Archive pour le 28 novembre, 2009

[Parousie] le site est en cyrillique, donc la plupart ne comprennent pas)

28 novembre, 2009

[Parousie] le site est en cyrillique, donc la plupart ne comprennent pas) dans images sacrée fresca_parusia
http://www.nfhram.ru/hramy/sobor/index.html

Méditation de frère Alois : L’Avent : Savoir attendre …

28 novembre, 2009

du site:

http://www.taize.fr/fr_article7710.html

Méditation de frère Alois

L’Avent : Savoir attendre …

Et si le temps de l’Avent venait renouveler l’espérance en nous ? Non pas un optimisme facile qui ferme les yeux sur la réalité, mais cette espérance forte qui jette l’ancre en Dieu et qui permet de vivre pleinement dans l’aujourd’hui.

L’année chrétienne commence par l’Avent, le temps de l’attente. Pourquoi ? Pour nous révéler à nous-mêmes l’aspiration qui nous habite et pour la creuser : le désir d’un absolu, vers lequel chacun tend de tout son être, corps, âme, intelligence, la soif d’amour qui brûle en chacun, du nourrisson jusqu’à la personne âgée, et que même l’intimité humaine la plus grande ne peut pas entièrement apaiser.

Cette attente, nous la ressentons souvent comme un manque ou un vide difficile à assumer. Mais loin d’être une anomalie, elle fait partie de notre personne. Elle est un don, elle nous conduit à nous ouvrir nous-mêmes, elle oriente toute notre personne vers Dieu.

Osons croire que le vide peut être habité par Dieu et que déjà nous pouvons vivre l’attente avec joie. Saint Augustin nous y aide quand il écrit : « Toute la vie du chrétien est un saint désir. Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l’âme ; en étendant l’âme, il la rend capable de recevoir… Si tu désires voir Dieu, tu as déjà la foi. »

Frère Roger aimait cette pensée d’Augustin et c’est dans cet esprit qu’il priait : « Dieu qui nous aimes, quand nous avons le désir d’accueillir ton amour, ce simple désir est déjà le commencement d’une foi toute humble. Peu à peu au tréfonds de notre âme s’allume une flamme. Elle peut être toute fragile mais elle brûle toujours. »

La Bible met en valeur le long cheminement du peuple d’Israël et montre comment Dieu a lentement préparé la venue du Christ. Ce qui est passionnant dans la Bible, c’est qu’elle raconte toute l’histoire de l’amour entre Dieu et l’humanité. Cela commence par la fraîcheur d’un premier amour, puis viennent les limites et même les infidélités. Mais Dieu ne se fatigue pas d’aimer, il cherche toujours son peuple. En fait, la Bible est l’histoire de la fidélité de Dieu. « Une femme oublie-t-elle son petit enfant ? Même s’il y en avait une qui oubliait, moi je ne t’oublierai pas. » (Is 49.15)

Lire cette longue histoire peut éveiller en nous le sens des lentes maturations. Parfois nous voudrions tout, tout de suite, sans voir la valeur du temps du mûrissement ! Mais les psaumes nous ouvrent une autre perspective : « Mes temps sont dans ta main, Seigneur. » (Ps. 31.16)

Savoir attendre … Etre là, simplement, gratuitement. Se mettre à genoux pour reconnaître, même avec le corps, que Dieu agit tout autrement que nous l’imaginions. Ouvrir les mains, en signe d’accueil. La réponse de Dieu nous surprendra toujours. En nous préparant à Noël, l’Avent nous prépare à l’accueillir.

Même si nous n’arrivons pas toujours à exprimer notre désir intérieur par des paroles, faire silence est déjà l’expression d’une ouverture à Dieu. Pendant cette période de l’Avent, nous nous rappelons que Dieu lui-même est venu, à Bethleem, dans un grand silence.

Le vitrail de l’Annonciation, qui se trouve dans l’église de Taizé, fait voir la Vierge Marie toute recueillie et disponible, elle se tient en silence dans l’attente que se réalise la promesse de l’ange de Dieu.

Comme la longue histoire qui a précédé le Christ a été le prélude à sa venue sur la terre, de même l’Avent permet pour nous chaque année une ouverture progressive à la présence du Christ en nous. Jésus discerne notre attente comme il a discerné un jour celle de Zachée. Et comme à lui, il nous dit : « Il me faut aujourd’hui demeurer chez toi. » (Luc 19.5)

Laissons naître en nous la joie de Zachée. Alors nos cœurs comme le sien s’ouvriront aux autres. Lui décide de donner la moitié de ses biens aux pauvres. Nous, aujourd’hui, nous savons qu’une grande part de l’humanité a soif d’un minimum de bien-être matériel, de justice, de paix. Pendant le temps de l’Avent, y a-t-il des solidarités que nous pouvons assumer dans notre vie ?

