Archive pour le 8 décembre, 2009

San Juan Diego

8 décembre, 2009

San Juan Diego dans images sacrée Guadalupe_JDiego2

http://www.gesuiti.it/moscati/Ital2/Guadalupe_ER.html

9 décembre: Saint Jean Diego CUAUHTOLATOATZIN

8 décembre, 2009

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0170.htm

MERCREDI 9 DÉCEMBRE (MF)

Saint Jean Diego CUAUHTOLATOATZIN

Nom: CUAUHTOLATOATZIN

Prénom: Jean Diego (Juan Diego)

Pays: Mexique

Naissance: 1474  à Cuauhtitlan (Royaume de Texcoco)

Mort: 1548

Etat: Laïc

Note: Béatification: = Reconnaissance du culte.  -  Converti et baptisé à 48 ans (vers 1524). La Vierge Marie se manifeste à lui en décembre 1531. C’est l’origine du sanctuaire de N.D. de Guadalupe.

Béatification: 06.05.1990  à Mexico – N.D. de Guadalupe  par Jean Paul II

Canonisation: 31.07.2002  à Mexico – N.D. de Guadalupe  par Jean Paul II

Fête: 12 décembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.20  -  2002 n.9 p.9-10 – n.32 p.

Réf. dans la Documentation Catholique: 1990 p.588-590

Notice brève
Cuauhtolatoatzin (‘l’aigle qui parle’), qui deviendra le voyant de Notre-Dame de Guadalupe, naît vers 1474 au Mexique. Lorsque les premiers missionnaires franciscains arrivent au pays, il est baptisé à l’âge de 48 ans et reçoit le nom de Juan Diego. Il se rend régulièrement à la ville de Mexico pour y suivre l’instruction chrétienne. Or, sur son chemin, le samedi 9 décembre 1531, en longeant la colline de Tepeyac aux approches de Mexico, il entend la Vierge qui l’appelle avec douceur. Elle lui demande qu’une église soit édifié à cet endroit. Il transmet sa requête à l’évêque qui lui demande un signe. La Sainte Vierge lui dit alors d’aller cueillir les fleurs qu’il trouvera au sommet de la colline, chose apparemment impossible vu l’aridité du lieu et le froid de la saison. Mais Juan Diego en trouve de splendides, en remplit sa ‘tilma’ (manteau) et quand il les laisse tomber aux pieds de l’évêque, celui-ci voit en même temps l’image miraculeuse de la Vierge imprimée sur la tilma, telle que nous la voyons encore aujourd’hui. Il en est bouleversé. Le récit de ces apparitions se répand rapidement dans les pays alentour, favorisant la conversion de beaucoup d’Indios (Indiens) qui se sentent immédiatement aimés et compris de cette Dame au visage métissé. Juan Diego se fait le propagateur du Message jusqu’à sa mort en 1548. Actuellement N.-D. de Guadalupe reçoit 20 millions de pèlerins par an.

Notice développée
Le voyant de Notre-Dame de Guadalupe est le premier Indien (‘Indio’), le premier autochtone canonisé en Amérique. Il naît vers l’an 1474 à Cuauhtitlan (Royaume de Texcoco). Il s’appelle Cuauhtolatoatzin, ce qui veut dire « l’aigle qui parle ». Vers l’an 1524, à l’âge de 48 ans, il se convertit et il est baptisé par les premiers Franciscains arrivés dans le pays. Il reçoit le nom de Juan (Jean) Diego. Dès cette époque, il vit saintement, toujours occupé à des fonctions au service du Seigneur, participant régulièrement à la ‘doctrine’ et aux offices divins. Tous les Indiens de cette époque le considèrent comme un homme saint et l’appelle ‘le pèlerin’, car ils le voyaient toujours se rendre seul, les samedis et dimanche, à la ‘Doctrine ‘ de Tlatelolco, quartier de Mexico où réside le premier groupe de Franciscains. Là on y apprend les choses de Dieu enseignées par ceux que Jean Diego appelle ‘mes bien-aimés prêtres’. Le chemin est long, il doit partir très tôt du village de Tulpetlac où il habite alors et il marche vers le sud jusqu’à longer la colline de Tepeyac proche de Mexico.

