Archive pour le 17 décembre, 2009
par Hans Christian Andersen : LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTE
17 décembre, 2009du site:
http://www.noelchretien.com/la_petite_fille_aux_allumettes.htm
LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTE
d’après Hans Christian Andersen
C’ était un soir d’ hiver et la neige tombait à gros flocons sur la ville.
Malgré le grand froid, les quelques rares passants étaient joyeux . Car ce soir là, c’était la veille de Noël. Toutes les maisons brillaient de mille lumières. Tout le monde se préparait au grand réveillon sauf une petite fille qui elle, était dans la rue. C’ était la petite fille aux allumettes. Comme j ‘aimerais chanter et danser avec eux pensait-elle. La petite grelottait dans ses vêtements de pauvresse. La petite fille marchait pieds nus dans la neige, tenant dans sa main une boîte d’allumettes. La journée avait été mauvaise. Elle n’avait pas vendu une seule allumette. Elle eut une lueur d’espoir lorsqu’un groupe de joyeux fêtards s’approcha d’elle.- Bonsoir monsieur. Vous voulez bien m’acheter quelques allumettes?- Des allumettes? Mais je t’en ai acheté hier et avant-hier encore! Mais tiens, voilà une belle orange pour toi. Joyeux Noël!
- Je la mangerai à minuit. Ce sera mon cadeau de Noël! Elle poursuivit son chemin, cherchant désespérément des yeux quelque passant. -Madame, ma bonne dame, vous voulez bien m’acheter quelques allumettes ? Dégage vermine, tu ne vois pas je suis pressée !
La petite se mit à pleurer. Il faisait de plus plus en plus froid. La neige tombait de plus en plus fort. La petite alla s’asseoir entre deux maisons. Ses mains et ses pieds étaient bleus de froid. En tournant la boîte d’allumettes entre ses doigts, elle pensa: – Si j’en allumais une, peut-être arriverais- je à me réchauffer un peu ? Elle tira une allumette et la frotta contre le mur. Aussitôt, une flamme éblouissante éclata. On aurait dit un grand feu de joie. Elle s’approcha pour se réchauffer mais la flamme s’éteignit et le feu disparut. Elle se dépêcha de frotter une deuxième allumette. La flamme jaillit et une lueur éclaira le mur de la maison .Une gigantesque salle à manger dressée pour la fête de Noël apparut. Elle voulut s’approcher de la table mais l’allumette s’éteignit et devant elle il n’y avait plus qu’un mur épais et froid. Elle en frotta une troisième et aussitôt elle se vit assise sous un magnifique sapin de Noël. ll était plus beau et plus grand que tous ceux qu’elle avait vus. Au pied de l’arbre, des cadeaux! Des tonnes de cadeaux!
Quel bonheur! Mais l’allumette disparut. En pensant très fort à sa grand-mère qui était au ciel, la petite fille frotta une autre allumette. Il se fit alors une grande lumière. Et dans cette lumière la petite fille reconnut sa grand-mère. « Grand-mère ! Grand-mère ! emmène-moi car lorsque l’allumette s’éteindra, tu disparaîtras comme le feu, comme l’oie et comme le bel arbre de Noël » La petite s’ empressa de frotter tout le reste du paquet.
Jamais la grand-mère n’avait été si grande et si belle. Elle souriait et tendait la main à sa petite-fille. Elle sentit alors une douce chaleur l’envelopper et c’est dans les bras de sa grand-maman qu’elle s’envola, heureuse.
FIN
Nouveau record d’affluence à la fête de Notre-Dame de Guadalupe
17 décembre, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-22986?l=french
Nouveau record d’affluence à la fête de Notre-Dame de Guadalupe
Plus de six millions de fidèles
ROME, Mercredi 16 décembre 2009 (ZENIT.org) – Selon les chiffres officiels, diffusés samedi soir, la Basilique Notre-Dame de Guadalupe a reçu 6.128.000 personnes entre le 11 décembre et l’après-midi du 12, à l’occasion du 478ème anniversaire des apparitions de la Vierge à San Diego sur la colline de Pepeyac, à l’est de Mexico.
