Archive pour le 20 juillet, 2009

Luk-01,39_Mary visits Elizabeth_La visitation

20 juillet, 2009

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Luk-01,39_Mary visits Elizabeth_La visitation

http://www.artbible.net/3JC/-Luk-01,39_Mary%20visits%20Elizabeth_La%20visitation/index7.html

Magnificat (latin, français)

20 juillet, 2009

MAGNIFICAT

LATINO

Magnificat anima mea Dominum:
Et exultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
Quia respexit humilitatem ancillae suae:
Ecce enim ex hoc beatam mei dicent omnes generationes.
Quia fecit mihi magna qui potens est:
Et sanctum nomen eius.
Et misericordia eius a progenie in progenies timentibus eum.
Fecit potentiam in brachio suo:
Dispersit superbos mente cordis sui.
Deposuit potentes de sede et exaltavit humiles,
esurientes implevit bonis:
et divites dimisit inanes,
Suscepit Israel puerum suum,
recordatus misericordiae suae,
sicut locutus est ad patres nostros,
Abraham et semini eius in saecula.

FRANCESE

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur!
Il s,est penché sur son humble servante;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles
Saint est son nom! Son amour s’etend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes;
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères
en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

20 juillet, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060215_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 15 février 2006

Le Magnificat:  Cantique de la Bienheureuse Vierge Marie
Lecture:  Lc 1, 46-50.54-55
 

Chers frères et soeurs,

1. Nous sommes désormais parvenus au terme du long itinéraire commencé il y a précisément cinq ans, au printemps 2001, par mon bien-aimé Prédécesseur, l’inoubliable Pape Jean-Paul II. En effet, le grand Pape avait voulu parcourir dans ses catéchèses toute la séquence des Psaumes et des Cantiques qui constituent le tissu de prière fondamental de la Liturgie des Laudes et des Vêpres. Désormais parvenus à la fin de ce pèlerinage à travers les textes, semblable à un voyage dans le jardin fleuri de la louange, de l’invocation, de la prière et de la contemplation, nous laissons à présent la place à ce Cantique qui scelle de manière idéale chaque célébration des Vêpres, le Magnificat (Lc 1, 46-55).

C’est un chant qui révèle en filigrane la spiritualité des anawim bibliques, c’est-à-dire de ces fidèles qui se reconnaissaient « pauvres » non seulement en vertu de leur détachement de toute idolâtrie de la richesse et du pouvoir, mais également en vertu de l’humilité profonde de leur coeur, dépouillé de la tentation de l’orgueil, ouvert à l’irruption de la grâce divine salvatrice. En effet, tout le Magnificat que nous avons écouté à présent, exécuté par le Choeur de la Chapelle Sixtine est marqué par cette « humilité », en grec tapeinosis, qui indique une situation concrète de pauvreté et d’humilité.

2. Le premier mouvement du cantique marial (cf. Lc 1, 46-50) est une sorte de voix soliste qui s’élève vers le ciel pour atteindre le Seigneur. On peut en effet noter la répétition constante de la première personne:  « Mon âme… mon esprit… mon Sauveur… me diront bienheureuse… fit pour moi des merveilles… ». L’âme de la prière est donc la célébration de la grâce divine qui a fait irruption dans le coeur et l’existence de Marie, faisant d’elle la Mère du Seigneur. Nous entendons vraiment la voix de la Madone, qui parle ainsi de son Sauveur, qui a fait de grandes choses dans son âme et dans son corps.

La structure profonde de son chant de prière est donc la louange, l’action de grâce, la joie reconnaissante. Mais ce témoignage personnel n’est pas solitaire et intimiste, purement individualiste, car la Vierge Marie est consciente d’avoir une mission à accomplir pour l’humanité et son histoire s’inscrit à l’intérieur de l’histoire du salut. Et ainsi, elle peut dire:  « Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (v. 50). Avec cette louange du Seigneur, la Madone donne voix à toutes les créatures rachetées qui, dans son Fiat, et ainsi dans la figure de Jésus né de la Vierge, trouvent la miséricorde de Dieu.

