Archive pour le 10 septembre, 2009

The boy Jesus

10 septembre, 2009

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http://www.churchtimes.co.uk/content.asp?id=67774

Hymne de Saint’Ambroise: Aeterne rerum conditor/Eternel créateur du monde,

10 septembre, 2009

du site:

http://dugardin.vb.chez-alice.fr/hagio/hymnes.php

HYMNE DE SAINT’AMBROISE

Aeterne rerum conditor 
noctem diemque qui regis
et temporum das tempora
ut alleues fastidium

Praeco diei iam sonat
noctis profundae peruigil
nocturna lux uiantibus
a nocte noctem segregans

Hoc excitatus lucifer
soluit polum caligine
hoc omnis errorum chorus
uias nocendi deserit

hac nauta uires colligit
pontique mitescunt freta
hoc ipse petra ecclesiae
canente culpam diluit

Surgamus ergo strenue
gallus iacentes excitat
et somnolentos increpat
gallus negantes arguit

Gallo canente spes redit
aegris salus refunditur
mucro latronis conditur
lapsis fides reuertitur

Iesu, labantes respice
et nos uidendo corrige
si respicis lapsus cadunt
fletuque culpa soluitur

Tu lux refulge sensibus
mentisque somnum discute
te nostra vox primum sonet
et vota soluamus tibi

————-

FRANÇAIS

Eternel créateur du monde,
toi qui gouvernes les nuits et les jours
fais succéder les temps aux temps
pour alléger la lassitude

Le hérault du jour déjà sonne
le veilleur de la nuit profonde,
clarté nocturne aux voyageurs,
séparant la nuit de la nuit.

Par lui réveillé, Astre porteur de lumière
Délivre le ciel des ténèbres,
par lui tout le choeur des rôdeurs
abandonne les voies du mal.

Par lui le marin reprend force
et la houle des flots s’apaise ;
La Pierre même de l’Eglise
à son chant a lavé sa faute.

Levons nous donc avec courage ;
le coq éveille ceux qui gisent,
invective les somnolents ;
le coq confond les renégats

Au chant du coq, l’espoir renaît,
la santé revient aux malades,
l’arme du bandit se rengaine,
la foi s’en retourne aux pécheurs.

Jésus, regarde qui chancelle
et par ta vue corrige-nous
sous ton regard, nos faux pas cessent,
nos pleurs effacent notre faute.

Reprends ton éclat dans nos âmes,
dissipe le sommeil du coeur ;
pour toi d’abord, que nos voix sonnent :
acquittons nos voeux envers toi.

Pape Benoît: Audience générale du 9 septembre : Saint Pierre Damien

10 septembre, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-21935?l=french

Audience générale du 9 septembre : Saint Pierre Damien

Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI

ROME, Mercredi 9 septembre 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée mercredi 9 septembre par le pape Benoît XVI au cours de l’audience générale, dans la salle Paul VI au Vatican.

Chers frères et sœurs,

Au cours des catéchèses de ces mercredis, je traite certaines grandes figures de la vie de l’Eglise depuis ses origines. Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur l’une des personnalités les plus significatives du XIe siècle, saint Pierre Damien, moine, qui aimait la solitude et dans le même temps, intrépide homme d’Eglise, engagé personnellement dans l’œuvre de réforme commencée par les papes de l’époque. Il est né à Ravenne en 1007 d’une famille noble, mais pauvre. Devenu orphelin de ses deux parents, il vécut une enfance marquée par les privations et les souffrances, même si sa sœur Roselinda s’engagea à lui servir de mère et son grand frère Damien l’adopta comme son enfant. C’est précisément pour cela qu’il sera appelé par la suite Pierre de Damien, Pierre Damien. Il suivit une formation d’abord à Faenza, puis à Parme où, à l’âge de 25 ans déjà, nous le trouvons engagé dans l’enseignement. A côté d’une bonne compétence dans le domaine du droit, il acquit une grande habileté et un raffinement dans l’art de composer – l’ars scribendi – et, grâce à sa connaissance des grands classiques latins, il devint l’« un des meilleurs latinistes de son époque, l’un des plus grands écrivains du Moyen Age latin » (J. Leclercq, Pierre Damien, ermite et homme d’Eglise, Rome, 1960, p. 172).

