Archive pour août, 2009

La « Dormition » de la Vierge Marie

11 août, 2009

La

http://ihtis.wordpress.com/2008/08/23/perche-gli-ortodossi-venerano-la-madre-di-dio/

Dormition de la Mère de Dieu (15 aout) (Ortodoxie)

11 août, 2009

du site:

http://www.orthodoxworld.ru/fr/feasts/9/index.htm

GRANDES FÊTE LITURGIQUES (ORTODOXIE)

Dormition de la Mère de Dieu (15 aout)
 
 La troisième des grandes fêtes d’été est la commémoration de la mort de la Bienheureuse Vierge Marie, appelée en langage liturgique la  » Dormition  » de Notre-Dame. C’est, du point de vue liturgique, la plus importante des fêtes de la Vierge. Elle est précédée par un jeûne de deux semaines, le  » Carême de la Mère de Dieu « , analogue à celui qui précède la fête de Saint Pierre et Saint Paul ; ce carême commence le 1er août et dure jusqu’au 14 août inclus. La fête elle-même a lieu le 15 août.
Beaucoup de traits de cette fête sont empruntés à d’autres fêtes de la Vierge. Ainsi l’évangile de matines est celui qui relate la visite de Marie à Élisabeth (Lc 1, 39-56). L’épître (Ph 2, 5-11) et l’évangile (Lc 10, 38-43 – 11, 27-28) de la liturgie sont ceux que nous lisons le 8 septembre, le jour de la Nativité de Marie ; nous prions nos lecteurs de se reporter à ce que nous avons déjà dit de ces textes. On remarquera que les portions de l’Écriture lues le 15 août ne font aucune allusion à la mort de la Sainte Vierge. C’est dans les chants des vêpres et des matines qu’il faut chercher la signification particulière que l’Église attribue à la fête du 15 août.
Cette signification est double. Elle se trouve exactement exprimée dans cette phrase chantée aux vêpres :  » La source de vie est mise au sépulcre et son tombeau devient l’échelle du ciel « . La première partie de la phrase –  » la source de vie est mise au sépulcre  » – indique que nous commémorons la mort de la très sainte Vierge. Si nous célébrons pieusement, chaque année, les anniversaires de la mort du Précurseur, des apôtres et des martyrs, à plus forte raison célébrons-nous la mort de la Mère de Dieu, qui est aussi notre mère, et qui dépasse en sainteté et en gloire tous les élus. Mais la fête du 15 août est plus que la commémoraison de la mort de Marie. La deuxième partie de la phrase dit :  » … et son tombeau devient l’échelle du ciel « . La tombe de quiconque est mort dans le Christ est, d’une certaine manière, une échelle qui conduit au ciel. Cependant le cas de Marie est exceptionnel. Les textes liturgiques que nous chantons impliquent autre chose :  » Ouvrez larges vos portes et… accueillez la Mère de la lumière intarrissable… Car, en ce jour, le ciel ouvre son sein pour la recevoir… Les anges chantent ta très sainte Dormition… que nous fêtons avec foi… Que tout fils de la terre tressaille en esprit… et célébre dans la joie la vénérable Assomption de la Mère de Dieu « . On le voit, il ne s’agit pas seulement de la réception de l’âme de Marie dans le ciel. Quoique la fête du 15 août ne porte pas, dans le calendrier liturgique byzantin, le nom de fête de l’Assomption (comme c’est le cas dans l’Église latine), nos textes expriment la croyance en l’assomption corporelle de Marie. Selon cette croyance, le corps de Marie n’a pas connu la corruption qui suit la mort ; il n’est pas resté dans le tombeau ; Marie ressuscitée a été transportée au ciel par les anges (l’Assomption diffère de l’Ascension en ce que le Christ s’est élevé lui-même au ciel).
L’Assomption de Marie est située en dehors – et au-dessus – de l’histoire. La croyance en l’Assomption ne s’appuie ni sur un récit biblique, ni sur des témoignages historiques scientifiquement recevables. Elle n’a été l’objet d’aucune définition dogmatique. L’Église n’a, jusqu’ici, imposé à aucun fidèle d’affirmer le fait de l’Assomption corporelle de Marie. Mais, si l’affirmation (intérieure ou extérieure) n’est pas exigée par l’Église, on peut dire que la conscience orthodoxe considérerait la négation active de l’Assomption non seulement comme une témérité, mais comme un blasphème. D’ailleurs, comment nier un fait qui n’est susceptible d’aucune vérification historique ? La croyance en l’Assomption ne se fonde pas sur des preuves documentaires. La conscience catholique, éclairée par le Saint-Esprit, s’est peu-à-peu persuadée que, si  » le salaire du péché, c’est la mort (Rm 6,23) « , Marie a dû remporter sur la mort une victoire spéciale. Ainsi que Jésus (et toutes proportions gardées), elle a été glorifiée dans son corps. C’est cette glorification de la toute pure et toute sainte Mère de Dieu dans son âme et dans sa chair – et non point tel ou tel symbolisme matériel et telles ou telles circonstances historiques – qui constitue l’objet de la fête du 15 août.
L’Assomption est la fête, non seulement de Marie, mais de toute la nature humaine. Car, en Marie, la nature humaine a atteint sa fin. Une semaine après le début de l’année liturgique nous célébrons la naissance de la très Sainte Vierge. Deux semaines avant la fin de l’année liturgique, nous célébrons la mort et la glorification de Marie. Ainsi, associé et subordonné au cycle de la vie de Jésus, le cycle de la vie de Marie manifeste le destin et le développement d’une nature humaine entièrement fidèle à Dieu. Avec Marie, c’est le genre humain qui est emporté et reçu au ciel. Marie a des privilèges qui ne peuvent pas être les nôtres. Mais ce parfait épanouissement de la grâce en Marie, que nous admirons le 15 août, nous suggère quelle pourrait être la ligne de développement d’une âme qui s’appliquerait à faire fructifier en elle-même les grands dons reçus au cours de l’année liturgique, – le don de Noël, le don de Pâques, le don de la Pentecôte.

