Archive pour le 24 décembre, 2009

Bon Noël…

24 décembre, 2009

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Noël Bells

24 décembre, 2009

du site:

http://www.best-quotes-poems.com/francais/poesies-de-noel.html

Noël Bells

J’ai entendu les cloches le jour de Noël
Leur vieux, familier chante le jeu,
Et sauvage et doux
La répétition de mots
De la paix sur terre, good-will aux hommes !

Et pensé comment, comme le jour était venu,
Les beffrois de toute la chrétienté
Avait roulé le long
La chanson ininterrompue
De la paix sur terre, good-will aux hommes !

Jusqu’à, sonner, chantant sur son chemin
Le monde a tourné de la nuit au jour,
Une voix, un carillon,
Un chant subliment
De la paix sur terre, good-will aux hommes !

Alors de chaque bouche noire et maudite
Le canon a tonné dans les sud,
Et avec le bruit
Les hymnes de louange se sont noyées
De la paix sur terre, good-will aux hommes !

Et de désespoir j’ai cintré ma tête ;
Le `là n’est aucune paix sur terre,’ I dit ;
Le `pour la haine est fort,
Et raille la chanson
De la paix sur terre, good-will aux hommes !’

Alors a carillonné les cloches plus fort et profondément :
Dieu de `n’est pas mort ; ni doth il dorment !
Le mal échouera,
La droite règnent,
Avec la paix sur terre, good-will aux hommes !’

Henry Wadsworth Longfellow 

Jour de Noël: (25 décembre 2005, Saint-Gervais, Paris, Frère Jean-Christophe)

24 décembre, 2009

du site:

http://jerusalem.cef.fr/homelies/index.php?hid=47

25 décembre 2005
Saint-Gervais, Paris
Frère Jean-Christophe

Jour de Noël

Un jour, dans un de ses sermons, Maurice Zundel s’exclama :
«Voilà, Dieu vous est livré, faites-en ce que vous voulez !
Dieu vous est livré ! Il risque tout.
Vous pouvez le tuer, il est sans défense.
Vous pouvez le crucifier : il est sans appel.
Il vous fait crédit … Tout est là.»
Les yeux rivés devant ce nouveau-né couché dans une mangeoire,
comment ne pas être saisis, à notre tour,
par Dieu qui est livré entre nos mains d’homme ?
En Jésus, Dieu se livre à nous.
Il consent à cette rencontre dans notre humanité
qui, du coup, le rend vulnérable.
Comme tout nouveau-né, cet Enfant Jésus
a besoin d’une mère pour le nourrir,
d’un père pour le protéger.
Notre Dieu est livré car il a besoin d’un autre pour vivre en notre humanité.
Entre le cri de l’enfant qui a faim
et le cri du crucifié – J’ai soif -,
il y a un même appel : être aimé.

Dans cette naissance que nous célébrons,
non seulement Dieu se livre mais encore il demeure caché.
Le Christ aurait pu venir de toutes sortes de façon,
or il est né loin des honneurs, dans une étable.
Sa condition de nouveau-né évite d’apporter
toute preuve qui contraindrait notre raison.
Seule la foi peut voir ce qui est caché et confesser
qu’en cet enfant habite corporellement la plénitude de la divinité (Col 2,9).
François Varillon écrit :
Dieu «reste caché pour n’être pas irrésistible.
Son invisibilité est pudeur …
Dieu est caché, humblement caché
car on ne pourrait le voir et rester libre.»
La présence de Dieu en Jésus est tout sauf écrasante.
Dieu ne s’impose pas.
Il ne violente pas notre intelligence
et ne brusque pas notre cœur.
Il vient chez nous seulement si nous voulons bien de lui.
Il attend que nous lui ouvrions la porte
et ne frappe pas comme un forcené.

Dieu livré, Dieu caché, … Dieu humilié.
Quel abaissement pour notre Dieu
que d’accepter l’esclavage de notre humanité !
Aujourd’hui, nous contemplons
le Créateur de toutes choses réduit à l’indigence,
l’Eternel soumis au rythme du temps,
l’Infini cantonné dans cette crèche misérable,
le Tout-Puissant vagissant sur la paille,
la Parole éternelle du Père réduite au silence.
Quel mystère dans cet abaissement !
La Vierge a conçu l’Inconcevable.
Une fille des hommes atteint l’Inaccessible.
Une grotte contient Celui que l’univers ne contient pas.
La terre devient comme un ciel où Dieu réside
et l’homme est comme un temple où Dieu demeure.
Lui de condition divine,
chante le Cantique de St Paul aux Philippiens,
ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu,
mais il s’anéantit lui-même prenant condition d’esclave,
devenant semblable aux hommes. (Ph 2,6-7)

Dieu livré, Dieu caché, Dieu humilié,
voilà la face plus sombre du mystère
de l’Incarnation du Verbe que nous célébrons.
Mais voici que resplendit simultanément
la face toute lumineuse de ce même mystère.

En effet, le Dieu livré ne fait qu’un avec le Dieu tout aimant.
Dieu s’est totalement donné aux hommes
en Jésus pour nous aimer.
Dieu s’est soumis en tout à notre condition humaine
par amour pour notre humanité
qu’il est venu sauver de la mort et du péché.
Dieu livré, c’est le prix d’un amour fou pour chacun de nous.
En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde,
afin que nous vivions par Lui. (1 Jn 4,9)
Dieu vulnérable pour rendre l’homme fort.

