Archive pour le 23 mai, 2009

Cardinal John Henry Newman: « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

23 mai, 2009

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090524

Septième dimanche de Pâques : Jn 17,11-19
Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 6, n°15 « Rising with Christ »

« Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

      Commencez dès maintenant, en ce saint temps de Pâques, votre résurrection avec le Christ. Voyez comme il vous tend la main ! Il ressuscite ; ressuscitez avec lui ! Sortez du tombeau du vieil Adam, abandonnez vos préoccupations, les jalousies, les soucis, les ambitions du monde, l’esclavage de l’habitude, le tumulte des passions, les fascinations de la chair, l’esprit froid, terre à terre et calculateur, la légèreté, l’égoïsme, la mollesse, la vanité et les manies de grandeur. Efforcez-vous désormais de faire ce qui vous paraît difficile, mais qui ne devrait pas, ne doit pas être négligé : veillez, priez et méditez…

      Montrez que votre coeur, vos aspirations et toute votre vie sont avec votre Dieu. Réservez chaque jour un peu de temps pour aller à sa rencontre… Je ne vous demande pas de quitter le monde, ni d’abandonner vos devoirs sur cette terre, mais de reprendre possession de votre temps. Ne consacrez pas des heures entières aux loisirs ou à la vie en société, alors que vous ne consacrez que quelques instants au Christ. Ne priez pas uniquement quand vous êtes fatigués et au bord du sommeil ; n’oubliez pas complètement de le louer ou d’intercéder pour le monde et pour l’Église. Conduisez-vous selon les paroles des Saintes Écritures : « Recherchez les réalités d’en-haut ». Montrez votre appartenance au Christ, car votre coeur « est ressuscité avec lui » et « votre vie est cachée en lui » (Col 3,1-3).

L’Ascension du Seigneur (pour moi demain)

23 mai, 2009

L'Ascension du Seigneur (pour moi demain) dans images sacrée

http://santiebeati.it/

Office des Lectures du dimanche 24 mai 2009

23 mai, 2009

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http://services.liturgiecatholique.fr/heures_consultcal.php

Office des Lectures du dimanche 24 mai 2009

Hymne

A toi, Dieu, notre louange !
nous t’acclamons : tu es Seigneur !
à toi, Père éternel,
l’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce,
ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t’adorons
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.

Par ta victoire sur la mort
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.

L’Ascension, une fête triste?

23 mai, 2009

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http://moineruminant.wordpress.com/2008/04/28/lascencion-une-fete-triste/

L’Ascension, une fête triste?
Posted on 28 avril, 2008 by moineruminant


Comme j’ai trouvé touchante hier à l’église cette remarque d’une paroissienne me disant que depuis qu’elle était petite elle avait toujours trouvé que la fête de l’Ascension était une fête triste! « Mais pourquoi? », lui ai-je demandé? « Parce que Jésus est parti », m’a-t-elle répondu. Jésus est parti! D’ailleurs, les disciples semblaient eux-mêmes désemparés, suite au départ de Jésus, quand l’ange leur a demandé : « Mais pourquoi restez-vous là à regarder le ciel? » Je pense que le sens de cette fête nous échappe en effet. L’Ascension est le parent pauvre du cycle pascal, alors qu’elle est sans doute la fête qui exprime le mieux le sens de notre destinée humaine, la portée incroyable de la victoire du Christ pour nous. Le pape Benoît XVI exprime magnifiquement le sens de cette fête. Il affirme dans une homélie à l’occasion de l’Ascension :

« La signification du dernier geste du Christ est double. En s’élevant d’abord il révèle l’évidence de sa divinité en retournant d’où il était venu, vers Dieu, ayant accompli sa mission terrestre. Ensuite, il remonte au Ciel avec l’humanité qu’il a acquise et avec laquelle il est ressuscité des morts, notre humanité, transfigurée, divinisée, devenue éternelle. L’Ascension révèle aussi la vocation suprême de tout être humain, appelé à la vie éternelle du Royaume ».

