Archive pour août, 2009

Clément d’Alexandrie : Les deux commandements

21 août, 2009

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090821

Le vendredi de la 20e semaine du temps ordinaire : Mt 22,34-40
Commentaire du jour
Clément d’Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? » (trad. coll. Icthus, vol. 6, p. 42 rev.)

Les deux commandements

      Lorsqu’on a demandé au Maître quel était le plus grand des commandements, il a répondu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur et de toute ta force. Il n’est pas de plus grand commandement ». Je le crois, puisqu’il concerne l’être essentiel et premier, Dieu notre Père, par qui tout a été fait, tout demeure, et à qui reviendront tous ceux qui seront sauvés. C’est lui qui nous a aimés le premier, qui nous a fait naître ; il serait sacrilège de penser qu’il existe un être plus ancien et plus sage. Notre reconnaissance est infime comparée à ses immenses bienfaits, mais nous ne pouvons lui en offrir d’autre témoignage, lui qui est parfait et qui n’a besoin de rien. Aimons notre Père de toute notre force et de toute notre ferveur et nous acquerrons l’immortalité. Plus on aime Dieu, plus notre nature se mêle et se confond avec la sienne.

      Le deuxième commandement, dit Jésus, ne le cède en rien au premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »… Lorsque le docteur de la Loi demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » (Lc 10,29), celui-ci ne lui répond pas par la définition juive du prochain — le parent, le concitoyen, le prosélyte, l’homme qui vit sous la même loi ; mais il raconte l’histoire d’un voyageur qui descendait de Jérusalem à Jéricho. Blessé par des larrons…, cet homme a été soigné par un Samaritain, qui « s’est montré son prochain » (v. 36).

      Et qui est davantage mon prochain que le Sauveur ? Qui nous a pris davantage en pitié lorsque les puissances des ténèbres nous avaient abandonnés et blessés de coups ?… Seul Jésus a su guérir nos plaies et extirper les maux enracinés en nos coeurs… C’est pourquoi nous devons l’aimer autant que Dieu. Et aimer le Christ Jésus c’est accomplir sa volonté et garder ses commandements.

Saint Bernard de Clairvaux

20 août, 2009

Saint Bernard de Clairvaux dans images sacrée

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Saint Bernard de Clairvaux: Ô Vierge hâte-toi de répondre (St Bernard)

20 août, 2009

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Texte français dans : Saint Bernard de Clairvaux, Ecrits sur la Vierge Marie,

Ô Vierge hâte-toi de répondre (St Bernard)
 

Tu as appris, Vierge, l’événement et aussi la manière dont il doit s’accomplir: double merveille et double joie. Réjouis-toi, fille de Sion ! exulte à plein cœur, fille de Jérusalem ! Et puisque ce que tu viens d’entendre fut pour toi joie et allégresse, à nous maintenant d’entendre de ta bouche l’heureuse réponse que nous désirons, pour que tressaillent enfin de joie nos corps humiliés (Ps 50, 10). Tu as appris, dis-je, l’événement et tu as cru, crois aussi la manière dont il s’accomplira. Tu as entendu : tu concevras et enfanteras un fils ; tu as entendu : ce n’est pas d’un homme, mais de l’Esprit Saint. L’ange attend la réponse, il est temps pour lui de retourner vers Dieu qui l’a envoyé. 

Nous attendons, nous aussi, ô Souveraine, une parole de pitié, nous misérables, écrasés par une sentence de damnation ! Voici qu’on vient t’offrir la rançon de notre délivrance, nous serons libérés tout de suite, si tu acceptes. Dans la Parole éternelle, Verbe de Dieu, nous avons été créés tous, et nous voilà condamnés à mort ; dans ta brève réponse se trouve le remède qui doit nous ramener à la vie. 

