Archive pour août, 2009

Jésus Maître: cette image je l’ai cherché sous le sujet: Jésus Maître parce que je n’avais rien relatif à l’évangile de demain, m’est semblée le plus semblable comme téme

22 août, 2009

Jésus Maître: cette image je l'ai cherché sous le sujet: Jésus Maître parce que je n'avais rien relatif à l'évangile de demain, m'est semblée le plus semblable comme téme dans images sacrée gesumaes

GESÙ MAESTRO
E FONTE DI UNITÀ
Icona proveniente da Gerusalemme
(Casa di preghiera – Tavodo – TN)

http://www.cinquepani.it/sp_icone/gesu_maestro.htm

Homélie pour la 21e dimanche du Temps Ordinairedimanche – 23 août 2009

22 août, 2009

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,21e.dimanche.du.temps.ordinaire,2519.html

21e dimanche du Temps Ordinairedimanche – 23 août 2009

Famille de saint Joseph
Homélie

 Nous continuons notre lecture du chapitre six de saint Jean. Dans le passage qui est proposé ce dimanche à notre méditation, nous voyons les disciples scandalisés par la tournure que prennent les paroles de Jésus : « ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.’ » Saint Jean ajoute : « Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu s’écrièrent : ‘Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter !’ ». Jésus va alors mettre ceux qui le suivaient jusque là devant un choix radical : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » C’est alors que Pierre, au nom des autres disciples, se décide pour le Christ : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »

Cette crise entre Jésus et ses disciples, les évangiles synoptiques la situent au cœur de la confession de Pierre à Césarée où Jésus interroge : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ? » (Cf. Mc 8, 27-33 ; Mt 16, 13-22 ; Lc 9, 18-22). Cela nous aide à comprendre que l’enjeu du passage de saint Jean que nous lisons ce dimanche n’est pas tant ce que dit Jésus mais ce qu’il est pour ses disciples, pour chacun de nous… Car ce qui a choqué la plupart des disciples ce n’est pas que Jésus prétende donner sa chair à manger – au sens propre du terme –. On ne peut les soupçonner d’une interprétation littérale aussi grossièrement matérielle. Ce qui les a heurtés c’est qu’il prétende être d’origine divine et se présente comme le don ultime et définitif de Dieu.
Jésus a d’ailleurs bien compris que c’est ici que le bât blesse. Voilà pourquoi il insiste sur sa divinité en se révélant comme celui qui vient accomplir la prophétie du Fils de l’Homme du prophète Daniel (Cf. Dn 3, 14) : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ?… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie » (versets 61-63). Jésus pointe bien le lieu de vérité de notre foi dans notre manière de nous situer par rapport au mystère de sa personne.

Comme les disciples, nous sommes, nous aussi, invités à nous positionner. Jésus est-il pour nous le Fils de Dieu ou bien un prédicateur comme tant d’autres ? Est-ce que nous le considérons comme étant le seul capable de répondre à notre soif de bonheur parce que nous reconnaissons en lui la Parole divine de vie éternelle ? Au fond, être chrétien, n’est-ce pas se remettre chaque jour face à ces questions pour confesser à la suite de saint Pierre : « A qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle ! »
L’évangile nous montre qu’une telle réponse ne peut résulter que d’un pur acte de foi. En effet, suivre Jésus est bien plus que le fruit d’une sympathie humaine : sur le chemin à sa suite, arrive pour tous un moment où l’humain ne suffit plus et où il est nécessaire de choisir de rester fidèle uniquement par foi.

Le passage de saint Jean nous renvoie alors à la première lecture et à la scène du renouvellement de l’Alliance avec Dieu au terme de l’entrée en terre promise, juste avant que Josué ne meure après avoir accompli sa mission. Le texte semble nous dire que ce qui compte le plus ce n’est pas d’avoir une terre où habiter mais de décider quel Dieu suivre et servir. Pourquoi ? Parce que notre véritable patrie c’est le Seigneur ! Il s’agit de nous décider pour lui. Entendons résonner pour nous ces paroles de Josué : « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir ; les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur » (Cf. 1ère lecture). Comme le peuple d’Israël, ce jour-là à Sichem, puissions-nous répondre de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force : « Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu ».

