Archive pour le 7 novembre, 2009

La pauvre veuve…

7 novembre, 2009

La pauvre veuve... dans images sacrée 19%20BIBLE%20REVIVAL%20ELIJA%26H%20AND%20THE%20POOR%20WIDOW

 la pauvre veuve

(sur le site elle est indiquée comme la veuve du récit 1Re, lecture premier de demain, mais je crois qu’il s’agit de la veuve de l’évangile, il y a un semblable image en blanc et noir du Gustave Doré, puis le personnage habillé de blanc sur le fond j’il semble Jésus)
 
 http://www.artbible.net/1T/1Ki1708_Elijah_and_the_widow/index_2.htm

par Charles Peguy: Heureux qui espère et qui dort

7 novembre, 2009

du site:

http://www.portstnicolas.org/Heureux-qui-espere-et-qui-dort.html

par Charles Peguy

Heureux qui espère et qui dort

Je n’aime pas celui qui ne dort pas, dit Dieu.
Le sommeil est l’ami de l’homme.
Le sommeil est l’ami de Dieu.
Le sommeil est peut-être ma plus belle création.
Et moi-même je me suis reposé le septième jour.
Celui qui a le coeur pur, dort,
Et celui qui dort a le coeur pur.
C’est le grand secret d’être infatigable comme un enfant.
D’avoir comme un enfant cette force dans les jarrets.
Ces jarrets neufs, ces âmes neuves.
Et de recommencer tous les matins, toujours neuf,
Comme la jeune, comme la neuve Espérance.
Or on me dit qu il y a des hommes
Qui travaillent bien et qui dorment mal.
Qui ne dorment pas.
Quel manque de confiance en moi.
C’est presque plus grave que s’ils travaillaient mal mais dormaient bien.
Que s’ils ne travaillaient pas mais dormaient, car la paresse
N’est pas un plus grand péché que l’inquiétude
Et même c’est un moins grand péché que l’inquiétude.
Et que le désespoir et le manque de confiance en moi.
Je ne parle pas, dit Dieu, de ces hommes
Qui ne travaillent pas et qui ne dorment pas.
Ceux-là sont des pécheurs, c’est entendu.
C’est bien fait pour eux.
Des grands pécheurs.
Ils n’ont qu’à travailler.
Je parle de ceux qui travaillent et qui ne dorment pas.
Je les plains.
Je parle de ceux qui travaillent, et qui ainsi
En ceci suivent les commandement, les pauvres enfants
Et d’autre part n’ont pas le courage, n’ont pas la confiance, ne dorment pas.
Je les plains.
Je leur en veux.
Un peu.
Ils ne me font pas confiance.
Comme l’enfant se couche innocent dans les bras de sa mère ainsi ils ne se couchent point.
Innocents dans les bras de ma Providence.
Ils ont le courage de travailler.
Ils n’ont pas le courage de ne rien faire.
Ils ont la vertu de travailler.
Ils n’ont pas la vertu de ne rien faire.
De se détendre.
De se reposer.
De dormir.
Les malheureux ils ne savent pas ce qui est bon.
Ils gouvernent très bien leurs affaires pendant le jour.
Mais ils ne veulent pas m’en confier le gouvernement pendant la nuit.
Comme si je n’étais pas capable d’en assurer le gouvernement pendant une nuit.
Celui qui ne dort pas est infidèle à l’Espérance.

dimanche 8 novembre 2009, Homélie

7 novembre, 2009

du site:

