Archive pour mai, 2009

1 Co 15 : le premier  »Credo »

25 mai, 2009

du site:

http://www.bible-service.net/site/238.html

1 Co 15 : le premier  »Credo »

1 Co 15,1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, auquel vous restez attachés, 2 et par lequel vous serez sauvés si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. 3 Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu :

Christ est mort pour nos péchés,
selon les Écritures,
4 Il fut enseveli,
il a été réveillé le troisième jour,
selon les Écritures.

5 Il apparut à Céphas, puis aux Douze. 6 Ensuite il apparut à plus de cinq cents frères à la fois; la plupart sont encore vivants et quelques-uns sont morts. 7 Ensuite, il apparut à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 En tout dernier lieu, il m’apparut aussi à moi, l’avorton. 9 Car je suis le plus petit des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. 10 Mais ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu et sa grâce à mon égard n’a pas été vaine. Au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous : non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 11 Bref, que ce soit moi, que ce soit eux, voilà ce que nous proclamons et voilà ce que vous avez cru.

par Olivier Clément: L’éveil par l’art

25 mai, 2009

du site: 

http://www.pagesorthodoxes.net/theologiens/clement/olivier-clement-intro.htm#eveil
 
 L’éveil par l’art

par Olivier Clément

Dans la démarche de l’artiste, dans la démarche de tout homme qui s’arrache au somnambulisme, il y a ébranlement, interrogation sur le sens, creusement. Ou, plus simplement, et d’un mot qui résume tout, éveil. Les vieux ascètes disaient que le plus grand des péchés est l’oubli : devenir opaque, insensible, tantôt fiévreusement affairé, tantôt lourdement sensuel, incapable de faire un instant de silence, de s’étonner, de chanceler devant l’abîme, qu’il soit d’horreur ou de jubilation. Incapable d’admirer et d’aimer. Incapable d’accueillir les êtres et les choses. Insensible aux sollicitations secrètes, constantes pourtant, de Dieu.

L’art, ici, nous éveille. Il nous approfondit dans l’existence. Il fait de nous des hommes et non des machines – ou des  » animaux dénaturés « . Il nous rend nos joies solaires et nos blessures saignantes. Il nous ouvre à l’angoisse et à l’émerveillement. L’art de l’icône est un support de contemplation, la possibilité de connaître Dieu par une certaine beauté, celle, dit Denys l’Aréopagite,  » qui suscite toute communion « . J’inverserai volontiers la formule en disant : la beauté que suscite toute communion. Dans cet art, comme le montrent les images ici reproduites, il est moins question du  » sacré  » que du  » saint  » (Dieu n’est pas trois fois sacré, il est trois fois saint). Le  » saint  » se répand, il veut embraser  » l’uni-totalité « . Le  » profane « , en réalité est profané : il faut le libérer du mensonge, de ce que Berdiaev appelle l’  » objectivation « , pour qu’il s’illumine au grand soleil de la Transfiguration. La sainteté relie, s’exprime dans la flamme des choses et l’icône du visage. Le Christ enfant a un visage grave et profond, l’Ancien des jours un regard adolescent.  » En ce jour, dit le prophète Zacharie (14, 20-1), il y aura sur les clochettes des chevaux : Sainte propriété du Seigneur, les marmites seront comme des coupes d’aspersion devant l’autel. Et toute marmite (…) deviendra une sainte propriété du Seigneur Sabaoth… « 

L’artiste, ici, assume une diaconie ecclésiale. Il ne peut être qu’un être de foi qui fait sien le Credo par la prière, l’ascèse, l’ouverture au grand fleuve de vie de la vraie Tradition. Laquelle est l’Evangile et l’Eucharistie rendus sans cesse actuels par le Saint Esprit. L’icône n’est-elle pas une écriture de l’Ecriture, une écriture de Lumière ?

L’iconographe essaie de se dégager de sa subjectivité close : des règles, des modèles guident sa contemplation que sa création va traduire. De sorte que l’image qu’il peint rejoint et réveille en lui l’image qu’il est, l’image de Dieu. Et la réveiller en ceux qui la regarderont avec amour ou plutôt se laisseront regarder par elle.

Alors, dira souvent l’homme d’aujourd’hui, le peintre d’icône n’est pas libre. Mais qu’entendons-nous lorsque nous disons : liberté ?

Sans doute répondra-t-on : être libre c’est faire ce qu’on veut.

