Archive pour le 6 novembre, 2009

Fresque « S. Marie des Anges » à l’entrée du sanctuaire franciscain en Piedimonte Matese (CE).

6 novembre, 2009

Fresque

Affresco « S. Maria degli Angeli » all’ingresso del santuario francescano in Piedimonte Matese (CE). Foto: Andrea Pioltini

http://altocasertano.wordpress.com/2008/08/02/

J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédictions

6 novembre, 2009

du site:

http://www.chretiente.com/charles-spurgeon/f%C3%A9vrier/68/284-jenverrai-la-pluie-en-son-temps-et-ce-sera-une-pluie-de-benedictions.html

J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédictions   
 
Écrit par Charles Spurgeon    
Dévotions du 24 Février.

Dévotion du Matin:

J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédictions (Ezéchiel 34:26).

Voici la « grâce souveraine. » Je ferai tomber la pluie en son temps. N’est-ce pas la grâce souverainement divine? En effet, qui, sinon Dieu peut dire « Je ferai tomber la pluie? » Seule une voix peut s’adresser aux nuages pour leur ordonner d’engendrer la pluie. Qui envoie la pluie sur la terre? Qui répand les ondées sur l’herbe verte? N’est-ce pas Moi, le Seigneur? Ainsi la grâce est un don de Dieu, elle ne peut être créée par l’homme. C’est une grâce « désirée. » Que ferait le sol sans pluie? Vous pouvez casser les mottes, semer les graines, mais que pouvez-vous faire s’il ne pleut pas? La bénédiction divine est absolument nécessaire.

Vous vous échinez en vain jusqu’à ce que Dieu accorde l’ondée généreuse qui apporte le salut. C’est alors l’abondante grâce. « Je leur enverrai des pluies. » Il n’est pas écrit des gouttes mais des pluies. Il en va ainsi de la grâce. Si Dieu envoie une bénédiction, il le fait généralement dans une telle mesure qu’il n’y a pas assez de place pour la recevoir. Grâce abondante! Nous avons besoin d’une abondance de grâce pour nous garder humbles dans la prière, saints. Une abondance de grâce pour nous rendre zélés, pour nous garder dans cette vie et nous déposer enfin au Ciel. Nous ne pouvons faire sans les ondées de grâce. Et puis, c’est une grâce de saison: « Je ferai tomber la pluie en son temps. » Comment ta saison est-elle ce matin? Est-ce la saison de la sécheresse? Alors c’est la saison de la pluie. Est-ce une saison de grande pesanteur, de nuages noirs? Alors c’est la saison de la pluie.

« Comme tes jours ainsi sera ta force. » Et voici une bénédiction « variée. » Ce seront des pluies de bénédictions. Le mot est au pluriel. Dieu nous enverra toutes sortes de bénédictions. Toutes les bénédictions de Dieu vont ensemble comme les anneaux d’une chaîne en or. S’Il donne une grâce de conversion, il donnera aussi un geste de réconfort. Il donnera des pluies de bénédictions. Lève les yeux, plante desséchée, ouvre tes feuilles et tes fleurs à l’arrosage céleste.

Dévotion du Soir:

Alors l’ange de l’Eternel prit la parole et dit: Eternel des armées, jusques à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es irrité depuis soixante-dix ans? L’Eternel répondit par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l’ange qui parlait avec moi. (Zacharie 1:12-13).

Quelle douce réponse pour une question d’anxiété! Cette nuit réjouissons-nous en Lui. Ô Sion, il y a de bonnes choses en réserve pour toi. Ton temps et ta peine prendront bientôt fin.

Tes enfants seront ramenés, ta captivité prendra fin. Supporte patiemment la houlette une saison encore et dans les ténèbres, confies-toi en Dieu car Son Amour brûle à ton égard. Dieu aime l’Eglise d’un amour trop profond pour l’imagination de l’homme.