bonne nuit

11 août, 2009

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Sainte Faustine Kowalska: « Celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »

11 août, 2009

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090811

Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128)

« Celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »

      Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes voeux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu. J’expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c’est l’affaire de l’Epoux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.

      Ma confiance dans son Coeur très miséricordieux est sans bornes. Je lui suis continuellement unie. Je vois que c’est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu’étant Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n’a besoin d’absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa créature — et cela avec une inconcevable générosité.

Santa Chiara d’ Assisi

10 août, 2009

Santa Chiara d' Assisi dans images sacrée

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Prière de Claire d’ Assise (autre sur le site)

10 août, 2009

du site:

http://www.inxl6.org/article1926.php

Regarde-Le… »

La prière de Claire est avant tout un long regard sur Jésus. Il ne s’agit pas pour elle de remuer des idées, mais de vivre une Rencontre personnelle…
En se nourrissant de l’Évangile, Claire contemple l’inimaginable : le Très-Haut qui se fait enfant, le Tout-Puissant qui meurt sur une croix…
Dans ses lettres, elle exhorte Agnès de Prague :
« Regarde la pauvreté de l’Enfant couché dans la crèche et enveloppé de quelques petits langes. Humilité admirable et stupéfiante pauvreté. Le Roi des anges, maître du ciel et de la terre, repose dans une mangeoire d’animaux !…
Contemple l’ineffable amour qui l’a conduit jusqu’à vouloir souffrir sur le bois de la croix et à vouloir y mourir du genre de mort le plus infamant qui soit… » (4e Lettre de Claire)
Pour toi, il s’est rendu objet de mépris…
Pour te sauver, il est devenu le dernier des humains…
Pour toi, il s’est donné tout entier…

Jésus a tout fait… uniquement pour toi. Regarde-Le…

« Tu portes en toi Celui qui te contient… »

La prière prolongée et persévérante de Claire l’a conduite à expérimenter, par la grâce de Dieu, la présence de Jésus ressuscité au plus profond d’elle-même.
Elle écrit à Agnès de Prague :

« L’âme d’un croyant, qui est la plus digne de toutes les créatures, est rendue par la grâce de Dieu plus grande que le ciel : ce Créateur, que les cieux immenses et toutes les autres créatures ne peuvent contenir, l’âme du fidèle à elle seule devient son séjour et sa demeure ; il suffit pour cela de posséder la charité.
Celui qui est la Vérité même en témoigne : ‘Celui qui m’aime, mon Père l’aimera, moi aussi je l’aimerai, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure.’
De même donc que la glorieuse Vierge des vierges a porté le Christ matériellement, de même toi tu pourras toujours le porter spirituellement si tu suis ses traces, et particulièrement son humilité et sa pauvreté ; tu pourras contenir en toi Celui qui te contient, toi et tout l’univers ; tu le posséderas de façon bien plus réelle et plus concrète que tu ne pourrais posséder les biens périssables de ce monde. » (3e Lettre à Agnès de Prague)

Cette présence de Dieu au plus profond du coeur humain est la source d’un immense bonheur :
« Heureuse celle à qui est accordée cette intimité du banquet divin ! Heureuse si elle aime de tout son coeur Celui dont la beauté fait l’admiration des anges pour l’éternité, Celui dont l’amour rend plus heureux et la contemplation plus fort, Celui qui nous comble de sa bonté, qui nous imprègne de sa douceur et dont le souvenir est si lumineux et si doux à notre âme… » (4e Lettre à Agnès de Prague)

Aimée inconditionnellement, Claire n’a qu’un désir : refléter cet amour sur tous ceux qui l’entourent. Elle écrit dans son Testament :
« Aimez-vous les unes les autres de l’amour dont le Christ vous a aimées ; et cet amour que vous possédez à l’intérieur de vos âmes, manifestez-le au dehors par des actes afin que, stimulées par cet exemple, toutes les soeurs grandissent toujours dans l’amour de Dieu et dans l’amour les unes des autres. »

Seigneur, apprends-moi à m’ouvrir dans la foi à ta Présence au plus profond de moi-même… et à faire rejaillir ton amour sur les autres !