Il se distingua dans les genres littéraires les plus divers : des lettres aux sermons, des hagiographies aux prières, des poèmes aux épigrammes. Sa sensibilité pour la beauté le conduisait à la contemplation poétique du monde. Pierre Damien concevait l’univers comme une « parabole » inépuisable et une étendue de symboles, à partir de laquelle il interprétait la vie intérieure et la réalité divine et surnaturelle. Dans cette perspective, aux alentours de l’an 1034, la contemplation de l’absolu de Dieu le poussa à se détacher progressivement du monde et de ses réalités éphémères, pour se retirer dans le monastère de Fonte Avellana, fondé seulement quelques décennies plus tôt, mais déjà célèbre en raison de son austérité. Pour édifier les moines, il écrivit la Vie du fondateur, saint Romuald de Ravenne, et s’engagea dans le même temps à en approfondir la spiritualité, en exposant son idéal de monachisme érémitique.

Il faut immédiatement souligner un détail : l’ermitage de Fonte Avellana était consacré à la Sainte Croix, et la Croix sera le mystère chrétien qui, plus que tout autre, fascinera Pierre Damien. « Celui qui n’aime pas la croix du Christ n’aime pas le Christ », affirme-t-il (Sermo, XVIII 11, p. 117) et se qualifie comme : « Petrus crucis Christi servorum famulus – Pierre serviteur des serviteurs de la croix du Christ » (Ep 9, 1). Pierre Damien adresse à la croix de très belles prières, dans lesquelles il révèle une vision de ce mystère aux dimensions cosmiques, car il embrasse toute l’histoire du salut : « O bienheureuse Croix – s’exclame-t-il – la foi des patriarches, les prophéties des prophètes, le sénat des apôtres chargé de juger, l’armée victorieuse des martyrs et les foules de tous les saints te vénèrent, te prêchent et t’honorent » (Sermo, XVIII 14, p. 304). Chers frères et sœurs, que l’exemple de saint Pierre Damien nous pousse nous aussi à regarder toujours la Croix comme l’acte suprême d’amour de Dieu à l’égard de l’homme, qui nous a donné le salut.

Pour le déroulement de la vie érémitique, ce grand moine rédige une Règle dans laquelle il souligne profondément la « rigueur de l’ermitage » : dans le silence du cloître, le moine est appelé à passer une longue vie de prière, diurne et nocturne, avec des jeûnes prolongés et austères ; il doit s’exercer à une généreuse charité fraternelle et à une obéissance au prieur toujours prête et disponible. Dans l’étude et la méditation quotidienne, Pierre Damien découvre les significations mystiques de la Parole de Dieu, trouvant dans celle-ci une nourriture pour sa vie spirituelle. C’est dans ce sens qu’il qualifie la cellule de l’ermitage comme « parloir où Dieu converse avec les hommes ». La vie érémitique est pour lui le sommet de la vie chrétienne, elle se trouve « au sommet des états de vie », car le moine, désormais libre des liens du monde et de son propre moi, reçoit « les arrhes de l’Esprit Saint et son âme s’unit heureuse à l’Epoux céleste » (Ep 18, 17 ; cf ; Ep 28, 43sq). Cela apparaît important également pour nous aujourd’hui, même si nous ne sommes pas des moines : savoir faire le silence en nous pour écouter la voix de Dieu, chercher, pour ainsi dire un « parloir » où Dieu parle avec nous : apprendre la Parole de Dieu dans la prière et dans la méditation est le chemin de la vie.

