Archive pour le 14 décembre, 2009

Saint Jean de la Croix

14 décembre, 2009

Saint Jean de la Croix dans images sacrée J_delaCroix

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/JdelaCroix/Carmel/Table.htm

Méditation sur Noël

14 décembre, 2009

du site: 

http://www.granby.net/~santschi/noel/npf03.htm

Méditation sur Noël

J’ai longuement médité en mon cœur le très beau texte de la naissance de Jésus, présenté par Luc au chapitre 2, ce merveilleux récit de résurrection – je ne t’apprends rien si je te dis que les évangiles nous parlent toujours de résurrection – .

En ce temps de l’avent, en ce temps de préparation, il convient de me re – cueillir pour ac – cueillir Celui qui veut faire de ma maison son temple saint ; Celui qui veut continûment naître en moi pour me créer à son image comme sa ressemblance ; Celui qui veut façonner mon cœur en un cœur de pauvre, un cœur qui accueille, donne, accueille et re – donne encore ; Celui qui tellement pauvre m’entraîne au désert pour que je ne sois distrait par rien, que j’entende son cri et que mon oreille se fasse attentive à Sa parole ; Celui qui veut combler mon cœur de tout son amour pour que toutes montagnes et toutes collines soient abaissées, toutes vallées et tous abîmes soient remplis, pour que je vienne à son appel, me tourne vers Lui et consente à L’héberger, Lui, l’Hôte infini.

Et, par toutes les Marie et les Joseph, par leurs mains que je peux saisir, par leurs mots que je peux entendre, le Seigneur vivant et vrai frappe à ma porte et m’appelle : il veut pénétrer chez moi pour prendre le repas avec moi, Lui près de moi et moi près de Lui. Il veut faire de mon cœur le temple de sa joie pour que, partout autour de moi, la vie, la beauté et la liberté surgissent ; pour que je sois le vitrail de sa splendeur ; pour que j’accepte qu’il naisse en moi et que je naisse en lui ; pour que son cœur soit la crèche où je veux naître et que le mien soit la sienne.

Alors les anges chanteront la gloire du Seigneur car il habite mon cœur et que j’habite le sien ; ils crieront « Hosanna au plus haut des cieux… » ce chant qui retentit dans mes entrailles parce qu’en moi s’est enracinée sa vie, éclate sa joie, et scintille le feu de sa résurrection. Et tout mon être devient ainsi son temple saint et mon silence crie sa puissance de tendresse et ma transparence laisse surgir sa lumière qui éclaire tout sur ma route.

Que Dieu naisse en moi, voilà toute sa volonté. En moi le ciel ou l’enfer. Il m’appartient que Dieu y fasse son ciel, qu’il y établisse son paradis pour que sa joie soit complète.

Quelle réponse donner à son amour? Voilà le sens tellement profond de Noël pour moi.

Et dans la chair souvent brisée et déchirée de l’Église, il m’invite à me nourrir de Lui, Nourriture de mon cœur que l’on a déposée dans la mangeoire.

À l’image de Marie, je veux me laisser pénétrer jusqu’aux entrailles par Jésus ressuscité pour qu’enraciné en moi sous l’influence du Souffle divin, je naisse en lui et que le cœur du Père frémisse de joie.

Jacques Corriveau

4 décembre: Saint Jean de la Croix,

14 décembre, 2009

4 décembre

Saint Jean de la Croix,

prètre et docteur de l’Eglise

Sa vie

Jean de Yepes naquit en 1542, à Fontiveros, entre Salamanque et Avila, sur la meseta de Vieille Castille ; son père, de vieille lignée tolédanne, parce qu’il s’était mésallié avec la belle et vertueuse Catherine Alvarez, fut rejeté de sa famille et dut se faire marchand de soie. Après la mort du père (1544), Catherine et ses deux enfants se retirent à Arevala où Jean est tour à tour apprenti charpentier, tailleur, sculpteur sur bois et peintre. Vers 1554, la famille s’installe à Medina del Campo où Jean apprend à lire et à écrire au collège des Enfants de la Doctrine dont les religieuses lui confie la fonction de quêteur. En même temps qu’il est infirmier à l’hôpital de Las Bubas, il étudie chez les Jésuites, la grammaire et la philosophie. Après avoir refusé une chapellenie, il entre chez les frères de la Vierge, au couvent Sainte-Anne de Médina où il prend le nom de Jean de Saint-Matthias. Il poursuit ses études de philosophie à Salamanque où il fait aussi sa théologie et reçoit l’ordination sacerdotale (1568). Conquis par sainte Thérèse d’Avila qu’il a rencontrée en 1567, il travaille à la restauration de la règle primitive des Carmes et, en novembre 1568, devenu Jean de la Croix, il obtient la permission de la vivre, avec deux compagnons, à Duruelo. Il se conforme aux anciennes austérités et s’adonne à quelques prédications.

Maître des novices à Pastrana (1570), recteur du collège des étudiants carmes à Alcade de Henares (1571), de 1572 à 1577, il dirige les religieuses du carmel d’Avila. Au chapitre général des Carmes qui se tient à Plaisance, en 1575, les primitifs de Castille sont sévèrement jugés comme désobéissants, rebelles et contumaces. Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1577, Jean de la Croix et un de ses compagnons sont enlevés pour être enfermés au monastère de Tolède où il reste neuf mois dans un cachot d’où la Vierge le fait évader quelques jours après le 15 août 1578.