3. C’est à ce point que se déroule le deuxième mouvement poétique et spirituel du Magnificat (cf. vv. 51-55). Celui-ci fait davantage penser à un choeur, comme si, à la voix de Marie, s’associait celle de toute la communauté des fidèles qui célèbrent les choix surprenants de Dieu. Dans l’original grec de l’Evangile de Luc, on trouve sept verbes à l’aoriste, qui indiquent tout autant d’actions que le Seigneur accomplit de manière permanente dans l’histoire:  « Déployant la force de son bras… il disperse les superbes… il renverse les puissants… il élève les humbles… il comble de biens les affamés… renvoie les riches… il relève Israël ».

Dans ces sept oeuvres divines, le « style » dont s’inspire le comportement du Seigneur de l’histoire est évident:  il se range du côté des derniers. Il possède un projet qui est souvent caché sous l’apparence terne des événements humains, qui voient triompher « les superbes, les puissants et les riches ». Et pourtant, sa force secrète est destinée à se révéler à la fin, pour montrer qui sont les véritables préférés de Dieu:  « Ceux qui le craignent », fidèles à sa parole; « les humbles, les affamés, Israël son serviteur », c’est-à-dire la communauté du Peuple de Dieu qui, comme Marie, est constituée par ceux qui sont « pauvres », purs et simples de coeur. C’est ce « petit troupeau » qui est invité à ne pas avoir peur, car le Père a trouvé bon de lui donner son royaume (cf. Lc 12, 32). Et ainsi, ce chant nous invite à nous associer à ce petit troupeau, à être réellement membres du Peuple de Dieu, dans la pureté et dans la simplicité du coeur, dans l’amour de Dieu.

4. Recueillons alors l’invitation que saint Ambroise nous adresse dans son commentaire au texte du Magnificat. Le grand docteur de l’Eglise dit:  « Que se trouve en chacun l’âme de Marie pour exalter le Seigneur, que se trouve en chacun l’esprit de Marie qui exulte en Dieu; si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu… L’âme de Marie exalte le Seigneur, et son esprit exulte en Dieu, car, consacrée en âme et en esprit au Père et au Fils, celle-ci adore avec une pieuse affection un seul Dieu, dont tout provient, et un seul Seigneur, en vertu duquel existent toutes les choses » (Discours sur l’Evangile selon Luc, 2, 26-27:  SAEMO, XI, Milan-Rome 1978, p. 169). Dans ce merveilleux commentaire du Magnificat de saint Ambroise, cette phrase surprenante me touche toujours de façon particulière:  « Si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu ». Ainsi, le saint Docteur, interprétant la parole de la Madone elle-même, nous invite à faire en sorte que dans notre âme et dans notre vie, le Seigneur trouve une demeure. Nous ne devons pas seulement le porter dans le coeur, mais nous devons l’apporter au monde, afin que nous aussi, nous puissions engendrer le Christ pour notre temps. Prions le Seigneur afin qu’il nous aide à l’exalter avec l’esprit et l’âme de Marie, et à apporter à nouveau le Christ à notre monde.

Jean Paul II: Hymne de victoire pour le passage de la Mer Rouge (lecture lundi, mardi 20/21 juillet)

20 juillet, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/audiences/2001/documents/hf_jp-ii_aud_20011121_fr.html

JEAN PAUL II

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 21 novembre 2001

Hymne de victoire pour le passage de la Mer Rouge

Lecture:  Ex 15, 1-4a.13.17

1. Cette hymne de victoire (cf. Ex 15, 1-18), proposée aux Laudes du samedi de la première semaine, nous reconduit à un moment-clé de l’histoire du  salut:   à  l’événement de l’Exode, lorsqu’Israël fut sauvé par Dieu d’une situation humainement sans espoir. Nous connaissons les faits:  après le long esclavage en Egypte, les Israélites désormais en marche vers la terre promise avaient été rejoints par l’armée du Pharaon, et rien ne pouvait empêcher qu’ils ne soient anéantis, si le Seigneur n’était pas intervenu de sa main puissante. L’hymne s’attarde à décrire l’arrogance des desseins de l’ennemi armé:  « Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin… » (Ex 15, 9).

Mais que peut même la plus grande armée face à la toute-puissance divine? Dieu commande à la mer de s’ouvrir pour laisser passer le peuple agressé et de se refermer au passage de ses agresseurs:  « Tu soufflas de ton haleine, la mer les recouvrit, ils s’enfoncèrent comme du plomb dans les eaux formidables » (Ex 15, 10).