Au moment des apparitions, Jean Diego est un homme mûr d’environ 57 ans, veuf depuis à peine deux ans, sa femme Maria Lucia étant décédée en 1529. Or le samedi 9 décembre 1531, en longeant la colline de Tepeyac, il y entend un chant merveilleux et une voix douce l’appelant du haut de la colline: « Juanito, Juan Dieguito. » Arrivé en haut de cette colline, il rencontre une belle Dame qui se tient debout, enveloppée d’un manteau resplendissant comme le soleil. Elle se présente comme la mère de l’unique Dieu de tous les temps et de tous les peuples, dont la volonté est que soit édifié une église en ce lieu. De là, cette mère pourra offrir tout son amour à chaque être humain. Elle lui demande ensuite de communiquer sa volonté à l’évêque Jean de Zumarraga (originaire de Castille). Les rencontres avec cet Évêque sont éprouvantes pour Jean Diego, car il doit longuement faire antichambre et l’évêque ne croit pas du premier coup. Lorsqu’il revoit la Dame, il lui demande de se faire remplacer par un messager plus noble car il est un homme des champs, une personne sans importance et, en termes affectueux, il ajoute: « Ma Vierge, ma fille la plus petite, ma Dame, mon enfant, s’il te plaît, dispense-moi; j’affligerai de peine ton visage; je tomberai dans ton mépris, ma Reine et Patronne. » La Reine du Ciel lui répond avec la même familiarité et la même tendresse en l’appelant ‘le plus petit de mes fils’, mais elle insiste ‘avec fermeté’ pour qu’il aille une deuxième fois trouver l’Évêque. Jean  Diego y va le lendemain et l’Évêque encore réticent lui demande un signe comme preuve. Le voyant est découragé d’autant plus qu’en rentrant chez lui, il trouve son oncle malade, lequel, sentant sa fin imminente, lui demande d’aller à Mexico chercher un prêtre pour lui administrer l’extrême onction.

Le 12 décembre, de bon matin, Jean Diego se met en route vers le couvent des franciscains de Tlatelolco, mais pour aller plus vite, il cherche à éviter la Dame et contourne la colline par un autre côté. Celle-ci vient à sa rencontre. Confus, il lui avoue son trouble. Elle lui répond en lui adressant les paroles les plus belles qui pénètrent au plus profond de son être: « Écoute, que ton cœur sois certain, mon fils le plus petit, que ce qui t’afflige, ce qui te fait peur n’est rien; que ton visage, ton cœur, ne se troublent point; n’aie pas peur de cette maladie, ni d’une autre maladie, ni d’aucune autre douleur. Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta mère? N’es-tu pas sous mon ombre et ma protection? Ne suis-je pas la source de ta joie? N’es-tu pas sous les plis de mon manteau, entouré de mes bras? As-tu besoin d’autre chose? » Et la Mère de Dieu le rassure: « Qu’aucune autre chose ne t’afflige, ne te trouble; que la maladie de ton oncle ne t’opprime pas de douleur, car il ne mourra pas. Sois certain qu’il va déjà mieux. » En effet à cet instant précis, la ‘Très Sainte Marie’ apparaît aussi à l’oncle et lui redonne la santé comme Jean Diego l’apprendra plus tard. Et pour qu’il puisse présenter à l’Évêque une preuve de son message, elle lui ordonne de monter au sommet de la colline où ils s’étaient rencontrés la première fois et elle lui dit: « Là, tu verras qu’il y a des fleurs; cueille-les, fais-en un bouquet puis descends et tu les porteras ici, devant moi. » Lui obéissant avec confiance, Jean Diego gravit la colline bien qu’il sache qu’il n’y a aucune fleur en cet endroit caillouteux et aride. De plus on est en plein hiver, il fait très froid et la terre est gelée. Arrivé au sommet, il est saisi d’émerveillement, car devant lui il y a un beau jardin plein de multiples fleurs fraîches, couvertes de rosée, qui diffusent un parfum très doux, notamment des roses castillanes, délicate attention de la Vierge à l’égard de l’Évêque. Jean Diego commence alors à couper toutes les fleurs que peut contenir sa ’tilma’ (manteau) et la Sainte Vierge l’envoie ainsi trouver l’Évêque. Au terme d’une longue attente il se retrouve pour la troisième fois devant lui. Il ouvre son manteau d’où tombent les fleurs. Et sur le manteau est peinte l’image de la Sainte Vierge Marie telle qu’on la voit encore aujourd’hui. Stupeur de l’Évêque et de son entourage. Il pleure et demande pardon de ne pas avoir réalisé la volonté du ciel. Jean Diego lui révèle le nom exact de la Dame: « la parfaite Sainte Vierge Marie de Guadalupe », Guadalupe étant déjà le nom d’un pèlerinage marial en Espagne. Toute la ville est en émoi. On admire la façon miraculeuse dont l’image est peinte. Aucun homme n’aurait pu faire cela.