Mais qui veut ? Est-ce l’homme déchiré, contradictoire –  » je ne fais pas le bien que j’aime mais je fais le mal que je hais « , dit s.Paul – l’homme livré aux pulsions de son inconscient, aux modes, aux grandes forces de la société et du cosmos. La beauté créée par un tel homme ne risque-t-elle pas d’être la projection d’un ego tourmenté, une beauté magique, de  » possession  » ?

N’est-il pas plus libre, vraiment libre peut-être, l’homme libéré par une lumière d’en haut, pacifié, délivré de l’angoisse par la résurrection, du narcissisme par la prière, simultanément ouvert et unifié par cette autre lumière ? L’homme qui ne peut créer qu‘en s’acceptant comme créature…

C’est pourquoi les règles, les  » canons  » de l’art liturgique constituent comme une ascèse de libération. Une ascèse de communion aussi car tous doivent pouvoir reconnaître les scènes représentées, l’individualité des personnages. La perspective inversée, la frontalité, le rôle essentiel du visage, partie de corps la plus transparente à la personne, une certaine retenue dans l’expressivité, autant d’indications qui qualifient une beauté de célébration et de communion.

Cette ascèse, tout en donnant une humble et sûre valeur au travail répétitif de l’artiste, permet au créateur d’être vraiment libre de cette liberté que permet la transcendance enfin atteinte de la personne.

bonne nuit (bau!!!!)

25 mai, 2009

bonne nuit (bau!!!!) dans image bon nuit, jour, dimanche etc. dogue_de_bordeaux_05a_puppies_for_sale

Dog de Bordeaux

http://www.pups4sale.com.au/dogue_de_bordeaux_pups.htm

Saint Jean de la Croix: « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

25 mai, 2009

dal sito:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090525

Le lundi de la 7e semaine de Pâques : Jn 16,29-33
Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l’Église
Avis et maximes (173-177 in trad. Oeuvres spirituelles, Seuil 1945, p. 1203)

« Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

      Ayez soin de conserver votre coeur dans la paix ; qu’aucun événement de ce monde ne le trouble ; songez que tout finit ici-bas.
      Dans tous les événements, si fâcheux qu’ils soient, nous devons plutôt nous réjouir que nous attrister, pour ne point perdre un bien plus précieux, la paix et le calme de l’âme.
      Quand même tout ici-bas s’écroulerait et que tous les événements nous seraient opposés, il serait inutile de se troubler, car le trouble nous apporterait plus de dommage que de profit.

      Supporter tout avec la même égalité d’humeur et dans la paix, c’est non seulement aider l’âme à acquérir de grands biens, mais encore la disposer à mieux juger des adversités où elle se trouve et à y apporter le remède convenable.
      Le ciel est stable et n’est pas sujet aux changements. De même, les âmes qui sont d’une nature céleste sont stables ; elles ne sont pas sujettes à des tendances désordonnées, ni quoi que ce soit de ce genre ; elles ressemblent d’une certaine manière à Dieu qui est immuable.

bonne nuit… excusées moi si….

24 mai, 2009

bonne nuit... excusées moi si.... dans ciao dsc04511

dans ceux derniers temps j’ai fait quelque erreur, par exemple n’ai pas changé la date du jour de la messe, mais les changements de temps continues qui ont été – et qu’il y a – à Rome m’ont donné un peu gêne, maintenant il va mieux, merci

fleurs de l’été

http://khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/fleurs-dete-par-ste/2007/03/08/

Cardinal John Henry Newman: « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

23 mai, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090524

Septième dimanche de Pâques : Jn 17,11-19
Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 6, n°15 « Rising with Christ »

« Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

      Commencez dès maintenant, en ce saint temps de Pâques, votre résurrection avec le Christ. Voyez comme il vous tend la main ! Il ressuscite ; ressuscitez avec lui ! Sortez du tombeau du vieil Adam, abandonnez vos préoccupations, les jalousies, les soucis, les ambitions du monde, l’esclavage de l’habitude, le tumulte des passions, les fascinations de la chair, l’esprit froid, terre à terre et calculateur, la légèreté, l’égoïsme, la mollesse, la vanité et les manies de grandeur. Efforcez-vous désormais de faire ce qui vous paraît difficile, mais qui ne devrait pas, ne doit pas être négligé : veillez, priez et méditez…

      Montrez que votre coeur, vos aspirations et toute votre vie sont avec votre Dieu. Réservez chaque jour un peu de temps pour aller à sa rencontre… Je ne vous demande pas de quitter le monde, ni d’abandonner vos devoirs sur cette terre, mais de reprendre possession de votre temps. Ne consacrez pas des heures entières aux loisirs ou à la vie en société, alors que vous ne consacrez que quelques instants au Christ. Ne priez pas uniquement quand vous êtes fatigués et au bord du sommeil ; n’oubliez pas complètement de le louer ou d’intercéder pour le monde et pour l’Église. Conduisez-vous selon les paroles des Saintes Écritures : « Recherchez les réalités d’en-haut ». Montrez votre appartenance au Christ, car votre coeur « est ressuscité avec lui » et « votre vie est cachée en lui » (Col 3,1-3).

