Archive pour le 3 octobre, 2009
Concile Vatican II : « Laissez les enfants venir à moi »
3 octobre, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091004
Vingt-septième dimanche du temps ordinaire : Mc 10,2-16
Commentaire du jour
Concile Vatican II
Déclaration sur l’Education chrétienne « Gravissimum Educationis », 3
« Laissez les enfants venir à moi »
Les parents, ayant donné la vie à leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever, et à ce titre ils doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs. Telle est l’importance de cette fonction d’éducateurs que, lorsqu’elle vient à faire défaut, elle peut difficilement être suppléée. Le rôle des parents est, en effet, de créer une atmosphère familiale, animée par l’amour et la piété envers Dieu et les hommes, qui favorise l’éducation intégrale, personnelle et sociale de leurs enfants. La famille est donc la première école des vertus sociales dont aucune société ne peut se passer.
Mais c’est surtout dans la famille chrétienne, enrichie de la grâce et des devoirs du sacrement de mariage, que dès leur plus jeune âge les enfants doivent, conformément à la foi reçue au baptême, apprendre à découvrir Dieu et à l’honorer, ainsi qu’à aimer le prochain. C’est là qu’ils font la première expérience à la fois d’une saine vie sociale et de l’Eglise. C’est par la famille qu’ils sont peu à peu insérés dans la vie de la société civile, ainsi que dans le peuple de Dieu. Que les parents soient donc bien pénétrés de l’importance d’une famille vraiment chrétienne pour la vie et le progrès du peuple de Dieu lui-même.
Giotto, San Francesco: Il Transito
3 octobre, 2009SAINT FRANÇOIS D’ASSISE: LES LOUANGES
3 octobre, 2009du site:
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/prieres.html#3
SAINT FRANÇOIS D’ASSISE
LES LOUANGES
Louange pour toutes les heures
1 Saint, trois fois saint, le Seigneur Dieu tout puissant,
celui qui est, qui était et qui reviendra.
- Louange et gloire à jamais!
2 Tu es digne, Seigneur notre Dieu,
de recevoir honneur, louange et gloire,
et d’être proclamé béni.
- Louange et gloire à jamais!
3 Digne est l’Agneau qui a été immolé,
d’être appelé Dieu fort, sage et puissant,
de recevoir honneur et gloire,
et d’être proclamé béni.
- Louange et gloire à jamais!
4 Bénissons le Père et le Fils, avec le Saint-Esprit.
- Louange et gloire à jamais!
5 Toutes les oeuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur.
- Louange et gloire à jamais!
6 Chantez les louanges de notre Dieu, vous tous ses serviteurs,
et vous qui craignez Dieu, petits et grands.
- Louange et gloire à jamais!
7 Loué soit le Dieu de gloire par le ciel et par la terre.
- Louange et gloire à jamais!
8 Par toute créature au ciel, sur terre, sous terre,
et par la mer et tout ce qu’elle renferme.
- Louange et gloire à jamais!
9 Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
- Louange et gloire à jamais!
10 Comme il était au commencement, maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles. Amen.
- Louange et gloire à jamais!
PRIONS.
Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu,
souverain bien, bien universel, bien total,
toi qui seul es bon,
puissions-nous te rendre toute louange, toute gloire,
toute grâce, tout honneur et toute bénédiction;
puissions-nous toujours rapporter à toi seul tous les biens.
-Amen.
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Exhortation à la louange de Dieu.
1 Craignez le Seigneur et rendez-lui hommage.
2 Digne est le Seigneur de recevoir honneur et louange.
3 Vous tous qui craignez le Seigneur, louez-le.
4 Salut, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
5 Louez-le, ciel et toute la terre.
6 Tous les fleuves, louez le Seigneur.
7 Louez le Seigneur, car il est bon.
8 Vous tous qui lisez ceci, bénissez le Seigneur.
9 Toutes les créatures, louez le Seigneur.
10 Tous les oiseaux du ciel, louez le Seigneur.
11 Tous les enfants, louez le Seigneur.
12 Jeunes gens et jeunes filles, louez le Seigneur.
13 Digne est l’Agneau immolé
de recevoir honneur et louange.