L’ « évènement de Guadalupe » suscite un intérêt qui ne cesse de grandir, et le nombre des pèlerins pourrait s’élever à 6,5 millions durant les grandes journées de commémoration prévues au calendrier de ce peuple dont les racines indigène et chrétienne sont représentées par Notre-Dame de Guadalupe.
Ces chiffres battraient le record historique d’affluence de 6 millions de pèlerins enregistré au sanctuaire du Tepeyac, durant la célébration de 2008. Une recherche récente révèle qu’un Mexicain sur quatre affirme avoir reçu une grâce ou un miracle de la « Morenita », patronne de tout le continent et couronnée reine du Mexique.
Des pèlerinages partis de chaque coin du Mexique, certains d’Amérique centrale et d’autres des Etats-Unis, se sont unis à la fête, où danses indigènes et rites préhispaniques se mélangent aux scènes émouvantes de fidèles allant, à genoux, jusqu’à l’autel de la basilique, situé sous l’image sacrée que la Vierge a laissée sur le manteau de Juan Diego le 12 décembre 1531, quand le messager est allé remettre ses roses à fra’ Juan de Zumárraga, premier évêque de Mexico.
A l’aube du 12 décembre, un million de personnes, à l’intérieur comme à l’extérieur de la basilique, ont entonné les « Mañanitas », le chant traditionnel mexicain pour dire joyeux anniversaire ou joyeuse fête. Ce chant a été répété dans la quasi totalité des églises du pays.
Durant la célébration et le chant à la Vierge, le recteur de la basilique de Guadalupe, Mgr Diego Monroy Ponce, a demandé aux fidèles catholiques d’accourir aux pieds de la Vierge, de supplier son intercession pour le pays qui « s’effrite dans nos mains quand la violence, la corruption, l’injustice, l’impunité, le trafic de drogue, nous assaillent et nous désintègrent ».
« Que nos pauvres ne vivent pas que d’aumône, mais puissent vivre du fruit de leurs efforts et de leur travail. Que nous tous, mais surtout nos autorités, puissions comprendre que ce n’est qu’avec la fraternité et la solidarité que nous saurons bâtir un monde plus en harmonie, juste, équitable, en paix », a dit le recteur de la basilique.
Après les « Mañanitas », Mgr Monroy Ponce a appelé les mexicains à être unis entre eux et a prié pour que cette unité se manifeste au moment où les crises récurrentes semblent toucher le cœur du pays, qui est le deuxième pays à enregistrer le plus grand nombre de catholiques au monde.
« Nous devons être pour les autres, nous donner à eux, construire pour notre Vierge un Mexique de valeurs, où l’on aime et respecte la vie, où la famille, cellule vitale de la société, a l’espace privilégié qui lui revient face à tant de réalités qui cherchent à l’assombrir et la fragiliser » .
« Vous Notre-Dame, vous connaissez notre situation sociale et religieuse, a-t-il ajouté en s’adressant à Notre-Dame de Guadalupe. Que personne n’ait à manquer, pour une quelconque raison politique, sociale, culturelle ou économique, de l’accès à la santé, au travail, au savoir, au développement, au repos, au don inestimable de la paix ».
Entre temps, à New York, comme en 2002, la cathédrale de Saint-Patrick a servi de cadre aux célébrations en l’honneur de la Vierge de Guadalupe. Des milliers de Mexicains et Latino-américains sont venus y accueillir la Vierge et le « Flambeau de Guadalupe », parti de Tepeyac le 3 octobre dernier et qui, après avoir parcouru tout le nord du Mexique et le territoire américain, est arrivé au cœur de Manhattan porté par 25.000 personnes.
Ce relais de Flambeau, comme les années précédentes, est une invitation de la communauté catholique hispanique à légaliser l’immigration, à réformer totalement le système de migration aux Etats-Unis et à renforcer les liens d’amitié entre le Mexique et les Etats-Unis.
