Archive pour le 22 novembre, 2009

Saint Clément

22 novembre, 2009

Saint Clément dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Cantique spirituel (Jean-Joseph Surin)

22 novembre, 2009

du site:

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

Cantique spirituel

Je veux aller courir parmi le monde,
Où je vivrai comme un enfant perdu,
J’ai pris l’humeur d’une âme vagabonde
Après avoir tout mon bien dépendu.
Ce m’est tout un que je vive ou je meure,
Il me suffit que l’Amour me demeure.

Déchu d’honneur, d’amis et de finance,
Amour je suis réduit à ta merci,
Je ne puis plus mettre mon espérance,
Qu’au seul plaisir d’être à toi sans souci.
Ce m’est tout un…

Allons, Amour, allons à l’aventure
Avecques toi je n’appréhende rien,
Quelque travail que souffre la nature,
Te possédant, je serai toujours bien.
Ce m’est tout un…

Si mes amis les plus chers m’abandonnent,
Si mes parents m’appellent insensé,
Je chanterai pour les biens qu’ils me donnent,
Pourvu qu’Amour ne m’ait point délaissé.
Ce m’est tout un…

O doux Amour, en qui je me repose,
Que tu m’as bien de soucis déchargé !
Perdre ou gagner m’est une même chose,
Depuis qu’Amour mon esprit a changé.
Ce m’est tout un…

Allons, Amour, au plus fort de l’orage,
Que l’océan renverse tout sur moi.
J’aime bien mieux me perdre avec courage
En te suivant, que me perdre sans toi.
Ce m’est tout un…

Je ne veux plus qu’imiter la folie
De ce Jésus, qui sur la Croix un jour,
Pour son plaisir, perdit honneur et vie,
Délaissant tout pour sauver son Amour.
Ce m’est tout un que je vive ou je meure,
Il me suffit que l’Amour me demeure.

Jean-Joseph Surin, sj
   (1600 – 1665)

Pape Benoît: Saint Clément, Evêque de Rome (7 mars 2007 )

22 novembre, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070307_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 mars 2007 

Saint Clément, Evêque de Rome

Chers frères et soeurs,

Nous avons médité au cours des derniers mois sur les figures de chaque Apôtre et sur les premiers témoins de la foi chrétienne, que les écrits du Nouveau Testament mentionnent. A présent, nous consacrons notre attention aux Pères apostoliques, c’est-à-dire à la première et à la deuxième génération dans l’Eglise après les Apôtres. Et nous pouvons ainsi voir comment débute le chemin de l’Eglise dans l’histoire.

Saint Clément, Evêque de Rome au cours des dernières années du premier siècle, est le troisième Successeur de Pierre, après Lin et Anaclet. Sur sa vie, le témoignage le plus important est celui de saint Irénée, Evêque de Lyon jusqu’en 202. Il atteste que Clément « avait vu les Apôtres », « les avait rencontrés », et avait « encore dans les oreilles leur prédication, et devant les yeux leur tradition » (Adv. haer. 3, 3, 3). Des témoignages tardifs, entre le quatrième et le sixième siècle, attribuent à Clément le titre de martyr.