Supérieur du Calvaire, près des sources du Quadalquivir, il confesse les carmélites de Beas. En 1579, il fonde le collège carme de Baeza ; en 1582, il est élu prieur du carmel des Martyrs, à Grenade où il travaille de ses mains à construire un aqueduc et un cloître ; deuxième définiteur et vicaire général de l’Ordre en Andalousie (1585), il est prieur de Ségovie (1588) mais, le chapitre général de Madrid (1591) ne lui confie aucune charge et l’envoie à Penuela ; envoyé au couvent d’Ubeda (1591), il y meurt, le vendredi 13 décembre 1591, un peu après minuit.

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Purification

La connaissance purificatrice et amoureuse, ou lumière divine, purifie l’âme et la dispose à se l’unir parfaitement, comme le feu agit sur le bois pour le transformer en soi. Le feu matériel, appliqué au bois, commence tout d’abord à le dessécher ; il en expulse l’humidité et lui fait pleurer toute se sève. Aussitôt il commence par le rendre peu à peu noir, obscur, vilain ; il lui fait répandre même une mauvaise odeur ; il le dessèche insensiblement ; il en tire et manifeste tous les éléments grossiers et cachés qui sont opposés à l’action du feu. Finalement quand il commence à l’enflammer à l’extérieur et à l’échauffer, il le transforme en lui-même et le rend aussi brillant que le feu. En cet état le bois n’a plus l’action ni les propriétés du bois ; il n’en conserve que la quantité et la pesanteur qui est plus grande que celle du feu ; car il a déjà en lui les propriétés et les forces actives du feu. Il est sec et il dessèche ; il est chaud, et il réchauffe ; il est lumineux, et il répand sa clarté ; il est beaucoup plus léger qu’avant ; et c’est le feu qui lui a communiqué ses propriétés et ses effets.

Or nous devons raisonner de la même manière avec ce feu divin de l’amour de contemplation qui, avant de s’unir l’âme et de la transformer en soi, la purifie tout d’abord de tous ses éléments contraires. Il en fait sortir toutes ses souillures ; il la rend noire, obscure ; aussi apparaît-elle pire qu’avant, beaucoup plus laide et abominable que précédemment. Comme cette divine purification chasse toutes les humeurs mauvaises et vicieuses qui étaient très enracinées et établies dans l’âme, celle-ci ne les voyait pas ; elle ne s’imaginait pas qu’il y eût tant de mal en elle, et maintenant qu’il s’agit de les chasser et de les détruire, on les lui met sous les yeux. Elle les voit très clairement à l’éclat de cette obscure lumière de divine contemplation ; mais elle n’est pas pour cela pire en elle-même et devant Dieu. Néanmoins, comme elle voit alors en elle-même ce qu’elle n’y découvrait pas précédemment, il lui semble évident que non seulement elle est indigne du regard de Dieu, mais qu’elle mérite qu’il l’ait en horreur et que déjà elle est pour lui un objet d’horreur.

Saint Jean de la Croix

bonne nuit

14 décembre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. fuzzy%20flowers-%20For%20it%20is%20God%20which%20worketh%20in%20you

http://www.photosforsouls.com/nature37.html

Saint Thomas d’Aquin: Le témoin de Dieu

14 décembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091214

Le lundi de la 3e semaine de l’Avent : Mt 21,23-27
Commentaire du jour
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l’Église
Commentaire de l’évangile de Jean, 4, 1 (trad. Orval)

Le témoin de Dieu

      Toute créature est faite pour rendre témoignage à Dieu puisque toute créature est comme une preuve de sa bonté. La grandeur de la création témoigne à sa manière de la force et de la toute-puissance divines, et sa beauté témoigne de la divine sagesse. Certains hommes reçoivent de Dieu une mission spéciale : ils rendent témoignage à Dieu non seulement à un point de vue naturel, par le fait qu’ils existent, mais bien plutôt de manière spirituelle, par leurs bonnes oeuvres… Cependant ceux qui, non contents de recevoir les dons divins et de bien agir par la grâce de Dieu, communiquent ces dons à d’autres par la parole, les encouragements et les exhortations, ceux-là sont plus spécialement encore des témoins de Dieu. Jean est un de ces témoins ; il est venu pour répandre les dons de Dieu et annoncer ses louanges.

      Cette mission de Jean, ce rôle de témoin est d’une grandeur incomparable, car nul ne peut rendre témoignage à une réalité que dans la mesure où il y participe. Jésus disait : « Nous parlons de ce que nous savons et nous attestons ce que nous avons vu » (Jn 3,11). Rendre témoignage à la vérité divine, cela suppose que l’on connaît cette vérité. C’est pourquoi le Christ, lui aussi, a eu ce rôle de témoin. « Je suis venu en ce monde et je suis né pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37). Mais le Christ et Jean avaient ce rôle de manière différente. Le Christ possédait cette lumière en lui-même ; bien plus, il était cette lumière ; tandis que Jean y participait seulement. C’est pourquoi le Christ rend un témoignage complet, il manifeste parfaitement la vérité. Jean et les autres saints ne le font que dans la mesure où ils reçoivent cette vérité.

      Mission sublime de Jean : elle implique sa participation à la lumière de Dieu et sa ressemblance avec le Christ qui s’est acquitté, lui aussi, de cette mission.