Il aime avec Son Coeur à l’infini. C’est pourquoi ses fils doivent prendre bon courage. L’Eglise ne peut pas vivre dans l’indigence, elle à qui Dieu a fait entendre de bonnes paroles, des paroles de consolation. Que veulent dire ces paroles de consolation du prophète rapportées plus loin: « Je suis jaloux pour Jérusalem et pour Sion d’une grande jalousie.? » Le Seigneur aime tellement Son Eglise qu’Il ne peut supporter qu’elle s’égare avec d’autres… et, quand elle s’est ainsi conduite, Il ne peut accepter qu’elle souffre trop longtemps ou trop durement. Il ne veut pas voir ses ennemis l’affliger. C’est avec déplaisir qu’il les voit augmenter sa douleur. Quand Dieu semble le plus abandonner Son Eglise, Son Coeur est chaud envers elle.

L’histoire montre qu’à chaque fois que Dieu use de Sa verge pour châtier ses serviteurs, il la brise toujours après coup, car il répugne à faire mal à ses enfants. Comme un père qui a pitié de ses enfants, ainsi le Seigneur a pitié de ceux qui le craignent.

Dieu ne nous a pas oublié parce qu’il frappe. Ses coups ne mettent-t-ils pas en évidence son désir d’aimer? Si ceci est vrai pour l’Eglise collectivement, c’est aussi nécessairement vrai sur le plan individuel, pour chaque membre. Tu peux penser qu’il t’a laissé pour compte, mais il n’en est pas ainsi. Celui qui compte les étoiles et les appellent toutes par leur nom, pas de danger qu’Il oublie Ses propres enfants. Il connaît absolument chaque cas comme s’il n’eut qu’un seul enfant, comme si tu étais l’unique créature qu’il eut faite, ou le seul saint qu’il ait jamais aimé. Approches-toi de Lui et sois en paix.

La vigne dans la culture biblique

6 novembre, 2009

du site:

http://catholique-bordeaux.cef.fr/users/site/web/index.php?page=Root&portlet=Document&document_id=46

La vigne dans la culture biblique

La Bible mentionne pour la première fois le vin et la viticulture dans le livre de la Genèse. A l’époque des Patriarches, le vin était une boisson bien connue. La Palestine est même vantée comme un Pays producteur de vin, son climat se prêtant fort bien à la culture de la vigne.

La culture de la vigne, plus que toutes les autres, dépend à la fois du travail attentif et ingénieux de l’homme et du rythme des saisons. Terre viticole, la Palestine apprend aux hommes à apprécier les fruits de la terre et à mettre tout son cœur dans le travail.

Le mot « vigne » revient 176 fois dans la Bible : c’est dire son importance symbolique. Voici quelques versets importants de la Bible qui ont la vigne pour objet

Signe de joie et de paix

La Bible attribue à Noé l’invention de la culture de la vigne sur la terre que Dieu a promis de ne plus maudire.

« Noé, le cultivateur, commença de planter la vigne.  » Genèse 9, 20

La vigne est alors signe de bénédiction, faisant partie des promesses de Dieu pendant l’Exode : il promet et offre une terre riche en vignes.

« Mais Yahve ton Dieu te conduit vers un heureux pays, pays de cours d’eau, de sources qui sourdent de l’abîme dans les vallées comme dans les montagnes, pays de froment et d’orge, de vigne, de figuiers et de grenadiers, pays d’oliviers, d’huile et de miel, pays où le pain ne te sera pas mesuré et où tu ne manqueras de rien, pays où il y a des pierres de fer et d’où tu extrairas, dans la montagne, le bronze. » Deutéronome 8, 7-9

L’homme mauvais est privé de la bénédiction divine symbolisée par la vigne. Voler les biens d’un homme est un péché, mais le tuer pour prendre sa vigne est le comble de l’horreur. Ainsi, le roi Achab, dans l’épisode de la vigne de Nabot (1R 21, 1-16) prend injustement la vigne d’un de ses sujets qu’il assassine : son châtiment sera cruel et infamant.