http://www.homelies.fr/messe,32e.dimanche.du.temps.ordinaire,3070.html

32e dimanche du Temps Ordinaire

dimanche 8 novembre 2009

Famille de saint Joseph

Homélie – Messe 

La première lecture de ce dimanche nous raconte l’épisode du prophète Elie et de la veuve de Sarepta. Cette femme, qui en tant que veuve a déjà bien peu, n’hésite pas à sacrifier la seule nourriture qui lui reste, à elle et à son fils, pour Elie, confiante dans la Parole du Seigneur qui lui est parvenue par la bouche de son prophète : « N’aie pas peur… car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
L’évangile met devant nos yeux une autre veuve, venue déposer dans le trésor du Temple deux piécettes, tout ce qu’elle possède. Seul Jésus remarque le geste discret de cette femme et déclare à son sujet : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris de leur superflu, mais, elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre ».
Ces deux veuves nous enseignent que le don s’affranchit des limites du raisonnable. La pauvre veuve de l’évangile aurait fort bien pu « partager » avec Dieu, c’est-à-dire lui offrir une piécette et garder l’autre pour elle. Vu la précarité de sa condition, c’eût déjà été bien davantage que « donner de son superflu ». Pourtant, tel n’est pas son choix : « Elle donne tout, tout ce qu’elle a pour vivre ».
Donner c’est s’abandonner totalement, faire confiance sans même penser que l’on recevra quelque chose en retour. Donner, ce n’est pas marchander pour retirer de la satisfaction ou de la reconnaissance. Voilà pourquoi le vrai don s’accompagne de la discrétion, j’irai même jusqu’à dire du silence. Donner c’est en fin de compte entrer dans le mouvement de la gratuité de la charité divine telle que nous la voyons manifestée dans la vie de notre Seigneur Jésus Christ jusque dans sa mort sur la croix.
La radicalité du geste de ces deux veuves peut nous paraître excessif. Peut-être parce que nous ne nous sentons pas capables d’en faire autant. Mais en attendant de pouvoir tout donner, si nous commencions par partager notre nécessaire avec nos frères et avec Dieu.
Le partage de notre nécessaire ne concerne d’ailleurs pas seulement ce qui touche au domaine matériel. Par exemple, nous pouvons nous interroger : Savons-nous offrir à Dieu les moments de notre journée les plus féconds ? Normalement, Dieu ne devrait-il pas être le premier et le mieux servi ? De la même façon par rapport à nos frères et sœurs. Savons-nous à tout instant du jour nous tenir dans une véritable disponibilité de cœur pour répondre à celui ou celle qui viendra solliciter notre écoute ou notre attention ?
Au cours des premiers siècles de l’Eglise, le partage des biens avec les plus démunis était un devoir prioritaire pour les baptisés qui témoignaient par là de leur foi vivante par la charité. Les textes de ce dimanche sont sans doute l’occasion de réveiller en nous la conscience que le partage est une dimension essentielle de notre vie chrétienne parce qu’il atteste de la crédibilité de ce que nous confessons et parce qu’il est le lieu où l’amour sauveur de Dieu révélé dans le don de Jésus sur la Croix peut continuer à se répandre en nous et autour de nous.
Ce dernier point est très important. Notre générosité ne sera une vraie générosité que si elle émane de la générosité même de notre Seigneur. Générosité de Jésus qui s’est offert une fois pour toutes en sacrifice de rédemption pour tous les hommes, comme nous le rappelle la deuxième lecture. Générosité de Jésus dont personne n’est exclu. Générosité de Jésus qui, comme grand prêtre, continue dans sa condition glorieuse d’intercéder pour chacun de nous. Générosité de Jésus qui viendra à la fin des temps comme sauveur qui a détruit le péché et a instauré la vie nouvelle.

« Seigneur, nous nous sentons bien peu capables de générosité. Mais nous voulons prendre appui sur ta propre générosité qui a triomphé une fois pour toutes du péché. C’est elle que nous voulons avec l’assistance de ton Esprit de charité laisser transparaître en chacune de nos paroles, en chacun de nos actes. Alors tous pourront découvrir combien tu les aimes et combien ton amour les comble au-delà de tout ce qu’ils pourraient espérer ou même imaginer. »
Frère Elie

32° dimanche du Temps ordinaire (8 novembre 2009) (commentaire biblique)

7 novembre, 2009

du site:

http://www.bible-service.net/site/433.html

32° dimanche du Temps ordinaire (8 novembre 2009)

• 1 Rois 17,10-16

Sous l’influence de sa femme Jézabel, Akhab, roi d’Israël se détourne du vrai Dieu pour adorer les Baals, des divinités de la nature à qui l’on attribue le pouvoir de faire la pluie et le beau temps. Le prophète Élie annonce au roi que les Baals sont de faux dieux et que le Dieu d’Israël est le seul vrai Dieu. C’est lui qui fait pleuvoir ou bien fait luire le soleil. Il annonce au roi qu’il n’y aura plus ni rosée ni pluie sur le pays car Dieu veut montrer l’inutilité des fausses divinités de la nature. Après cette prédiction, le prophète est obligé de fuir la colère du roi et il se réfugie à l’étranger, à Sarepta, ville de l’actuel Liban. 

Le prophète y rencontre une veuve qui est dans une situation désespérée. Au nom du Seigneur, il reproduit pour elle, le miracle de la manne. De même que Dieu a nourri autrefois son peuple pendant la traversée du désert en lui envoyant la manne, de même il nourrit maintenant cette femme qui a su partager avec un étranger le peu de pain qui lui restait.

 • Psaume 145

Le psaume ouvre sur une béatitude. Heureux le croyant, qui met toute sa confiance dans le Seigneur. Celui-ci est le Dieu de Jacob qui a fait alliance avec le peuple choisi et il est le Dieu de la création, c’est-à-dire le Dieu de tous les hommes. Le Seigneur a une tendresse particulière pour les plus pauvres. Les membres de son peuple se doivent d’imiter son comportement. Alors le règne de Dieu deviendra effectif, toujours et partout.

• Hébreux 9,24-28

On remarquera que la méditation est basée sur le mystère pascal dans toutes ses dimensions. L’action du Christ est pleinement efficace parce qu’il est entré dans le ciel d’où il peut intercéder et sauver. Mais l’entrée au ciel de Jésus est indissolublement et nécessairement liée à son sacrifice. L’événement est situé au temps de l’accomplissement ; le terme utilisé a une forte résonance eschatologique (cf. Matthieu 13,39.40.49; 24,3; 28,20). Deux aspects sont particulièrement mis en relief. Le sacrifice du Christ a d’abord un caractère unique ; le terme « une fois pour toutes », dont l’épître aux Hébreux fait le plus large usage dans le Nouveau Testament, revient trois fois dans notre texte. De plus, on désigne l’effet avec différents mots : le pardon des péchés.