Après les apparitions, Jean Diego reçoit l’autorisation d’habiter à côté de l’ermitage qui abrite l’image. Il veut être près du sanctuaire pour s’en occuper tous les jours, surtout le nettoyer, ce qui pour les autochtones est un véritable honneur, ceux-ci manifestant un grand respect pour les choses saintes. En effet les anciens, même les plus importants, se réjouissent de balayer les églises; ils conservent ainsi l’usage de leurs ancêtres au temps du paganisme lorsqu’ils montraient leur dévotion, même les riches, en nettoyant les temples. La grâce extérieure de la vision et du miracle s’accompagne d’une grâce intérieure pour Jean Diego: il prie, jeûne et recherche le silence. Disponible à tous ceux qui viennent vénérer l’image, il refait inlassablement son récit, si bien que l’histoire des apparitions se répand rapidement et s’étend non seulement au Mexique, mais dans toutes les Amériques. (Ainsi l’île de Guadeloupe porte son nom). A la suite des apparitions l’évangélisation des autochtones se fait rapidement et de façon inespérée, car au début elle piétinait. Les Indiens ont compris que cela les concerne aussi et que Notre-Dame les aime. Jean Diego meurt en 1548.

Depuis le début, la facture inexplicable de cette image a été pour les Mexicains une preuve de véracité du message. Et les analyses scientifiques récentes les plus poussées n’ont fait que confirmer ce caractère extraordinaire. Notamment parce que le tissu de la tilma, fabriqué à partir de feuilles d’agave, n’a normalement qu’une durée maximum de 20 ans. Or il est resté intact depuis l’apparition malgré l’humidité du lieu. Au contraire, certaines retouches faites au cours des âges commencent déjà à se dégrader ou à disparaître. En 1921, une bombe a été placée près de l’image pour la détruire. Tout a été démoli autour, même des marches de marbre du maître-autel et des vitres des maisons voisines, mais l’image est restée intacte et même le globe de verre qui la recouvrait.

L’Amérique a reconnu en Sainte Marie de Guadalupe « un grand exemple d’évangélisation parfaitement inculturée », soit par rapport au voyant qui a gardé son identité indienne, soit par rapport à l’image elle-même qui représente une personne métissée, marquant ainsi la vocation de l’Amérique d’être un point de rencontre pacifique entre des cultures et des peuples d’origines différentes. Notre-Dame de Guadalupe est « l’étoile de l’évangélisation des Amériques ». Actuellement le sanctuaire reçoit 20 millions de pèlerins par an. C’est la plus forte affluence mondiale pour un sanctuaire. A la fin de la messe de canonisation de Jean Diego, le Pape a improvisé cette adresse aux Mexicains: « Avec le nouveau saint, vous avez un merveilleux exemple d’homme bon, à la conduite vertueuse, fils loyal de l’Église, docile à l’égard des Pasteurs, amoureux de la Vierge, bon disciple de Jésus. »

heureux Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie

8 décembre, 2009

heureux Solennité de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie dans image bon nuit, jour, dimanche etc. lilium_hansonii_412