Mais comment ne pas être pris de vertige devant un tel choix ! Comment ne pas douter de notre capacité à tenir un tel engagement ! Comment ne pas remettre sans cesse à demain une telle décision !
C’est ici qu’il faut détourner notre regard de nous-mêmes pour le tourner vers le Seigneur. De même qu’il nous aimé le premier, il s’est engagé le premier en notre faveur et c’est dans son propre engagement à notre égard que nous trouverons la force de tenir le nôtre. A l’assemblée de Sichem (Cf. 1ère lecture), Dieu vient de donner la Terre Promise. Elle est là, devant les yeux du peuple hébreu. Ainsi, Dieu demande de se donner à lui après avoir donné ce qu’il avait promis. Il invite à demeurer fidèle après avoir manifesté combien lui s’est montré fidèle : « C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés » (Cf. 1ère lecture).
Mais il y a encore bien plus. Notre Dieu nous dit que même s’il nous arrivait de nous montrer infidèles, lui resterait fidèle car il ne pourrait se renier lui-même (Cf. 2 Tm 2, 13). Dès lors comment aurions-nous peur ?
A cela, ajoutons qu’en contemplant notre Seigneur, en écoutant résonner au plus profond de nous ses paroles, nous éprouvons à quel point il serait impensable de se refuser à l’Alliance d’amour qu’il nous propose. Cela, c’est l’Esprit Saint qui nous le fait pressentir, car là où est l’Esprit de Dieu, là est l’amour et là est la vraie liberté (2 Co 3, 17). Et seul l’amour, répandu en nos cœur par l’Esprit (Rm 5, 5) nous rend libres de choisir de rester auprès de notre Seigneur.

« Au terme de cet été, Seigneur tu nous demandes à chacun : ‘Veux-tu continuer à me suivre tout au long de cette année qui commence ? Pour croire que ta vie ne dépend pas de tes seules forces mais de la grâce de mon Esprit Saint que je répands en toi… Pour continuer à chercher la communion avec moi dans l’écoute de ma Parole et dans le Sacrement de l’Eucharistie…. Pour vivre au quotidien tes relations dans ta famille, à ton travail, à l’imitation de celle que j’entretiens avec chacun des membres de mon Église’ (Cf. 2ème lecture). Puissions-nous avec saint Pierre te redire : ‘ Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Toi seul as les paroles de la vie éternelle !’ »

Frère Elie 

bonne nuit

22 août, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. centaurea-pseudophrygia-0321

Centaurea pseudophrygia

http://www.naturephoto-cz.com/centaurea-pseudophrygia:centaurea-pseudophrygia-photo-6012.html

Saint Isaac le Syrien: « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé »

22 août, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090822

Le samedi de la 20e semaine du temps ordinaire : Mt 23,1-12
Commentaire du jour
Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n°20 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 140

« Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé »

      L’humilité est une puissance secrète que les saints reçoivent quand ils ont mené à bien toute l’ascèse de leur vie. Cette puissance en effet n’est donnée qu’à ceux qui parviennent à la perfection de la vertu par la force de la grâce… C’est la puissance même qu’ont reçu les bienheureux apôtres sous la forme du feu. Le Sauveur leur avait ordonné en effet de ne pas quitter Jérusalem jusqu’à ce qu’ils aient reçu la puissance d’en haut (Ac 2,3; 1,4). Jérusalem est ici la vertu. La puissance est l’humilité. Et la puissance d’en haut est le Paraclet, c’est-à-dire l’Esprit Consolateur.