Cette réponse, ô bonne Vierge, Adam, pitoyable exilé du paradis avec sa postérité de misère, la réclame de toi; Abraham, David t’en supplient, tous les autres saints ancêtres sollicitent cette réponse ; tes pères par conséquent. qui eux aussi habitent le sombre pays de la mort ; le monde entier dans l’attente se tient prosterné à tes genoux. Et ce n’est pas sans raison, puisque du mot que ta bouche va prononcer dépendent la consolation des malheureux, le rachat des captifs, la libération des condamnés, en un mot : le salut de l’universelle filiation d’Adam, c’est-à-dire le salut de toute ta propre race. 

Donne ta réponse, ô Vierge, hâte-toi, ô Souveraine, donne cette réponse que la terre, que les enfers, que les cieux aussi attendent. Le Roi lui-même, Seigneur de tous, est en suspens. Autant il a convoité ta beauté, autant il désire à cette heure le oui de ta réponse, ce oui par lequel il a résolu de sauver le monde. Tu lui as plu par ton silence, tu lui plairas bien davantage maintenant par ta parole. Écoute-le : il te crie du haut du ciel : « O belle entre toutes les femmes, fais-moi entendre ta voix ! » Si tu lui fais entendre ta voix, il te fera, lui, contempler notre libération. 

N’est-ce pas ce que tu cherchais en gémissant, ce vers quoi tu soupirais nuit et jour dans tes prières? Eh bien ! c’est toi à qui cette promesse fut faite, ou devons-nous en attendre une autre ? C’est toi, dis-je, la femme promise, attendue, désirée, toi enfin, en qui ton saint ancêtre Jacob, proche déjà de la mort, espérait la vie éternelle quand il disait: J’attendrai de toi ma délivrance, Seigneur ! (Gen 49, 18). C’est toi en qui et par qui Dieu lui-même, notre Roi, a depuis toujours préparé l’œuvre du salut au milieu du monde. Pourquoi espères-tu d’une autre femme ce qu’on vient t’offrir Pourquoi attends-tu d’une autre ce qui va bientôt se réaliser par toi, pourvu que tu donnes ton consentement, que tu répondes cette parole ? 

Réponds donc vite à l’ange ! que dis-je ? réponds par l’ange au Seigneur. Réponds une parole et reçois la Parole. Profère la tienne et reçois la divine : émets une parole éphémère et embrasse l’éternelle ! Pourquoi tarder? pourquoi trembler’? Crois, parle et reçois ! Que l’humilité s’arme d’audace et la timidité d’assurance ! Il ne convient plus à présent que la modestie virginale renonce à la prudence. En cette conjoncture unique, prudente Vierge, ne redoute pas de te montrer présomptueuse, car si la modestie est agréable dans son silence, une parole de charité est en ce moment beaucoup plus nécessaire. Ouvre ton cœur, Vierge bienheureuse, ouvre-le à la foi, ouvre tes lèvres à l’acceptation, ouvre ton sein au Créateur. Voici le Désiré de toutes les nations qui frappe à la porte. Ah ! si pendant que tu tardes il allait passer son chemin et que tu doives dans les larmes courir à la recherche de l’ami de ton âme ! Lève-toi, cours, ouvre ! lève-toi par la foi, cours par la ferveur, ouvre-lui par ton consentement.
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Saint Bernard, Quatrième homélie « Super Missus », § 8.

Texte français dans : Saint Bernard de Clairvaux, Ecrits sur la Vierge Marie,

Mediaspaul, Paris 1995, p. 96-98.

