Archive pour le 9 mai, 2009

IMAGES DU MONT NEBO, LIEN

9 mai, 2009

dans cet article, de lo SBF de Jerusalem, il ya de nombreuses photos du Mont Nebo, la présentation est en italien, mais les photos sont belles:

http://198.62.75.4/www1/ofm/sbf/escurs/Giord/04bGiord.html

Discours de Benoît XVI au Mont Nébo (Jordanie)

9 mai, 2009

dal sito:

http://www.zenit.org/article-20908?l=french

Discours de Benoît XVI au Mont Nébo (Jordanie)

ROME, Samedi 9 mai 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a prononcé ce samedi matin, au Mont Nébo, en Jordanie, où se trouve l’ancienne Basilique du « Mémorial de Moïse » confiée à la custodie franciscaine de Terre sainte. Selon la tradition, c’est à cet endroit que le Seigneur montré la Terre promise à Moïse, au terme de l’épreuve du désert, 40 ans après l’exode d’Egypte. A son arrivée, le pape a été accueilli par le ministre général de l’Ordre des frères mineurs, le P. José Rodríguez Carballo. Nous publions ci-dessous le discours prononcé par le pape.

* * *

Père Ministre Général,

Père Custode,

Chers amis,

En ce saint lieu, consacré à la mémoire de Moïse, je vous salue tous avec affection en Jésus Christ notre Seigneur. Je remercie le Ministre général de l’Ordre des Frères mineurs, le Père José Rodriguez Carballo, pour ses mots chaleureux de bienvenue. Je saisis également cette occasion pour exprimer ma gratitude, et celle de l’Église tout entière, aux Frères de la Custodie pour leur très ancienne présence sur ces terres, pour leur joyeuse fidélité au charisme de saint François, et pour leur généreuse sollicitude dans l’assistance spirituelle et matérielle en faveur des communautés chrétiennes locales et des innombrables pèlerins qui visitent chaque année la Terre Sainte. Je désire rappeler aussi, avec une gratitude particulière, le défunt Père Michele Piccirillo, qui a consacré sa vie à l’étude des Antiquités chrétiennes et qui est enterré dans ce sanctuaire qu’il a tant aimé.

Il est juste que mon pèlerinage puisse commencer sur cette montagne, où Moïse a contemplé de loin la Terre promise. La magnifique perspective qui s’ouvre depuis l’esplanade de ce sanctuaire nous invite à méditer sur cette vision prophétique qui embrassait mystérieusement le grand plan de salut que Dieu avait préparé pour son peuple. C’est en effet dans la vallée du Jourdain qui s’étend sous nos yeux que, à la plénitude des temps, Jean le Baptiste devait venir pour préparer la voie au Seigneur. C’est dans les eaux du Jourdain que Jésus, après son baptême par Jean, a été manifesté comme le Fils bien-aimé du Père et que, consacré par l’Esprit-Saint, il a inauguré son ministère public. Et c’est depuis le Jourdain que l’Évangile progressera, d’abord à travers la prédication et les miracles du Christ et que, plus tard, après sa résurrection et le don de l’Esprit à la Pentecôte, il sera porté par ses disciples jusqu’aux extrémités de la terre.

Ici, sur les hauteurs du Mont Nébo, la mémoire de Moïse nous invite à « lever les yeux » pour embrasser du regard avec gratitude non seulement la puissante œuvre accomplie par Dieu dans le passé, mais aussi pour regarder avec foi et espérance vers l’avenir qu’il nous offre, à nous-mêmes et au monde. Comme Moïse, nous aussi avons été appelés par notre nom, invités à entreprendre un exode quotidien du péché et de la servitude vers la vie et la liberté, et nous avons reçu une promesse irrévocable pour guider notre marche. Dans les eaux du Baptême, nous sommes passés de l’esclavage du péché à une vie nouvelle et à l’espérance. Dans la communion de l’Église, Corps du Christ, nous attendons de voir la cité céleste, la nouvelle Jérusalem, où Dieu sera tout en tous. Depuis cette sainte montagne, Moïse dirige notre regard – comme il le fera encore sur les hauteurs du Mont Tabor (cf. Lc 9, 28-36) – vers l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu, dans le Christ.