      Or c’est là ce qu’avait dit l’Écriture Sainte : les mystères sont révélés aux humbles (Lc 10,21). Aux humbles est donné de recevoir en eux-mêmes cet Esprit des révélations qui découvre les mystères. C’est pourquoi des saints ont dit que l’humilité accomplit l’âme dans les contemplations divines. Que nul donc n’aille s’imaginer qu’il est parvenu à la mesure de l’humilité parce qu’une pensée de componction lui sera venue à un certain moment, ou parce qu’il aura versé quelques larmes… Mais si un homme a vaincu tous les esprits contraires…, s’il a renversé et soumis toutes les forteresses des ennemis, et si alors il a senti qu’il a reçu cette grâce, quand « l’Esprit rend témoignage à son esprit » (Rm 8,16) selon la parole de l’apôtre Paul, là est la perfection de l’humilité. Bienheureux celui qui la possède. Car à tout heure il embrasse le sein de Jésus (cf Jn 13,25).

Vierge Marie Reine

21 août, 2009

Vierge Marie Reine dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

une prière a Marie Reine par une Paroisse

21 août, 2009

du site:

http://www.centerblog.net/religion/265351-61-paroisse-marie-reine-du-monde-

Paroisse Marie Reine du monde

Le 22 Aôut nous fêtons Marie Reine du Monde patronne de notre paroisse aidons maman Marie à bien préparer nos coeurs en faisant ensemble pendant ces 9 Jours qui nous séparent de cette joie paroissiale cette prière de consécration:

Comme le Père vous a choisie, ô Marie
pour être son enfant immaculée,
l’épouse de Joseph
et la Mère de son Fils bien-aimé
et de toute l’Église,
dans une communion plénière à l’Esprit Saint,
nous vous choisissons aujourd’hui
comme Mère et Reine de toutes nos familles- de toute notre paroisse
et nous vous consacrons
notre âme et notre corps,
toutes nos activités
et tout ce qui nous appartient, sans exception.
Exercez sur chacun de nous
votre miséricorde la plus maternelle.
Apprenez-nous à aimer toujours plus
Jésus et le Père, et par eux,
à nous aimer les uns les autres dans l’Esprit Saint,
en nous découvrant toujours plus profondément
dans la lumière de Jésus,
en nous respectant mutuellement
et en nous choisissant chaque jour
dans un amour plus divin et plus simple.
O Marie, donnez à chacun de nous d’accomplir chaque jour, dans un don personnel,
la volonté du Père,
pour que toute nos familles- toute notre paroisse
témoignent au milieu du monde
de l’amour de Jésus victorieux du mal.
Ainsi soit-il

Notre Dame Marie Reine du Monde priez pour nous et pour la conversion de notre paroisse

Le 22 août, Marie Reine

21 août, 2009

du site:

http://www.mariedenazareth.com/8153.0.html?&L=0

Le 22 août, Marie Reine

L’Ecriture nous montre une femme couronnée de 12 étoiles Ap 12,1, elle est Reine. Cette femme est l’Eglise, et elle est Marie.  
Servante et Reine

Le concile Vatican II enseigne pourquoi Marie est reine :

« la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs (cf. Ap 19,16), victorieux du péché et de la mort.»

(Vatican II, Lumen Gentium 59). 

Dans le rite catholique romain, l’antienne d’ouverture de la messe du 22 août suit l’esprit du concile :

« Humble servante du Seigneur, la Vierge Marie, notre Reine,  se tient aux cotés du Christ. » 

Et le pape Jean Paul II montre Marie comme exemple :

« Marie est devenue la première de ceux, qui servant le Christ, également dans les autres, consuisent leur frères vers le Roi dont on peut dire que le servir, c’est régner »

(Jean Paul II, Redemtoris Mater 41) 

Reine et Mère

Le pape Paul VI indique l’attitude de notre part qui correspond au fait que Marie soit notre Reine

« Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel. »

(Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum II,8) 

L’Oraison du jour est remplie d’espérance :

« Dieu qui a voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le ciel la gloire promise à tes enfants. »

(Rite catholique romain, Oraison de la messe de la Vierge Marie Reine, 22 août) 

