Archive pour le 17 juin, 2009

Jean Marie Vianney

17 juin, 2009

Jean Marie Vianney  dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Jean Marie Vienney, via du saint Curé

17 juin, 2009

du site:

http://www.arsnet.org/111.php

SANCTUAIRE D’ARS

SAINT JEAN-MARIE VIANNEY [1786-1859]
- Une vie sous le regard de Dieu –

Vie du Saint Curé

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin.

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis. Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : « La Providence » et prend soin des plus pauvres.

Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour. Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme « prisonnier du confessionnal ». Il avait par trois fois tenté de s’enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé, et pensant qu’il était plus un écran à la bonté de Dieu qu’un vecteur de cet Amour. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner le tocsin. Il regagna alors son église et se mit à confesser, dès une heure du matin. Il dira le lendemain : « j’ai fait l’enfant ». Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l’évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modèle.

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.
Aujourd’hui Ars accueille 450000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l’école de « Monsieur Vianney ». Car, Là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

ANNÉE SACERDOTAL 2009-2010 – INDICTION

17 juin, 2009

ANNÉE SACERDOTAL 2009-2010 – INDICTION 

 Le pape Benoît XVI ouvrira l’année sacerdotale le vendredi 19 Juin 2009, en la fête du Sacré-Cœur, journée annuelle de prière pour la sanctification des prêtres.
Commencée par les vêpres en la basilique Saint-Pierre de Rome, en présence des reliques du curé d’Ars apportées par Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, elle s’achèvera le 19 juin 2010 par une rencontre sacerdotale mondiale, Place Saint Pierre.
« Fidélité du Christ, fidélité du prêtre », tel est le thème de cette année, durant laquelle Benoît XVI proclamera saint Jean-Marie Vianney patron de tous les prêtres, et non plus des seuls curés.

(Source Sainte Siège)

bonne nuit

17 juin, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. succisa_pratensis_d0d

Devil’s-bit Scabious

http://www.floralimages.co.uk/psucciprate.htm

Saint Pierre Chrysologue: « Ceux-là ont touché leur récompense »

17 juin, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090617

Le mercredi de la 11e semaine du Temps Ordinaire : Mt 6,1-6#Mt 6,16-18
Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 9 ; CCL 24,64 ; PL 52, 211 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 50 rev.)

« Ceux-là ont touché leur récompense »

      « Évitez de pratiquer votre justice devant les hommes. » Pourquoi ? « Pour ne pas être remarqué par eux. » Et s’ils vous ont remarqué, qu’en sera-t-il pour vous ? « Vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est aux cieux. » Frères, ici le Seigneur ne porte pas de jugement, mais il expose. Il met en lumière la ruse de nos pensées ; il met à nu les dispositions secrètes des âmes. À ceux qui méditent injustement sur la justice, il indique la mesure d’une juste rétribution. La justice qui se place devant les yeux des hommes ne peut pas attendre du Père son salaire divin. Elle a voulu être vue, et elle a été vue ; elle a voulu plaire aux hommes, et elle a plu. Elle a le salaire qu’elle a voulu ; la récompense qu’elle n’a pas voulu avoir, elle ne l’aura pas…

      « Quand tu fais l’aumône, ne le claironne pas devant toi, comme font les hypocrites. » « Claironner », c’est le terme juste, parce qu’une aumône de cette sorte est un acte guerrier plutôt que pacifique. Elle passe tout entière dans son cri, elle n’a rien à voir avec la miséricorde. Elle est du pays de la désunion, elle n’a pas été nourrie par la bonté. C’est un trafic pour la parade, non un commerce chaste… « Toi donc, quand tu fais l’aumône, ne le claironne pas devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues ou dans les rues, afin d’être glorifié par les hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont touché leur récompense. » Vous avez entendu : l’aumône faite dans une assemblée, sur les places publiques, dans les carrefours, n’est pas une dépense faite pour le soulagement des pauvres, mais elle est placée devant le regard des hommes pour s’attirer leur estime… Fuyons l’hypocrisie, mes frères, fuyons-la… Elle ne soulage pas le pauvre ; la plainte de l’indigent lui est un prétexte pour rechercher plus activement une gloire spectaculaire. Elle gonfle sa louange de la souffrance du pauvre.