Archive pour le 5 août, 2009

Transfiguration du Seigneur

5 août, 2009

Transfiguration du Seigneur dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Fête de la transfiguration: Hymne de résurrection

5 août, 2009

du site:

http://www.santegidio.net/fr/preghiera/giorni/giovedi.asp?nPag=1

Fête de la transfiguration
Hymne de résurrection

Alléluia, alléluia, alléluia.
Christ est ressuscité des morts et il ne meurt plus.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Malgré la pierre pesante sur le tombeau,
le péché triste de ce monde,
malgré les soldats à la garde de ton corps
tu es ressuscité, Seigneur, notre Dieu.

Alléluia, alléluia, alléluia.
Christ est ressuscité des morts et il ne meurt plus.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Aux femmes venues au tombeau
un ange a parlé de ta résurrection.
Tu t’es fait compagnon des disciples
à Emmaüs, tu as dîné avec eux.

Alléluia, alléluia, alléluia.
Christ est ressuscité des morts et il ne meurt plus.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Malgré les portes fermées et la peur
tu es apparu aux disciples réunis.
Tu leur a donné le pouvoir de pardonner
et tu leur as offert ta Paix.

Alléluia, alléluia, alléluia.
Christ est ressuscité des morts et il ne meurt plus.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous, aujourd’hui, te célébrons ressuscité
dans le monde entier avec foi.
Du fond du coeur, nous confessons
que tu es notre Seigneur et notre Dieu.

Alléluia, alléluia, alléluia.
Christ est ressuscité des morts et il ne meurt plus.
Alléluia, alléluia, alléluia.

fête de la Transfiguration du Seigneur

5 août, 2009

du site:

http://www.santegidio.net/fr/preghiera/giorni/giovedi.asp?nPag=1

Homélie

La montagne de la Transfiguration, identifiée par la tradition avec le mont Thabor, est en quelque sorte l’image de tout itinéraire spirituel. Comme il l’a fait pour ses trois disciples les plus proches, Jésus nous invite, nous aussi, à l’accompagner dans la montagne pour vivre avec lui l’expérience de sa communion intime avec le Père ; une expérience si intense qu’elle transfigure son visage, son corps, et même ses vêtements : tout son être est comme illuminé, en dedans et en-dehors. Certains pensent que ce récit aurait pour base historique l’expérience d’une vision céleste vécue par Jésus, qui l’aurait transfiguré. C’est une hypothèse plausible et suggestive, qui nous donne un aperçu de la vie spirituelle de Jésus. On oublie parfois qu’il a suivi, lui aussi, un itinéraire spirituel, comme le souligne l’Évangile, qui dit qu’il « grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui » (Lc 2, 40). Il s’est réjoui en voyant les fruits de son ministère pastoral, et il a été saisi d’angoisse en apprenant quelle était la volonté de son Père (dont le Gethsémani et la croix sont les moments les plus dramatiques). De toute façon, tout n’était pas joué d’avance pour lui. Il a vécu lui aussi les joies et les difficultés inhérentes à tout cheminement.
Pour Jésus, comme pour Abraham, Moïse, Élie, et comme pour chaque croyant, il y a eu une ascension. Jésus éprouve le besoin de gravir la montagne pour y rencontrer le Père. La communion avec le Père est toute sa vie, le pain de ses jours, la substance de sa mission, le cœur de tout ce qu’il est et de tout ce qu’il fait ; Jésus a besoin de ces moments où il peut vivre pleinement ce rapport intime avec Dieu. La Transfiguration a été un de ces moments de communion intense, une communion à laquelle l’Évangile associe toute l’histoire du peuple d’Israël, comme en témoigne la présence de Moïse et d’Élie qui « discutaient avec lui ». Mais Jésus n’a pas vécu cette expérience tout seul ; il a voulu que ses trois amis les plus intimes y participent. C’est l’un des moments culminants de la vie de Jésus, et il l’est devenu aussi pour ces trois disciples. Dans la tradition de l’Église, ce passage évangélique a fait l’objet de nombreuses interprétations. Parmi les plus courantes, il y a celle selon laquelle la vie monastique serait un reflet de la Transfiguration, à cause du choix radical qu’elle comporte. Mais on peut y voir aussi une image de la liturgie dominicale à laquelle nous sommes tous appelés à participer pour vivre, en union avec Jésus, un moment de communion intense avec Dieu. À cette occasion, nous pouvons répéter les paroles de Pierre : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ; dressons trois tentes [...]. » Sur la montagne de la liturgie dominicale, où nous nous retrouvons en compagnie des patriarches de l’Ancien Testament, nous entendons une voix qui nous dit : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ! »
Puis tout à coup, les trois disciples se retrouvent avec « Jésus seul ». Ils se regardent étonnés, avec peut-être un sentiment d’égarement dû à ce retour brutal à la « normalité ». Maintenant commencent les jours de la semaine ou, si l’on veut, la descente de la montagne. Les disciples ne sont plus les mêmes qu’avant. Ils reviennent à leur vie quotidienne en gardant devant les yeux la vision de Jésus transfiguré. Ce qui est donné à la communauté chrétienne, à chaque croyant, c’est Jésus ; il est notre trésor, notre richesse, notre raison de vivre, et celle de l’Église tout entière. La tente dont parle Pierre, c’est Dieu lui-même qui l’a dressée quand « le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1, 14). Avec l’apôtre Paul nous sommes heureux de dire que rien, ni la douleur, ni la fatigue, ni la mort, ne peut nous séparer de l’amour du Christ. C’est en lui qu’est notre salut, comme le chante la liturgie orthodoxe : « À la lumière de la gloire de ton visage, Seigneur, nous marcherons à jamais. »

