The book of Psalms, events and portraits
2 novembre, 2009The book of Psalms, events and portraits
http://www.artbible.net/1T/Psa0000_Eventsportraits/index_9.htm
The book of Psalms, events and portraits
http://www.artbible.net/1T/Psa0000_Eventsportraits/index_9.htm
du site:
http://www.spiritualite2000.com/page-1852.php
La joie du pardon. Une lecture du Psaume 31 (32)
Jean Duhaime
Nos relations avec les autres et avec Dieu nous conduisent parfois dans des situations qui nous paraissent sans issue. En proie au désespoir, nous cherchons quelqu’un ou quelque chose à qui nous raccrocher. Le Psaume 31 (32) nous fait entrer dans une expérience semblable.
LE THÈME DU PSAUME ET SA STRUCTURE
La personne mise en scène dans ce psaume manifeste publiquement sa joie d’être délivrée d’une grande souffrance. L’épreuve dont elle est sortie a été pour elle une occasion de s’interroger sur sa propre conduite et de faire une démarche de réconciliation avec Dieu. Dans la première partie du psaume (v. 1-5), le fidèle proclame d’abord le bonheur des personnes délivrées de leurs fautes. Puis il décrit son propre malheur et l’expérience qu’il a faite du pardon de Dieu. Dans la deuxième partie (v. 6-11), il affirme sa certitude que Dieu le conduit sur la bonne voie et il invite les cœurs droits à se réjouir avec lui.
L’EXPÉRIENCE DE SOUFFRANCE
Pour parler de sa souffrance, le psalmiste dit que ses os « se consumaient à rugir tout le jour » (traduction de la Bible de Jérusalem) et que son cœur était comme un champ brûlé par le soleil et la chaleur torride de l’été (v. 3-4). Ces expressions suggèrent un mal d’une forte intensité, une sorte de feu intérieur qui épuise les forces, ne laisse aucun répit et arrache des plaintes d’animal blessé. Rien ne permet de savoir s’il s’agit d’une douleur physique ou d’une souffrance psychologique. Le psaume résiste à tout diagnostic médical précis ; chacun de nous, dans ses moments de souffrance ou d’angoisse, peut s’y reconnaître.
LE SENS DONNÉ À LA SOUFFRANCE
Comme n’importe qui le ferait dans pareille situation, le psalmiste cherche la cause de son mal afin d’en sortir. Dans la mentalité et la culture de son temps, le bonheur comme le malheur viennent de Dieu. Pour employer les mots du psaume, la « main » de Dieu pèse sur lui « le jour et la nuit ». Pourquoi ? Le psalmiste évoque une faute, un tort, un péché qu’il aurait commis et qu’il aurait tenté de dissimuler, espérant peut-être que Dieu ne s’en apercevrait pas. Cette attitude fait penser à la réaction du premier couple humain après sa désobéissance (Genèse 3, 8-10). Le psaume ne donne pas d’autre détail qui permettrait d’identifier la nature des péchés ; il pourrait s’agir des miens ou des vôtres, aussi bien que de ceux du psalmiste. Pour Dieu, la maladie et la souffrance ne sont pas des façons de punir un coupable, même si le psaume dit plus loin : « Pour le méchant, douleurs sans nombre. » (v. 10) Pour qui sait la décoder, la souffrance peut être une invitation à la réconciliation, à faire le point sur sa relation avec Dieu et, en quelque sorte, à la purifier.
RÉACTION DEVANT LA SOUFFRANCE
Ayant ainsi compris son malheur, le psalmiste se décide à « jouer franc jeu » avec Dieu. Plutôt que de s’enfoncer indéfiniment dans la souffrance, il préfère courir le risque de reconnaître ses torts. Il fait alors une autre expérience, celle du pardon libérateur accordé par Dieu. Dieu peut acquitter et tourner la page définitivement. Il tient des comptes mais efface les dettes dans ses rapports avec les humains. Comme le fils perdu et retrouvé de la parabole de Jésus (Luc 15, 11-32), le psalmiste découvre la tendresse et l’affection de Dieu qui sera désormais son refuge au milieu de l’angoisse (v. 6). Dieu lui montre un chemin vers le bonheur (v. 8).
POUR AUJOURD’HUI
Encore aujourd’hui, beaucoup de gens interprètent la maladie ou la souffrance à la manière du psalmiste, comme un avertissement de Dieu ou une punition pour les péchés. Jésus, lui, refusait cette interprétation. Quand on lui demande : « Pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? », il répond sans hésiter : « Ni lui, ni ses parents. » (Jean 9, 2-3)
Le langage du Psaume 31 n’a cependant rien perdu de sa pertinence car il peut rejoindre des situations que nous vivons régulièrement dans nos relations avec Dieu ou avec les êtres qui nous entourent. Il nous arrive parfois de prononcer des paroles ou de poser des gestes qui peuvent faire très mal à l’autre, sans toujours le vouloir. La tentation est forte, alors, de nous enfermer dans le silence et de couper les ponts. Les situations ambiguës, qui n’ont pas été réglées, peuvent devenir des boulets à traîner jour et nuit, comme un cancer qui ronge les os. L’exemple du psalmiste nous invite, dans une telle situation, à oser faire le premier pas vers l’autre, à tenter une démarche de clarification et de réconciliation.