Saint Bernard, « la conscience de son temps »

20 août, 2009

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http://www.mariedenazareth.com/4553.0.html?&L=0

Bernard de Clairvaux, Docteur de l’Eglise
Saint Bernard, « la conscience de son temps »

Si Clairvaux est un lieu enfoui de l’histoire du passé de la France, Bernard de Clairvaux est présent par sa foi, sa doctrine, la vigueur de ses combats spirituels. « Apprenez de Jésus à régner », répète-t-il aux princes… « Votre crime ne restera pas longtemps impuni », affirme-t-il à l’un d’eux. De tels accents l’ont fait surnommer « la conscience de son temps ».  
Il n’est pas besoin d’attendre le recul du temps pour savoir qu’un Jean-Paul II apparaîtra aux générations futures comme l’un des grands phares du XXème siècle tant par son action pastorale que par la puissance de sa pensée théologique et de sa foi théologale.
Au XIIème siècle, il en va de même pour Bernard de Clairvaux. Il est considéré, dès son époque, comme colonne de la foi et père spirituel commun : « Quelques hommes, dit Ernest Hello, ont reçu le don de résumer un siècle en eux. Ces hommes sont rares ; on les compterait sans fatigue. L’un d’eux s’appelait Bernard… » 

Il entre à Cîteaux , sans prévenir personne

En cette première moitié du XIIème siècle, la France est un pays chrétien, riche de monastères, notamment chez les Bénédictins, après le passage de Benoît de Nursie, (VI° siècle), la renaissance carolingienne et la réforme de Cluny. Lorsque naît Bernard, en 1090, il arrive donc dans un contexte aux racines chrétiennes très profondes.
On affirme d’ailleurs que sa propre mère, Aleth, est une sainte reconnue. Ce n’est pas le cas du père, cependant. Croyant, certes, il l’est, car la famille est de bonne souche. Mais la ferveur religieuse n’y est plus, du moins chez ce vassal du duc de Bourgogne. Bernard est le troisième des sept enfants. Il a cinq frères et une sœur. Sa mère pressent, par révélation intérieure, alors même qu’elle est enceinte, la vocation exceptionnelle de ce troisième fils.
L’enfant apparaît très tôt porté vers le silence et la contemplation. A l’adolescence, grand, blond, fin, viril, il est beau, il attire, la grâce rayonne en lui.
Il a seize ans lorsque sa mère meurt. Sans comprendre le désir profond de Bernard, la famille entreprend de faire entrer cet élégant jeune homme dans le monde. C’est mal le connaître. En 1112, il entre à Cîteaux, sans prévenir personne.  

Un rayonnement qui se propage largement dans sa nombreuse famille…

Cîteaux n’est pas Cluny ! Car de ces deux grandes abbayes bénédictines du temps, la première est la plus austère et la plus rude. On cherche à le faire revenir… Il revient, et va passer plusieurs mois, chez les siens, au château de Fontaine-les-Dijon. Mais ce n’est pas pour s’y attiédir : il vient pour prêcher autour de lui l’idéal cistercien.
Lorsqu’il retourne à Cîteaux, trente jeunes gens convertis le suivent. Parmi eux, quatre de ses frères :
- « Nous partons. Tout ce domaine est à toi. Es-tu content ? », demande Guy, l’aîné, au plus jeune, Nivard, le benjamin qui reste à la maison.
- « Ce n’est pas juste ! Vous prenez le ciel et vous me laissez la terre », répond l’enfant.
Plus tard il les suivra à son tour. De même que son père. 

Clairvaux

Trois ans après son entrée dans la vie religieuse, Bernard fonde l’abbaye de Clairvaux,  construite dans une architecture sobre correspondant à l’austérité nouvelle.
Il pose cette abbaye sous la protection de la bieheureuse Vierge Marie.
Il y fut abbé durant 38 ans.
A sa mort, en 1153, Clairvaux compte 700 moines et l’ordre cistercien comporte 165 fondations.

Impossible d’écrire sa vie sans écrire l’histoire du monde entier pendant sa vie

Moine, fondateur, il sera aussi conseiller des grands, rois, penseurs, hommes d’affaires : « Il est impossible d’écrire l’histoire de sa vie sans écrire celle du monde entier pendant sa vie », dit encore Ernest Hello. « Pour se figurer un peu saint Bernard,…il faut tout questionner, les livres et les champs de bataille, les palais des rois, les conciles, les peuples, et l’oratoire où priaient les moines… ».
C’est lui qui a prêché la deuxième croisade, à la demande du pape Eugène III, dont il fut le supérieur à Clairvaux. Et pourtant, il pensait :« Plutôt mourir que parler en public » ! 