Ce sont des images fortes, qui veulent donner la mesure de la grandeur de Dieu, alors qu’elles expriment l’émerveillement d’un peuple qui n’en croit presque pas ses yeux, et qui s’exprime à travers une seule voix dans un chant plein d’émotion:  « Yahvé est ma force et mon chant, à lui je dois mon salut.  Il  est  mon  Dieu,  je  le  célèbre, le Dieu de mon père et je l’exalte! » (Ex 15, 2)

2. Le Cantique ne parle pas seulement de la libération obtenue; il en indique également le but positif, qui n’est autre que l’entrée dans la demeure de Dieu pour vivre dans la communion avec Lui:  « Ta grâce a conduit ce peuple que tu as racheté, ta force l’a guidé vers  ta  sainte demeure » (Ex 15, 13). Ainsi  compris, cet événement fut non seulement à la base de l’alliance entre Dieu et son peuple, mais il devint comme le « symbole » de toute l’histoire du salut.  En  de  nombreuses  autres  occasions, Israël fera l’expérience de situations analogues, et l’Exode se réactualisera ponctuellement. Cet événement préfigure de façon particulière la grande  libération  que  le  Christ  réalisera à travers sa mort et sa résurrection.

C’est pourquoi notre hymne retentit à un titre particulier dans la liturgie de la Veillée pascale, pour illustrer avec l’intensité de ses images ce qui s’est accompli dans le Christ. En Lui, nous avons été sauvés non pas d’un oppresseur humain, mais de l’esclavage de Satan et du péché, qui depuis les origines, pèse sur le destin de l’humanité. Avec lui, l’humanité se remet en marche, sur le sentier qui reconduit à la maison du Père.

3. Cette libération, déjà accomplie dans le mystère et présente dans le Baptême comme une semence de vie destinée à croître, atteindra sa plénitude à la fin des temps, lorsque le Christ reviendra  en  gloire  et  « remettra  la royauté à Dieu le Père » (1 Co 15, 24). C’est précisément cet horizon final, eschatologique, que la Liturgie des Heures nous invite à considérer, en introduisant notre cantique par une citation de l’Apocalypse:  « Ceux qui ont triomphé de la Bête… ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu » (Ap 15, 2.3).

A la fin des temps, se réalisera pleinement pour tous les rachetés ce que l’événement de l’Exode préfigurait et que la Pâque du Christ a accompli d’une façon définitive, mais ouverte à l’avenir. En effet, notre salut est réel et profond, mais il se trouve entre le « déjà » et le « pas encore » de la condition terrestre, comme nous le rappelle l’Apôre Paul:  « Car notre salut est objet d’espérance » (Rm 8, 24).

4. « Je chante pour Yahvé car il s’est couvert de gloire » (Ex 15, 1). En mettant sur nos lèvres ces paroles de l’antique hymne, la liturgie des Laudes nous invite à placer notre journée dans le grand horizon de l’histoire du salut. Telle est la façon chrétienne de percevoir le passage du temps. Dans les jours qui succèdent aux jours, il n’y pas une fatalité qui nous opprime, mais un dessein qui s’accomplit et que nos yeux doivent apprendre à lire, comme en filigrane.

Les Pères de l’Eglise étaient particulièrement sensibles à cette perspective historique et salvifique, eux qui aimaient lire les faits de l’Ancien Testament – du déluge de l’époque de Noé à l’appel d’Abraham, de la libération de l’Exode au retour des Israélites après l’exil de Babylone – comme des « préfigurations » d’événements futurs, reconnaissant à ces faits une valeur d’ »archétype »:  en ceux-ci étaient préannoncées les caractéristiques fondamentales qui devaient se répéter, d’une certaine façon,  tout  au  long  de  l’histoire  humaine.

5. Du reste, les prophètes avaient déjà relu les événements de l’histoire du salut, en montrant leur sens toujours actuel et en indiquant leur pleine réalisation dans l’avenir. C’est ainsi que, en méditant sur le mystère de l’alliance stipulée par Dieu avec Israël, ils en arrivent à parler d’une « nouvelle alliance » (Jr 31, 31; cf. Ez 36, 26-27), dans laquelle la loi de Dieu aurait été écrite dans le coeur même de l’homme. Il n’est pas difficile de voir dans cette prophétie la nouvelle alliance stipulée dans le sang du Christ et réalisée à travers le don de l’Esprit. En récitant cette hymne de victoire de l’ancien Exode à la lumière de l’Exode pascal, les fidèles peuvent vivre la joie de se sentir Eglise en pèlerinage dans le temps, vers la Jérusalem céleste.

