Archive pour le 7 octobre, 2009

aujourd’hui: Notre Dame du Rosaire

7 octobre, 2009

aujourd'hui: Notre Dame du Rosaire dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Dieu n’assiste pas au mariage chrétien comme un simple spectateur

7 octobre, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-22150?l=french

Dieu n’assiste pas au mariage chrétien comme un simple spectateur

Commentaire de l’Evangile du dimanche 4 octobre

ROME, Vendredi 2 octobre 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 4 octobre, proposé par Mgr Jesús Sanz Montes, ofm, évêque de Huesca y de Jaca, en Espagne.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (10, 2-16)

Un jour, des pharisiens abordèrent Jésus et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère. »
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Copyright AELF – Tous droits réservés

Ce dimanche nous présente une page évangélique très inconfortable dans laquelle Jésus prend ses distances par rapport à une vérité qui dépend de l’opinion collective, si facile à manipuler. Notre époque a adopté le relativisme subjectif : on ne dit plus que les choses « sont », mais « à moi il me semble que les choses sont ». La vérité réside dans ce que pense la majorité, dans ce que décide la majorité, dans ce que rejette la majorité. Si bien que la nouvelle sagesse se nomme « statistiques » et le sein qui la fait naître sont les « urnes ». Les conséquences éducatives, sociales, politiques et familiales de ces principes sont impressionnantes.

Quel était l’usage particulièrement répandu parmi les juifs concernant le mariage ? Que cette union pouvait être dissoute, presque toujours en faveur de l’homme et, parfois, pour des raisons aussi extravagantes qu’un rôti brûlé. Le fait est que des pharisiens s’approchent de Jésus et, pour le mettre à l’épreuve lui demandent : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »

Comme à d’autres occasions, ce qui intéressait le plus les pharisiens n’était pas l’institution du mariage, ou les droits de la femme, peut-être même pas ceux de l’homme dans ce cas précis, mais de voir comment répondrait Jésus à une question aussi habilement captieuse. S’il répondait que cela n’était pas permis, il s’opposait à d’importantes écoles rabbiniques, et à une pratique majoritaire chez de nombreux juifs (en commençant par Hérode lui-même qui vivait en situation d’adultère avec la femme de son frère, situation que dénonça Jean Baptiste, ce qui lui coûta la vie). S’il répondait que cela était permis, on pouvait lui reprocher d’aller contre la Genèse en tant que projet originel de Dieu.

La réponse de Jésus fut claire : la vérité est la vérité, indépendamment de ce que disent les sondages d’opinion, la pratique majoritaire ou des statistiques quelconques.

Ce que Jésus propose, ce n’est pas un boulet au pied. Il propose de toujours recommencer, c’est-à-dire de toujours alimenter la flamme qui un jour a fait naître l’amour entre deux personnes. Ni l’amour ni la haine ne peuvent s’improviser : l’indifférence est le fruit d’un laisser-aller, d’avoir lentement éteint le feu de l’amour. Le jour du mariage est le jour où un homme et une femme commencent à se marier, en se répétant jour après jour, en toute circonstance ce « oui » qui ne fut que le point de départ. C’est parfois si complexe d’être fidèle, de pardonner, d’accueillir l’autre, de recommencer, que Dieu n’assiste pas au mariage comme un spectateur, mais comme un contractant (c’est un sacrement !) : le mariage chrétien est une affaire à trois, l’homme, la femme et Dieu. Ce qui est si souvent impossible pour le couple humain, ne l’est pas pour Dieu, qui fait aussi partie de ce mariage.

Traduit de l’espagnol par Zenit

« Sans Dieu nous ne sommes rien », affirme le cardinal George Pell

7 octobre, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-22188?l=french

« Sans Dieu nous ne sommes rien », affirme le cardinal George Pell

Intervention de l’archevêque de Sydney au « Festival des idées dangereuses »

ROME, Mardi 6 octobre 2009 (ZENIT.org) – C’est dans des guerres culturelles – la défense de la vie, du mariage, de la famille – que se trouve, pour beaucoup, l’origine de la haine de Dieu et de la religion, estime le cardinal George Pell, archevêque de Sydney, en Australie.

Le cardinal Pell a participé le week-end dernier au « Festival des idées dangereuses » qui s’est déroulé à l’Opera House de Sydney, en présence notamment de l’écrivain britannique anti-religieux Christopher Hitchens dont l’intervention avait pour thème « La religion empoisonne tout », et de la féministe Germaine Greer qui a parlé de la liberté comme « la plus dangereuse des idées ».

Dans son intervention, le cardinal Pell a expliqué, selon un communiqué de l’archidiocèse de Sydney, que « l’absence de Dieu dans le débat australien ne relève généralement pas d’une quelconque théorie politique de langue anglaise, mais est davantage due à l’hostilité laïque contre le christianisme ».