Moïse a contemplé de loin la Terre promise, au terme de son pèlerinage terrestre. Son exemple nous rappelle que nous avons part nous aussi à l’immémorial pèlerinage du peuple de Dieu à travers l’histoire. Dans les pas des prophètes, des apôtres et des saints, nous sommes appelés à poursuivre la mission du Seigneur, à rendre témoignage à la Bonne Nouvelle de la miséricorde et de l’amour universel de Dieu, et à œuvrer pour l’avènement du Royaume du Christ par notre charité, notre service des pauvres et nos efforts pour être levain de réconciliation, de pardon et de paix autour de nous. Nous savons, comme Moïse, que nous pourrions ne pas voir le plein accomplissement du plan divin durant notre vie terrestre. Cependant, nous croyons qu’en assumant la petite part qui nous est confiée, dans la fidélité à la vocation que chacun de nous a reçue, nous aiderons à rendre droits les chemins du Seigneur et à accueillir l’aurore de son Royaume. Et nous savons que le Dieu qui a révélé son nom à Moïse comme le gage qu’il serait toujours à nos côtés (cf. Ex 3, 14) nous donnera la force de persévérer dans une espérance joyeuse même au milieu des souffrances, des épreuves et des tribulations.

Depuis les origines, les chrétiens sont venus en pèlerinage sur les lieux associés à l’histoire du peuple élu, aux événements de la vie du Christ et de l’Église naissante. Cette grande tradition, que mon présent voyage entend poursuivre et confirmer, est fondée sur le désir de voir, de toucher, de goûter dans la prière et la contemplation, les endroits bénis par la présence physique du Sauveur, de sa sainte Mère, des apôtres et des premiers disciples qui l’ont vu relevé d’entre les morts. Ici, sur les pas des innombrables pèlerins qui nous ont précédés au cours des siècles, nous sommes provoqués à mesurer plus pleinement le don de notre foi et à grandir dans cette communion qui transcende toute frontière de langue, de race et de culture.

L’antique tradition du pèlerinage sur les lieux saints nous rappelle aussi le lien inséparable qui unit l’Église et le peuple juif. Depuis le commencement, l’Église sur cette terre a commémoré dans sa liturgie les grandes figures de l’Ancien Testament, comme un signe de sa conscience profonde de l’unité des deux Testaments. Puisse, aujourd’hui, notre rencontre nous inspirer un amour renouvelé pour les écrits de l’Ancien Testament et le désir de dépasser tous les obstacles à la réconciliation des Chrétiens et des Juifs dans le respect mutuel et la coopération au service de cette paix à laquelle la Parole de Dieu nous appelle !

Chers amis, rassemblés en ce lieu saint, que nos yeux et nos cœurs se tournent maintenant vers le Père. Alors que nous nous préparons à redire la prière que Jésus nous a enseignée, demandons-lui de hâter la venue de son royaume afin que nous puissions voir l’accomplissement de son plan de salut, et faire l’expérience, avec saint François et tous les pèlerins qui nous ont précédés marqués du signe de la foi, du don de l’indicible paix – pax et bonum – qui nous attend dans la Jérusalem céleste.

[Texte original : Anglais

Traduction distribuée par la salle de presse du Saint-Siège]

Discours de Benoît XVI au centre « Regina pacis » à Amman

9 mai, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20895?l=french

Discours de Benoît XVI au centre « Regina pacis » à Amman

Centre d´accueil de personnes handicapées

ROME, Vendredi 8 mai 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a prononcé au centre « Regina Pacis » à Amman, en Jordanie, ce vendredi après-midi. Il s’agissait de la première étape de son pèlerinage en Terre sainte.