L’autorité et le prestige de cet Evêque de Rome étaient tels que divers écrits lui furent attribués, mais son unique œuvre certaine est la Lettre aux Corinthiens. Eusèbe de Césarée, le grand « archiviste » des origines chrétiennes, la présente en ces termes:  « Une lettre de Clément reconnue comme authentique, grande et admirable nous a été transmise. Elle fut écrite par lui, de la part de l’Eglise de Rome, à l’Eglise de Corinthe… Nous savons que depuis longtemps, et encore de nos jours, celle-ci est lue publiquement au cours de la réunion des fidèles » (Hist. Eccl. 3, 16). On attribuait à cette lettre un caractère presque canonique. Au début de ce texte – écrit en grec – Clément regrette que « les adversités imprévues, qui ont eu lieu l’une après l’autre » (1, 1), ne lui aient pas permis une intervention plus prompte. Ces « adversités » doivent être comprises comme la persécution de Domitien:  c’est pourquoi la date de la rédaction de la lettre doit remonter à l’époque qui suivit immédiatement la mort de l’empereur et la fin de la persécution, c’est-à-dire tout de suite après 96.
L’intervention de Clément – nous sommes encore au I siècle – était rendue nécessaire par les graves problèmes que traversait l’Eglise de Corinthe:  en effet, les prêtres des communautés avaient été déposés par plusieurs jeunes contestataires. Cet événement douloureux est rappelé, encore une fois, par saint Irénée, qui écrit:  « Sous Clément, un conflit important étant apparu parmi les frères de Corinthe, l’Eglise de Rome envoya aux Corinthiens une lettre très importante pour qu’ils se réconcilient dans la paix, qu’ils renouvellent leur foi et annoncent la tradition, qu’ils avaient reçue des Apôtres depuis peu de temps » (Adv. haer. 3, 3, 3). Nous pourrions donc dire que cette lettre constitue un premier exercice du Primat romain après la mort de saint Pierre. La lettre de Clément reprend des thèmes chers à saint Paul, qui avait écrit deux longues lettres aux Corinthiens, en particulier la dialectique théologique, éternellement actuelle, entre l’indicatif du salut et l’impératif de l’engagement moral. Il y a avant tout l’heureuse annonce de la grâce qui sauve. Le Seigneur nous prévient et nous donne le pardon, il nous donne son amour, la grâce d’être chrétiens, ses frères et soeurs. C’est une annonce qui remplit notre vie de joie et qui donne de l’assurance à notre action:  le Seigneur nous prévient toujours avec sa bonté et la bonté du Seigneur est toujours plus grande que tous nos péchés. Il faut cependant que nous nous engagions de manière cohérente avec le don reçu et que nous répondions à l’annonce de salut par un chemin généreux et courageux de conversion. Par rapport au modèle paulinien, la nouveauté est que Clément fait suivre la partie doctrinale et la partie  pratique, qui étaient constitutives de toutes les lettres pauliniennes, par une « grande prière » qui conclut pratiquement la lettre.

L’occasion immédiate de la lettre donne à l’Evêque de Rome la possibilité d’une ample intervention sur l’identité de l’Eglise et sur sa mission. S’il y eut des abus à Corinthe, observe Clément, le motif doit être recherché dans l’affaiblissement de la charité et d’autres vertus chrétiennes indispensables. C’est pourquoi il rappelle les fidèles à l’humilité et à l’amour fraternel, deux vertus véritablement constitutives de l’existence dans l’Eglise:  « Nous sommes une portion sainte », avertit-il, « nous accomplissons donc tout ce que la sainteté exige » (30, 1). En particulier, l’Evêque de Rome rappelle que le Seigneur lui-même « a établi où et par qui il désire que les services liturgiques soient accomplis, afin que chaque chose, faite de façon sainte et avec son accord, soit conforme à sa volonté… En effet, au prêtre suprême ont été confiées des fonctions liturgiques qui lui sont propres, pour les prêtres a été établie la place qui leur est propre, et aux lévites reviennent des services spécifiques. L’homme laïc est lié à l’organisation laïque » (40, 1-5:  notons qu’ici, dans cette lettre de la fin du I siècle, apparaît pour la première fois dans la littérature  chrétienne  le terme grec « laikós » qui signifie « membre du laos », c’est-à-dire « du peuple de Dieu »).

De cette façon, en se référant à la liturgie de l’antique Israël, Clément dévoile son idéal d’Eglise. Celle-ci est rassemblée par l’ »unique Esprit de grâce répandu sur nous » qui souffle dans les divers membres du Corps du Christ, dans lequel tous, unis sans aucune séparation, sont « membres les uns des autres » (46, 6-7). La nette distinction entre le « laïc » et la hiérarchie ne signifie en aucune manière une opposition, mais uniquement ce lien organique d’un corps, d’un organisme, avec ses diverses fonctions. En effet, l’Eglise n’est pas un lieu de confusion, ni d’anarchie, où chacun peut faire ce qu’il veut à tout instant:  dans cet organisme, à la structure articulée, chacun exerce son ministère selon la vocation reçue. En ce qui concerne les chefs de la communauté, Clément explique clairement la doctrine de la succession apostolique. Les normes qui la régissent découlent en ultime analyse de Dieu lui-même. Le Père a envoyé Jésus Christ, qui à son tour a envoyé les Apôtres. Puis, ceux-ci ont envoyé les premiers chefs des communautés et ils ont établi que d’autres hommes dignes leur succèdent. Tout procède donc « de façon ordonnée de la volonté de Dieu » (42). A travers ces paroles, avec ces phrases, saint Clément souligne que l’Eglise possède une structure sacramentelle et non une structure politique. L’action de Dieu qui vient à notre rencontre dans la liturgie précède nos décisions et nos idées. L’Eglise est surtout un don de Dieu et non pas notre créature, et c’est pourquoi cette structure sacramentelle ne garantit pas seulement l’organisation commune, mais également la pré-éminence du don de Dieu, dont nous avons tous besoin.

