Archive pour le 22 juin, 2009

Icone du Christ ressuscité

22 juin, 2009

Icone du Christ ressuscité dans images sacrée icona

L’icone du Christ ressuscité, voulue pour se rappeller des 25 ans de la Paroisse, est le témoignage d’une forte foi chrétienne, qui a soutenu le chemin pastorale fait avec les gens ; il continuera à être point de référence autoconvaincue pour rejoindre des nouveaux poteaux, vers lesquels elle est incamminata toute la Comunnauté de Saint Maria des Roses.

http://digilander.libero.it/smariarose/doc/storia.htm

DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU

22 juin, 2009

du site:

http://www.pagesorthodoxes.net/fetes/dormition1.htm

du site « Pages Ortodoxes »:

DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU

MÉDITATION SUR LA FÊTE
AVEC LE PÈRE LEV GILLET

La troisième des grandes fêtes d’été est la commémoration de la mort de la Bienheureuse Vierge Marie, appelée en langage liturgique la  » Dormition  » de Notre-Dame [64]. C’est, du point de vue liturgique, la plus importante des fêtes de la Vierge. Elle est précédée par un jeûne de deux semaines, le  » Carême de la Mère de Dieu « , analogue à celui qui précède la fête de Saint Pierre et Saint Paul ; ce carême commence le 1er août et dure jusqu’au 14 août inclus. La fête elle-même a lieu le 15 août.

Beaucoup de traits de cette fête sont empruntés à d’autres fêtes de la Vierge. Ainsi l’évangile de matines est celui qui relate la visite de Marie à Élisabeth (Lc 1, 39-56). L’épître (Ph 2, 5-11) et l’évangile (Lc 10, 38-43 – 11, 27-28) de la liturgie sont ceux que nous lisons le 8 septembre, le jour de la Nativité de Marie ; nous prions nos lecteurs de se reporter à ce que nous avons déjà dit de ces textes [65]. On remarquera que les portions de l’Écriture lues le 15 août ne font aucune allusion à la mort de la Sainte Vierge. C’est dans les chants des vêpres et des matines qu’il faut chercher la signification particulière que l’Église attribue à la fête du 15 août.

Cette signification est double. Elle se trouve exactement exprimée dans cette phrase chantée aux vêpres :  » La source de vie est mise au sépulcre et son tombeau devient l’échelle du ciel « . La première partie de la phrase –  » la source de vie est mise au sépulcre  » – indique que nous commémorons la mort de la très sainte Vierge. Si nous célébrons pieusement, chaque année, les anniversaires de la mort du Précurseur, des apôtres et des martyrs, à plus forte raison célébrons-nous la mort de la Mère de Dieu, qui est aussi notre mère, et qui dépasse en sainteté et en gloire tous les élus [66]. Mais la fête du 15 août est plus que la commémoraison de la mort de Marie. La deuxième partie de la phrase dit :  » … et son tombeau devient l’échelle du ciel « . La tombe de quiconque est mort dans le Christ est, d’une certaine manière, une échelle qui conduit au ciel. Cependant le cas de Marie est exceptionnel. Les textes liturgiques que nous chantons impliquent autre chose :  » Ouvrez larges vos portes et… accueillez la Mère de la lumière intarrissable… Car, en ce jour, le ciel ouvre son sein pour la recevoir… Les anges chantent ta très sainte Dormition… que nous fêtons avec foi… Que tout fils de la terre tressaille en esprit… et célébre dans la joie la vénérable Assomption de la Mère de Dieu « . On le voit, il ne s’agit pas seulement de la réception de l’âme de Marie dans le ciel. Quoique la fête du 15 août ne porte pas, dans le calendrier liturgique byzantin, le nom de fête de l’Assomption (comme c’est le cas dans l’Église latine), nos textes expriment la croyance en l’assomption corporelle de Marie. Selon cette croyance, le corps de Marie n’a pas connu la corruption qui suit la mort ; il n’est pas resté dans le tombeau ; Marie ressuscitée a été transportée au ciel par les anges (l’Assomption diffère de l’Ascension en ce que le Christ s’est élevé lui-même au ciel).