Les textes qui sont lus dans la liturgie pendant l’Avent expriment comme un rêve de paix universelle : « grande paix jusqu’à la fin des lunes » (Ps 72,7), « une paix sans fin » (Is 9,6), une terre où « le loup habite avec l’agneau » et où il n’y a plus de violence (Is 11,1-9).

Ce sont des textes poétiques mais ils réveillent en nous une ardeur. Et nous voyons que « la paix sur la terre » peut germer dans des réconciliations qui s’accomplissent, dans la confiance que les uns retrouvent avec les autres. La confiance est comme un petit grain de moutarde qui va croître et, peu à peu, devenir le grand arbre du règne de Dieu où s’étend une « paix sans fin ». La confiance sur la terre est un humble début de la paix.
Le journal « La Croix » a demandé à frère Alois d’écrire, tout au long de l’année 2008-2009, une méditation pour chaque grande fête chrétienne.Dernière mise à jour : 29 novembre 2008

Prendre au sérieux l’incarnation

28 novembre, 2009

du site:

http://www.dominicains.fr/fre/menu/nav_magazine/reflexion/liturgie/l_avent_noel_et_l_epiphanie/prendre_au_serieux_l_incarnation

Prendre au sérieux l’incarnation

La liturgie de l’Avent nous fait vivre à la fois une préparation à la célébration de Noël, et une entrée dans l’espérance de la seconde venue du Sauveur à la fin des temps.

Elle nous situe dans le passé, le présent et l’avenir. En annonçant à la fois la naissance de Jésus, la venue des temps messianiques et le retour du Seigneur, la Parole de Dieu nous oblige à découvrir le sens chrétien du temps : Le Christ vient à nous aujourd’hui et l’histoire de salut s’effectue dans notre propre histoire.

Quand l’Eglise reprend à son compte les textes prophétiques ou psalmiques, elle ne les applique pas du dehors aux circonstances présentes; elle reconnaît que ces prophéties, ces psaumes ne trouvent leur totale réalité que dans le Christ et, maintenant, dans son Eglise.

Vivre l’avent implique une conversion

Chaque année l’Eglise nous met en situation vitale d’espérance en nous invitant à vivre l’Incarnation comme un « aujourd’hui ». Mais il est impossible d’entrer dans cette attitude, en vérité, sans la reconnaissance sincère de ce que nous sommes et de ce que nous nous sommes appelés à être.

L’Église – et chacun de nous en elle – doit avoir le courage d’affronter la réalité de son état, reconnaître les résistances que rencontre l’accueil de l’Evangile, afin d’aviver en soi le dynamisme de l’espérance. De ce point de vue, il est intéressant d’être attentifs aux attitudes des croyants que les textes bibliques nous présentent.

Durant l’Avent, en effet, nous relisons l’histoire du Salut en faisant route commune avec

Trois personnages-clés liés à l’avènement de Jésus

¦ Isaïe , avec sa vision grandiose de la venue du Seigneur (cf. les premières lectures des années A. et B des dimanches de l’Avent)
¦ Jean Baptiste, qui rappelle que la venue du Seigneur suppose accueil de notre part ; car le comportement de Jésus peut être déroutant et contredire nos convictions les plus évidentes (cf. les évangiles des 2ème et 3ème dimanches des années A, B, C)
¦ Marie, qui est la première et la figure par excellence des croyants du Nouveau Testament, accueille avec une foi active le don de Dieu et la puissance de l’Esprit (cf. les évangiles du 4ème dimanche des années B et C)

Autant de cheminements qui éclairent bien des aspects de nos propres cheminements. Une méditation chrétienne pendant l’Avent pourrait, avec fruits, se centrer sur ces personnages. Ils nous conduisent tous au Christ.

Comme le dit la seconde Préface de l’Avent :

Celui que tous les prophètes avaient chanté,
celui que la Vierge attendait avec amour,
celui dont Jean Baptiste a proclamé la venue
et révélé la présence au milieu des hommes.
C’est lui qui nous donne la joie d’entrer déjà dans le mystère de Noël,
pour qu’il nous trouve, quand il viendra, vigilants dans la prière
et remplis d’allégresse..