Prédicateur, il le devient par amour, mais contemplatif il le restera toujours.  

Saint Bernard et Abelard, la foi révélée contre les idéologies

Bernard a mis sa vie au service de la vérité de l’Ecriture et combat sans complaisance l’erreur dès qu’il la détecte autour de lui, même s’il faut affronter pour cela théologiens en renom et opinion publique.
Il a  notamment compris le danger immense que représente la pensée d’Abelard.
Pour Abélard, la raison, la logique humaine, sont toutes puissantes et la foi est une opinion, aujourd’hui, on dirait « une idéologie ».
Huit siècles avant l’ère des idéologies, en 1140, l’abbé de Clairvaux s’est battu contre une telle attitude d’orgueil, jusqu’à ce que la vérité triomphe. Il affirme à propos du théologien : « Un faux catholique est plus pernicieux qu’un impie déclaré ».
Apôtre de la soumission à l’Ecriture, à la volonté du Père, Bernard est libre. Libre de la liberté même de Dieu, de la docilité à sa lumière. Et Abélard s’est rendu.  

Saint Bernard est amical, doux, conscient de ses faiblesses

S’il est ferme et sévère, Bernard n’est pas pour autant stoïque ni dur, ni ennemi de tout sentiment humain. Son cœur est celui d’un doux.
Il aime l’amitié et la sienne est fidèle :« Aimons-nous, soyons aimés, c’est notre intérêt et l’intérêt des nôtres. En ceux que nous aimons nous reposons ; et à ceux qui nous aiment, nous offrons ce repos. Aimer en Dieu, c’est avoir la charité ; chercher à être aimé pour Dieu, c’est servir la charité ».
Ses faiblesses, ses tentations, ses fautes, il les reconnaît et ne cherche pas à les dominer orgueilleusement par ses propres forces, mais les offre à Marie.  

La responsabilité de Marie, et ce qu’elle est pour nous

Saint Bernard sait que seule la force de Dieu est forte en nous.
Son admiration pour le plan divin du salut se concentre sur le mystère du Verbe Incarné.
Or, pour réaliser l’union entre Dieu et l’homme, le Seigneur il a prévu la contribution singulière d’une créature, Marie. Ce qui fait dire à saint Bernard : « Efforçons-nous de monter vers le Sauveur par la même voie qu’il a suivie pour venir jusqu’à nous »  et « quand on pense à elle, on ne s’égare pas ».
L’importance de Marie dérive du fait qu’elle a contribué à rapprocher l’homme de Dieu et à rendre Dieu plus accessible à l’homme.
La grandeur de Marie se situe aussi au plan de la responsabilité personnelle et morale, dans la réponse que Marie donne le jour de l’Annonciation.
Marie est « l’étoile » nécessaire à notre « navigation » en ce monde.
La pensée de saint Bernard n’est pas vraiment nouvelle,  saint Bernard reprend la pensée des pères de l’Eglise, il est parfois considéré comme le dernier père de l’Eglise… Son style tout à fait enthousiasmant fait de lui le chantre de Marie. 

Canonisé rapidement après sa mort

Bernard a soixante-trois ans. Depuis plusieurs années déjà, il avait reçu le don d’accomplir des miracles, mais tout à la vie intérieure et s’effaçant devant l’action de Dieu en lui et par lui, il affirmait : « Il n’y a aucun rapport entre ces miracles et moi ».
Vingt et un an après sa mort seulement, il est canonisé.