L’Assomption de Marie est située en dehors – et au-dessus – de l’histoire. La croyance en l’Assomption ne s’appuie ni sur un récit biblique, ni sur des témoignages historiques scientifiquement recevables [67]. Elle n’a été l’objet d’aucune définition dogmatique. L’Église n’a, jusqu’ici, imposé à aucun fidèle d’affirmer le fait de l’Assomption corporelle de Marie. Mais, si l’affirmation (intérieure ou extérieure) n’est pas exigée par l’Église, on peut dire que la conscience orthodoxe considérerait la négation active de l’Assomption non seulement comme une témérité, mais comme un blasphème. D’ailleurs, comment nier un fait qui n’est susceptible d’aucune vérification historique ? La croyance en l’Assomption ne se fonde pas sur des preuves documentaires. La conscience catholique, éclairée par le Saint-Esprit, s’est peu-à-peu persuadée que, si  » le salaire du péché, c’est la mort (Rm 6,23) « , Marie a dû remporter sur la mort une victoire spéciale [69]. Ainsi que Jésus (et toutes proportions gardées), elle a été glorifiée dans son corps. C’est cette glorification de la toute pure et toute sainte Mère de Dieu dans son âme et dans sa chair – et non point tel ou tel symbolisme matériel et telles ou telles circonstances historiques – qui constitue l’objet de la fête du 15 août.

L’Assomption est la fête, non seulement de Marie, mais de toute la nature humaine. Car, en Marie, la nature humaine a atteint sa fin. Une semaine après le début de l’année liturgique nous célébrons la naissance de la très Sainte Vierge. Deux semaines avant la fin de l’année liturgique, nous célébrons la mort et la glorification de Marie. Ainsi, associé et subordonné au cycle de la vie de Jésus, le cycle de la vie de Marie manifeste le destin et le développement d’une nature humaine entièrement fidèle à Dieu. Avec Marie, c’est le genre humain qui est emporté et reçu au ciel. Marie a des privilèges qui ne peuvent pas être les nôtres. Mais ce parfait épanouissement de la grâce en Marie, que nous admirons le 15 août, nous suggère quelle pourrait être la ligne de développement d’une âme qui s’appliquerait à faire fructifier en elle-même les grands dons reçus au cours de l’année liturgique, – le don de Noël, le don de Pâques, le don de la Pentecôte.

NOTES

[64] Les origines de cette fête sot assez obscures. Elle était, en Palestine, célébrée le 15 août dès avant l’an 500. Les Égyptiens la célébraient aussi, mais le 18 janvier. L’observance du 18 janvier passa d’Égypte en Gaule au IV e siècle. Parmi les Grecs, les uns suivaient l’usage palestiniens, les autres l’usage égyptien. Au VII e siècle, l’empereur byzantin Maurice fixa définitivement la fête au 15 août.

[65] Voir chapitre I du tome I.

[66] Nous ne savons ni quand ni quand ni où Marie mourut. Il existait à cet égard deux traditions dans l’antiquité : d’après l’une, Marie serait morte à Jérusalem ; d’après l’autre, elle serait morte à Éphèse.

[67] Certains écrits attribués à l’apôtre Jean, à Meliton de Sardes et à Denys l’Aréopagite proclament l’Assomption de Marie. Mais ces écrits sont apocryphes et datent au plus tôt du Ve siècle. Des sermons de Saint André de Crète et de Saint Jean Damascène parlent aussi de l’Assomption. Mais ces productions du haut moyen âge byzantin, si intéressantes et édifiantes du point de vue spirituel, n’ont aucune autorité sur le plan historique. Nous n’avons pas, relativement à l’Assomption de Marie, ce que nous avons par rapport à la Résurrection de Jésus ; à savoir, des témoignages contemporains, directs et concordant.

[68] Rm 6, 23.

[69] Marie était une créature unique, aussi rapprochée de Dieu qu’il est possible à un être créé. La chair de Jésus était entièrement et seulement la chair de Marie.

Extrait du livre L’An de grâce du Seigneur,
signé « Un moine de l’Église d’Orient »,
Éditions AN-NOUR (Liban) ;
Éditions du Cerf, 1988.

Newman: La Providence de Dieu

22 juin, 2009

du site:

http://www.newmanfriendsinternational.org/french/?p=53

NEWMAN:

La Providence de Dieu

1. Je t’adore, mon Dieu, pour avoir doté de fins et de moyens tous les êtres que tu as créés. Tu as créé toutes choses en vue d’une fin qui lui est propre, et c’est vers elle que tu les conduis. La fin que tu as assignée à l’homme en le créant, c’est de t’adorer et de te servir – adoration et service qui feraient son bonheur et lui vaudraient (âme et corps) une éternité bienheureuse auprès de toi. Et tu as pourvu à cette fin, et ce pour chaque être humain. Ta main et ton œil sont posés sur nous, comme sur la création animale. Tu maintiens en vie tout ce qui existe et tu diriges tout être vers sa fin appropriée. Il n’y a pas un reptile, un insecte, que tu ne voies et ne fasses vivre le temps qu’il doit durer. Le pécheur, l’athée, l’idolâtre, le blasphémateur, tu les conserves en vie afin qu’ils puissent se repentir. Tu prends soin de chacun des êtres que tu as créés, comme s’il était unique au monde. Car tu peux voir chacun d’entre eux à tout moment, dans cette vie mortelle, et tu les aimes tous, et tu t’occupes de chacun d’entre eux pour lui-même, dans toute la plénitude de tes attributs. Mon Dieu, j’aime à te contempler, j’aime à t’adorer, toi le merveilleux artisan de toutes choses chaque jour et en tout lieu.