Hanson’s Lily

http://www.floralimages.co.uk/pliliuhanso.htm

Homélie pour l’Immaculée Conception de la Vierge Marie

8 décembre, 2009

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,immaculee.conception.de.la.vierge.marie,2622.html

Immaculée Conception de la Vierge Marie

mardi 8 décembre 2009

Famille de saint Joseph
   
Homélie

A la plénitude des temps Dieu a envoyé son Fils. Pour lui façonner un corps, il a voulu la libre coopération d’une femme, qu’il choisit de toute éternité pour être sa Mère. Celle-ci, une jeune juive de Nazareth en Galilée, « une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David », s’appelait « Marie » (Lc 12, 27). Ainsi, la promesse faite à Eve après le péché originel d’avoir une descendance victorieuse du Malin et d’être la mère des vivants (cf. Gn 3, 15.20) allait s’accomplir. Avec Marie apparaissait l’aube d’une genèse nouvelle. La grâce originelle refleurissait. La terre de notre humanité allait bientôt pouvoir à nouveau donner un fruit de vie.
En cette fête de l’Immaculée conception, au cœur de ce temps de l’Avent, prenons Marie avec nous sur la route qui nous conduira jusqu’à l’humble grotte de Bethléem. Marie en son immaculée conception est l’image anticipée de l’Eglise que Dieu a voulue « sans tache, ni ride, mais sainte et immaculée » (Ep 5, 26-27). Que son intercession maternelle nous obtienne de recevoir dans un cœur pur Celui qui « a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle » (Ep 5, 25), Celui qui est venu épouser la terre de notre humanité pour nous sauver et nous rendre participant de sa divinité.
Frère Elie
 

Saint Jean de Damas: « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21,5)

8 décembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091208

Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie : Lc 1,26-38
Commentaire du jour
Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l’Église
Homélie pour la Nativité de la Vierge, 7, 10 (trad. SC 80, p. 63 rev.)

« Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21,5)

      Aujourd’hui le Créateur de toutes choses, Dieu le Verbe, a composé un ouvrage nouveau, jailli du coeur du Père pour être écrit, comme avec un roseau, par l’Esprit qui est la langue de Dieu… Fille toute sainte de Joachim et d’Anne, qui as échappé aux regards des Principautés et des Puissances et « aux flèches enflammées du Mauvais » (Col 1,16; Ep 6,16), tu as vécu dans la chambre nuptiale de l’Esprit, et as été gardée intacte pour devenir épouse de Dieu et Mère de Dieu par nature… Fille aimée de Dieu, l’honneur de tes parents, les générations des générations te disent bienheureuse, comme tu l’as affirmé avec vérité (Lc 1,48). Fille digne de Dieu, beauté de la nature humaine, réhabilitation d’Ève notre première mère ! Car par ta naissance, celle qui était tombée est relevée… Si, par la première Eve « la mort a fait son entrée » (Sg 2,24; Rm 5,12), parce qu’elle s’était mise au service du serpent, Marie, elle, qui s’est fait la servante de la volonté divine, a trompé le serpent trompeur et introduit dans le monde l’immortalité.

      Tu es plus précieuse que toute la création, car de toi seule le Créateur a reçu en partage les prémices de notre humanité. Sa chair a été faite de ta chair, son sang de ton sang ; Dieu s’est nourri de ton lait, et tes lèvres ont touché les lèvres de Dieu… Dans la prescience de ta dignité, le Dieu de l’univers t’a aimée ; comme il t’aimait, il t’a prédestinée et « dans les derniers temps » (1P 1,20) il t’a appelée à l’existence…

      Que Salomon le très sage se taise ; qu’il ne dise plus : « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Eccl 1,9).