14 Bénie soit la sainte Trinité et l’indivisible Unité.
15 Saint Michel archange, défends-nous dans le combat.
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Louanges de Dieu et bénédiction à frere Léon.
1 Tu es le seul Saint, Seigneur Dieu,
toi qui fais des merveilles!
2 Tu es fort, tu es grand,
tu es le Très-Haut, tu es le roi tout puissant,
toi, Père saint, roi du ciel et de la terre.
3 Tu es trois et tu es un, Seigneur Dieu,
tu es le bien, tu es tout bien, tu es le souverain bien,
Seigneur Dieu vivant et vrai.
4 Tu es amour et charité, tu es sagesse,
tu es humilité, tu es patience,
tu es beauté, tu es douceur,
tu es sécurité, tu es repos,
tu es joie, tu es notre espérance et notre joie,
tu es justice, tu es mesure,
tu es toute notre richesse et surabondance.
5 Tu es beauté, tu es douceur,
tu es notre abri, notre gardien et notre défenseur,
tu es la force, tu es la fraîcheur.
6 Tu es notre espérance,
tu es notre foi,
tu es notre amour,
tu es notre grande douceur,
tu es notre vie éternelle,
grand et admirable Seigneur,
Dieu tout puissant, ô bon Sauveur!
Benediction.
1 Que le Seigneur te bénisse et te garde;
que le Seigneur te découvre sa Face
et te prenne en pitié!
2 Qu’il tourne vers toi son Visage
et te donne la paix!
3 Que le Seigneur, Frère Léon, te bénisse!
4 OCTOBRE 2009, OFFICES DES LECTURES, DEUXIÈME LECTURE
3 octobre, 2009DIMANCHE 4 OCTOBRE 2009
OFFICE DES LECTURES
DEUXIÈME LECTURE
DE LA RÈGLE PASTORALE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND (Editeur : P. Roguet)
Parler avec audace et discernement
Le supérieur soit garder le silence avec discernement et parler de façon utile : il ne doit ni divulguer ce qu’il faut taire, ni taire ce qu’il faut divulguer. Car une parole étourdie peut entraîner dans l’erreur, tout comme un silence mal avisé laisse dans l’erreur ceux qu’on aurait dû éclairer. Souvent des supérieurs, manquant de sagesse et craignant de perdre la bienveillance des hommes, ont peur de dire franchement ce qui est bien ; mais selon une parole de la Vérité en personne, ils n’accomplissent plus leur service, qui est de garder le troupeau avec le zèle des pasteurs mais, comme des mercenaires, ils s’enfuient à l’arrivée du loup lorsqu’ils se cachent dans le silence.
C’est pourquoi le Seigneur les blâmes, par la bouche du Prophète, en les traitant de chiens muets, incapables d’aboyer. Et il s’en plaint encore lorsqu’il dit : Vous n’êtes pas montés à l’assaut, vous n’avez pas construit un rempart pour la maison d’Israël, afin de tenir fermes dans le combat, au jour du Seigneur. Monter à l’assaut, c’est s’opposer aux puissances de ce monde par une parole hardie pour défendre le troupeau. Et tenir ferme dans le combat, au jour du Seigneur, c’est résister à des adversaires déloyaux par amour de la justice.