SAINTE CLAIRE D’ASSISE, 11 AOÛT

10 août, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20090811&id=5857&fd=0

SAINTE CLAIRE D’ASSISE

Vierge et Fondatrice d’Ordre

(1194-1253)

Sainte Claire naquit à Assise, en Italie. Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l’oraison, le mépris du monde, l’amour des pauvres et de la souffrance; sous ses habits précieux, elle portait un cilice.

A l’âge de seize ans, fortement émue de la vie si sainte de François d’Assise, elle va lui confier son désir de se donner toute à Dieu. Le Saint la pénètre des flammes du divin amour, accepte de diriger sa vie, mais il exige des actes: Claire devra, revêtue d’un sac, parcourir la ville en mendiant son pain de porte en porte. Elle accomplit de grand coeur cet acte humiliant, et, peu de jours après, quitte les livrées du siècle, reçoit de François une rude tunique avec une corde pour lui ceindre les reins, et un voile grossier sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux.

Elle triomphe de la résistance de sa famille. Quelques jours après, sa soeur Agnès la supplie de l’agréer en sa compagnie, ce que Claire accepte avec joie, en rendant grâce au Ciel. « Morte ou vive, qu’on me ramène Agnès! » s’écria le père, furieux à cette nouvelle; mais Dieu fut le plus fort, et Agnès meurtrie, épuisée, put demeurer avec sa soeur. Leur mère, après la mort de son mari, et une de leurs soeurs, vinrent les rejoindre.

La communauté fut bientôt nombreuse et florissante; on y vit pratiquer, sous la direction de sainte Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime: l’amour de Dieu était l’âme de toutes ses vertus.

Claire dépassait toutes ses soeurs par sa mortification; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l’eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.

Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses soeurs, sonnait matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle voulait qu’on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre, sans pensions et dans une clôture perpétuelle.

Claire est célèbre par l’expulsion des Sarrasins, qui, après avoir pillé la ville, voulaient piller le couvent. Elle pria Dieu, et une voix du Ciel cria: « Je vous ai gardées et Je vous garderai toujours. » Claire, malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main, mit en fuite les ennemis. Sa mort arriva le 12 août 1253.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

bonne nuit

10 août, 2009

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Saint Ambroise: « S’il meurt, il donne beaucoup de fruit »

10 août, 2009

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Fête de St Laurent, diacre et martyr : Jn 12,24-26
Commentaire du jour
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Des Offices des ministres I,84 ; II,28 ; PL 16,84 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 468)

« S’il meurt, il donne beaucoup de fruit »

      Lorsque saint Laurent a vu que l’on conduisait l’évêque Sixte au martyre, il s’est mis à pleurer. Ce n’était pas la souffrance de son évêque qui lui arrachait des larmes, mais le fait qu’il parte au martyre sans lui. C’est pourquoi il s’est mis à l’interpeller en ces termes : « Où vas-tu, Père, sans ton fils ? Vers quoi te hâtes-tu, prêtre saint, sans ton diacre ? Tu avais pourtant l’habitude de ne jamais offrir le sacrifice sans ministre !… Fais donc la preuve que tu as choisi un bon diacre : celui à qui tu as commis le ministère du sang du Seigneur, celui avec lequel tu partages les sacrements, refuserais-tu de communier avec lui dans le sacrifice du sang ? »…

      Le pape Sixte a répondu à Laurent : « Je ne t’oublie pas, mon fils, ni ne t’abandonne. Mais je te laisse des combats plus grands à soutenir. Je suis vieux et je ne peux soutenir qu’une lutte légère. Quant à toi, tu es jeune et il te reste un triomphe bien plus glorieux à obtenir contre le tyran. Tu viendras bientôt. Sèche tes larmes. Dans trois jours, tu me suivras… »

      Trois jours après, Laurent est arrêté. On lui demande d’amener les biens et les trésors de l’Eglise. Il promet d’obéir. Le lendemain, il revient avec des pauvres. On lui demande où étaient ces trésors qu’il devait amener. Il a montré les pauvres en disant : « Voilà les trésors de l’Église. Quels trésors meilleurs aurait le Christ, que ceux dont il a dit : ‘ Ce que vous aurez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait ‘ » (Mt 25,40) ? Laurent a montré ces trésors-là et a été vainqueur car le persécuteur n’a eu aucune envie de les lui ôter. Mais dans sa rage, il l’a fait brûler vif.

Saint Laurent

9 août, 2009

Saint Laurent dans images sacrée

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