Archive pour le 26 octobre, 2009

La montagne du Sinai

26 octobre, 2009

La montagne du Sinai dans images sinai

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Jésus et les pré-existants de la pensée juive (Temple et Torah célestes)

26 octobre, 2009

du site:

http://www.mariedenazareth.com/14793.0.html?&L=0

Jésus et les pré-existants de la pensée juive (Temple et Torah célestes)

Dans la pensée juive, la Torah est céleste, pré-existante : le monde a été faite par elle.

« Les Israélites sont chers à Dieu, puisqu’il leur a été donné un instrument précieux (la Tora) ; une marque particulière d’affection leur est accordée, puisqu’il leur a été donné l’instrument précieux par lequel le monde a été créé, ainsi qu’il est dit :  »Car c’est un enseignement précieux que Je vous livre, n’abandonnez pas Ma Tora » (Proverbes 4,2). »

(Pirké Avot (Maximes des Pères, traité de la Michna, 3, 18) 

Il existe un sanctuaire (un temple) céleste :

« Ce n’est pas un lieu profane, mais un sanctuaire pour le nom de Yhwh, car c’est un lieu propre à la prière, orienté juste en face de la porte des cieux, …établi sous le trône de la Gloire ».

(Targum Jonathan de Genèse 28, 16.17) 

Les portes des cieux et le trône de la gloire désignent le sanctuaire qui sert de modèle au temple de la terre :

« Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton Temple ; tu as préparé, YHWH ? le lieu qui est établi en face du trône de ta gloire, fixé en face de la demeure de ta sainte Shekinah ; ton temple, YHWH, tes deux mains l’ont parfait »

(Targum Jonathan de Exode 15, 17) 

Il y a donc un temple céleste appelé « trône de Gloire », et un temple terrestre que Dieu a fait et que les hommes pourront cependant détruire :

« Que tu as fait YHWH : cher est le temple devant Celui qui dit et le monde fut. Car, quand le Saint, béni soit-il, a créé le monde, il ne l’a créé que par sa parole, comme il est dit (Ps 33, 6) : par la parole de YHWH les cieux ont été faits. » Quand il vient au temple, si l’on peut dire, Il a son œuvre devant lui, comme il est dit : « Que tu as fait YHWH ». Malheur aux peuples du monde, qu’entendent-ils dans leursoreilles, que ce temple qui est appelé œuvre devant lui, ils se sont mis à le dévaster et ils ont di (Ps 137,7) « rasons, rasons jusqu’au fondement ». Que dit l’Ecriture a ce sujet (Jr 25, 30): « YHWH d’en haut rugit, de sa demeiure sainte il élève la voix, il rugit avec vigueur sur sa demeure. »

(Mekhilta §4, édition Horowitz, pp. 148-150) 

Depuis le péché, Dieu, dont l’amour ne s’impose pas, s’est retiré, comme il est dit dans la tradition :

«  Et ne souillez pas la terre où vous habitez. L’Ecriture dit que l’effusion de sang rend impure la terre et fait cesser la Shekhinah.»

(Sifre Nb Pisqa 161, p.222  § 15a)

« Il a créé l’homme et lui a dit : « Tu peux manger de tous les arbres, mais de l’arbre du bien et du mal, tu n’en mangeras pas. Et il transgressa son commandement. Ainsi, j’ai désiré qu’il y ait sur terre une habitation comme elle est dans le ciel. Je t’ai commandé une seule chose mais tu ne l’as pas gardée. Aussitôt, le Saint, béni soit-il, a fait disparaître sa Shekinah… Ils entendirent la voix d’Adonaï qui marchait dans le jardin. » parce qu’ils avaient transgressé ses commandements.

La Shekinah est partie dans son premier ciel. Caïn se leva et tua Abel, aussitôt la Shekhinah s’en alla dans le deuxième ciel.

J’ai fait sept cieux.

Mais après cela que fit-il ? Il doubla les générations et aux générations mauvaises il opposa les générations bonnes.

Enfin vint Abraham qui s distingua par de bonnes choses. Et le Saint, béni soit-il, descendit du septième ciel vers le sixième. »

(Tanhuma naso 16, éditions Eshkol Jer. 1972, pp. 687-688)

Dès lors, la Torah et le temple sont seulement au ciel, sur la terre, la torah est voilée et le temple est vide.

C’est bien ce qui est sous-jacent à l’évangile de Matthieu quand Jésus dit à Jérusalem  :

« Voici que votre maison [le temple de Jérusalem] va vous être laissée déserte. Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez:  Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! » »  (Mt 23, 38-39) 

Jésus est la Shekinah du temple céleste.

Dieu, qui depuis le péché avait retiré sa Shekinah dans le temple céleste, a offert en Jésus son pardon et sa présence.

Dans son pardon et la lumière de sa présence, il a aussi dévoilé la Torah.

C’est pourquoi Jésus se pose en législateur suprême et dit :

« On vous a dit… moi je vous dit » (Mt 5-7)

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Synthèse Françoise Breynaert

A quoi ressemble le Royaume de Dieu ?