2. Tous les actes de ta Providence sont des actes d’amour. Si tu nous envoies le malheur, c’est par amour. Tous les maux du monde physique sont soit les agents du bien de tes créatures, soit les inévitables ministres de ce bien. Et toi tu tournes ce mal en bien. Tu frappes de malheurs les hommes afin de les amener à se repentir, d’accroître leur vertu et de leur faire acquérir un plus grand bien dans le monde à venir. Rien n’est fait en vain, tout tend gracieuse­ment vers sa fin. Tu envoies le châtiment, mais dans ta colère tu demeures miséricordieux. Même ta justice, quand elle frappe le pécheur impénitent qui a épuisé le trésor de tes grâces, est une miséricorde pour autrui, qu’elle agisse comme un avertissement, ou qu’elle le sauve de la contamination. Je reconnais avec une foi ferme et entière, ô Seigneur, la sagesse et la bonté de ta Providence, jusque dans tes inscrutables jugements et dans tes incompréhensibles décrets.

3. O mon Dieu, ma vie tout entière n’a été qu’une longue suite de grâces et de bénédictions. Je n’ai pas besoin de croire, car j’ai de longue date l’expérience de ce que ta Providence a fait pour moi, malgré mes indignités. Année après année, tu m’as porté – tu as ôté les obstacles de mon chemin, tu m’as relevé quand je tombais, tu m’as désaltéré quand j’avais soif, tu m’as supporté, tu m’as dirigé, tu m’as soutenu. Oh ! ne m’abandonne pas quand mes forces me manquent. Mais je sais que tu ne m’abandonneras jamais. Je puis en toute assurance me reposer sur toi. Pécheur que je suis, si je te reste fidèle, jusqu’à la fin, tu me resteras surabon­damment fidèle. Je puis m’appuyer sur ton bras ; je puis m’endormir sur ton sein. Accrois seulement en moi cette vraie loyauté qui m’attache à toi, et qui est le lien de l’alliance contractée entre toi et moi, et la garantie pour mon cœur et pour ma conscience que toi, le Dieu suprême, tu ne m’abandonneras pas, moi le plus misérable et le plus chétif de tes enfants.

(John Henry Newman, Méditations sur la Doctrine Chrétienne, Ad Solem 2000, p. 139-141)

Posted: février 11th, 2009 under Prières et Méditations.

bonne nuit

22 juin, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. abelia_edward2

Abelia x grandiflora

http://toptropicals.com/html/toptropicals/catalog/photo_db/A.htm

Imitation de Jésus-Christ: « La poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas ? »

22 juin, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090622

Le lundi de la 12e semaine du Temps Ordinaire : Mt 7,1-5
Commentaire du jour
Imitation de Jésus-Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch. 2 et 3

« La poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas ? »

      Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il apaise facilement les autres et n’a pas de peine à satisfaire ceux qui sont en colère contre lui.

      L’humble, Dieu le protège et le délivre ; l’humble, Dieu l’aime et le console ; vers l’homme qui est humble, il se penche ; à l’humble, il accorde largement sa grâce en abondance, il le tire de l’humiliation et l’élève à la gloire.

      A l’humble il dévoile ses secrets, il l’attire doucement à lui et l’invite.

      L’humble, victime d’un affront, ne laisse pas d’être en paix, parce qu’il fait fond sur Dieu et non sur le monde…

      Commence par te tenir dans la paix et alors tu pourras la donner aux autres.

      L’homme pacifique est d’une plus grande utilité que l’homme fort instruit.

      L’homme passionné change le bien en mal et croit facilement le mal. L’homme bon et pacifique tourne tout au bien.

      Celui qui est bien en paix ne soupçonne personne.

      Celui, au contraire, qui est mécontent et dans le trouble est agité de différents soupçons ; il n’est point tranquille lui-même et ne permet pas aux autres de vivre dans la tranquillité. Souvent, il dit ce qu’il ne devrait pas dire et omet ce qu’il lui importerait plutôt de faire. Il a égard aux obligations des autres et néglige ses propres obligations.

      Commence donc à exercer ton zèle sur toi-même et alors tu pourras avec justice l’employer aussi à l’égard de ton prochain.