Archive pour le 25 mai, 2009

Saint Bede

25 mai, 2009

Saint Bede dans images sacrée

http://santiebeati.it/

25 mai Saint Bède le vénérable

25 mai, 2009

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/05/25.php

25 mai Saint Bède le vénérable

Biographie

La vie paisible et laborieuse de saint Bède le Vénérable s’écoula toute entière à l’ombre du cloître où, orphelin, il fut recueilli dès l’âge de huit ans. Les principales dates de sa vie sont connues par quelques lignes qu’il écrivit à la fin de son Histoire ecclésiastique où il se donne cinquante-neuf ans ; l’ouvrage étant achevé en 731, on peut en déduire qu’il naquit en 672 ou 673. Accueilli à l’abbaye de Wearmouth par saint Benoît Biscop, Bède fut, trois ans plus tard, confié à saint Ceolfrid qui allait fonder l’abbaye de Jarrow où il passa toute sa vie ; diacre à dix-neuf ans, prêtre à trente ans, il mourut à Jarrow le 26 mai 735. Il se décrit lui-même « Tout occupé de l’étude des saintes Ecritures, de l’observance de la disciline régulière, du souci de chanter chaque jour la louange divine dans l’église, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner et à écrire. »

Initié à la culture classique, Bède le Vénérable connaît le latin et le grec ; il possède Aristote et Hippocrate, Cicéron, Sénèque, Pline, Virgile, Ovide et Lucain ;  il manie la prose et les vers ; encore qu’il fut surtout exégète et historien, son œuvre contient à peu près toute la science de son temps (orthographe, métrique, cosmologie…), au point que Burke l’appelle le père de l’érudition anglaise. Grand lecteur des Pères de l’Eglise, il se fit surtout le disciple de saint Ambroise, de saint Jérôme, de saint Augustin et de saint Grégoire le Grand. Outre ses récits hagiographiques, ses œuvres grammaticales, ses écrits scientifiques, ses lettres, ses prières et ses ouvrages historiques dont son Histoire ecclésiastique, on a de lui des commentaires de presque toute l’Ecriture (48 livres) et des sermons dont deux groupes de vingt-cinq homélies qu’il prêcha aux moines de Jarrow. Il s’inspire de saint Jérôme pour le sens littéral, de saint Augustin pour le sens moral et de saint Grégoire le Grand pour le sens allégorique.

Bède le Vénérable, parfait moine, qui était mort en disant : Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles, fut enterré dans l’église abbatiale Saint-Paul de Jarrow. En 1020, ses reliques furent portées à Durham et mises dans une châsse que l’évêque Hugues fit somptueusement refaire en 1155. Henri VIII fit détruire les reliques dont il ne reste plus qu’un vieux siège de bois que l’on montre à Jarrow

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Commentaire de l’évangile selon saint Luc

Le Seigneur m’a fait une telle grâce qu’aucune parole humaine ne saurait l’exprimer et que je puis à peine, au fond de ma conscience, la comprendre : c’est pourquoi j’offrirai à mon Dieu, pour lui exprimer ma reconnaissance, toutes les forces de mon âme ; et tout ce que j’ai de vie, de sentiment, d’intelligence, je l’emploierai de tout coeur à contempler la grandeur de celui qui est infini … Le psalmiste avait indiqué une disposition semblable quand il disait : Mon âme a tressailli dans le Seigneur et elle se délectera dans son salut. (…) Un seul regard de Dieu sur sa créature la plus pauvre (et ceci elle le dit encore à la gloire de Dieu), suffit pour amener cette créature à la grandeur et à la béatitude. C’est pourquoi elle sait, qu’à cause de ce regard de Dieu sur elle, on l’appellera bienheureuse.

Saint Bède le Vénérable

1 Co 15 : le premier  »Credo »

25 mai, 2009

du site:

http://www.bible-service.net/site/238.html

1 Co 15 : le premier  »Credo »

1 Co 15,1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, auquel vous restez attachés, 2 et par lequel vous serez sauvés si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. 3 Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu :

Christ est mort pour nos péchés,
selon les Écritures,
4 Il fut enseveli,
il a été réveillé le troisième jour,
selon les Écritures.

5 Il apparut à Céphas, puis aux Douze. 6 Ensuite il apparut à plus de cinq cents frères à la fois; la plupart sont encore vivants et quelques-uns sont morts. 7 Ensuite, il apparut à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 En tout dernier lieu, il m’apparut aussi à moi, l’avorton. 9 Car je suis le plus petit des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. 10 Mais ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu et sa grâce à mon égard n’a pas été vaine. Au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous : non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 11 Bref, que ce soit moi, que ce soit eux, voilà ce que nous proclamons et voilà ce que vous avez cru.

par Olivier Clément: L’éveil par l’art

25 mai, 2009

du site: 

http://www.pagesorthodoxes.net/theologiens/clement/olivier-clement-intro.htm#eveil
 
 L’éveil par l’art

par Olivier Clément

Dans la démarche de l’artiste, dans la démarche de tout homme qui s’arrache au somnambulisme, il y a ébranlement, interrogation sur le sens, creusement. Ou, plus simplement, et d’un mot qui résume tout, éveil. Les vieux ascètes disaient que le plus grand des péchés est l’oubli : devenir opaque, insensible, tantôt fiévreusement affairé, tantôt lourdement sensuel, incapable de faire un instant de silence, de s’étonner, de chanceler devant l’abîme, qu’il soit d’horreur ou de jubilation. Incapable d’admirer et d’aimer. Incapable d’accueillir les êtres et les choses. Insensible aux sollicitations secrètes, constantes pourtant, de Dieu.