Synaxaire de la fête de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus Christ

5 août, 2009

du site:

http://www.icones-grecques.com/textes/synaxaires-vies-de-saints/synaxaire-fete-transfiguration.html

pour voir l’icones aller au site

Synaxaire de la fête de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus Christ

Icônes du Christ -> Icône de la Transfiguration

Le 6 août, nous célébrons la mémoire de la Sainte TRANSFIGURATION de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ [1]
Six jours après avoir déclaré à Ses disciples: « Il en est ici qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Royaume de Dieu venu en puissance » (Mat. 16:28, Marc 9:1)[2], Jésus prit avec lui Ses Disciples préférés: Pierre, Jacques et Jean; et les emmenant à l’écart, Il monta sur une montagne élevée: le mont Thabor en Galilée, pour y prier. Il convenait en effet que ceux qui allaient assister à Son agonie à Gethsémani et qui seraient les témoins privilégiés de Sa Passion, fûssent préparés à cette épreuve par le spectacle de Sa gloire. Pierre, car il venait de confesser sa foi en Sa divinité; Jacques, car il fut le premier à mourir pour le Christ; et Jean qui témoigna de son expérience de la gloire divine en faisant retentir comme « fils de tonnerre », la théologie du Verbe venu dans la chair.

Il les fit monter sur la montagne, en signe de l’ascension spirituelle qui, de vertu en vertu, conduit à la charité, vertu suprême qui ouvre l’accès à la contemplation de Dieu. Cette ascension était en fait le résumé de toute la vie du Seigneur qui, revêtu de notre faiblesse, nous a frayé le chemin vers le Père, en nous enseignant que l’hésychia est la mère de la prière et que c’est la prière qui nous manifeste la gloire de Dieu.

« Et comme Il priait, soudain, l’aspect de Son visage devint autre, Il Se transfigura et brilla comme le soleil, tandis que Ses vêtements devinrent resplendissants, d’un blanc fulgurant, tel qu’aucun foulon sur la terre ne peut blanchir » (Marc 9:3). Le Verbe de Dieu incarné manifesta ainsi la splendeur naturelle de la gloire divine, qu’Il possédait en Lui-même et qu’Il avait gardée après Son Incarnation, mais qui restait cachée sous le voile de la chair. Dès le moment de Sa conception dans le sein de la Vierge, en effet, la divinité S’est unie sans confusion avec la nature de la chair, et la gloire divine est devenue, hypostatiquement, gloire du corps assumé. Ce que le Christ manifestait ainsi à Ses disciples au sommet de la montagne n’était donc pas un spectacle nouveau, mais la manifestation éclatante de la divinisation en Lui de la nature humaine – y compris le corps – et de son union avec la splendeur divine.

Alors que le visage de Moïse avait resplendi d’une gloire qui venait de l’extérieur après la révélation du mont Sinaï (cf. Exode 34:29), le visage du Christ apparut au Thabor comme une source de lumière, source de la vie divine rendue accessible à l’homme, et qui se répandait aussi sur ses « vêtements », c’est-à-dire sur le monde extérieur et sur les produits de l’activité et de la civilisation humaines.