Le directeur exécutif de l’Association Tepeyac, qui organise le voyage du Flambeau, du Mexique à New York, Joel Magallán, estime important que « la tradition passe aux jeunes nés aux Etats-Unis ». Cette année, 40% de ceux qui l’ont porté étaient des jeunes hispaniques nés aux Etats-Unis.
La célébration de cette année était la première célébration dédiée à la Vierge de Guadalupe, pour le nouvel archevêque de New York, Mgr Timothy Dolan, nommé en février dernier par Benoît XVI. Il a célébré la messe avec Mgr Josú Iriondo, vicaire pour les affaires hispaniques de l’archidiocèse de la ville.
Lettre du card. Hummes aux prêtres du monde pour Noël
17 décembre, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-22914?l=french
Lettre du card. Hummes aux prêtres du monde pour Noël
Une « Heure eucharistique et mariale » à Sainte-Marie-Majeure
ROME, Mercredi 9 décembre 2009 (ZENIT.org) – Une « Heure eucharistique et mariale », est célébrée à Rome, le premier jeudi du mois, pendant l’Année Sacerdotale, à 16 heures, en la basilique de Sainte-Marie-Majeure.
Dans le cadre de l’Année sacerdotale, et à l’occasion de Noël, le cardinal Cláudio Hummes, préfet de la congrégation pour le Clergé, publie cette lettre aux prêtres dans laquelle il évoque notamment cette célébration.
Lettre aux prêtres, décembre 2009, Année sacerdotale
Chers Prêtres,
dans la vie du Prêtre, la prière occupe nécessairement l’une des places centrales. Ce n’est pas difficile à comprendre, parce que la prière cultive l’intimité du disciple avec son Maître, Jésus-Christ. Nous savons tous comment, lorsqu’elle s’évanouit, la foi s’affaiblit et le ministère perd contenu et sens. La conséquence existentielle pour le Prêtre sera d’avoir moins de joie et moins de bonheur dans le ministère de chaque jour. C’est comme si, sur la route à la suite de Jésus, le Prêtre, qui marche avec beaucoup d’autres, commençait à prendre toujours plus de retard et s’éloignait ainsi du Maître, jusqu’à le perdre de vue à l’horizon. Dès lors, il se retrouve égaré et vacillant.
Saint Jean Chrysostome, dans une homélie commentant la Première Lettre de Paul à Timothée, avertit avec sagesse : « Le diable s’acharne contre le pasteur [...]. En effet, s’il tue les brebis le troupeau diminue, mais s’il élimine le pasteur, il détruira tout le troupeau ». Ce commentaire fait penser à beaucoup de situations actuelles. Chrysostome nous met en garde : la diminution des pasteurs fait et fera baisser toujours plus le nombre des fidèles et des communautés. Sans pasteurs, nos communautés seront détruites !
Mais ici je voudrais d’abord parler de la prière, nécessaire pour que, comme dirait Chrysostome, les pasteurs soient vainqueurs du diable et ne s’évanouissent pas. Vraiment, sans la nourriture essentielle de la prière, le Prêtre tombe malade, le disciple ne trouve pas la force pour suivre le Maître, et ainsi il meurt de dénutrition. Par conséquent, son troupeau se disperse et meurt à son tour.
En effet, chaque Prêtre a une référence essentielle à la communauté ecclésiale. Il est un disciple très spécial de Jésus, qui l’a appelé et, par le sacrement de l’Ordre, se l’est configuré, comme Tête et Pasteur de l’Église. Le Christ est l’unique Pasteur, mais il a voulu faire participer à Son ministère les Douze et leurs Successeurs, à travers lesquels les Prêtres également, quoique à un degré inférieur, sont rendus participants de ce sacrement ; de sorte qu’ils participent eux aussi, d’une manière qui leur est propre, au ministère du Christ, Tête et Pasteur. Cela comporte un lien essentiel du Prêtre avec la communauté ecclésiale. Il ne peut pas ne pas tenir compte de cette responsabilité, vu que la communauté sans pasteur meurt. Au contraire, à l’exemple de Moïse, il doit garder les bras levés vers le ciel, en prière, pour que le peuple ne périsse pas.