Saint Pierre Damien, qui fut substantiellement un homme de prière, de méditation, de contemplation, fut également un fin théologien : sa réflexion sur différents thèmes doctrinaux le conduit à des conclusions importantes pour la vie. Ainsi, par exemple, il expose avec clarté et vivacité la doctrine trinitaire en utilisant déjà, dans le sillage des textes bibliques et patristiques, les trois termes fondamentaux, qui sont ensuite devenus déterminants également pour la philosophie de l’Occident, processio, relatio e persona (cf. Opusc. XXXVIII : PL CXLV, 633-642 ; et Opusc. II et III : ibid., 41sq et 58sq). Toutefois, étant donné que l’analyse théologique du mystère le conduit à contempler la vie intime de Dieu et le dialogue d’amour ineffable entre les trois Personnes divines, il en tire des conclusions ascétiques pour la vie en communauté et pour les relations entre chrétiens latins et grecs, divisés sur ce thème. La méditation sur la figure du Christ a elle aussi des conséquences pratiques significatives, toute l’Ecriture étant axée sur Lui. Le « peuple des juifs – note saint Pierre Damien -, à travers les pages de l’Ecriture Sainte, a comme porté le Christ sur ses épaules » (Sermo XLVI, 15). Le Christ, ajoute-t-il, doit donc se trouver au centre de la vie du moine : « Que le Christ soit entendu dans notre langue, que le Christ soit vu dans notre vie, qu’il soit perçu dans notre cœur » (Sermo VIII, 5). L’union intime avec le Christ engage non seulement les moines, mais tous les baptisés. Nous trouvons ici un rappel puissant, également pour nous, à ne pas nous laisser totalement prendre par les activités, par les problèmes et par les préoccupations de chaque jour, en oubliant que Jésus doit vraiment être au centre de notre vie.

La communion avec le Christ crée l’unité d’amour entre les chrétiens. Dans la lettre 28, qui est un traité d’ecclésiologie de génie, Pierre Damien développe une profonde théologie de l’Eglise comme communion. « L’Eglise du Christ – écrit-il – est unie dans le lien de la charité au point que, de même qu’elle est une en plusieurs membres, elle est tout entière mystiquement dans chacun des membres ; si bien que toute l’Eglise universelle se dénomme à juste titre unique Epouse du Christ au singulier, et chaque âme élue, par le mystère sacramentel, est considérée comme pleinement Eglise ». Cela est important : non seulement l’Eglise universelle tout entière est unie, mais en chacun de nous devrait être présente l’Eglise dans sa totalité. Ainsi, le service de l’individu devient « expression de l’universalité » (Ep 28, 9-23). Toutefois, l’image idéale de la « sainte Eglise » illustrée par Pierre Damien ne correspond pas – il le savait bien – à la réalité de son temps. C’est pourquoi il ne craint pas de dénoncer l’état de corruption existant dans les monastères et parmi le clergé, en raison, avant tout, de la pratique de laisser les autorités laïques remettre l’investiture des charges ecclésiastiques : plusieurs évêques et abbés se comportaient en gouverneurs de leurs propres sujets plus qu’en pasteurs des âmes. Souvent leur vie morale laissait beaucoup à désirer. C’est pourquoi, avec une grande douleur et tristesse, en 1057, Pierre Damien quitte le monastère et accepte, bien qu’avec difficulté, la nomination comme cardinal évêque d’Ostie, entrant ainsi pleinement en collaboration avec les papes dans l’entreprise difficile de la réforme de l’Eglise. Il a vu que la contemplation n’était pas suffisante et il a dû renoncer à la beauté de la contemplation pour apporter son aide à l’œuvre de renouveau de l’Eglise. Il a ainsi renoncé à la beauté de l’ermitage et avec courage il a entrepris de nombreux voyages et missions.

Pour son amour de la vie monastique, dix ans plus tard, en 1067, il obtient la permission de retourner à Fonte Avellana, en renonçant au diocèse d’Ostie. Mais la tranquillité à laquelle il aspirait dure peu de temps : à peine deux ans plus tard, il est envoyé à Francfort dans la tentative d’éviter le divorce d’Henri IV et de sa femme Berthe ; et de nouveau deux ans plus tard, en 1071, il se rend au Mont Cassin pour la consécration de l’église abbatiale et au début de 1072 il va à Ravenne pour rétablir la paix avec l’archevêque local, qui avait soutenu l’antipape en frappant la ville d’interdiction. Pendant le voyage de retour à son ermitage, un maladie subite le contraint à s’arrêter à Faenza dans le monastère bénédictin de « Santa Maria Vecchia foiri porta », et il y meurt dans la nuit du 22 au 23 février 1072.

