Archive pour le 25 juillet, 2009
Saint Hilaire : « C’est vraiment lui le grand prophète, celui qui vient dans le monde »
25 juillet, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090726
Dix-septième dimanche du temps ordinaire : Jn 6,1-15
Commentaire du jour
Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Matthieu, 14, 11 ; PL 9, 999 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 98 rev. ; cf SC 258, p. 23)
« C’est vraiment lui le grand prophète, celui qui vient dans le monde »
Les disciples disent qu’ils ont seulement cinq pains et deux poissons. Les cinq pains signifiaient qu’ils étaient encore soumis aux cinq livres de la Loi, et les deux poissons qu’ils étaient nourris par les enseignements des prophètes et de Jean le Baptiste… Voilà ce que les apôtres avaient à offrir en premier lieu, puisqu’ils en étaient encore là ; et c’est de là qu’est partie la prédication de l’Evangile…
Le Seigneur avait pris les pains et les poissons. Il a levé les yeux vers le ciel, a dit la bénédiction et les a rompus. Il rendait grâce au Père d’être changé en nourriture de la Bonne Nouvelle, après les siècles de la Loi et des prophètes… Les pains sont donnés aussi aux apôtres : c’est par eux que les dons de la grâce divine devaient être redonnés. Ensuite les gens sont nourris des cinq pains et des deux poissons et une fois les convives rassasiés, les fragments de pain et de poisson étaient en telle abondance que douze corbeilles ont été remplies. Cela veut dire que la multitude est comblée par la parole de Dieu qui vient de l’enseignement de la Loi et des prophètes. C’est l’abondance de la puissance divine, mise en réserve pour les peuples païens, qui déborde à la suite du service de la nourriture éternelle. Elle réalise une plénitude, celle du chiffre douze, comme le nombre des apôtres. Or il se trouve que le nombre de ceux qui ont mangé est le même que celui des croyants à venir : cinq mille hommes (Mt 14,21;Ac 4,4).
Sainte Anne et Saint Joachim
25 juillet, 2009Mat-14,13_Feeding_Multitude_Multiplication_Pains (passage parallèle dell’évangile du dimanche 26)
25 juillet, 2009Mat-14,13_Feeding_Multitude_Multiplication_Pains
17e dimanche du Temps Ordinaire – 26 juillet 2009, homélie
25 juillet, 2009du site:
http://www.homelies.fr/homelie,17e.dimanche.du.temps.ordinaire,2490.html
17e dimanche du Temps Ordinaire – 26 juillet 2009
Famille de saint Joseph Juillet 2009
Homélie
Le parallèle entre la première lecture et l’évangile de ce jour est patent. Au-delà du fait de la multiplication des pains, que ce soit le serviteur d’Elisée ou l’apôtre André, les deux posent au bout du compte une même question à leur maître : « Que représente cette quantité infime de pain qui est en notre possession devant la nécessité de nourrir tous ces hommes qui n’ont rien à manger ? » Derrière cette interrogation, s’en trouve une autre d’une portée plus large : « Que peut représenter la misérable contribution humaine face aux innombrables nécessités spirituelles et matérielles des hommes ? » C’est peut-être la question devant laquelle nous mettent les lectures de ce 17ème dimanche du temps ordinaire.
Vingt pains d’orge et quelques grains frais d’un côté, cinq pains et deux poissons de l’autre, les deux contributions paraissent bien petites, voire même insuffisantes. Dieu ne regarde pourtant pas la quantité que nous pouvons apporter. Pour lui, l’essentiel est que nous fournissions quelque chose. Il est ici primordial que Dieu ne veuille pas faire sans la contribution humaine a fortiori lorsqu’il est question du salut. Et c’est bien de cela dont il s’agit dans la multiplication des pains telle que nous la présente saint Jean annonçant le sacrement de notre salut. En effet, sans donner d’emblée une interprétation eucharistique à ce geste, il n’en demeure pas moins que l’on peut établir un rapprochement du verset de saint Jean avec celui du récit de l’institution de l’Eucharistie en Saint Luc : « Ayant pris le pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le donna ». Nous pouvons même ajouter que la mission conférée par Jésus aux disciples de « ramasser les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu » semble être bien davantage qu’un souci de ne pas gaspiller la nourriture et paraît donner une perspective sacramentelle de l’événement qui ne sera cependant pleinement explicitée que dans la troisième partie de ce chapitre six, appelée communément le « discours du Pain de vie ».
Pour en revenir à notre fil rouge, nous voyons combien Dieu veut que nous participions activement à la rédemption de l’humanité qui commence par le partage bien concret de nos biens avec ceux qui en ont besoin. En effet, la route de la rédemption est celle du don et de l’abandon confiant entre les mains du Père. C’est précisément ce que nous lisons dans la passion du Christ. Comme Jésus, le chrétien est appelé à se lancer sans peur sur le chemin du don parce que le soutien divin ne lui fera jamais défaut. A celui qui cherche avec générosité et sincérité à actualiser le Royaume de Dieu et qui garde les yeux fixés sur le Seigneur, l’aide de Dieu arrivera toujours à temps : « Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit » (cf. Psaume).