« Il arrive souvent que Dieu soit englobé dans l’hostilité laïque envers la défense par les chrétiens de la vie humaine, en particulier au début et à la fin, la défense du mariage, de la famille et le rapport de la sexualité à l’amour et à la vie », a-t-il expliqué.

« C’est là, dans ces guerres culturelles, que se trouve, pour beaucoup, l’origine de la haine de Dieu et de la religion, tandis que la nouvelle violence d’une minorité de terroristes islamistes a offert aux laïcs occidentaux de nouvelles raisons d’attaquer toutes les religions. Toutefois, il est beaucoup moins dangereux de s’en prendre aux chrétiens ! » a fait observer le cardinal Pell.

Même s’ils sont nombreux, notamment parmi les anti-théistes et les provocateurs, à voir encore en Dieu un ennemi, les récents développements de la physique et de la biologie plaident en faveur de Dieu, premier mathématicien, a expliqué le cardinal australien.

Le cardinal George Pell a déclaré qu’il est impossible d’accéder à Dieu dans le cadre de la science, car Dieu est en dehors de l’espace et du temps.

Citant Antony Flew, philosophe athée notoire, très influent, qui a changé d’avis et proclame qu’il y a un Dieu, le cardinal Pell a affirmé que lorsque nous étudions l’interaction de corps physiques, tels que les particules sous-atomiques, nous faisons de la science. Quand nous nous demandons comment et pourquoi ces particules existent, nous dépassons la physique pour entrer dans la métaphysique, nous faisons de la philosophie.

« Je le répète, le Dieu qui est au coeur du débat n’est pas un Dieu des ‘trous’ (vides), pas un Dieu qui est là pour colmater les trous existant dans notre connaissance scientifique actuelle, qui pourraient être remplis plus tard, au fur et à mesure des progrès de la science », a insisté le cardinal Pell. « C’est l’ensemble de l’univers qui n’a pas d’explication par lui-même, y compris l’infrastructure et des éléments que nous comprenons scientifiquement. »

Le cardinal Pell a déclaré qu’il prévoit la popularité mondiale future de Dieu, rien qu’à observer les tendances actuelles qui montrent que la Chine pourrait bien, d’ici la fin du 21e siècle, compter la population chrétienne la plus nombreuse du monde.

Le cardinal Pell a enfin confié qu’il est toujours intrigué par le fait que tant de gens dans le monde occidental aujourd’hui sont incapables de croire, notamment ceux qui de par leur culture sont attachés au christianisme et au judaïsme.

« Pour moi, c’est une question trop importante pour être l’objet de polémiques ou pour se faire plaisir, » a-t-il déclaré. « Je continuerai à croire en un seul vrai Dieu, parce que je maintiens qu’aucun athée ne peut expliquer le sourire d’un enfant ».

« Contre ceci, le tsunami nous rappelle également brutalement le problème de la souffrance des innocents. Mais une telle souffrance est pire s’il n’y a rien après la vie pour contrebalancer les degrés de malheur et d’injustice, et pire encore s’il n’y a pas d’innocence ou de culpabilité, ni bien ni mal, si tout a l’importance morale de l’écume sur la vague. Sans Dieu, nous ne sommes rien », a conclu le cardinal.

bonne nuit

7 octobre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 322-1222037199vJZr
http://www.publicdomainpictures.net/browse-category.php?page=200&c=&s=1

Une homélie du 5e siècle attribuée à tort à St Jean Chrysostome: « Apprends-nous à prier »

7 octobre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091007

Le mercredi de la 27e semaine du temps ordinaire : Lc 11,1-4
Commentaire du jour
Une homélie du 5e siècle attribuée à tort à St Jean Chrysostome, n°6 sur la prière ; PG 64, 461
(trad. Brésard, 2000 ans A, p. 196 rev. ; cf. bréviaire)

« Apprends-nous à prier »

      Le bien suprême, c’est la prière, la conversation familière avec Dieu. Elle est relation à Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés à la vue de la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée de son ineffable lumière. La prière n’est pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne s’enferme pas dans des heures ou des moments déterminés, mais elle est en activité continuelle, de nuit comme de jour. Ne nous contentons pas d’orienter notre pensée vers Dieu lorsqu’elle s’applique exclusivement à la prière ; mais lorsque d’autres occupations — comme le soin des pauvres ou quelque autre souci en vue d’une oeuvre bonne et utile — nous absorbent, il importe aussi d’y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin d’offrir au Seigneur de l’univers une nourriture très douce, assaisonnée au sel de l’amour de Dieu. Nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.

      La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l’âme s’élève vers le ciel et embrasse le Seigneur d’une étreinte inexprimable. Comme un nourrisson vers sa mère, elle crie vers Dieu en pleurant, assoiffée de lait divin. Elle exprime ses désirs profonds et reçoit des présents qui dépassent tout ce que l’on peut voir dans la nature. La prière, par laquelle nous nous présentons avec respect devant Dieu, est la joie du coeur et le repos de l’âme.