26 octobre, 2009

du site:

http://viechretienne.catholique.org/meditation/20445-a-quoi-ressemble-le-royaume-de-dieu

Évangile de mardi 27 octobre – année – cette année – Lc 13, 10-17

Les méditations

A quoi ressemble le Royaume de Dieu ?

Saint Matthieu 13, 24-43

Jésus leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ’Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’ Il leur dit : ’C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent :’Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ?’ Il répond : ’Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.’ » Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète : C’est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines. Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le démon ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Prière d’introduction Que ton règne vienne ! Mon bon Jésus, c’est toi qui nous a parlé du Royaume, c’est toi qui m’as donné le don de la foi qui me permet de croire en ton Royaume, c’est toi qui as exalté mon espoir dans la gloire et la beauté de ton Royaume, tu as attiré mon cœur vers le tien et tu y as planté l’étendard de ton Royaume. Tu sais que je crois en toi, que je veux mieux te connaître pour mieux t’aimer et pour être ton loyal disciple. En t’écoutant décrire ton Royaume, le seul pour lequel il vaille la peine de vivre et de mourir, je renouvelle mon engagement envers toi : ouvre mon cœur, Seigneur, et inonde-le de la lumière et de la force de ta grâce.

Demande Aide-moi à mieux comprendre la nature de ton Royaume afin que je le serve mieux sur terre et qu’ensuite j’y demeure avec toi pour l’éternité.

Points de réflexion
1. Le Royaume est comme une graine de moutarde : il est en puissance. Le Royaume ne cesse de croître. Il n’était qu’une graine au départ, quand le Christ l’a planté. Il commence tout petit, partout où il est déposé et toujours il grandit. Cette croissance se fait à tous les niveaux : dans chaque âme, dans une communauté particulière et dans la totalité de l’Eglise. Dans l’idée que je me fais de la vie du Royaume, est-ce que fais place à son développement, à sa croissance, à l’action de Dieu ? En d’autres mots, est-ce que j’essaie de règlementer le Royaume ou de suivre mon Roi là où il veut m’emmener ?

2. L’ivraie et le bon grain poussent ensemble. Le Royaume sera toujours sujet d’oppositions et de contradictions. L’ivraie et le bon grain croissent ensemble, côte à côte. Dans nos propres âmes, la malheureuse tendance au mal ne disparaît pas alors que mûrit notre identité chrétienne. Nous oublions parfois l’ivraie à cause du bon grain et quelquefois le contraire. Quand je rencontre des difficultés, des obstacles, de la souffrance, est-ce que je réagis avec foi et patience ou avec frustration et découragement ?

3. Le Royaume est comme le levain, il a des conséquences disproportionnées. L’impact du Royaume sera toujours hors de proportion avec ses dimensions. Un peu de levain fait lever la pâte, la sainteté d’une personne fait des vagues jusqu’aux extrémités du monde. Les effets en seront connus seulement à la fin des temps quand tomberont les apparences et que toute vérité sera connue par tous. Est-ce que je crois vraiment que ma vie apportera un effet positif sur le Royaume en faisant seulement la volonté de Dieu à chaque instant ?

Dialogue avec le Christ Mon bon Jésus, tu as la responsabilité de ton Royaume. Et tu m’as appelé à y travailler en me confiant une mission. Je veux du Royaume dans chacune de mes paroles, dans tout ce que je fais, dans chacune de mes décisions, jusqu’a dans mon regard. Remplis-moi de ton amour, ô mon Roi, fais de moi ton ambassadeur, ton flambeau, ton porte-voix dans ce monde qui a tant besoin de toi. Amen.

Résolution Je ferai un effort spécial pour être patient,- comme Dieu l’est avec l’ivraie et le bon grain,- dans une situation où je sais que ma patience est mise à l’épreuve (avec mes enfants, mes compagnons de travail, en voiture…) et j’offrirai ce sacrifice pour que grandisse le Royaume.

bonne nuit

26 octobre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. flowering_peach-25

http://www.flowerpictures.net/vietnam_flowers/spring_flowers/index.htm

Grégoire de Narek : « A l’instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

26 octobre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091026

Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie) : Lc 13,10-17
Commentaire du jour
Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)

« A l’instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n’étais pas, et tu m’as créé.
Je n’avais pas prié, et toi, tu m’as fait.
Je n’étais pas encore venu à la lumière, et tu m’as vu.
Je n’avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t’avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n’avais pas fait un signe de la main, et tu m’as regardé.
Je n’avais pas supplié, et tu m’as fait miséricorde.
Je n’avais pas articulé un son, et tu m’as entendu.
Je n’avais pas soupiré, et tu as prêté l’oreille.

Tout en sachant ce qui allait m’arriver actuellement,
tu ne m’as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m’as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui a été l’objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l’Accusateur,
ne me perde pas pour toujours !…

Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan…
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)…
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible…
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3)