Pape Pio X

21 août, 2009

Pape Pio X dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.santiebeati.it/

Pie X (biographie détaillée) 21 août (m)

21 août, 2009

du site:

http://www.biographie.tv/Pie-X.htm

Biographie de Pie X

Pie X (biographie détaillée)

Saint Pie X (en latin Pius X, en italien Pio X), né Giuseppe Melchiorre Sarto à Riese en Vénétie (alors en Autriche-Hongrie, maintenant Riese Pie X, dans la province de Trévise, en Italie) le 2 juin 1835, mort le 20 août 1914 à Rome, pape du 4 août 1903 à sa mort. Béatifié le 3 juin 1951. Canonisé le 29 mai 1954.

Carrière pastorale
Né dans une famille de condition modeste ‘ son père Giovanni Battista Sarto (1792-1852) est fermier et sa mère Margherita Sanson (1813-1894), couturière ‘, il reçut la tonsure en 1850 et entra au séminaire de Padoue. Il fut ordonné prêtre en 1858. Il devint vicaire de la paroisse de Tombolo, avant d’être nommé archiprêtre de Salzano en 1867, puis chanoine de la cathédrale de Trévise en 1875. Parallèlement, il devint directeur spirituel du séminaire du diocèse.

En 1884, il fut consacré évêque de Mantoue.

Il effectua deux visites pastorales et organisa un synode diocésain, avant de devenir patriarche de Venise en 1893 et de recevoir la barette de cardinal-prêtre (pour la paroisse de San Bernardo alle Terme) lors d’un consistoire secret en juin 1893. Le gouvernement italien refusa d’abord son exequatur, sous prétexte que sa nomination avait été le fait du gouvernement austro-hongrois. Sarto dut attendre 18 mois avant de recevoir son nouveau diocèse.

Election
Image:Kardinál Sarto.jpg A la mort de Léon XIII, son successeur considéré le plus probable était son secrétaire d’Etat le cardinal Rampolla. Lors du conclave, ouvert le 1903, le cardinal Puzyna, archevêque de Cracovie fit connaître le veto porté à l’élection de celui-ci par l’empereur d’Autriche. Certains souverains catholiques avaient en effet un droit d’exclusive. Les motifs de l’exclusive prononcée par François-Joseph tiennent tant à des raisons familiales que religieuses : en tant que Secrétaire d’Etat de Léon XIII, Rampolla avait tenté d’influencer le pape, en 1889, afin qu’il refusât à l’archiduc Rodolphe, mort brutalement à Mayerling, le droit d’être inhumé religieusement ; par ailleurs, des éléments établissant que Rampolla était, sinon franc-maçon, au moins lié à la franc-maçonnerie, étaient parvenus à la connaissance de l’Empereur autrichien.

Rampolla ne fut donc pas élu, mais une des premières décisions de Pie X fut d’abolir cette pratique (constitution apostolique Commissum nobis). Le cardinal Sarto fut élu le 4 août par cinquante voix contre dix à Rampolla, et prit le nom de Pie X, en souvenir des papes du qui « [avaient] courageusement lutté contre les sectes et les erreurs pullulantes ». Il fut couronné le 9 août.

Pontificat
Image:Armoiries de Pie X.jpg Le nouveau pape avait pour particularité de n’avoir aucune expérience diplomatique, ni véritable formation universitaire. Il compensa toutefois ces handicaps en s’entourant de gens compétents, comme le cardinal Rafael Merry del Val, âgé de 38 ans, polyglotte et directeur de l’Académie des nobles ecclésiastiques, dont Pie X fait son secrétaire d’Etat.

Comme les futurs papes ex-patriarches de Venise, Jean XXIII et Jean-Paul Ier, Pie X était issu d’un milieu populaire. Il tenta de rester accessible et fit aménager un appartement privé dans le palais des papes, pour préserver sa vie privée. Prenant le contre-pied de la politique de son prédécesseur, il afficha tout de suite une politique conservatrice.

Il fut canonisé par Pie XII en 1954.