Finalement, la « grande prière » confère un souffle universel aux argumentations précédentes. Clément loue et rend grâce à Dieu pour sa merveilleuse providence d’amour, qui a créé le monde et continue à le sauver et à le sanctifier. L’invocation adressée aux gouvernants revêt une importance particulière. Après les textes du Nouveau Testament, celle-ci représente la prière la plus antique pour les institutions politiques. Ainsi, au lendemain de la persécution, les chrétiens, bien conscients que les persécutions allaient se poursuivre, ne cessent de prier pour les autorités mêmes qui les avaient condamnés injustement. Le motif est avant tout d’ordre christologique:  il faut prier pour les persécuteurs, comme le fit Jésus sur la Croix. Mais cette prière contient également un enseignement qui guide, au fil des siècles, l’attitude des chrétiens à l’égard de la politique et de l’Etat. En priant pour les autorités, Clément reconnaît la légitimité des Institutions politiques dans l’ordre établi par Dieu; dans le même temps, il manifeste la préoccupation que les autorités soient dociles à Dieu et « exercent le pouvoir que Dieu leur a donné dans la paix et la mansuétude avec piété » (61, 2). César n’est pas tout. Une autre souveraineté apparaît, dont l’origine et l’essence ne sont pas de ce monde, mais « d’en haut »:  c’est celle de la Vérité, à laquelle revient également le droit d’être écoutée par l’Etat.

Ainsi, la lettre de Clément affronte de nombreux thèmes d’une actualité permanente. Celle-ci est d’autant plus significative, qu’elle représente, depuis le premier siècle, la sollicitude de l’Eglise de Rome qui préside à toutes les autres Eglise dans la charité. Avec le même Esprit, nous faisons nôtres les invocations de la « grande prière », là où l’Evêque de Rome se fait la voix du monde entier:  « Oui, ô Seigneur, fais resplendir sur nous ton visage dans le bien de la paix; protège-nous de ta main puissante… Nous te rendons grâces, à travers le Prêtre suprême et guide de nos âmes,  Jésus  Christ, au moyen duquel nous te rendons gloire et louange, à présent et de génération en génération, pour les siècles des siècles. Amen » (60-61).

*** *** ***

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les pèlerins de Montréal, avec Monsieur le Cardinal Jean-Claude Turcotte, leur archevêque, ainsi que le groupe de pèlerins de Sens, guidé par Monseigneur Yves Patenôtre, Archevêque de Sens-Auxerre. Que le Christ, qui marche vers sa Pâque, vous entraîne à sa suite sur le chemin du don total, pour que vous soyez chaque jour des témoins de l’amour plus fort que la mort !

Saint Clément, pape et martyr

22 novembre, 2009

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/23.php

23 novembre

Saint Clément, pape et martyr

La plus ancienne liste des évêques de Rome que nous tenons de saint Irénée de Lyon, donne saint Clément de Rome comme le troisième successeur de saint Pierre : Ayant donc fondé et édifié l’Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l’épiscopat ; c’est de lui que Paul parle dans ses lettres à Timothée ; il eut Anaclet pour successeur. Après Anaclet, le troisième après les apôtres, Clément obtint l’épiscopat. Telle est aussi l’opinion de l’historien Eusèbe de Césarée, Clément fut le troisième évêque des Romains, qui date son pontificat de 92 à 101. Le canon romain garde le même ordre : Lin, Clet, Clément.

A la fin du deuxième siècle, saint Irénée de Lyon, dans son Adversus haereses, dit que Clément a connu les bienheureux apôtres et conversa avec eux ; il avait encore dans l’oreille la prédication apostolique et leur souvenir devant les yeux.

Dans la première moitié du troisième siècle, Origène, le réputé disciple des apôtres et l’identifie avec ce collaborateur que saint Paul cite dans la lettre aux Philippiens (IV 2-3) :  Clément et mes autres collaborateurs dont les noms se trouvent au Livre de vie. Dans le sillage d’Origène, Eusèbe de Césarée note : la douzième année du règne de Domitien, Anaclet, ayant été évêque des Romains douze ans, a pour successeur Clément que l’apôtre, dans sa lettre aux Philippiens, désigne comme le compagnon de ses labeurs par ces mots :  » avec Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont au livre de vie.  » Il existe de celui-ci, acceptée comme authentique, une épître longue et admirable. Elle a été écrite au nom de l’église de Rome à celle de Corinthe à propos d’une dissension qui s’était alors élevée à Corinthe. En beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

Encore que saint Irénée de Lyon n’en dit rien, il existait à Rome une tradition du martyre de saint Clément telle qu’elle affirmée par Rufin, les papes Télesphore (+ 136) Zosime (+ 418) et le sixième concile de Vaison (442), cependant, il n’est jamais fait mention de son tombeau.