« Il est transfiguré, assure Saint Jean Damascène, non pas en assumant ce qu’Il n’était pas, mais en montrant à Ses disciples Ce qu’Il était, leur ouvrant les yeux et, d’aveugles qu’ils étaient, les faisant voyants »[3]. Le Christ ouvrit les yeux de Ses disciples, et c’est d’un regard transfiguré par la puissance de l’Esprit-Saint que ces derniers virent la lumière divine indissociablement unie à Son corps. Ils furent donc eux-mêmes transfigurés, et c’est dans la prière qu’ils purent voir et connaître le changement advenu à notre nature du fait de son union avec le Verbe (Saint Grégoire Palamas).

« Tel est le soleil pour les choses sensibles, tel est Dieu pour les spirituelles » (Saint Grégoire le Théologien), c’est pourquoi les Evangélistes rapportent que le visage du Dieu-Homme, qui est la « lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jean 1:9), brillait comme le soleil. Mais cette lumière était en fait incomparablement supérieure à toute lumière sensible et, incapables de supporter Son éclat inaccessible, les disciples tombèrent à terre.

Lumière immatérielle, incréée et intemporelle, elle était le Royaume de Dieu venu dans la puissance du Saint-Esprit, conformément à ce que le Seigneur avait promis à Ses disciples. Entrevue alors pour un instant, cette lumière deviendra l’héritage permanent des élus dans le Royaume, quand le Christ viendra à nouveau, resplendissant dans tout l’éclat de Sa gloire. Il reviendra dans la lumière, dans cette lumière qui a brillé au Thabor et qui a jailli du tombeau le jour de Sa Résurrection, et qui, se répandant sur l’âme et le corps des élus, les fera resplendir eux aussi « comme le soleil » (cf. Mat. 13:43).

« Dieu est lumière, et Sa vue est lumière »[4]. De la même manière que les Disciples au sommet du Thabor, de nombreux Saints ont été témoins de cette révélation de Dieu dans la lumière. Toutefois la lumière n’est pas pour eux seulement objet de contemplation, mais elle est aussi la grâce déifiante qui leur permet de « voir » Dieu, de sorte que se vérifient les paroles du Psalmiste: « Dans ta lumière, nous verrons la lumière » (Ps. 35:10).

Au sein de cette vision glorieuse, apparurent aux côtés du Seigneur Moïse et Élie, les deux sommets de l’Ancien Testament, représentant respectivement la Loi et les Prophètes, qui lui portaient témoignage en tant que maître des vivants et des morts [5]. Et ils s’entretenaient avec Lui, dans la lumière, de l’ »Exode qu’Il allait accomplir à Jérusalem », c’est-à-dire de Sa Passion, car c’est par la Passion et par la Croix que cette gloire devait être donnée aux hommes.

Étant sortis d’eux-mêmes, ravis dans la contemplation de la lumière divine, les Apôtres étaient comme accablés de sommeil et, « ne sachant pas ce qu’il disait, Pierre dit à Jésus: « Maître, il est bon que nous soyons ici, et si tu veux nous ferons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie » ». Détournant Son disciple de ce désir trop humain, qui consistait à se contenter de la jouissance terrestre de la lumière, le Seigneur leur montra alors une « tente » meilleure et un tabernacle de beaucoup supérieur pour abriter Sa gloire. Une nuée lumineuse vint les couvrir de Son ombre, et la voix du Père Se fit entendre au sein de cette nuée, portant témoignage au Sauveur: « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en Qui Je Me suis complu; écoutez-Le. » Cette nuée représentait la grâce de l’Esprit d’adoption; et, comme lors de Son Baptême au Jourdain, la voix du Père rendait ainsi témoignage au Fils et manifestait que les trois Personnes de la Sainte Trinité, toujours unies, collaborent au Salut de l’homme.

La lumière de Dieu, qui avait d’abord permis aux Disciples de « voir » le Christ, les fit accéder à un état supérieur à la vision et à la connaissance humaines quand elle brilla plus intensément. Sortant de tout ce qui se voit ainsi que d’eux-mêmes, ils entrèrent alors dans la ténèbre supra-lumineuse, dans laquelle Dieu fait Sa retraite (cf. Ps. 17:12), et « fermant la porte de leurs sens », ils y reçurent la révélation du Mystère Trinitaire, qui transcende toute affirmation et toute négation[6].