Chers frères et sœurs, c’est une grande grâce que dans la vie de l’Eglise le Seigneur ait suscité une personnalité aussi exubérante, riche et complexe que celle de saint Pierre Damien et il n’est pas commun de trouver des œuvres de théologie et de spiritualité aussi aiguës et vives que celles de l’ermite de Fonte Avellana. Il fut moine jusqu’au bout, avec des formes d’austérité qui aujourd’hui pourraient presque nous sembler excessives. Mais de cette manière, il a fait de la vie monastique un témoignage éloquent du primat de Dieu et un rappel pour tous à cheminer vers la sainteté, libres de tout compromis avec le mal. Il se consuma, avec une lucide cohérence et une grande sévérité, pour la réforme de l’Eglise de son temps. Il donna toutes ses énergies spirituelles et physiques au Christ et à l’Eglise, en restant toujours, comme il aimait se définir, Petrus ultimus monachorum servus, Pierre, le dernier serviteur des moines.

A l’issue de l’audience générale, le pape a résumé sa catéchèse en plusieurs langues et salué les pèlerins. Voici ce qu’il a dit en français :

Chers frères et sœurs,

Saint Pierre Damien est né à Ravenne en 1007. Orphelin encore enfant, il put cependant entreprendre des études de droit et de lettres où il excellait. Sensible à la beauté et à la contemplation poétique du monde, il découvrit la richesse de la vie intérieure et des réalités surnaturelles. Saisi par l’absolu de Dieu, il se retira au Monastère de Fonte Avellana dédié à la Sainte Croix. Là, il rédigea une Règle pour aider les moines à mener en profondeur une vie de silence, de prière, et d’écoute de la Parole. Le Mystère de la Croix illuminait sa vie : de magnifiques prières en témoignent. Dans sa méditation de l’Ecriture, il retrouvait toujours la figure du Christ, centre de la vie du moine. Puisse Jésus être pour nous aussi vraiment le centre de notre vie. Qu’Il nous aide à prendre du recul par rapport à nos préoccupations quotidiennes !

Théologien éminent, Pierre Damien, à partir de sa réflexion trinitaire et christologique enracinée dans l’Ecriture, sut mettre en lumière l’Eglise comme communion. A une époque où les tensions étaient nombreuses dans l’Eglise, il fut nommé évêque d’Ostie et cardinal en 1057, afin de contribuer à la réforme de l’Eglise. Au fond de son âme, toutefois, Pierre Damien est toujours resté fidèle à l’idéal monastique : il est, pour nous, un témoin éloquent de l’absolu de Dieu qui nous appelle tous à la sainteté, libres vis-à-vis des compromissions avec le monde.

Je salue avec joie les pèlerins francophones, particulièrement les Petites Sœurs de Jésus, ainsi que les pèlerins de Richmond, au Canada, et ceux provenant des diocèses de Belley-Ars et de Dijon, en France. En cette année du sacerdoce, je vous invite à prier pour vos prêtres et à les soutenir dans leur ministère. Que Dieu vous bénisse !

Traduction française : Zenit

bonne nuit

10 septembre, 2009

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farm

http://www.morguefile.com/archive/browse/#/?display=88101

Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour »

10 septembre, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090910

Le jeudi de la 23e semaine du temps ordinaire : Lc 6,27-38
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 77)

« Faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour »

      Il se peut que dans l’appartement ou la maison à côté de la tienne vive un aveugle qui se réjouirait de ta visite pour lui lire le journal. Il se peut qu’il y ait une famille qui soit dans le besoin de quelque chose dépourvu d’importance à tes yeux, quelque chose d’aussi simple que le fait de faire garder leur enfant pour une demi-heure. Il y a tant de petites choses qui sont si petites qu’une multitude de gens les oublie.

     Ne pense pas qu’il faille être simple d’esprit pour s’occuper de la cuisine. Ne pense pas que s’asseoir, se lever, aller et venir, que tout ce que tu fais n’est pas important aux yeux de Dieu.

     Dieu ne te demandera pas combien de livres tu as lus, combien de miracles tu as accomplis. Il te demandera si tu as fait de ton mieux, par l’amour de lui. Peux-tu dire en toute sincérité : « J’ai fait de mon mieux » ? Même si le mieux doit se révéler un échec, il doit être notre mieux. Si tu es réellement amoureux du Christ, aussi modeste que soit ton travail, il en sera mieux accompli, de tout coeur. Ton travail attestera ton amour. Tu peux t’épuiser au travail, tu peux même t’y tuer, mais tant qu’il n’est pas mêlé d’amour, il est inutile.