« Ces vignes délicieuses que vous avez plantées, vous n’en boirez pas le vin. Car je sais combien nombreux sont vos crimes, énormes vos péchés, oppresseurs du juste, extorqueurs de rançons, vous qui, à la Porte, déboutez les pauvres. » Amos 5, 11-12

Sous un bon roi, chacun vit en paix et se repose sous sa treille. La vigne, avec ses larges feuilles offre une ombre propice au repos.

« Juda et Israël habitèrent en sécurité chacun sous sa vigne et sous son figuier, depuis Dan jusqu’à Bersabée, pendant toute la vie de Salomon. » 1er livre des Rois 5, 5

La restauration d’Israël va de pair avec la surabondance de la fécondité du pays.

« Voici venir des jours – oracle de Yahvé – où se suivront de près laboureur et moissonneur, celui qui foule les raisins et celui qui répand la semence. Les montagnes suinteront de jus de raisin, toutes les collines deviendront liquides. Je rétablirai mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. » Amos 9, 13-14

La vigne est image de la Sagesse.

« Je suis comme une vigne aux pampres gracieux, et mes fleurs sont des produits de gloire et de richesse. » Siracide 24, 17

La vigne est aussi un symbole de fécondité de l’homme qui craint Dieu, par l’image de l’épouse féconde du juste.

« Ton épouse : une vigne fructueuse au fort de ta maison. Tes fils : des plants d’olivier à l’entour de la table. » Psaume 128, 3

La vigne qui bourgeonne symbolise l’espoir des époux qui dans le Cantique des Cantiques chantent le mystère de l’amour.

« Viens, mon bien-aimé, allons aux champs ! Nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne, si ses pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours. » Cantique 7, 12-13

Israël, vigne de Dieu

La vigne, signe de bénédiction devient le symbole d’Israël. Sa fécondité était d’origine divine, et sa stérilité est causée par l’abandon spirituel du peuple élu, qui s’est détourné de Dieu pour des idoles..

« Israël était une vigne luxuriante, qui donnait bien son fruit. Plus son fruit se multipliait, plus il a multiplié les autels ; plus son pays devenait riche, plus riches il a fait les stèles. » Osée 10, 1

Le prophète Isaïe parle clairement : cette vigne de Dieu, c’est Israël et Juda que Dieu voyait comme plans choisis. Les fruits attendus, innocence et sérénité sont en fait sang qui coule et cri d’horreur.

« Que je chante à mon bien-aimé le chant de mon ami pour sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il la bêcha, il l’épierra, il y planta du raisin vermeil. Au milieu il bâtit une tour, il y creusa même un pressoir. Il attendait de beaux raisins : elle donna des raisins sauvages. Et maintenant, habitants de Jérusalem et gens de Juda, soyez juges entre moi et ma vigne. Que pouvais-je encore faire pour ma vigne que je n’aie fait ? Pourquoi espérais-je avoir de beaux raisins, et a-t-elle donné des raisins sauvages ? Et maintenant, que je vous apprenne ce que je vais faire à ma vigne ! En ôter la haie pour qu’on vienne la brouter, en briser la clôture pour qu’on la piétine ; j’en ferai un maquis : elle ne sera ni taillée ni sarclée, ronces et épines y croîtront, j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie. Eh bien ! la vigne de Yahvé Sabaot, c’est la maison d’Israël, et l’homme de Juda, c’est son plant de choix. » Isaïe 5, 1-7

Le psaume 80 est une prière pour la restauration d’Israël. L’image de la vigne plantée par Dieu mais chatiée exprime la gloire, l’épreuve, mais aussi l’espérance du Peuple de Dieu en un possible Salut.