Je retiens de son commentaire surtout l’expression « notre humanité, transfigurée ». L’Ascension nous renvoie au mystère qu’affirme notre Credo : « Je crois à la résurrection de la chair. » C’est avec cette humanité qu’il a reçue de la Vierge Marie que Jésus est retourné vers le Père. Et ce sont là les prémisses de la destinée de tous les humains. Le Christ nous a acquis cette victoire. C’est tout l’Homme qui est sauvé, corps et âme.

En dépit de notre infinie pauvreté en comparaison de la gloire infinie de Dieu, ce dernier ne s’éloigne pas de nous. Charles Journet a cette réflexion extraordinairement profonde sur cette question de notre destinée :

« De l’éternité tout entière, il ne s’éloignera pas. Il a créé l’univers non pas pour l’anéantir, mais pour qu’il soit… Dieu a créé l’univers une fois pour toutes et pour toujours. Il a créé la matière pour toujours. Cela, nous seuls chrétiens, nous osons l’affirmer; nous savons, de foi divine, que les corps ressusciteront, qu’éternellement les hommes seront des hommes et non pas des anges; nous savons, de foi divine, qu’éternellement Jésus sera le Verbe fait chair. Si la matière n’avait pas été voulue par Dieu, si cette terre, parmi les milliards d’étoiles, n’avait pas été fondée, si l’homme n’avait pas été créé – il faudrait même dire : si l’homme n’avait pas péché, s’il n’avait pas appelé, par la profondeur de sa catastrophe, une si prodigieuse rédemption – il n’y aurait jamais eu l’Incarnation, l’Esprit de Dieu jamais n’aurait couvert la Vierge de son ombre (Lc 1, 32), jamais le Verbe ne se serait fait chair, jamais nous n’aurions su quel poids de spiritualité, quel poids de transparence, quel poids de transfiguration et de gloire, une nature humaine corporelle était capable de soutenir, sans céder, sans s’évanouir, sans se volatiliser. »

(Ch. Journet. Entretiens sur Dieu le Père. Parole et Silence. 1998.)

Le rosaire

23 mai, 2009

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http://maranatha.mmic.net/My%20Documents/MARANATHA.HTML/Emmerick-Rosaire.html