Encore insuffisamment préparés à la révélation de tels mystères, car ils n’étaient pas encore passés par l’épreuve de la Croix, les disciples en furent fort effrayés. Mais quand ils relevèrent la tête, ils virent Jésus, seul, ayant retrouvé Son aspect habituel, Qui S’approcha d’eux et les rassura. Puis, descendant de la montagne, Il leur recommanda de garder le silence sur ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’Homme Se relève d’entre les morts.

La fête d’aujourd’hui est donc par excellence celle de la divinisation de notre nature humaine et de la participation de notre corps corruptible aux biens éternels, qui sont au-dessus de la nature. Avant même d’accomplir notre Salut par sa Passion, le Sauveur montra alors que le but de Sa venue dans le monde était précisément de conduire tout homme à la contemplation de Sa gloire divine. C’est pour cette raison que la fête de la Transfiguration a connu une faveur particulière parmi les moines, qui ont consacré toute leur vie à la quête de cette lumière [7].

NOTES:
 
[1] La Transfiguration étant célébrée pendant le carême de la Dormition, on n’accorde aujourd’hui qu’une dispense de poisson, et non dispense totale de jeûne, comme pour les autres fêtes du Seigneur. La plupart des homélies des Saints Pères sur cette fête sont maintenant traduites dans: Joie de la Transfiguration d’après les Pères d’Orient, « Spiritualité Orientale 39″, Abbaye de Bellefontaine, 1985.
 
[2] Le récit de St Luc mentionne un délai de huit jours, en incluant les deux jours extrêmes. Les deux versions suggèrent le dépassement de ce monde, créé en six jours, pour atteindre le Royaume éternel, symbolisé par le nombre huit. Selon certains la Transfiguration eut lieu quarante jours avant la Passion; c’est pourquoi cette fête a été fixée quarante jours avant celle de l’Exaltation de la Croix.
 
[3] St Jean Damascène, Homélie sur la Transfiguration, 12 (PG 96, 564).
 
[4] St Syméon le Nouveau Théologien, Discours Éthique V, 276 (SC 129, 101).
 
[5] Moïse était mort avant d’entrer dans la Terre Promise, et Élie fut transféré dans un lieu mystérieux sans connaître la mort.
 
[6] La théologie mystique de St Denys l’Aréopagite a été appliquée au Mystère de la Transfiguration principalement par St Grégoire Palamas.
 
[7] De très nombreux Monastères ont été dédiés à cette Fête, surtout depuis la controverse hésychaste du XIVe s., qui portait précisément sur la nature de la lumière du Thabor et de la contemplation. Notons en outre que, d’après une tradition qui circulait au temps de l’iconoclasme, la première Icône, peinte par les Apôtres eux-mêmes, fut celle représentant la Transfiguration. Il s’agit bien sûr moins d’un fait historique, que d’une interprétation symbolique, rendant compte du lien intime entretenu dans la tradition de l’Église entre l’art de I’Icône et cette Fête de la vision du Christ dans la gloire.

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bonne nuit

5 août, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. sinai-desert--sinaj-3

Sinai desert

http://www.naturephoto-cz.com/sinai-desert:et-photo-2180.html

Julien de Vézelay: « Femme, ta foi est grande »

5 août, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090805

Commentaire du jour
Julien de Vézelay (v. 1080-v. 1160), moine bénédictin
Sermon 17 (trad. SC 193, p. 373)

« Femme, ta foi est grande »

      « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. » La femme s’empare du mot et dit : « Oui, Seigneur ! » Comme si elle disait : …«  Moi, je ne demande qu’une petite miette de la table et de la main du maître généreux qui ‘ donne la nourriture à toute chair ‘ (Ps 135,25). Tu régales les juifs comme des fils ; c’est pourquoi, je t’en supplie, ne refuse pas une miette à ta petite chienne cananéenne ! »

      Jésus lui dit : « O femme, ta foi est grande ! » Il reproche à Pierre son peu de foi (Mt 14,31) ; il admire cette femme pour la grandeur de la sienne. Elle a vraiment une grande foi, puisqu’elle proclame que le Verbe fait chair est le fils de David, et puisque, sûre de la puissance divine, elle a confiance en son pouvoir de rendre la santé à sa fille absente, et cela, d’un seul acte de volonté.

      Toi aussi, si ta foi est grande, si elle est cette foi vivante de laquelle vit le juste (Rm 1,17), et non une foi morte à laquelle manque son âme, c’est-à-dire la charité, toi aussi non seulement tu obtiendras la guérison complète de ta fille, c’est-à-dire de ton âme, mais « tu auras pouvoir de déplacer les montagnes » (Mt 17,20).