cousine. Il en est de même pour nous ; comme elle, nous devons être les vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la sainte communion nous hâter par-delà les montagnes de difficultés que nous rencontrons en offrant de tout notre coeur notre service aux pauvres. Donnez Jésus aux pauvres en tant que servante du Seigneur

      La joie c’est la prière, la joie c’est la force, la joie c’est l’amour, c’est un filet d’amour grâce auquel vous pouvez attraper les âmes. « Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2Co 9,7) Celui qui donne avec joie donne davantage. Si dans le travail vous rencontrez des difficultés et que vous les acceptez avec joie, avec un large sourire, en cela comme en bien d’autres choses, on constatera que vos oeuvres sont bonnes et le Père en sera glorifié. La meilleure manière de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes c’est de tout accepter avec joie. Un coeur joyeux provient d’un coeur brûlant d’amour.

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