Archive pour le 15 mai, 2009
L’ami qui envoie dimanche de Pâques 6e – 17 mai 2009
15 mai, 2009du site:
http://www.spiritualite2000.com/page-2129-Parole.php
PAROLE ET VIE
Mai 2009
L’ami qui envoie
Daniel Cadrin
Année B. Pâques 6e dim. 17 mai 2009
Évangile selon saint Jean 15, 9-17
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
Commentaire
L’évangile selon Jean cherche à nous faire entrer dans le mystère de Jésus, de sa relation à son Père et de notre relation à lui et les uns aux autres. Deux aspects ressortent du passage de ce dimanche : l’amitié et la mission.
Jésus, lui qui est le Maître et le Seigneur, voit sa relation à ses disciples comme une amitié. Elle inclut un partage de connaissance, une proximité, une confiance et une fidélité. Nous avons des expériences d’amitié : nous en savons le bonheur et les conditions, les parcours et les attitudes. Cela peut nous aider ainsi à entrer plus vivement en relation avec Jésus le Vivant.
Cette amitié prend sa source dans une réalité profonde, le lien entre Jésus et le Père, lien d’amour bienveillant. Ce lien suscite la même relation entre Jésus et ses disciples et, finalement, entre les disciples eux-mêmes. C’est comme une spirale qui s’élargit mais qui a un centre. Et c’est cet amour en circulation qui donne solidité et joie à l’existence : la symbolique de la demeure revient plusieurs fois.
L’amour venant de Dieu a priorité : il est un don, une grâce à recevoir et communiquer et non d’abord le fruit d’un effort conquérant où nous serions le centre actif. L’amour est créateur car il est reçu, il nous constitue et nous permet de créer à notre tour.
Ce Jésus ami ne se contente pas d’être proche : il nous met en mouvement. Il choisit et établit, institue, ses disciples, ce qui comprend une dimension plus organisée et consistante comme communauté. Et il les envoie en mission: pour que vous partiez. Cette communauté est appelée à des déplacements.
Cette mission ne se réduit pas à des rôles à accomplir, à des choses à faire : il s’agit plutôt de porter du fruit, d’être féconds, générateurs de vie. Cela s’inscrit dans un appel, une vocation, et non seulement dans une fonction. Ces fruits parfois prennent du temps à venir, il n’est pas garanti que nous les voyions. Il s’agit de transmettre une vie à plus long terme : un fruit qui demeure.
Cette mission inclut une intercession, une prière au Père, au nom du Christ, car elle n’est pas que tâche et ne dépend pas seulement de nous. Elle inclut la demande au Père, dans la confiance.
Et cette mission n’est pas portée seul, puisqu’elle nous inscrit dans une communauté de disciples où l’amour mutuel est central. Il est déjà le fruit même de l’envoi.
Pour que ce fruit vienne, pour que la prière soit faite, et pour que nous partions, nous sommes invités à nous situer devant Jésus comme un ami, en vérité. Il nous donnera cette joie qui comble et qui permet de tenir, de demeurer.
L’image qui résume le pèlerinage de Benoît XVI en Terre Sainte, par le « Figaro »
15 mai, 2009L’image qui résume le pèlerinage de Benoît XVI en Terre Sainte
par le Blog du Figaro
http://blog.lefigaro.fr/religioblog/2009/05/limage-qui-resumera-le-pelerin.html
Saint Pacôme le Grand, 15 mai (je trouve la mémoire les 9, à la fois le 15 Mai) (mf)
15 mai, 2009du site:
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1127/Saint-Pacome-le-Grand.html
15 mai (je trouve la mémoire les 9, à la fois le 15 Mai) (mf)
Saint Pacôme le Grand
Calendrier
Fondateur du cénobitisme chrétien (+ 346)A 20 ans, l’Egyptien Pacôme est enrôlé de force dans l’armée romaine. A Thèbes, alors qu’il se morfond dans une caserne où on l’a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger.
Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l’appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans.
Un jour qu’il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit : »Pacôme, reste ici, bâtis un monastère. »
Une autre fois, un ange lui dit : »Pacôme, voici la volonté de Dieu : servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu. »
Pacôme a compris : on ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un monastère pour aider d’autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec : on n’improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict : « la Règle de saint Pacôme ». Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Le grand saint Athanase d’Alexandrie veut le faire prêtre. Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Egypte.
Il mourut lors d’une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346.
Pape Benoît XVI, « Spe salvi »: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »
15 mai, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090515
Le vendredi de la 5e semaine de Pâques : Jn 15,12-17
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe salvi », § 38-39 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »
La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine… La parole latine « con-solatio », consolation, l’exprime de manière très belle, suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n’est plus solitude. La capacité d’accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l’humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être personnel, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l’emporte ; alors règnent la violence et le mensonge…
Souffrir avec l’autre, pour les autres ; souffrir par amour de la vérité et de la justice, souffrir à cause de l’amour et pour devenir une personne qui aime vraiment — ce sont des éléments fondamentaux d’humanité ; leur abandon détruirait l’homme lui-même. Mais encore une fois surgit la question : en sommes-nous capables ?… À la foi chrétienne, dans l’histoire de l’humanité, revient justement ce mérite d’avoir suscité dans l’homme d’une manière nouvelle et à une profondeur nouvelle la capacité de souffrir de la sorte, qui est décisive pour son humanité. La foi chrétienne nous a montré que vérité, justice, amour ne sont pas simplement des idéaux, mais des réalités de très grande densité. Elle nous a montré en effet que Dieu — la Vérité et l’Amour en personne — a voulu souffrir pour nous et avec nous.