Le Prêtre donc, pour rester fidèle au Christ et fidèle à la communauté, a besoin d’être un homme de prière, un homme qui vit dans l’intimité du Seigneur. Il a le besoin en outre d’être réconforté par la prière de l’Église et de chaque chrétien. Que les brebis prient donc pour leur pasteur ! Lorsque, cependant, le Pasteur lui-même se rend compte que sa vie de prière s’affaiblit, il est temps de s’adresser à l’Esprit Saint et de demander avec l’esprit du pauvre. L’Esprit rallumera le feu en son coeur. Il rallumera la passion et l’enchantement envers le Seigneur, qui est resté là et qui veut dîner avec lui !
En cette Année Sacerdotale, nous voulons prier, avec persévérance et beaucoup d’amour, pour les Prêtres et avec les Prêtres. À cette intention, la Congrégation pour le Clergé, chaque premier Jeudi du mois, pendant l’Année Sacerdotale, à 16 heures, célèbre une Heure eucharistique et mariale, dans la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, pour les Prêtres et avec les Prêtres. Beaucoup de gens viennent, avec joie, prier avec nous.
Très chers Prêtres, la Noël de Jésus-Christ s’approche. Je voudrais présenter à vous tous mes vœux les meilleurs et les plus fervents d’un Bon Noël et d’une heureuse Année 2010. Dans la crèche l’Enfant Jésus nous invite à renouveler envers Lui l’intimité de l’ami et du disciple, pour nous envoyer de nouveau comme ses évangélisateurs !
Cardinal Cláudio Hummes
Préfet de la Congrégation pour le Clergé
bonne nuit
17 décembre, 2009Saint Léon le Grand : « Table des origines de Jésus Christ »
17 décembre, 2009http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091217
Férie de l’Avent : semaine avant Noël (17 déc.) : Mt 1,1-17
Commentaire du jour
Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l’Église
Lettre 31 ; PL 54, 791 (trad. Orval)
« Table des origines de Jésus Christ »
Il ne sert à rien de dire que notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est vraiment homme, si on ne croit pas qu’il l’est de la manière que proclame l’Evangile. Lorsque Matthieu nous parle de la « généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham », il dessine, à partir de l’origine de l’humanité, la lignée des générations jusqu’à Joseph à qui Marie était fiancée. Luc, au contraire, remonte les degrés successifs pour aboutir au commencement du genre humain, et il montre ainsi que le premier et le dernier Adam sont de la même nature (3,23s).
Il était possible, certes, à la Toute-puissance du Fils de Dieu de se manifester pour l’instruction et la justification des hommes de la même manière qu’il était apparu aux patriarches et aux prophètes sous une forme charnelle ; par exemple, lorsqu’il luttait avec Jacob (Gn 32,25) ou qu’il engageait une conversation avec Abraham, acceptant le service de son hospitalité au point de prendre la nourriture qu’il lui présentait (Gn 18). Mais ces apparitions n’étaient que des signes, des images de l’homme dont elles annonçaient la réalité puisée aux racines de ces ancêtres.
Le mystère de notre rédemption, disposé dès avant le temps, depuis l’éternité, aucune image ne pouvait l’accomplir. L’Esprit n’était pas encore descendu en la Vierge, et la puissance du Très-Haut ne l’avait pas encore couverte de son ombre (Lc 1,35). La Sagesse ne s’était pas encore construit une demeure pour que le Verbe s’y incarne et que, la nature de Dieu et celle de l’esclave s’unissant en une seule personne, le Créateur du temps naisse dans le temps, et celui par qui tout a été fait soit engendré parmi toutes les créatures. Si l’homme nouveau ne s’était assimilé à la chair du péché et chargé de notre vieillesse, s’il n’avait daigné, lui, consubstantiel au Père, prendre substance de sa mère et assumer notre nature –- hormis le péché –, l’humanité serait maintenue prisonnière à la merci du démon, et nous ne pourrions jouir de la victoire triomphale du Christ, car elle aurait eu lieu en dehors de notre nature. C’est donc de l’admirable participation du Christ à notre nature que jaillit sur nous la lumière du sacrement de la régénération.