6. Il s’agit donc de contempler avec un émerveillement toujours nouveau ce que Dieu a préparé pour son Peuple:  « Tu les amèneras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, lieu dont tu fis, Yahvé, ta résidence, sanc-tuaire, Seigneur, qu’ont préparé tes mains » (Ex 15, 17). L’hymne de victoire n’exprime pas le triomphe de l’homme, mais le triomphe de Dieu. Ce n’est pas un chant de guerre, c’est un chant d’amour.

En laissant nos journées s’imprégner de ce frémissement de louange des anciens Israélites, nous marchons sur les routes du monde, qui ne manquent pas de dangers, de risques et de souffrances, avec la certitude d’être enveloppés par le regard miséricordieux de Dieu:  rien ne peut résister à la puissance de son amour.

bonne nuit

20 juillet, 2009

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Saint Ephrem: Le signe de Jonas

20 juillet, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090720

Le lundi de la 16e semaine du temps ordinaire : Mt 12,38-42
Commentaire du jour
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Diatessaron 11, 1-3. (trad. SC 121, p. 195s rev.)

Le signe de Jonas

      Après tous les signes que notre Seigneur avait donnés, ces aveugles qui ne voyaient rien lui disaient : « Nous voulons voir un signe venant de toi ». Notre Seigneur a laissé de côté les rois et les prophètes, ses témoins, et il en a appelé aux Ninivites… Jonas avait annoncé la destruction aux Ninivites ; il leur avait inspiré la crainte, il avait semé chez eux la consternation ; et eux lui ont donné en retour la gerbe de la contrition et des fruits de la pénitence. Les nations ont donc été élues, et les incirconcis se sont approchés de Dieu. Les païens ont reçu la vie, et les pécheurs ont été convertis…

      « Ils réclamaient de lui un signe venant du ciel » (Lc 11,16), par exemple du tonnerre, comme pour Samuel (cf 1Sm 7,10)… Ils avaient entendu une prédication venue d’en haut, et ils n’avaient pas cru. C’est pourquoi la prédication est montée des profondeurs…: « Le Fils de l’homme restera au coeur de la terre, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin »… Jonas  est monté de la mer et a prêché aux Ninivites qui ont fait pénitence et ont été sauvés. De même notre Seigneur, après avoir ressuscité son corps du séjour des morts, a envoyé ses apôtres parmi les nations ; elles ont été parfaitement converties et ont reçu la plénitude de la vie.   

Saint Jean de la Croix: La paix par mon Bien-Aimé

20 juillet, 2009

du site:

http://www.bonheurpourtous.com/botext/lapaipar.html

Saint Jean de la Croix

La paix par mon Bien-Aimé

Par une nuit profonde,
Etant pleine d’angoisse et enflammée d’amour,
Oh ! l’heureux sort !
Je suis sortie sans être vue
Tandis que ma demeure était déjà en paix.
J’étais dans les ténèbres et en sûreté,
Quand je sortis déguisée par l’escalier secret,
Oh ! l’heureux sort !
J’était dans les ténèbres et en cachette,
Tandis que ma demeure était en paix.

Dans cette heureuse nuit
Je me tenais dans le secret ; nul ne me voyait.
Et je n’apercevais rien
Pour me guider que la lumière
Qui brûlait dans mon coeur.

Elle me guidait plus sûrement
Que la lumière du midi
Au but où m’attendait
Celui que j’aimais
Là où nul autre ne le voyait.

O nuit qui m’avait guidée !
O nuit plus aimable que l’aurore !
O nuit qui avez uni
L’Aimé avec sa Bien-Aimée
Qui a été transformée en Lui !

Sur mon sein orné de fleurs
Que je gardais tout entier pour lui seul,
Il resta endormi
Et moi je le caressais,
D’un éventail de cèdre je le rafraîchissais.

Quand le souffle provenant du fort
Soulevait déjà sa chevelure
De sa douce main
Posée sur mon cou il me blessait
Et tous mes sens furent suspendus.

Je restai là et m’oubliai
Le visage penché sur le Bien-Aimé.
Tout cessa pour moi, et je m’abandonnai à lui
Je lui confiai tous mes soucis
Et m’oubliai au milieu des lis.