L’Ascension du Seigneur (pour moi demain)

23 mai, 2009

L'Ascension du Seigneur (pour moi demain) dans images sacrée

http://santiebeati.it/

Office des Lectures du dimanche 24 mai 2009

23 mai, 2009

du site:

http://services.liturgiecatholique.fr/heures_consultcal.php

Office des Lectures du dimanche 24 mai 2009

Hymne

A toi, Dieu, notre louange !
nous t’acclamons : tu es Seigneur !
à toi, Père éternel,
l’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce,
ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t’adorons
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.

Par ta victoire sur la mort
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.

L’Ascension, une fête triste?

23 mai, 2009

du site:

http://moineruminant.wordpress.com/2008/04/28/lascencion-une-fete-triste/

L’Ascension, une fête triste?
Posted on 28 avril, 2008 by moineruminant


Comme j’ai trouvé touchante hier à l’église cette remarque d’une paroissienne me disant que depuis qu’elle était petite elle avait toujours trouvé que la fête de l’Ascension était une fête triste! « Mais pourquoi? », lui ai-je demandé? « Parce que Jésus est parti », m’a-t-elle répondu. Jésus est parti! D’ailleurs, les disciples semblaient eux-mêmes désemparés, suite au départ de Jésus, quand l’ange leur a demandé : « Mais pourquoi restez-vous là à regarder le ciel? » Je pense que le sens de cette fête nous échappe en effet. L’Ascension est le parent pauvre du cycle pascal, alors qu’elle est sans doute la fête qui exprime le mieux le sens de notre destinée humaine, la portée incroyable de la victoire du Christ pour nous. Le pape Benoît XVI exprime magnifiquement le sens de cette fête. Il affirme dans une homélie à l’occasion de l’Ascension :

« La signification du dernier geste du Christ est double. En s’élevant d’abord il révèle l’évidence de sa divinité en retournant d’où il était venu, vers Dieu, ayant accompli sa mission terrestre. Ensuite, il remonte au Ciel avec l’humanité qu’il a acquise et avec laquelle il est ressuscité des morts, notre humanité, transfigurée, divinisée, devenue éternelle. L’Ascension révèle aussi la vocation suprême de tout être humain, appelé à la vie éternelle du Royaume ».

Je retiens de son commentaire surtout l’expression « notre humanité, transfigurée ». L’Ascension nous renvoie au mystère qu’affirme notre Credo : « Je crois à la résurrection de la chair. » C’est avec cette humanité qu’il a reçue de la Vierge Marie que Jésus est retourné vers le Père. Et ce sont là les prémisses de la destinée de tous les humains. Le Christ nous a acquis cette victoire. C’est tout l’Homme qui est sauvé, corps et âme.

En dépit de notre infinie pauvreté en comparaison de la gloire infinie de Dieu, ce dernier ne s’éloigne pas de nous. Charles Journet a cette réflexion extraordinairement profonde sur cette question de notre destinée :

« De l’éternité tout entière, il ne s’éloignera pas. Il a créé l’univers non pas pour l’anéantir, mais pour qu’il soit… Dieu a créé l’univers une fois pour toutes et pour toujours. Il a créé la matière pour toujours. Cela, nous seuls chrétiens, nous osons l’affirmer; nous savons, de foi divine, que les corps ressusciteront, qu’éternellement les hommes seront des hommes et non pas des anges; nous savons, de foi divine, qu’éternellement Jésus sera le Verbe fait chair. Si la matière n’avait pas été voulue par Dieu, si cette terre, parmi les milliards d’étoiles, n’avait pas été fondée, si l’homme n’avait pas été créé – il faudrait même dire : si l’homme n’avait pas péché, s’il n’avait pas appelé, par la profondeur de sa catastrophe, une si prodigieuse rédemption – il n’y aurait jamais eu l’Incarnation, l’Esprit de Dieu jamais n’aurait couvert la Vierge de son ombre (Lc 1, 32), jamais le Verbe ne se serait fait chair, jamais nous n’aurions su quel poids de spiritualité, quel poids de transparence, quel poids de transfiguration et de gloire, une nature humaine corporelle était capable de soutenir, sans céder, sans s’évanouir, sans se volatiliser. »

(Ch. Journet. Entretiens sur Dieu le Père. Parole et Silence. 1998.)

