Archive pour le 22 septembre, 2009

Officium martyrum

22 septembre, 2009

Officium martyrum dans images sacrée martyr
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Martyrs et saints, ferments d’unité

22 septembre, 2009

du site:

http://www.famillechretienne.fr/celebrer/autres-temps-liturgiques/martyrs-et-saints-ferments-dunite_t12_s84_d35092.html

Toussaint

Martyrs et saints, ferments d’unité

Famille Chrétienne 25/10/2008

Par Didier Rance * 0 commentaire

La Toussaint est une fête partagée par les catholiques, les orthodoxes et les catholiques orientaux – qui la célèbrent le dimanche après la Pentecôte –, mais aussi par les anglicans et de plus en plus d’Églises de la Réforme. Martyrs et saints sont ainsi reconnus comme ferments d’unité.
Sommaire
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martyre saint Toussaint «L’œcuménisme des saints, des martyrs, est sans doute le plus convaincant», écrivait Jean-Paul II dans la lettre apostolique sur la préparation du Jubilé de l’an 2000, Tertio millenio adveniente. On oublie souvent que dans le martyre – et cela est particulièrement vrai au XXe siècle –, les saints « sont un », comme le Christ l’a demandé à son Père et nous l’a commandé.

L’œcuménisme des saints
L’expression «l’œcuménisme des saints, des martyrs» peut être comprise de deux façons. Pour nous en tenir à l’œcuménisme des martyrs (mais ceci vaut des saints non martyrs), il s’agit d’une part de l’unité vécue par des chrétiens de différentes confessions dans la persécution et la mort pour le Christ ; il s’agit d’autre part, dans la recherche de l’unité, du rôle que peuvent jouer la mémoire et la reconnaissance mutuelle de la sainteté des martyrs connus ou inconnus de toutes les confessions chrétiennes.

Pour le premier sens, on peut, et même il faut, parler de cet œcuménisme des martyrs comme d’une des grandes grâces de la réalité du martyre au XXe siècle et au début du XXIe siècle. Jean-Paul II l’a exprimée de façon très forte lors de son discours au Colisée du Vendredi saint 1994, à la fin du chemin de croix médité par le patriarche œcuménique Bartholomée Ier : «Nous sommes unis dans ces martyrs entre Rome, la «Colline des croix» et les îles Solovki et tant d’autres camps d’extermination. Nous sommes unis sur la toile de fond des martyrs, nous ne pouvons pas ne pas être unis».

La foi des premiers chrétiens
Cet œcuménisme est bien sûr celui de la souffrance mais aussi de la prière, de l’entraide, du témoignage commun donné. Les exemples sont nombreux, en particulier dans les prisons et camps nazis et dans le Goulag.

Les jeunes suppliciés de Munich du groupe de «La Rose Blanche», tous animés par la même foi chrétienne, étaient catholiques, protestants et orthodoxe (1). À Lübeck, dans le nord de l’Allemagne, un pasteur et un prêtre montèrent ensemble vers la guillotine en chantant leur amour du Christ après avoir prêché contre la barbarie hitlérienne dans leurs églises. Le Père Angeli, survivant de la baraque 26 du camp de Dachau, raconte : «Prêtres catholiques de tous les pays, pasteurs protestants et popes orthodoxes, nous avons appris à découvrir ce que sont vraiment la vie et la foi».

Il en fut de même au Goulag, comme en témoigne ce récit des îles Solovki : «Unissant leurs efforts, un évêque catholique encore jeune et un vieillard émacié et décharné à la barbe blanche, un évêque orthodoxe antique par les jours mais vaillant par le courage, qui poussait énergiquement le chariot… S’il y en a parmi nous qui ont un jour la chance de retourner dans le monde, ils devront rendre témoignage de ce que nous voyons ici. Et ce que nous voyons, c’est la renaissance de la foi pure et authentique des premiers chrétiens, l’union des Églises en la personne des évêques catholiques et orthodoxes qui participent unanimes à cette entreprise, l’union dans l’amour et dans l’humilité» (2).

Stephania Shabatura, catholique ukrainienne, m’a raconté comment le camp de Mordovie, où elle passa huit ans, était un lieu de découverte, d’amour et de prière réciproques entre détenues orthodoxes, protestantes et catholiques. Elles parvinrent même à y célébrer ensemble secrètement Noël et Pâques (3).