Conservateur et réformateur (suite – biographie Pie X)
En matière administrative, il se montra pourtant réformateur : il confia à M Gasparri une refonte du droit canonique, qui aboutira en 1917 à la promulgation d’un Code de droit canonique ; il fit rédiger le catéchisme qui porte son nom.

Sur le plan financier, il réunit les revenus du Denier de Saint-Pierre et ceux du patrimoine du Vatican puis fit acheter de nouveaux bâtiments. Surtout, il réforma l’organisation de la Curie romaine par la constitution Sapienti consilio du 29 juin 1908, supprimant des dicastères devenus inutiles et en concentrant les prérogatives des différents organes.

Antimodernisme (suite – biographie Pie X)
Le modernisme était à l’époque une tendance théologique considérée déviante et menant à l’hérésie. S’appuyant sur les idées philosophiques modernes développées notamment par Kant et la lecture moderne d’Aristote, les modernistes acceptaient l’idée d’une évolution dynamique de la doctrine de l’Eglise par opposition à un ensemble de dogmes fixes.

Dans Lamentabili sane exitu (1907), Pie X condamne formellement 65 propositions modernistes, rappelées dans Pascendi Dominici. Le résumé de la position antimoderniste est donné dans la motu proprio Sacrorum antistitum de 1910 , encore appelé serment antimoderniste que chaque prêtre était tenu de prononcer jusqu’à sa suppression en 1967. 40 ecclésiastiques refusèrent de prêter serment.

La position intransigeante de Pie X sur le modernisme permit à l’Eglise d’aborder la modernité sans se renier elle-même.

Voir aussi: crise moderniste

La « question française » (suite – biographie Pie X)
Il dut faire face à la loi française de séparation de l’Eglise et de l’Etat, votée par le parlement, le 9 décembre 1905 Elle s’inscrivait dans le prolongement de la politique anticléricale menée par le précédent gouvernement d’Emile Combes, qui avait ordonné la dissolution des congrégations religieuses et l’expulsion des religieux réguliers : enseignants, personnel des hospices, etc. (pendant de longues années, les religieux congréganistes désireux d’enseigner devront porter la soutane du clergé séculier).

Pie X se montra moins conciliant et plus dogmatique que son prédécesseur, Léon XIII.

Bien que la majorité des évêques français conseillât de se plier à la loi, Pie X interdit toute collaboration par l’encyclique Vehementer nos (11 février 1906), l’allocution consistoriale Gravissimum (21 février), et l’encyclique Gravissimo officii munere (10 août), que M Louis Duchesne baptisa malicieusement Digitus in oculo (« doigt dans l’oeil »). Cette opposition du pape à la loi française eut pour conséquence de compromettre la création des associations cultuelles, prévues par la loi, et de faire transférer les biens immobiliers de l’Eglise au profit de l’Etat. Ce ne fut qu’en 1923 que la situation fut débloquée par la création des associations diocésaines.

En 1911, le concordat portugais prit pareillement fin. Il vint en aide également aux Indiens d’Amérique du Sud par l’encyclique Lacrimabili statu du 7 juin 1912. Image:PopePiusXStereo.jpg

Voir aussi
Quand en 1914 l’Empereur d’Autriche et Roi de Hongrie lui demanda de bénir ses armées, Pie X lui fit cette réponse : « je ne bénis que la paix! »

Bibliographie (suite – biographie Pie X)
Yves-Marie Hilaire (s.dir), Histoire de la papauté. 2000 ans de missions et de tribulations, Tallandier, 1993.
Philippe Levillain (s.dir), Dictionnaire historique de la papauté, article « Pie X », Fayard, 1994.
M Yves Marchasson, Les Papes du XXe siècle, Desclée, 1990.
Chiron (Yves), Pie X, Courrier de Rome, 1999
.

bonne nuit

21 août, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 429-1221114544fCnW

http://www.publicdomainpictures.net/browse-category.php?page=30&c=paesaggio&s=12

123456...13