Dans le contexte de cette fin d’année liturgique, on sera sensible à la mention de la deuxième venue de Jésus « pour le salut de ceux qui l’attendent ».

 » Le Seigneur soutient la veuve et l’orphelin « , dit le psaume. C’est le cas dans l’histoire d’Élie. Ce grand prophète renouvelle pour une veuve de son époque le miracle de la manne. Par contre, la défense de la veuve et de l’orphelin n’est pas le premier souci des scribes qui paradent en belles robes dans le Temple à l’époque de Jésus. Jésus souligne par contre le geste d’une pauvre veuve qui met dans le tronc tout ce qu’elle a pour vivre.

Le Christ donne sa vie pour nous, dit la lettre aux Hébreux. Il est le salut de ceux qui l’attendent.

 • Marc 12,38-44

Entouré de ses disciples, Jésus observe ce qui se passe sur l’esplanade du Temple. Il remarque ainsi les scribes, ces théologiens et interprètes de la Loi de Moïse, qui se pavanent dans leurs belles robes. Fiers de leur savoir, ils sont loin de mettre en pratique ce qu’ils enseignent. Ils ne prient pas le Seigneur, mais ils affectent seulement de le faire, dit Jésus. Dans l’évangile de Marc, ces scribes sont les adversaires de Jésus de bout en bout. Présents dès les premières controverses en Galilée, ils s’opposent régulièrement à Jésus et ils viennent narguer Jésus jusqu’aux pieds de la croix.

Jésus observe des riches qui déposent ostensiblement de fortes sommes dans le tronc. Quand une grosse somme est versée, on sonne de la trompette pour que les fidèles du Temple reconnaissent, admirent et imitent éventuellement le généreux donateur. Dans l’évangile de Luc, Joseph et Marie étaient venus présenter Jésus enfant dans le Temple et ils ont offert un couple de tourterelles. Les trompettes n’ont pas dû sonner pour eux !

En total contraste avec les scribes aux belles robes et les riches donateurs, une pauvre veuve verse de la menue monnaie dans le tronc. Jésus remarque le geste de la veuve et le signale à ses disciples. On peut interpréter de deux manières différentes les paroles de Jésus. On peut d’abord y voir une mise en valeur de la générosité de la veuve. En effet celle-ci ne fait pas semblant de donner. Proportionnellement à ses revenus, elle donne beaucoup plus que les autres. Elle donne même tout ce qu’elle a jusqu’à mettre en péril sa propre vie. Elle n’a plus rien pour vivre, dit Jésus.

Jésus donne-t-il cette pauvre veuve en modèle ? Ce n’est pas sûr. On peut remarquer en effet que Jésus ne dit pas qu’il faut l’imiter. Est-il d’accord à ce que qu’un(e) pauvre se dépouille de ses maigres bien en faveur d’un Temple qu’il vient de traiter peu de temps auparavant de  » caverne de bandits  » ? Est-ce à la veuve de saigner aux quatre veines pour un bâtiment splendide certes, que les apôtres vont admirer immédiatement après cette scène, mais dont Jésus déclarera qu’il n’en restera pas pierre sur pierre ? Est-ce à la veuve d’entretenir ceux qui se promènent dans le Temple en robes solennelles ? Ne faudrait-il pas que cela soit le contraire ?

Loin d’être une simple invitation à la générosité, ces paroles de Jésus, prononcées quelques jours avant sa passion, sont une sévère critique des institutions sclérosées et des pratiques de façade. Jésus condamne ces façons d’agir. Il ne condamne pas la veuve, dont la générosité est bien réelle, mais l’évangile laisse entendre que cette générosité mériterait de s’exercer en faveur d’une meilleure cause.       

bonne nuit

7 novembre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. file5161257098200

http://www.morguefile.com/archive/browse/#/?display=620656

Clément d’Alexandrie: « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent »

7 novembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091107

Le samedi de la 31e semaine du temps ordinaire (de la férie) : Lc 16,9-15
Commentaire du jour
Clément d’Alexandrie (150-v. 215), théologien

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent »

      Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme ; rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l’appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi » (Mc 10,21). Il est la voie où marche celui qui a le coeur pur ; la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions.

      Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu’il les possède plus pour ses frères que pour lui-même. Il reste maître de ses richesses au lieu d’en devenir esclave ; il ne les enferme pas en son âme pas plus qu’il n’enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une oeuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d’un coeur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare « bienheureux » ; il l’appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des cieux (Mt 5,3)…

      A l’opposé, il y a celui qui blottit sa richesse en son coeur, au lieu du Saint Esprit. Celui-là garde en lui ses terres, il accumule sans fin sa fortune, et ne s’inquiète que d’amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s’enlise dans le matériel. En fait, il n’est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du coeur, porte en lui un champ ou une mine, lui que la mort surprendra inévitablement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. » (Mt 6,21)