« Il était une vigne : tu l’arraches d’Égypte, tu chasses des nations pour la planter ; devant elle tu fais place nette, elle prend racine et remplit le pays. Les montagnes étaient couvertes de son ombre, et de ses pampres les cèdres de Dieu ; elle étendait ses sarments jusqu’à la mer et du côté du Fleuve ses rejetons. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, et tout passant du chemin la grappille, le sanglier des forêts la ravage et la bête des champs la dévore ? Dieu Sabaot, reviens enfin, observe des cieux et vois, visite cette vigne : protège-la, celle que ta droite a plantée. » Psaume 80, 9-17

Le prophète Ezéchiel propose également trois allégories de la vigne : Ez 15 2.6 ; 19, 10-14 ; 17, 9

La vigne dans le Nouveau Testament

Les trois Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) racontent la parabole des vignerons homicides.
Les vignerons (peuple d’Israël) sont responsables de l’avenir de l’Alliance. Après les appels lancés par les prophètes (les serviteurs), Dieu envoi son Fils, témoin de son amour, que les hommes n’écouteront pas non plus.
Le nouveau peuple annoncé par Matthieu en fin de parabole, c’est l’Église.

« Ecoutez une autre parabole. Un homme était propriétaire, et il planta une vigne ; il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. Quand approcha le moment des fruits, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour en recevoir les fruits. Mais les vignerons se saisirent de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, en lapidèrent un troisième. De nouveau il envoya d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers, et ils les traitèrent de même. Finalement il leur envoya son fils, en se disant : Ils respecteront mon fils. Mais les vignerons, en voyant le fils, se dirent par-devers eux : Celui-ci est l’héritier : venez ! tuons-le, que nous ayons son héritage. Et, le saisissant, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là ? » Ils lui disent : « Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs c’est elle qui est devenue pierre de faîte ; c’est là l’œuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux ? Aussi, je vous le dis : le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits. » Matthieu 21, 33-43

Le chapitre 15 de Jean commence par la grande allégorie de la vigne.
Jésus porte du fruit en donnant sa vie, suprême preuve d’amour.
Il est la Vigne et nous sommes les sarments : il est le Corps et nous sommes les membres.
La vigne véritable, c’est Jésus, mais c’est aussi son Église.
Le mystère de la vraie vigne exprime donc l’union féconde et la joie qui demeure, parfaite et éternelle, entre le Christ et son Église.

« Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, pour qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent. » Jean 15 1-6

Les énergies nouvelles et renouvelables pour éradiquer la pauvreté

6 novembre, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-22570?l=french

Les énergies nouvelles et renouvelables pour éradiquer la pauvreté

Intervention du Saint-Siège à l’ONU

ROME, Jeudi 5 novembre 2009 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège encourage les énergies nouvelles et renouvelables notamment pour éradiquer la pauvreté dans le monde. Un changement de style de vie est « nécessaire » et la solidarité entre générations un « impératif ».

Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU à New-York, est intervenu le 3 novembre 2009 devant la 64e assemblée générale, au 2e comité sur « la promotion des sources d’énergie nouvelles et renouvelables » (sujet 53 (i)).

Mgr Migliore a souligné combien la question de ces énergies nouvelles et renouvelables  est devenue « clef » en particulier pour le développement durable, de façon à protéger « la santé et l’environnement » et affronter concrètement les « changements climatiques », tout en favorisant la « paix » dans le monde, grâce à une « économie mondiale plus efficace ».

Il a mis l’accent sur trois aspects de la question : l’éradication de la pauvreté ; la prise en compte du coût humain ; la nécessité d’une éducation dans le domaine de l’énergie.

L’éradication de la pauvreté

Pour éradiquer la pauvreté, le Saint-Siège recommande non seulement le développement de ces énergies, mais une « coopération énergétique » dans ce domaine, et des mesures à la fois économiques et fiscales pour les encourager. Une telle « coopération » implique notamment le partage de l’information et un transfert de technologies.

Mgr Migliore a apporté des chiffres. Les pays en voie de développement représentent plus de 40% des installations de ce type, plus de 70% pour ce qui est des chauffe-eau solaires, et 45% de la production de bio-fuel.

Mais des technologies solaires comme l’énergie photovoltaïque, par exemple, impliquent de très grosses dépenses initiales.

Pourtant « l’accès des populations les plus pauvres à ces innovations est essentielle pour permettre aux pays en voie de développement de couvrir la demande croissante en énergie et permettre un développement durable ».