Une des expressions les plus fortes de cet œcuménisme des martyrs et des confesseurs de la foi a été donnée lors de la commémoration œcuménique des témoins de la foi du Grand Jubilé, le 7 mai 2000 : plusieurs des témoignages étaient ceux de chrétiens ayant souffert persécution rapportant le martyre d’un chrétien d’une autre confession, et ce qu’ils leur devaient. Et aujourd’hui encore, des chrétiens de différentes confessions continuent à souffrir ensemble pour le Christ et à se soutenir mutuellement, en Chine, au Nigeria, en Irak, en Inde ou au Soudan.

«Que tous soient uns»
Ces martyrs et tous les saints sont la bonne graine dont parle l’Évangile : «Si le grain tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit» (Jean 12, 24). Leur exemple nous stimule, leur charité suscite la nôtre, « leur sollicitude fraternelle nous est du plus grand secours» (4). Il nous appartient de cultiver les ferments d’unité chrétienne qu’ils ont vécus, et de leur faire porter du fruit. L’enseignement de Vatican II, de Jean-Paul II et de Benoît XVI nous y pousse.

L’œcuménisme des saints est «sans doute le plus convaincant» parce qu’il est justement un œcuménisme de la conviction, parce que c’est le Christ qui nous convainc, à travers lui, que l’unité ne progressera ni par la force, ni par la séduction, ni par la recherche d’un compromis, mais par la conviction que c’est lui qui unit ses martyrs et qui veut nous unir.

Quant à ce martyrologe commun, que «d’un point de vue théocentrique, nous avons déjà, nous chrétiens», évoqué par Jean-Paul II dans son encyclique sur l’engagement œcuménique, Ut unum sint (n° 84), il peut être pour nous une cause d’espérance. Cette unité déjà réalisée en Dieu, au Ciel, n’efface hélas pas les divisions et les problèmes bien réels entre chrétiens sur la Terre, mais elle constitue pour toutes les Églises et communautés chrétiennes un admirable encouragement. Ne demandons-nous pas tous les jours : «Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel» ? Or la volonté de Dieu, manifestée par son Fils, est «que tous soient un» (Jean 17).

Alors, en ce temps de Toussaint, «environnés de cette grande nuée de témoins» (cf. Hébreux 12, 1), les martyrs et les saints du Ciel, et soutenus par eux, prions et agissons pour que cette unité soit faite sur la Terre comme elle l’est déjà au Ciel.

Didier Rance *

(1) À voir : le film émouvant de Marc Rothemund, Sophie Scholl, les derniers jours, 2005. À lire : Lettres et carnets de Hans Scholl, par Sophie Scholl, Inge Jens, Paris, 2008.

(2) Josip Brodskij, Solovki, le isole del martirio. Da monastero a primo lager sovietico, Milan, 1998, p. 152.

(3) Didier Rance, Catholiques d’Ukraine, Mareil-Marly, 1991, p. 143-176.

(4) Vatican II, constitution dogmatique sur l’Église Lumen gentium, n° 49.

* Diacre latin et byzantin, père de famille, auteur et conférencier

bonne nuit

22 septembre, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 1081-1244398033wulW

Honey Bee on Ice Plant

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Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein]: « Ma mère et mes frères »

22 septembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090922

Le mardi de la 25e semaine du temps ordinaire : Lc 8,19-21
Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l’Europe
La Femme et sa destinée (trad. Amiot-Dumont, 1956, p. 126 ; cf  Orval)

« Ma mère et mes frères »

      Malgré l’unité organique réelle de la tête et du corps, l’Église se tient à côté du Christ comme une personne indépendante. En tant que Fils du Père éternel, le Christ vivait avant le commencement des temps et avant toute existence humaine. Ensuite, par l’acte de la création, l’humanité vivait avant que le Christ n’ait pris sa nature et ne se soit intégré à elle. Mais par son Incarnation, il lui a apporté sa vie divine ; par son oeuvre de rédemption, il l’a rendu capable de recevoir la grâce si bien qu’il l’a recréé une deuxième fois… L’Église est l’humanité rachetée, nouvellement créée de la substance même du Christ.

      La cellule primitive de cette humanité rachetée, c’est Marie ; c’est en elle que s’est accompli pour la première fois la purification et la sanctification par le Christ, c’est elle la première qui a été remplie de l’Esprit Saint. Avant que le Fils de Dieu soit né de la Sainte Vierge, il a créé cette Vierge pleine de grâce et, en elle et avec elle, l’Église…

      Toute âme purifiée par le baptême et élevée à l’état de grâce est, par là même, créée par le Christ et née pour le Christ. Mais elle est créée dans l’Église et elle naît par l’Église… Ainsi l’Église est la mère de tous ceux à qui s’adresse la rédemption. Elle l’est par son union intime avec le Christ, et parce qu’elle se tient à ses côtés en qualité d’Épouse du Christ pour collaborer à son oeuvre de rédemption.