Les actes de son martyre sont une oeuvre poétique grecque du V° siècle qui, une fois le merveilleux enlevé, peuvent néanmoins fournir des indications que la Tradition a retenues : sous le règne de Trajan (98-117), le pape Clément, trop influent sur l’aristocratie romaine, aurait été déporté au delà du Pont-Euxin, en Chéronèse Taurique (Crimée) dans les mines du désert proche de Cherson (Sébastopol) et, pour le punir de continuer son apostolat auprès des prisonniers, on lui aurait attaché une ancre au cou avant de le précipiter dans la mer.

Ce que l’on a donc de plus sûr sur saint Clément de Rome reste la lettre qu’il adresse aux Corinthiens divisés, alors, écrit Eusèbe de Césarée que demeurait encore en vie celui que Jésus aimait : Jean, à la fois apôtre et évangéliste, qui gouvernait les Eglises d’Asie, après être revenu, à la mort de Domitien, de l’île où il avait été exilé, ce que confirme saint Clément d’Alexandrie. On notera que Corinthe, si proche de l’apôtre Jean qui, aux dires de saint Clément d’Alexandrie, allait sur invitation dans les pays voisins, s’adresse au successeur de Pierre, l’évêque de Rome, ou, du moins, si celui-ci, de son propre chef, intervient dans ses affaires, c’est qu’il représente plus que l’évêque d’une église locale. Il suffit d’ailleurs de considérer la lettre clémentine pour voir que le pape est d’autant plus sûr de son autorité que le ton y est tranquille et serein et que, loin d’expliquer pourquoi il intervient, il se contente de s’excuser de n’avoir pu faire plus tôt son devoir. On se souvient aussi que les Corinthiens reçurent bien cette épître romaine et que les communautés antiques la mettront presque au rang des écritures comme le souligne Eusèbe de Césarée : en beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

Le pape Clément, en bon disciple des apôtres, s’appuie solidement sur les Ecritures qu’il connaît et manie parfaitement dans de longues citations ; ceci étant, en bon lettré helléniste autant que latin, il ajoute des exemples et des maximes qui relèvent de l’univers antique où affleurent Platon, Sophocle et Cicéron ; enfin, en bon romain, il admire la bonne administration romaine et l’ordre des légions qui la fonde. Clément de Rome est en admiration devant l’harmonie et la beauté de la création, sa prière est lyrique et son verbe délicat et sensible. Certes, il commande sans hésitations mais aussi sans brusquerie, modérant son énergie par une douceur soutenue et, graduellement, par de longs développements il enveloppe ses lecteurs pour les mener patiemment jusqu’à l’acceptation de la correction dont personne ne doit s’irriter.

Bonne nuit

22 novembre, 2009

Bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Venice_041

Venice

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Origène : « Que ton règne vienne » (Mt 6,10)

22 novembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091122

Solennité du Christ, Roi de l’Univers : Jn 18,33-37
Commentaire du jour
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
  La Prière, 25 ; GCS 3, 356 (trad. bréviaire).

« Que ton règne vienne » (Mt 6,10)

      Le règne du péché est inconciliable avec le règne de Dieu. Si donc nous voulons que Dieu règne sur nous, que « jamais le péché ne règne dans notre corps mortel ». Mais « faisons mourir en nous ce qui appartient encore à la terre », portons les fruits de l’Esprit. Ainsi, comme dans un paradis spirituel, le Seigneur se promènera en nous, régnant seul sur nous, avec son Christ. Celui-ci « trônera » en nous, « à la droite de la puissance spirituelle », que nous désirons recevoir, jusqu’à ce que tous ses ennemis qui sont en nous « deviennent l’escabeau de ses pieds », et que soit chassée loin de nous toute « principauté, puissance et souveraineté ».

      Tout cela peut arriver en chacun de nous jusqu’à ce que « soit détruit le dernier ennemi, la mort », et que le Christ dise en nous : « Mort, où est ton dard venimeux ? Enfer, où est ta victoire ? » Dès maintenant donc, « que ce qui est périssable en nous » devienne saint et « impérissable ; que ce qui est mortel…revête l’immortalité » du Père. Ainsi Dieu régnera sur nous et nous serons déjà dans le-bonheur de la nouvelle naissance et de la résurrection.

(Références bibliques : Rm 6,12; Col 3,5; Gn 3,8; Mt 26,64; Ps 110,1; 1Co 15,24.26.55.53)