Ensuite, au Dieu caché répond le Dieu de toute douceur.
La douceur de Dieu, c’est le respect infini de notre liberté.
Dieu se cache pour nous laisser libres
de répondre à son amour.
Oui, Dieu veut sauver l’humanité «en douceur».
«Il faut peu de puissance pour s’imposer, se montrer, s’exhiber.
Il en faut beaucoup pour s’effacer à ce point.
Dieu est infinie douceur ou encore puissance illimitée d’effacement.»

Enfin, à travers le Dieu humilié apparaît le Dieu de toute humilité.
Jésus est l’unique vrai humble.
Pour nous, humains, l’humilité, c’est s’abaisser des hauteurs
où nous nous sommes illusoirement élevés.
Mais, pour Jésus, l’humilité, c’est abandonner la gloire divine
pour la vulnérabilité de notre chair.
Jésus vit un réel abaissement.
Oui, combien il pourra dire plus tard :
Je suis doux et humble de cœur (Mt 11,29).

Amour, douceur, humilité.
Voilà la lumière qui jaillit de cette Nativité.
Une lumière pleine de force
car lorsque nous luttons contre nos lenteurs, nos faiblesses,
Jésus est là dans la crèche
pour nous rappeler qu’il marche avec nous.
Dieu petit-enfant n’a pas fait l’économie
de la lenteur de notre croissance humaine,
des faims, des soifs, des fatigues de tout homme
pour nous sauver.
Dieu reste Dieu, même dans l’extrême dénuement d’un nouveau-né.
Si Dieu a accepté l’inconcevable,
combien plus pouvons-nous trouver en lui la force
de consentir à notre nature humaine avec ses joies et ses pesanteurs.
Même le poids de notre péché,
Jésus le prendra sur lui pour nous en délivrer.

Oui, frères et sœurs, en cette nuit de Noël,
c’est bien un Sauveur qui nous est né.
Dieu livré, caché, humilié
manifeste en Jésus son amour, sa douceur, son humilité.
Plus rien ne peut être vécu comme avant
car Dieu a visité notre chair pour nous sauver de la mort.
Le monde ancien s’en est allé.
Un monde nouveau vient de naître.
Ne le voyez-vous pas ?

Bonne nuit

24 décembre, 2009

Bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 6_Stella_variegata

Euphorbia pulcherrima o Poinsettia

http://giardinaggio.efiori.com/Conoscere-le-Piante-Ct18/In-Casa-S19Pg1/Stella-di-Natale…la

Homélie pour le 24 décembre – Ferie de l’Avent

24 décembre, 2009

du site:

http://www.homelies.fr/

jeudi 24 décembre 2009

Famille de saint Joseph Décembre 2009  
Homélie – Messe  

La composition du « Cantique de Zacharie » est analogue à celle du « Magnificat » de Marie. Mais là où la Vierge rend grâce pour les merveilles que le Puissant fit pour elle, le dernier prêtre de la première Alliance, père du dernier prophète, fait monter un hymne d’action de grâce pour ce que Dieu a réalisé pour les fils d’Abraham tout au long de leur histoire.
« Rempli de l’Esprit Saint », Zacharie résume en un seul verset l’œuvre du « Dieu d’Israël » : « il a visité son peuple pour accomplir sa libération ». Depuis le péché des origines, Dieu cherche l’homme et ne cesse de multiplier ses efforts pour se rapprocher de lui. Il le visite par ses prophètes afin qu’il ne se décourage pas et persévère dans l’espérance du jour béni de sa venue. Car le Très-Haut a décidé « de nous délivrer de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis » en nous « montrant sa miséricorde ». Dieu ne s’était-il pas engagé par serment avec Abraham notre père dans la foi et avec sa descendance à jamais ? Or après le long cheminement de l’attente, voilà qu’avec la naissance de ce « petit enfant, qu’on appellera prophète du Très-Haut », le temps de l’accomplissement est enfin arrivé. C’est à lui en effet qu’il appartient de « marcher devant le Seigneur pour lui préparer le chemin », pour désigner « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29).
Même si nous sommes encore dans la nuit, ou plutôt : si le jour commence à peine à déchirer les ténèbres, nous ne sommes plus seuls. Nous croyons que Jésus notre Bon Berger marche à nos côtés. Il est cette « force qui nous sauve que le Père a fait lever dans la maison de Joseph, fils de David. Il est l’« Amen » de Dieu, l’accomplissement de la promesse, le sceau de l’Alliance, le gage de la fidélité du Tout-Puissant. Au moment où nous nous apprêtons à découvrir avec les Mages « l’astre venu nous visiter », n’oublions pas de lui préparer nos cadeaux. A défaut d’or, d’encens, ou de myrrhe, offrons-lui notre action de grâce pour toutes les interventions victorieuses par lesquelles il nous a déjà manifesté la tendresse de son Cœur. Certes les visitations de Dieu sont en général très discrètes, car « lorsque passe sa gloire, il nous abrite de sa main jusqu’à ce qu’il soit passé. Puis il retire sa main et nous ne le voyons que de dos, car son visage, personne ne peut le voir » (Ex 33, 22-23). Mais nous devinons sa présence à l’onction de paix qui marque son passage.

« Marie, toi qui “gardais toutes les paroles-événements de Dieu et les méditais dans ton cœur” (Lc 2, 19), aide-moi à faire mémoire des visitations du Seigneur dans ma vie, de ses interventions salvifiques en ma faveur. Donne-moi de me souvenir des libérations, des guérisons et des résurrections qu’il a accomplies dans la discrétion de sa tendresse miséricordieuse, afin que je puisse “célébrer sans crainte un culte devant lui, dans la piété et la justice, tout au long de mes jours”, “chantant sans fin son amour, et annonçant d’âge en âge sa fidélité” (Ps 88) ».

Père Joseph-Marie