Et s’il nous arrive d’être en position de victime – ce qui est ici paradoxalement la position de Dieu –, ce psaume nous propose, chaque fois que cela est possible, de mettre tout en œuvre pour que la vérité soit faite et que les torts soient réparés. Mais pas de vérité sans pardon : un pardon sincère, qui libère, qui ouvre des chemins d’humanité et qui rende la joie à nouveau possible. Dans le « Notre Père », nous demandons à Dieu de nous pardonner nos offenses « comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Ce psaume nous invite à apprendre de Dieu lui-même ce qu’est un pardon authentique : un pardon qui délivre vraiment du mal aussi bien la victime que l’offenseur.
du site:
http://www.patristique.org/Augustin-d-Hippone-La-mort-de
Augustin d’Hippone : La mort de Monique, sa maman
lundi 27 août 2007
Seigneur, tu sais que ce jour-là, alors que j’étais avec ma mère, comme nous parlions ainsi et ue ce monde pour nous au fil des paroles perdait tout intérêt avec tous ses plaisirs, ma mère dit alors :
- Mon fils, en ce qui me concerne, plus rien n’a de charme pour moi dans cette vie. Que pourrais-je faire encore ici-bas ? Pourquoi y serais-je ? Je ne sais pas ; je n’ai plus rien à espérer en ce siècle. Une seule chose me faisait désirer de rester assez longtemps dans cette vie : te voir chrétien catholique avant ma mort. Je suis plus que comblée dans ce que mon Dieu m’a accordé : tu es allé jusqu’à mépriser les félicités de la terre et je te vois son serviteur. Qu’est-ce que je fais ici ?
Que lui ai-je répondu ? Je ne m’en souviens pas bien, d’autant que sur ces entrefaites, dans les cinq jours à peine ou ce ne fut guère plus, la fièvre la mit au lit. Et pendant sa maladie, un jour, elle subit une défaillance et son esprit perdit un instant conscience de ce qui l’entourait. Nous accourûmes, mais elle eut vite repris ses sens ; elle nous vit, mon frère et moi, debout près d’elle, et nous dit avec l’air de quelqu’un qui cherche quelque chose :
- Où étais-je ?
Puis arrêtant ses regards sur nous que la tristesse consternait :
- Vous enterrerez ici votre mère, dit-elle.
Moi, je me taisais et maîtrisais mes larmes ; mais mon frère lui dit quelque chose pour souhaiter, comme un sort plus heureux, qu’elle ne finît pas ses jours sur une terre étrangère, mais dans la patrie. Dès qu’elle entendit cela, son visage devint anxieux, et ses yeux lui lançaient des reproches parce qu’il avait de tels sentiments. Et puis, le regard fixé sur moi :
- Vois ce qu’il dit ! me fit-elle ;
et presque aussitôt, elle ajouta pour tous les deux :
- Enterrez ce corps n’importe où ! Ne vous troublez pour lui d’aucun souci ! Tout ce que je vous demande, c’est de vous souvenir de moi à l’autel du Seigneur, où que vous soyez.
Elle expliqua sa pensée en s’exprimant comme elle pouvait, puis se tut ; la maladie qui s’aggravait la faisait souffrir.
Mais moi, qui songeais à tes dons, ô Dieu invisible, à ce que tu sèmes dans le cœur de tes fidèles et d’où proviennent les moissons admirables, je me réjouissais et te rendais grâce, me rappelant ce que je savais, l’inquiétude si grande qui l’avait toujours agitée au sujet de la sépulture, qu’elle avait prévue et préparée pour elle près du corps de son mari. Oui, parce qu’ils avaient vécu en parfaite concorde, elle voulait encore, tant l’âme humaine a de peine à comprendre les choses divines, ajouter à ce bonheur et faire dire à son sujet par la postérité : il lui fut accordé, après un long voyage outre-mer, qu’une terre conjointe couvrît la terre des deux conjoints.
Mais à quel moment cette vanité, par la plénitude de ta bonté, avait-elle cessé d’occuper son cœur ? Je l’ignorais et j’étais dans la joie, tout surpris que ma mère me fut apparue ainsi. Déjà cependant, lors de notre entretien à la fenêtre, elle avait dit : « Que fais-je encore ici ? » et rien n’avait laissé voir qu’elle désirait mourir dans sa patrie. De plus, je l’appris plus tard, à peine étions-nous à Ostie que quelques-uns de mes amis, avec qui en toute confiance maternelle elle s’entretenait un jour sur le mépris de cette vie et le bienfait de la mort, en mon absence, furent stupéfaits d’une telle vertu dans une femme – c’est toi qui la lui avais donnée -, et lui demandèrent si elle ne redoutait pas de laisser son corps si loin de son pays.
- Rien n’est loin pour Dieu, répondit-elle, et il n’y a pas à craindre qu’il ne sache point où me retrouver à la fin du monde pour me ressusciter.
Ainsi donc, au neuvième jour de sa maladie, à la cinquante-sixième année de son âge, à trente-troisième de mon âge, cette âme religieuse et pieuse se détacha du corps. Je lui fermais les yeux et dans mon cœur s’amassaient les flots d’une immense tristesse…
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Source :
Saint Augustin, Les confessions, BA 14, X,26- XII,29.
This Month in Photo of the Day: Images From the 2008 International Photo Contest
This puffin was collecting twigs for his nest. Taken in Skomer Island in Wales. Skomer is a marine nature reserve and is home to puffins at the start of spring till late summer.
http://photography.nationalgeographic.com/photography/enlarge/puffin-skomer-island.html
du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091102
Commémoration de tous les fidèles défunts : Mt 25,31-46
Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les Hérésies V, 2,3 (trad. SC 153, p. 37s rev.)
Comme le grain de blé
Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s’y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l’Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l’usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c’est à dire le Corps et le Sang du Christ.
De même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s’y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, « pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2,11). Car il procurera l’immortalité à ce qui est mortel et l’incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2Co 12,9).
Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c’était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d’orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d’ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c’est de sa grandeur à lui…que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l’homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu’il faut avoir de Dieu et de l’homme. D’ailleurs…, si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n’est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ?… Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la vie éternelle ?