L’art, ici, nous éveille. Il nous approfondit dans l’existence. Il fait de nous des hommes et non des machines – ou des  » animaux dénaturés « . Il nous rend nos joies solaires et nos blessures saignantes. Il nous ouvre à l’angoisse et à l’émerveillement. L’art de l’icône est un support de contemplation, la possibilité de connaître Dieu par une certaine beauté, celle, dit Denys l’Aréopagite,  » qui suscite toute communion « . J’inverserai volontiers la formule en disant : la beauté que suscite toute communion. Dans cet art, comme le montrent les images ici reproduites, il est moins question du  » sacré  » que du  » saint  » (Dieu n’est pas trois fois sacré, il est trois fois saint). Le  » saint  » se répand, il veut embraser  » l’uni-totalité « . Le  » profane « , en réalité est profané : il faut le libérer du mensonge, de ce que Berdiaev appelle l’  » objectivation « , pour qu’il s’illumine au grand soleil de la Transfiguration. La sainteté relie, s’exprime dans la flamme des choses et l’icône du visage. Le Christ enfant a un visage grave et profond, l’Ancien des jours un regard adolescent.  » En ce jour, dit le prophète Zacharie (14, 20-1), il y aura sur les clochettes des chevaux : Sainte propriété du Seigneur, les marmites seront comme des coupes d’aspersion devant l’autel. Et toute marmite (…) deviendra une sainte propriété du Seigneur Sabaoth… « 

L’artiste, ici, assume une diaconie ecclésiale. Il ne peut être qu’un être de foi qui fait sien le Credo par la prière, l’ascèse, l’ouverture au grand fleuve de vie de la vraie Tradition. Laquelle est l’Evangile et l’Eucharistie rendus sans cesse actuels par le Saint Esprit. L’icône n’est-elle pas une écriture de l’Ecriture, une écriture de Lumière ?

L’iconographe essaie de se dégager de sa subjectivité close : des règles, des modèles guident sa contemplation que sa création va traduire. De sorte que l’image qu’il peint rejoint et réveille en lui l’image qu’il est, l’image de Dieu. Et la réveiller en ceux qui la regarderont avec amour ou plutôt se laisseront regarder par elle.

Alors, dira souvent l’homme d’aujourd’hui, le peintre d’icône n’est pas libre. Mais qu’entendons-nous lorsque nous disons : liberté ?

Sans doute répondra-t-on : être libre c’est faire ce qu’on veut.

Mais qui veut ? Est-ce l’homme déchiré, contradictoire –  » je ne fais pas le bien que j’aime mais je fais le mal que je hais « , dit s.Paul – l’homme livré aux pulsions de son inconscient, aux modes, aux grandes forces de la société et du cosmos. La beauté créée par un tel homme ne risque-t-elle pas d’être la projection d’un ego tourmenté, une beauté magique, de  » possession  » ?

N’est-il pas plus libre, vraiment libre peut-être, l’homme libéré par une lumière d’en haut, pacifié, délivré de l’angoisse par la résurrection, du narcissisme par la prière, simultanément ouvert et unifié par cette autre lumière ? L’homme qui ne peut créer qu‘en s’acceptant comme créature…

C’est pourquoi les règles, les  » canons  » de l’art liturgique constituent comme une ascèse de libération. Une ascèse de communion aussi car tous doivent pouvoir reconnaître les scènes représentées, l’individualité des personnages. La perspective inversée, la frontalité, le rôle essentiel du visage, partie de corps la plus transparente à la personne, une certaine retenue dans l’expressivité, autant d’indications qui qualifient une beauté de célébration et de communion.

Cette ascèse, tout en donnant une humble et sûre valeur au travail répétitif de l’artiste, permet au créateur d’être vraiment libre de cette liberté que permet la transcendance enfin atteinte de la personne.

bonne nuit (bau!!!!)

25 mai, 2009

bonne nuit (bau!!!!) dans image bon nuit, jour, dimanche etc. dogue_de_bordeaux_05a_puppies_for_sale

Dog de Bordeaux

http://www.pups4sale.com.au/dogue_de_bordeaux_pups.htm

Saint Jean de la Croix: « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

25 mai, 2009

dal sito:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090525

Le lundi de la 7e semaine de Pâques : Jn 16,29-33
Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l’Église
Avis et maximes (173-177 in trad. Oeuvres spirituelles, Seuil 1945, p. 1203)

« Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

      Ayez soin de conserver votre coeur dans la paix ; qu’aucun événement de ce monde ne le trouble ; songez que tout finit ici-bas.
      Dans tous les événements, si fâcheux qu’ils soient, nous devons plutôt nous réjouir que nous attrister, pour ne point perdre un bien plus précieux, la paix et le calme de l’âme.
      Quand même tout ici-bas s’écroulerait et que tous les événements nous seraient opposés, il serait inutile de se troubler, car le trouble nous apporterait plus de dommage que de profit.

      Supporter tout avec la même égalité d’humeur et dans la paix, c’est non seulement aider l’âme à acquérir de grands biens, mais encore la disposer à mieux juger des adversités où elle se trouve et à y apporter le remède convenable.
      Le ciel est stable et n’est pas sujet aux changements. De même, les âmes qui sont d’une nature céleste sont stables ; elles ne sont pas sujettes à des tendances désordonnées, ni quoi que ce soit de ce genre ; elles ressemblent d’une certaine manière à Dieu qui est immuable.