Le rosaire

Comme les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéciale à la dévotion du rosaire, l’importance de cette dévotion lui fut montrée dans une vision d’un sens très profond. « Je vis, dit-elle, le rosaire de Marie avec tous ses mystères. Un pieux ermite avait imaginé cette manière d’honorer la Mère de Dieu et lui avait tressé, en toute simplicité, des guirlandes de fleurs et de plantes. Il avait une rare intelligence de la signification de toutes les plantes et de toutes les fleurs; ses guirlandes avaient un sens symbolique de plus en plus profond. Alors, la Sainte Vierge ayant demandé à son Fils une grâce pour lui, il lui donna le rosaire. » Après cela Anne Catherine fit la description du rosaire; mais il fut impossible au Pèlerin de reproduire ses paroles, elle-même, à l’état de veille, ne pouvant bien exprimer ce qu’elle avait vu. Elle vit le rosaire entouré de trois rangées de feuilles dentelées de diverses couleurs, sur lesquelles tous les mystères de l’Église contenus dans l’Ancien et le Nouveau Testament étaient représentés en figures transparentes. Au centre du rosaire se tenait Marie avec l’enfant Jésus. d’un côté elle était entourée d’anges, de l’autre de vierges qui se donnaient la main. Tout avait là sa signification et indiquait par la couleur, la matière et les attributs, l’essence la plus intime des choses. Alors elle décrivit chacune des perles du rosaire et commença par la croix de corail sur laquelle on récite le Credo. Cette croix sortait d’un fruit qui ressemblait au fruit de l’arbre de la science. Elle était travaillée à jour, d’une couleur particulière et couverte de petits clous. Dans l’intérieur était l’image d’un jeune homme, de la main duquel sortait un cep de vigne s’étendant vers les branches de la croix sur lesquelles étaient assises d’autres figures qui suçaient les grains de raisin. Les divers grains du rosaire étaient reliés entre eux par des rayons de couleurs variées formant des anneaux et semblables à des racines, conformément à leur signification naturelle et mystique. Chaque Pater était entouré d’une guirlande de fleurs particulières. Du milieu de cette guirlande sortait une fleur dans laquelle apparaissaient un des mystères joyeux ou douloureux de la sainte Vierge. Les divers Ave Maria étaient des étoiles formées de certaines pierres précieuses sur lesquelles les patriarches et les ancêtres de Marie étaient figurés dans des scènes qui se rapportaient à la préparation de l’Incarnation et de la Rédemption. Ainsi, ce rosaire embrassait le ciel et la terre, Dieu, la nature, l’histoire, la restauration de toutes choses et de l’homme par le Rédempteur qui est né de Marie; et chaque figure, chaque matière, chaque couleur, suivant sa signification essentielle, était employée à l’accomplissement de cette œuvre d’art divine. Quelque indescriptible que fût ce rosaire, à raison du sens profond qu’il présentait, la description qu’en faisait la voyante était touchante et pleine de naïveté. Tremblante de joie, elle allait d’une feuille à l’autre, d’une figure à l’autre et décrivait tout avec la promptitude inquiète et joyeuse d’un enfant plein de vivacité. « Ceci est la rosaire, disait-elle, tel que la Mère de Dieu l’a donné aux hommes comme la dévotion qui lui plaît le plus. Peu l’ont dit de cette manière. Il a été aussi montré à saint Dominique par Marie. Sur la terre, il a été tellement sali et souillé de poussière que Marie l’a recouvert de son voile, comme d’un nuage à travers lequel il brille. Il faut une grande grâce, beaucoup de simplicité et de piété pour le comprendre encore. Il est voilé et tenu à distance; on ne peut s’en rapprocher que par la pratique et la méditation. »

Anne Catherine Emmerick, Vie de la célèbre mystique, Téqui, tome 3, page 162.

bonne nuit

23 mai, 2009

bonne  nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 322-1222037199vJZr

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Saint Anselme : « Ainsi vous serez comblés de joie »

23 mai, 2009

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Le samedi de la 6e semaine de Pâques : Jn 16,23-28
Commentaire du jour
Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
Proslogion, 26 (trad. Rousseau, Aubier, p. 199 / Tournay rev.)

« Ainsi vous serez comblés de joie »

      Mon Dieu et mon Seigneur, mon espoir et la joie de mon coeur, dis à mon âme si sa joie est celle dont tu nous dis par ton Fils : « Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie ». J’ai trouvé, en effet, une joie pleine et plus que pleine, car le coeur, l’esprit, l’âme, tout mon être étant rempli de cette joie, elle abondera encore sans mesure. Ce n’est pas elle qui entrera en ceux qui se réjouissent ; ce seront plutôt eux qui entreront de tout leur être en elle.

      Parle, Seigneur ! Dis à ton serviteur, au fond de son coeur, si ce que j’éprouve est bien la joie dans laquelle entreront ceux qui goûteront la joie même de leur maître (Mt 25,21). Mais cette joie dont jouiront tes serviteurs, « nul oeil ne l’a vue, nulle oreille ne l’a entendue, le coeur de l’homme ne l’a pas sentie s’élever en lui » (1Co 2,9)… Je te prie donc, mon Dieu, de me donner de te connaître, de t’aimer, pour qu’en toi je sois dans la joie.

      Et si je ne le peux pas pleinement en cette vie, fais-moi avancer maintenant jusqu’à ce que j’y entre pleinement un jour. Que ma connaissance de toi ici-bas grandisse, pour qu’elle puisse arriver à la plénitude où tu es. Que mon amour pour toi croisse ici pour être total là-haut. Que maintenant ma joie soit immense en espérance, pour être alors totale en réalité. Seigneur, tu ordonnes par ton Fils que nous demandions, et tu promets que nous recevrons, afin que notre joie soit parfaite… Fais grandir ma faim de cette joie, afin que j’y entre !