Premiers disciples, Lc 5, 1-11 (évangile d’aujourd’hui); Mt4,18ss; Mc 116ss;
3 septembre, 2009Premiers disciples, Lc 5, 1-11; Mt4,18ss; Mc 116ss;
Premiers disciples, Lc 5, 1-11; Mt4,18ss; Mc 116ss;
du site:
http://www.zenit.org/article-21874?l=french
Catéchèse sur saint Odon : « La bonté de Dieu sauve le monde »
La miséricorde, au cœur de la vie et de l’enseignement du saint
ROME, Mercredi 2 septembre 2009 (ZENIT.org) – « La bonté de Dieu sauve le monde », a fait observer Benoît XVI en présentant la vie et l’œuvre de saint Odon de Cluny à la louange de la miséricorde divine.
Benoît XVI a tenu l’audience de ce mercredi en la salle Paul VI du Vatican. Il a fait l’aller-retour en hélicoptère de Castel Gandolfo.
Benoît XVI a repris le cycle catéchétique consacré aux grandes figures de l’Eglise médiévale en évoquant saint Odon de Cluny. Le pape a insisté sur le don de la miséricorde mis en valeur par l’enseignement d’Odon.
« Après une longue pause, je voudrais, a annoncé le pape, reprendre la présentation des grands écrivains de l’Eglise d’Orient et d’Occident à l’époque médiévale, car, comme dans un miroir, nous voyons dans leur vie et dans leurs écrits ce que signifie être chrétiens. Je vous propose aujourd’hui la figure lumineuse de saint Odon, abbé de Cluny ».
Benoît XVI a proposé ces repères biographiques : « Saint Odon, né vers l’an 880, se trouve au cœur de la prodigieuse floraison de monastères qui, s’inspirant de la Règle de Saint Benoît, ont donné à l’Europe un esprit et une sensibilité chrétiennes profondes. Il fut le 2e Abbé de Cluny, une abbaye qui eut un rayonnement extraordinaire durant le Moyen-Age par la ferveur avec laquelle les moines se livraient à l’ascèse comme à l’étude et surtout au culte divin plein de beauté ».
Mais plus encore, le pape a souligné les étapes de cet itinéraire spiritual en disant : « Par la Vierge Marie, ‘Mère de Miséricorde’, Odon, encore adolescent, fut introduit dans un nouvel espace intérieur qui, peu après, s’illuminera avec la Règle de Saint Benoît qu’il découvre et aime au point de quitter sa Touraine natale ».
« Abbé de Cluny, a souligné le pape, il exerça une forte influence sur les monastères d’Europe dont certains suivirent sa réforme. L’idéal monastique se trouvait, pour lui, dans l’expérience de Marie de Magdala, assise aux pieds du Maître pour l’écouter et se détacher du tumulte des soucis du monde ».
Le pape a souligné, chez saint Odon « son amour de la Parole du Seigneur » qui « illuminait sa foi et sa dévotion au Corps et au Sang du Christ : sainteté du mystère du Corps du Seigneur qui invite à une conversion radicale toujours possible par la puissance de la miséricorde divine ».
Benoît XVI a souligné l’universalité de cet enseignement, pour tous les états de vie : « De sa contemplation du Christ miséricordieux, jaillissait en lui une joie et une bonté qui entraînaient sur la voie de la perfection chrétienne non seulement ses frères moines mais aussi les fidèles laïcs de son temps ».
En italien, le pape a souligné l’actualité de cet héritage spirituel : « Nous voulons espérer que sa bonté, la joie qui provient de la foi, unies à l’austérité et à l’opposition aux vices du monde, toucheront aussi notre cœur, afin que nous aussi puissions trouver la source de la joie qui jaillit de la bonté de Dieu ».
En français, le pape a salué les pèlerins francophones, en particulier « les séminaristes de Bruges, en Belgique, et leurs accompagnateurs ainsi que les nombreux pèlerins du diocèse de Kaolack, au Sénégal, avec leur évêque Mgr Ndiaye ». Il leur a exprimé ce voeu : « Puissiez-vous tous suivre généreusement le Christ chaque jour ».
Anita S. Bourdin
du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090903
Le jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire : Lc 5,1-11
Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 187 rev.)
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » C’est sur l’ordre de la grâce céleste, de l’inspiration surnaturelle, qu’il faut tendre le filet de la prédication. Sinon, le prédicateur jette en vain les lignes de ses paroles. La foi des peuples est obtenue non par des discours savamment composés, mais par la grâce de la vocation divine… O fructueuse humilité ! Quand ceux qui jusque là n’avaient rien pris se fient à la parole du Christ, ils ramènent une multitude de poissons…
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » Chaque fois que je l’ai jeté de moi-même, j’ai voulu garder pour moi ce qui t’appartient. C’est moi que j’ai prêché, et non toi ; mes paroles et non les tiennes. C’est pourquoi je n’ai rien pris. Ou, si j’ai pris quelque chose, ce n’est pas du poisson, mais des grenouilles, bonnes à bavarder mes louanges…
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » Lâcher le filet sur la parole de Jésus Christ, c’est ne s’attribuer rien à soi-même mais attribuer tout à lui ; c’est vivre conformément à ce qu’on prêche. Alors on prend une énorme quantité de poissons.