L’accès à l’énergie a un « impact profond et positif » sur la santé, l’éducation, l’alimentation, et les revenus, a souligné Mgr Migliore, mais pour améliorer les infrastructures, des investissements sont nécessaires, avec la mobilisation des institutions locales qui sont à même d’identifier les sources d’énergie les plus adaptées ainsi que les formes de financement et de promotion.

« Là où cet accès est impossible pour les pauvres ou remis à plus tard pour différentes raisons, il faudra promouvoir, recommande Mgr Migliore, un usage des ressources traditionnelles plus efficace et durable, l’amélioration et la conservation des énergies existantes, en s’appuyant sur des technologies mixtes ».

La prise en compte du coût humain

Dans toute discussion pour identifier des « services et des ressources énergétiques » soucieuses de « l’environnement », « viables du point de vue économique » et « socialement acceptables », le Saint-Siège recommande aussi de prendre en compte « le coût humain et environnemental à long terme ».

Mgr Migliore a fait observer que le prix de l’exploitation de l’environnement pèse d’abord sur les pays en voie de développement, les populations pauvres et celles qui n’ont pas la capacité de se « protéger des défis des changements climatiques ».

Il invite tous les secteurs à s’unir pour affronter ce défi, mais en mentionnant aussi la « justice intergénérationnelle », une « solidarité » entre générations, puisque l’utilisation actuelle de l’énergie a un impact sur les générations futures.

« Nous ne devons pas charger les futures générations par notre consommation énergétique », fait remarquer Mgr Migliore : un « changement de style de vie » est « impératif ».

Une éducation dans le domaine de l’énergie

Mais pour atteindre ces objectifs, Mgr Migliore souligne l’importance d’une éducation et d’une « prise de conscience » des populations dans le domaine de l’énergie, d’un « apprentissage ».

Il faut donc développer des « stratégies » adaptées à chaque région pour les énergies renouvelables, ajoute Mgr Migliore, en favorisant une « coopération à plusieurs dimensions » qui tienne compte de la « responsabilité humaine » dans la gestion des changements climatiques.

Cela ne signifie pas seulement des défis scientifiques et économiques, mais une fermeté dans les options, de la « compassion » pour le prochain, de façon à obtenir une planète où « le désir de protéger la terre » ne sera pas guidé par « la peur », mais par la recherche d’un « développement économique et personnel à long terme ».

Anita S. Bourdin

bonne nuit

6 novembre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. epipactis_atrorubens_1065

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus: Le bon usage des richesses

6 novembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091106

Le vendredi de la 31e semaine du temps ordinaire (de la férie) : Lc 16,1-8
Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Manuscrit autobiographique B, 4r°

Le bon usage des richesses

      Ô Jésus, je le sais, l’amour ne se paie que par l’amour, aussi j’ai cherché, j’ai trouvé le moyen de soulager mon coeur en te rendant Amour pour Amour. « Employez les richesses qui rendent injustes à vous faire des amis qui vous reçoivent dans les tabernacles éternels » (Lc 16,9). Voilà, Seigneur, le conseil que tu donnes à tes disciples après leur avoir dit que « les enfants de ténèbres sont plus habiles dans leurs affaires que les enfants de lumière ». Enfant de lumière, j’ai compris que mes désirs d’être tout, d’embrasser toutes les vocations, étaient des richesses qui pourraient bien me rendre injuste, alors je m’en suis servie à me faire des amis. Me souvenant de la prière d’Élisée à son père Élie lorsqu’il osa lui demander son « double esprit » (2R 2,9), je me suis présentée devant les anges et les saints, et je leur ai dit : « Je suis la plus petite des créatures, je connais ma misère et ma faiblesse, mais je sais aussi combien les coeurs nobles et généreux aiment à faire du bien, je vous supplie donc, ô bienheureux habitants du Ciel, je vous supplie de m’adopter pour enfant. A vous seuls sera la gloire que vous me ferez acquérir, mais daignez exaucer ma prière ; elle est téméraire, je le sais, cependant j’ose vous demander de m’obtenir votre double Amour. »