Le rosaire

23 mai, 2009

du site:

http://maranatha.mmic.net/My%20Documents/MARANATHA.HTML/Emmerick-Rosaire.html

Le rosaire

Comme les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéciale à la dévotion du rosaire, l’importance de cette dévotion lui fut montrée dans une vision d’un sens très profond. « Je vis, dit-elle, le rosaire de Marie avec tous ses mystères. Un pieux ermite avait imaginé cette manière d’honorer la Mère de Dieu et lui avait tressé, en toute simplicité, des guirlandes de fleurs et de plantes. Il avait une rare intelligence de la signification de toutes les plantes et de toutes les fleurs; ses guirlandes avaient un sens symbolique de plus en plus profond. Alors, la Sainte Vierge ayant demandé à son Fils une grâce pour lui, il lui donna le rosaire. » Après cela Anne Catherine fit la description du rosaire; mais il fut impossible au Pèlerin de reproduire ses paroles, elle-même, à l’état de veille, ne pouvant bien exprimer ce qu’elle avait vu. Elle vit le rosaire entouré de trois rangées de feuilles dentelées de diverses couleurs, sur lesquelles tous les mystères de l’Église contenus dans l’Ancien et le Nouveau Testament étaient représentés en figures transparentes. Au centre du rosaire se tenait Marie avec l’enfant Jésus. d’un côté elle était entourée d’anges, de l’autre de vierges qui se donnaient la main. Tout avait là sa signification et indiquait par la couleur, la matière et les attributs, l’essence la plus intime des choses. Alors elle décrivit chacune des perles du rosaire et commença par la croix de corail sur laquelle on récite le Credo. Cette croix sortait d’un fruit qui ressemblait au fruit de l’arbre de la science. Elle était travaillée à jour, d’une couleur particulière et couverte de petits clous. Dans l’intérieur était l’image d’un jeune homme, de la main duquel sortait un cep de vigne s’étendant vers les branches de la croix sur lesquelles étaient assises d’autres figures qui suçaient les grains de raisin. Les divers grains du rosaire étaient reliés entre eux par des rayons de couleurs variées formant des anneaux et semblables à des racines, conformément à leur signification naturelle et mystique. Chaque Pater était entouré d’une guirlande de fleurs particulières. Du milieu de cette guirlande sortait une fleur dans laquelle apparaissaient un des mystères joyeux ou douloureux de la sainte Vierge. Les divers Ave Maria étaient des étoiles formées de certaines pierres précieuses sur lesquelles les patriarches et les ancêtres de Marie étaient figurés dans des scènes qui se rapportaient à la préparation de l’Incarnation et de la Rédemption. Ainsi, ce rosaire embrassait le ciel et la terre, Dieu, la nature, l’histoire, la restauration de toutes choses et de l’homme par le Rédempteur qui est né de Marie; et chaque figure, chaque matière, chaque couleur, suivant sa signification essentielle, était employée à l’accomplissement de cette œuvre d’art divine. Quelque indescriptible que fût ce rosaire, à raison du sens profond qu’il présentait, la description qu’en faisait la voyante était touchante et pleine de naïveté. Tremblante de joie, elle allait d’une feuille à l’autre, d’une figure à l’autre et décrivait tout avec la promptitude inquiète et joyeuse d’un enfant plein de vivacité. « Ceci est la rosaire, disait-elle, tel que la Mère de Dieu l’a donné aux hommes comme la dévotion qui lui plaît le plus. Peu l’ont dit de cette manière. Il a été aussi montré à saint Dominique par Marie. Sur la terre, il a été tellement sali et souillé de poussière que Marie l’a recouvert de son voile, comme d’un nuage à travers lequel il brille. Il faut une grande grâce, beaucoup de simplicité et de piété pour le comprendre encore. Il est voilé et tenu à distance; on ne peut s’en rapprocher que par la pratique et la méditation. »

Anne Catherine Emmerick, Vie de la célèbre mystique, Téqui, tome 3, page 162.

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