Pour un pasteur, craindre de dire ce qui est bien, n’est-ce pas la même chose que de prendre la fuite pas son silence ? Celui qui s’expose pour son troupeau construit un rempart pour la maison d’Israël contres ses ennemis. C’est pourquoi Dieu dit encore à son peuple pécheur : Tes prophètes ont eu pour toi des visions fausses et sottes, ils n’ont pas révélé ton péché pour te provoquer à la conversion. Dans l’Écriture Sainte, on appelle parfois prophètes les maîtres qui, en signalant la présence de signes fugitifs, découvrent l’avenir. La parole divine leur reproche d’avoir des visions fausses, parce qu’en craignant de blâmer les fautes ils flattent vainement les coupables en leur promettant la sécurité, et ils ne révèlent pas l’indignité des pécheurs parce qu’ils gardent le silence au lieu de les blâmer.
La clé de cette révélation, c’est le discours de réprimande, parce que, en blâmant la faute, on la découvre, alors que souvent elle est ignorée même de son auteur. Aussi saint Paul disait : Qu’il soit capable d’exhorter dans la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. Et il est dit dans Malachie : Les lèvres du prêtre doivent garder le savoir et c’est de sa bouche qu’on recherche l’instruction, parce qu’il est le messager du Seigneur de l’univers. Le Seigneur donne aussi cet avertissement par la bouche d’Isaïe : Crie à pleine voix sans relâche, élève ta voix comme une trompette.
Celui qui accède au sacerdoce reçoit l’office du héraut, qui est de proclamer la venue du juge redoutable qui le suit. Si donc le prêtre ne sait pas prêcher, comment criera-t-il, ce héraut muet ? C’est pour cela que sur les premiers pasteurs l’Esprit Saint s’est reposé sous l’apparence de langues : en effet, ceux qu’il remplit, il en fait aussitôt par lui-même des gens qui parlent.
Cardinal John Henry Newman: « Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »
3 octobre, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20091003
Le samedi de la 26e semaine du temps ordinaire (de la férie) : Lc 10,17-24
Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
Méditations and Devotions : Part III, 2, 2 « Our Lord refuses sympathy »
« Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »
Le partage profond des sentiments peut être appelé une loi éternelle, car elle est signifiée, ou plutôt accomplie de façon primordiale, dans l’amour mutuel et indicible de la Trinité. Dieu, infiniment un, a toujours été aussi trois. Depuis toujours, il se réjouit dans son Fils et son Esprit, et eux en lui… Quand le Fils a pris chair, il a vécu pendant trente ans avec Marie et Joseph, formant ainsi une image de la Trinité sur la terre…
Mais il convenait que celui qui allait être le véritable Grand Prêtre et exercer ce ministère envers toute la race humaine soit libre des liens des sentiments. Ainsi, autrefois, on avait dit que Melchisédech était sans père et sans mère (He 7,3)… Quitter sa mère, comme il le lui signifie à Cana (Jn 2,4), est donc le premier pas solennel vers l’accomplissement du salut du monde… Jésus a renoncé non seulement à Marie et à Joseph, mais aussi à ses amis secrets. Quand son temps est arrivé, il a dû y renoncer.
Mais nous pouvons supposer qu’il était en communion avec les saints patriarches qui avaient préparé et prophétisé sa venue. Dans une occasion solennelle, on l’a vu s’entretenir toute la nuit avec Moise et Elie au sujet de sa Passion. Quel champ de pensée nous est ainsi ouvert sur la personne de Jésus, dont nous savons si peu de chose ! Quand il passait des nuits entières en prière…, qui pouvait mieux soutenir le Seigneur et lui rendre de la force que la « foule admirable » des prophètes dont il était le modèle et l’accomplissement ? Alors il pouvait s’entretenir avec Abraham « qui avait vu son jour » (Jn 8,56), et avec Moise…, ou avec David et Jérémie, qui l’avaient préfiguré tout particulièrement, ou avec ceux qui avaient le plus parlé de lui, comme Isaïe et Daniel. Là il trouvait un fond de grande sympathie. Quand il est monté à Jérusalem pour souffrir, tous les saints prêtres de l’ancienne alliance ont dû venir invisiblement à sa rencontre, eux qui avaient offert des sacrifices préfigurant le sien.