* * *

Béatitudes,

Excellences,

Chers Amis,

Je suis très heureux d’être ici avec vous cet après-midi, et de saluer chacun de vous ainsi que les membres de vos familles, où qu’ils se trouvent. Je remercie Sa Béatitude le Patriarche Fouad Twal pour ses aimables paroles de bienvenue et de manière particulière je salue la présence parmi nous de Mgr Selim Sayegh, dont l’intuition et le travail pour ce Centre, avec ceux de Sa Béatitude le Patriarche émérite Michel Sabbah, sont aujourd’hui honorés par la bénédiction des nouvelles constructions qui viennent juste d’être réalisées. Je désire également saluer avec grande affection les membres du Comité central, les Sœurs comboniennes et l’équipe dévouée des laïcs en incluant tous ceux qui travaillent dans les nombreux départements et unités de ce Centre. Votre réputation d’excellence pour la compétence professionnelle, pour les soins pleins de compassion et la promotion sans défaillance de la juste place dans la société de ceux qui sont particulièrement dans le besoin, sont bien connus ici et dans l’ensemble du Royaume. Je remercie les jeunes ici présents pour leur accueil chaleureux. C’est une grande joie pour moi d’être parmi vous.

Comme vous le savez ma visite au Centre Notre-Dame de la Paix, ici à Amman, est la première étape de mon pèlerinage. Comme d’innombrables pèlerins avant moi, je peux, à mon tour, satisfaire le désir profond de toucher, de tirer réconfort et de vénérer les lieux où Jésus a vécu, lieux qui ont été sanctifiés par sa présence. Aux temps apostoliques déjà, Jérusalem était le premier lieu de pèlerinage des Chrétiens, mais plus tôt encore, dans l’ancien Proche-Orient, les peuples sémitiques avaient construit des sanctuaires pour marquer et commémorer une présence ou une action divine. Et les gens simples voyageaient vers ces lieux portant une part des fruits de leur pays et du bétail pour les offrir en hommage et en action de grâce.

Chers amis, chacun d’entre nous est un pèlerin. Nous sommes tous incités à avancer avec courage sur le chemin de Dieu. Dans nos vies, naturellement, nous avons tendance à regarder en arrière – parfois avec regrets et douleur, souvent avec gratitude et satisfaction – ; nous regardons aussi vers l’avenir – parfois avec impatience ou anxiété, mais toujours avec désir et espérance, sachant aussi que d’autres sont là tout au long du chemin pour nous encourager. Je sais que les chemins qui ont conduit beaucoup d’entre vous vers le Centre « Regina Pacis » ont été marqués par des souffrances ou des épreuves. Certains d’entre vous luttent courageusement avec des handicaps, d’autres ont enduré le rejet et d’autres encore sont venus vers ce lieu de paix simplement pour y chercher encouragement et réconfort. Le grand succès de ce Centre réside, je le sais, dans la promotion de la juste place à accorder aux personnes handicapées dans la société. Pour cela, le Centre propose que des exercices et du matériel adapté soient fournis en vue d’une telle intégration. Pour votre clairvoyance et pour votre détermination vous méritez tous d’être encouragés et grandement loués.

Parfois, il est difficile de trouver une justification à ce qui apparaît seulement comme un obstacle à surmonter ou même comme une souffrance – physique ou émotionnelle – à endurer. Cependant la foi et l’intelligence nous aident à découvrir un horizon au-delà de nous-mêmes et nous permet de nous représenter la vie comme le fait de Dieu. L’amour inconditionnel de Dieu, qui donne vie à chaque être humain, donne un sens et un but à toute vie humaine. C’est un amour sauveur (cf. Jn 12, 32). Comme les chrétiens le confessent, c’est à travers la Croix que Jésus, en fait, nous introduit à la vie éternelle et, ce faisant, il nous indique la voie à suivre – le chemin d’espérance qui guide chacun de nos pas le long de la route, pour que nous devenions ainsi porteurs de cette espérance et de cette charité pour les autres.

Chers amis, à la différence des pèlerins du passé, je ne viens pas avec des présents ou des offrandes. Je viens simplement avec une intention, une espérance : prier plus particulièrement pour le don précieux de l’unité et de la paix très spécialement au Moyen-Orient. Paix pour chaque personne, pour les parents et les enfants, pour les communautés, paix pour Jérusalem, paix pour la Terre Sainte, pour la région, paix pour la famille humaine tout entière ; la paix durable qui naît de la justice, de l’intégrité et de la compassion, la paix qui surgit de l’humilité, du pardon, et du désir profond de vivre en harmonie les uns avec les autres.