Pour avancer sur le chemin de la rédemption, il faut être pauvre c’est-à-dire faire l’épreuve que ce ne sont pas nos talents ou richesses humaines qui seront pour nous les meilleurs alliés mais bien plutôt une confiance indéfectible en celui qui est notre unique richesse. Tout ce que nous possédons humainement sera toujours insuffisant mais en même temps c’est bien de cela dont il nous faut partir pour ne pas tomber dans le quiétisme ou le providentialisme. S’en remettre à la Providence ne consiste pas à s’abandonner aveuglément aux courants de la vie en espérant que Dieu interviendra en se manifestant spectaculairement au moment opportun. Se fier à la Providence c’est chercher de toutes ses forces à actualiser le règne de Dieu et sa justice en croyant que rien de nous manquera si nous demeurons dans la docilité à la volonté du Seigneur.
Quel chemin de conversion ! Partir de ce que nous avons mais en même temps reconnaître que sans Dieu nous ne pourront rien faire. Avouons qu’il est bien plus facile soit de tout prendre en main et le danger est grand de faire notre volonté et non pas celle de Dieu, soit de tout renvoyer à Dieu dans une pseudo-docilité qui risque fort de n’être qu’une déresponsabilisation.
« Seigneur, tu nous appelles à participer à la rédemption de notre monde. Pour ce faire, nous qui avons bénéficié de ta miséricorde, tu nous invites à être tes mains et ta voix auprès de tous les exclus de notre temps, de tous ceux qui souffrent la maladie physique, morale ou spirituelle. Pour être ainsi les canaux de ton Amour rédempteur auprès des hommes de notre temps, puissions-nous être attaché à toi par une foi vivante comme le sarment est lié au cep de la vigne. »
Frère Elie
Sainte Anne et Saint Joachim L’origine humaine de Jésus. – 26 juillet
25 juillet, 2009du site:
http://vallee-aisne60.cef.fr/?lang=fr
Paroisse Vallée de l’Aisne Oise
Du dimanche 26 juillet 2009 à 00:00 au lundi 27 juillet 2009 à 00:00
Fête des saints. Juillet : Sainte Anne et Saint Joachim
0726. Sainte Anne et Saint Joachim L’origine humaine de Jésus.
« À vous, il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux ». Cette parole de l’Évangile s’adresse à chacun de nous qui connaissons Marie, la mère de Jésus. Anne et Joachim, parents de la Vierge Marie, sont la dernière préparation à la venue de Jésus. Le Sage du premier testament regarde les patriarches vertueux et généreux. Anne et Joachim sont de ceux là. La Parole de Dieu donne aussi la généalogie de Jésus dans laquelle il y a beaucoup de brisures, de ruptures, de lieux douloureux et difficiles. Cependant tout reprend sens dans le mystère de Marie. Dieu respecte profondément les lois de la nature. Il est à la fois d’une liberté totale par rapport à ces lois, Il est souverainement libre de tous les conditionnements de la nature.
Tout l’univers préparait la venue de Jésus, et au cœur de l’univers, l’homme et la femme dans leur mystère.Sainte Anne et saint Joachim n’étaient pas immaculés, ils étaient pécheurs tout comme nous. Quand nous fêtons sainte Anne et saint Joachim, nous pouvons, faire un petit retour en arrière. C’est l’histoire de l’humanité à la fois glorieuse, et douloureuse, en vue de la venue de la petite Marie, la mère de Jésus. Dieu prépare d’une manière admirable la venue de son Fils. Tout l’univers matériel prépare la venue de Jésus. Ainsi toute la création est une merveilleuse préparation à la venue de Jésus et de Marie. Non seulement toute la création prépare la venue de Jésus, mais le sommet de la création, « l’homme et la femme », dans leur mystère sont participants de cette venue. L’Esprit Saint est à l’œuvre dés l’origine. Tout ce que nous sommes est repris dans le Christ.
« Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez, heureuses les oreilles qui entendent ce que vous entendez ».En fêtant sainte Anne et saint Joachim nous contemplons la manière dont Dieu conduit chacune de nos vies. Nous chantions l’harmonie merveilleuse de la nature et de la grâce. Nous prions que Dieu guérisse les déchirures et les brisures de l’humanité. Au cœur de cette création, nous portons une vie étonnante sous le regard de Dieu. En participant au mystère pascal, nous avons compris comment Dieu se donne à nous, « nos yeux sont heureux », nos oreilles jubilent de ce qu’elles entendent.Quand nous célébrons l’Eucharistie, tout est récapitulé dans le Christ. En effet Jésus est venu pour chacun d’entre nous. « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ; heureuses les oreilles qui entendent ce que vous entendez ».