Saint Bernard de Clairvaux, 20 août memoire liturgique

20 août, 2009

du site:

http://nominis.cef.fr/

Saint Bernard de Clairvaux

Abbé, Docteur de l’Eglise (+ 1153)

A quoi pouvait rêver dans l’éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne? de chasses ou de tournois? de chants de guerre ou de galantes conquêtes? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l’âge de vingt-trois ans. D’autant qu’il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d’absolu… Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l’abbaye dont il restera père-abbé jusqu’à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d’Europe devenant, comme on a pu l’écrire, «la conscience de l’Eglise de son temps». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l’empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu’à l’action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d’Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l’oppose à l’Ordre de Cluny dont il jugeait l’interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.

bonne nuit

20 août, 2009

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Magellanic Penguin

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Saint Augustin : Le vêtement de noce

19 août, 2009

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Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire : Mt 22,1-14
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 90, 5-6  ; PL 38-39, 561-563

Le vêtement de noce

      Qu’est-ce que le vêtement de noce, la robe nuptiale ? L’apôtre Paul nous dit : « Les préceptes n’ont d’autre fin que la charité qui naît d’un coeur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans feinte » (1Tm 1,5). La voilà la robe nuptiale. Il ne s’agit pas de n’importe quel amour, car souvent on voit s’aimer des hommes qui ont une mauvaise conscience. Ceux qui se livrent ensemble aux brigandages, aux maléfices, ceux que rassemble l’amour des comédiens, des conducteurs de chars et des gladiateurs, s’aiment généralement entre eux, mais non de cette charité qui naît d’un coeur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans feinte : or, c’est cette charité-là qui est la robe nuptiale.

      Revêtez-vous donc de la robe nuptiale, vous qui ne l’avez pas encore. Déjà vous êtes entrés dans la salle du festin, vous allez vous approcher de la table du Seigneur, mais vous n’avez pas encore, en l’honneur de l’époux, la robe nuptiale : vous cherchez encore vos intérêts et non ceux de Jésus-Christ. Le vêtement nuptial se porte pour honorer l’union nuptiale, c’est-à-dire l’Époux et l’Épouse. Vous connaissez l’Époux, c’est Jésus Christ; vous connaissez l’Épouse, c’est l’Église (Ep 5,32). Rendez honneur à celle qui est épousée, rendez honneur aussi à celui qui l’épouse.

aujourd’hui a Rome 40° C…wow!!!!! terrible!!!! bonne nuit a vous

18 août, 2009

aujourd'hui a Rome 40° C...wow!!!!! terrible!!!! bonne nuit a vous dans image bon nuit, jour, dimanche etc. daini

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Saint Pierre Damien : « Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent » (Mc 10,30)

18 août, 2009

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Le mardi de la 20e semaine du temps ordinaire : Mt 19,23-30
Commentaire du jour
Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l’Église
Sermon 9 ; PL 144, 549-553 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.499)

« Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent » (Mc 10,30)

      Il faut que nous vivions détachés de nos possessions et de notre volonté propre, si nous voulons suivre celui qui n’avait « pas d’endroit où reposer la tête » (Lc 9,58) et qui est venu « non pour faire sa volonté, mais pour faire la volonté de celui qui l’a envoyé » (Jn 6,38)… Aussitôt nous connaîtrons par expérience ce que la Vérité promet à quiconque abandonne tout et marche à sa suite : « Il recevra le centuple…, et il aura en héritage la vie éternelle » (Mc 10,30). En effet, le don du centuple nous est un réconfort pour la marche, et la possession de la vie éternelle fera notre bonheur pour toujours dans la patrie céleste.

      Mais quel est ce centuple ? Simplement, les consolations de l’Esprit doux comme le miel, ses visites et ses premiers fruits. C’est le témoignage de notre conscience, c’est l’heureuse et très joyeuse attente des justes, c’est la mémoire de la bonté surabondante de Dieu, c’est aussi, en vérité, l’immensité de sa douceur. Ceux qui ont fait l’expérience de ces dons n’ont pas besoin qu’on leur en parle, et qui pourrait les décrire avec de simples mots à ceux qui ne l’ont pas faite ?

bonne nuit

17 août, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Daphne%20bholua%20Jacqueline%20Postill%202007

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