1° dimanche de l’Avent (29 novembre 2009)

28 novembre, 2009

du site:

http://www.bible-service.net/site/376.html

1° dimanche de l’Avent (29 novembre 2009)

Les différents textes de ce premier dimanche de l’Avent mettent l’accent sur la venue du Seigneur. Cette venue est annoncée de différentes manières :

– dans un langage apocalyptique dans l’évangile, qu’il s’agit de comprendre dans son sens étymologique de  » dévoilement « , de révélation du projet de Dieu.
– dans le langage d’une promesse de bonheur chez le prophète Jérémie : le Seigneur va accomplir tout ce qu’il a promis dans sa justice
– dans le langage de la conversion du cœur chez Paul, pour que nous osions croire que la sainteté est possible et déjà vécue.
En bref, la venue annoncée du Seigneur bouleverse la vie de chacun et du peuple, provoque des changements dès maintenant, renforce l’espérance.

Jérémie 33, 14-16

Jérémie parle dans une époque troublée pour le peuple d’Israël. Le grand Royaume du Nord a été écrasé par les Assyriens un siècle plus tôt, et la ville de David, Jérusalem, est immédiatement menacée par les Babyloniens. C’est donc l’existence même du peuple de l’Alliance qui est en jeu. L’heure n’est plus aux vaines alliances terrestres. Il s’agit de faire confiance au Seigneur, qui a fait alliance avec son peuple pour toujours. La preuve ? Le Seigneur va susciter un nouveau David, qui pratiquera enfin la justice. Une justice non pas à comprendre dans un sens juridique, mais dans le sens d’un ordre juste, cosmique voulu par Dieu dès l’origine – le contraire du chaos. Mais Jérémie va plus loin : ce n’est pas seulement un nouveau David qu’il faut espérer, mais une nouvelle alliance, une nouvelle Jérusalem qui aura pour nom :  » Le-Seigneur-est-notre-justice « . Ainsi, même si la Jérusalem terrestre est détruite par les babyloniens, l’espérance n’est pas morte.

 Psaume 24

C’est la prière d’un homme qui a confiance dans son Seigneur, malgré les difficultés qui l’entourent (et qui n’apparaissent pas dans la partie choisie par la liturgie). Il ne sait plus où il en est, et il demande au Seigneur de le guider, de lui faire connaître le chemin qu’il doit suivre. Il est intéressant de noter que le psalmiste demande au Seigneur l’impulsion :  » Fais-moi connaître… Dirige-moi…  » La venue du Seigneur ne démobilise pas le croyant ; au contraire, celui-ci ne doit pas rester passif. Connaître les voies du Seigneur, marcher sur ses chemins est une nécessité pour l’accueillir qui vient déjà…

Thessaloniciens 3,12 – 4,2

L’apôtre a été fort inquiet pour la jeune communauté de Thessalonique : il la savait en butte à des persécutions pour lesquelles il la jugeait bien mal armée. Le voilà rassuré ; Timothée l’a rejoint à Corinthe, porteur d’excellentes nouvelles.

On peut déjà noter cette manière, qui sera constante chez Paul, de ne jamais appeler ses correspondants à l’effort moral ou spirituel sans leur avoir d’abord rappelé, dans l’action de grâce, le don que Dieu leur a fait : « Devenez ce que vous êtes », leur dit-il. C’est bien ce qu’exprime le mot « saint » ; loin d’évoquer une perfection laborieusement acquise, il rappelle la « consécration » déjà reçue : vous avez été sanctifiés, alors vivez saintement ; il s’agit moins de faire que d’accueillir, de correspondre.
Enfin ce don et cet accueil sont ordonnés au Jour du Seigneur ; c’est la perspective qui domine toute la lettre, mais aussi la vision qu’a Paul de la vie chrétienne. Car c’est à la Parousie que sera pleinement manifestée la seigneurie du Christ et du même coup l’être chrétien déjà reçu au milieu même des tribulations (Romains 8, 18-19.