Prier, c’est espérer en action. Et, en effet, le vrai sens de toute chose est contenue dans la prière : nous entrons dans un contact d’amour avec le Dieu unique, le Créateur universel, et, ce faisant, nous comprenons la futilité des divisions humaines et des préjugés et nous découvrons les merveilleuses possibilités qui s’ouvrent devant nous lorsque nos cœurs sont convertis à la vérité de Dieu, à Son dessein sur chacun de nous et sur le monde.

Chers jeunes amis, c’est à vous en particulier que je désire dire, étant au milieu de vous, que c’est de Dieu que je tire ma force. Les épreuves que vous avez subies, votre témoignage de compassion et votre détermination à dépasser les obstacles que vous rencontrez, m’encouragent à croire que la souffrance peut apporter des changements dans le sens du bien. A travers nos propres épreuves, et en étant aux côtés des autres dans leurs luttes, nous entrevoyons l’essence de notre humanité, nous devenons, pour ainsi dire, plus humains. A un autre niveau, nous découvrons que même des cœurs endurcis par le cynisme, l’injustice ou le peu de volonté de pardonner, peuvent toujours être rejoints par Dieu, et qu’ils peuvent toujours être ouverts à une nouvelle manière d’être, à une vision de paix.

Je vous exhorte tous à prier chaque jour pour notre monde. Et aujourd’hui, je désire vous demander d’accomplir une tâche spécifique : veuillez, s’il vous plaît, prier pour moi chaque jour de mon pèlerinage ; pour mon renouvellement spirituel personnel dans le Seigneur et pour la conversion des cœurs sur le chemin de pardon et de solidarité que Dieu ouvre afin que mon espérance – votre espérance – pour l’unité et la paix dans le monde porte des fruits abondants.

Que Dieu bénisse chacun de vous et vos familles, ainsi que les enseignants, les soignants, les administrateurs et les bienfaiteurs de ce Centre ! Que Notre-Dame, Reine de la Paix, vous protège et vous guide sur le chemin de Son Fils, le Bon Pasteur !

[Texte original : Anglais

Traduction distribuée par la salle de presse du Saint-Siège]

bonne nuit

9 mai, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. veronica_beccabunga_172e

Veronica beccabunga

http://www.floralimages.co.uk/pveronbecca.htm

Saint Cyprien : Demander en invoquant le nom de Jésus

9 mai, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090509

Le samedi de la 4e semaine de Pâques : Jn 14,7-14
Commentaire du jour
Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
La Prière du Seigneur, 2-3 (trad. DDB 1982, p. 41 rev. ; cf bréviaire)

Demander en invoquant le nom de Jésus

      Parmi les avertissements bienfaisants et les préceptes divins par lesquels le Seigneur a pourvu au salut de son peuple, il nous a donné le modèle de la prière ; c’est lui-même qui nous a enseigné ce que nous devons demander dans la prière. Lui qui nous fait vivre nous apprend aussi comment prier, avec cette bonté qui l’a poussé à nous accorder tant d’autres bienfaits. Ainsi lorsque nous parlons au Père avec la prière que le Fils nous a enseignée, nous sommes plus facilement écoutés. Il avait prévu que viendrait l’heure où « les vrais adorateurs adoreraient le Père en esprit et en vérité » (Jn 4,24) et il a accompli ce qu’il avait promis. Sanctifiés par l’Esprit et la vérité qui viennent de lui, nous pouvons également, grâce à son enseignement, adorer en Esprit et en vérité.

      Quelle prière pourrait être plus spirituelle que celle que le Christ nous a donnée, car c’est grâce à lui que nous avons reçu l’Esprit ? Quelle prière peut être plus vraie que celle-là, puisqu’elle est sortie de la bouche du Fils qui est la Vérité ?

      Prions donc, frères bien-aimés, comme notre divin Maître nous l’a enseigné. Implorer Dieu avec les paroles qui viennent de lui est une prière qu’il trouve aimable et filiale ; c’est faire parvenir à ses oreilles la prière du Christ. Que le Père reconnaisse la voix de son Fils quand nous lui adressons notre demande. Que celui qui habite notre coeur soit également notre voix. Il est notre avocat auprès du Père ; il intercède pour nos péchés quand nous, pécheurs, nous demandons le pardon de nos fautes. Prononçons donc les paroles de notre avocat, car il a dit : « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera » (Jn 16,23).