Luc 21, 25…36

Pour décrire la venue du Christ, Luc utilise un langage assez répandu à son époque, mais qui apparaît obscur aujourd’hui : le langage apocalyptique. Quand on pense  » apocalypse « , viennent à l’esprit des images terrifiantes de destructions, de flammes, de mort. Pensons à un film sur la guerre du Vietnam,  » Apocalypse now « , ou encore à une expression comme   » apocalypse nucléaire « . Or, pour comprendre le langage biblique de l’apocalypse, que Luc utilise, il faut avoir en tête cette conviction fondamentale : l’histoire a un sens parce que Dieu en est le maître. Elle n’est donc pas absurde, ne tourne pas en rond, ne va pas vers sa destruction, mais vers son accomplissement. L’apocalypse, c’est donc le dévoilement du sens de l’histoire, qui est caché derrière les événements. Notre histoire humaine va vers un but : l’avènement définitif du Royaume de Dieu, où il n’y aura plus ni guerre, ni souffrance, ni mort. Mais cela ne se fera pas sans mal, comme toute naissance.

L’évangéliste commence par évoquer des bouleversements cosmiques : des signes dans le soleil, la lune, les étoiles, mais aussi fracas de la mer, puissances des cieux ébranlées. Tous ces motifs de grande peur chez les hommes sont des signes qui renvoient à une autre réalité : celle du Dieu maître de l’histoire qui fait advenir son Royaume. C’est tout autre chose que l’apocalypse qui est une destruction vide de sens, qui ne renvoie à rien, sinon à l’absurde, à la négation de l’histoire.

Le croyant ne doit donc pas fixer son attention sur les bouleversements cosmiques en tant que tels, mais sur ce qu’ils donnent à comprendre : c’est Dieu qui fait signe. C’est le moment de la victoire de Dieu sur tout ce qui est cause de souffrance et de mort.

Et le signe par excellence que cela arrive, c’est la vision du Fils de l’Homme sur les nuées. L’évangéliste à travers ces images terribles, encourage en fait les croyants à tenir bon dans les épreuves inévitables : persécutions, divisions dans les familles ; à ne pas douter de la valeur de l’histoire présente, même si elle est sombre, car elle ouvre sur la victoire de Dieu. Le langage apocalyptique est un langage d’espérance. Il invite le lecteur croyant à être attentif aux signes de la venue de Dieu et à se redresser, à relever la tête. Dieu est le maître des temps et de l’histoire.

bonne nuit

28 novembre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Achillea_millefolium_Summer_Berries766MikMak

Achillea millefolium Summer Berries

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Saint Aphraate: « Restez éveillés et priez en tout temps »

28 novembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091128

Le samedi de la 34e semaine du temps ordinaire (de la férie) : Lc 21,34-36
Commentaire du jour
Saint Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n°4 (trad. SC 349, p. 316)

« Restez éveillés et priez en tout temps »

      Mon ami, lorsqu’on fait le bon plaisir de Dieu, c’est de la prière, et c’est ce qui me paraît beau… Par-dessus tout, sois assidu à la prière sans t’en lasser, comme il est écrit, car notre Seigneur a dit : « Priez sans vous lasser. » Sois assidu aux veilles, éloigne de toi somnolence et lourdeur, sois en éveil jour et nuit sans te décourager.

      Je vais te montrer les modes de la prière ; il y a en effet la demande, l’action de grâce et la louange : la demande, quand on demande miséricorde pour ses péchés ; l’action de grâce, quand tu rends grâce à ton Père qui est au ciel ; et la louange, quand tu le loues pour ses oeuvres. Quand tu es en danger, présente la demande ; quand tu es pourvu de biens, rends grâce à celui qui donne ; et quand tu es d’humeur joyeuse, présente la louange.

      Toutes tes prières, tu dois les porter devant Dieu selon les circonstances. Vois ce que David lui-même disait à tout moment : « Je me suis levé pour rendre grâce à tes jugements, ô Juste » (Ps 118,62). Dans un autre psaume, il dit encore : « Louez le Seigneur depuis les cieux, louez-le dans les hauteurs » (Ps 148,1). Il dit enfin : « Je bénirai le Seigneur à tout moment, à tout moment ses louanges en ma bouche » (Ps 33,2). Car tu ne dois pas prier d’une seule manière, mais selon les circonstances.

      Et moi, mon ami, j’ai la ferme conviction que tout ce que les hommes demandent avec assiduité, Dieu le leur donne. Mais celui qui offre avec hypocrisie n’est pas agréé, selon ce qu’il est écrit : A celui qui offre la prière, qu’il tourne et retourne son offrande, pour voir s’il ne s’y trouve pas quelque défaut, et qu’ensuite il l’offre, autrement son offrande restera à terre (cf Mt 5,23-24; Mc 11,25). Et qu’est-ce que l’offrande, sinon la prière ?… De toutes les offrandes en effet, la prière pure est la meilleure.