Archive pour le 6 mai, 2009

Master Of St Veronica Triptych Madonna And Child Cologne

6 mai, 2009

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Master Of St Veronica Triptych Madonna And Child Cologne

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-02,11-Mary%20and%20child,%20Marie%20et%20l%20enfant/15_century_siecle/slides/15%20MASTER%20OF%20ST%20VERONICA%20TRIPTYCH%20MADONNA%20AND.html

Cardinal Roger Etchegaray: Qu’il est difficile de gagner la paix ! Plus difficile que de gagner une guerre.

6 mai, 2009

du site:

http://marseille.catholique.fr/Meditation-Priere-pour-Gagner-la

Méditation : Prière pour « Gagner la paix »

 Prière pour « gagner la paix »

Qu’il est difficile de gagner la paix ! Plus difficile que de gagner une guerre.

Qu’il est difficile d’être prophète de la paix ! Si je lève le doigt vers un avenir gonflé d’espoirs, les réalistes me traitent d’idéaliste : et si je le baisse sur le présent écrasé d’échecs, les utopistes me taxent de défaitiste. Seigneur, donne-moi le courage de n’accepter que de Toi la rude vocation de prophète et d’être à tous coups perdant parmi les hommes !

Qu’il est difficile d’être pédagogue de la paix ! Au milieu de sourds qui croisent le fer des menaces, comment faire entendre la voix qui les éloigne tous de cette bordure du gouffre où à tout instant risque de s’engloutir l’humanité ? Seigneur donne-moi l’adresse de bien expliquer que la paix n’est pas si simple que le cœur ne l’imagine, mais plus simple que la raison ne l’établit !

Qu’il est difficile de croire que la paix est entre mes mains ! Et pas seulement entre les mains des stratèges et des super-grands. Chaque jour, par ma façon de vivre avec les autres plus que par un défilé ou un manifeste, je choisis pour ou contre la paix. Seigneur, donne-moi la lumière pour découvrir les vraies racines de la paix, celles qui plongent jusqu’au cœur de l’homme réconcilié avec Dieu !

Qu’il est difficile d’accueillir l’Évangile de la Paix ! De quelque côté que l’on se trouve, à l’Ouest comme à l’Est. Dans une jungle de fauves aux dents de fusées, comment faire comprendre que perdre son âme est encore plus dangereux que de laisser sa peau ? Seigneur, donne-moi la force d’aider ceux qui puisent la sève des Béatitudes à briser la logique absurde et la spirale infernale de la violence !

Seigneur, tous ces crépitements autour de la paix me révèlent que le moindre accroc à la tunique de la paix fait crier l’homme. Toucher à la paix, c’est plus que toucher à un problème, c’est même plus que toucher à l’homme, c’est toucher à Dieu, à Celui que saint Paul nous présente comme étant lui-même la Paix (Ep 2, 14).

Seigneur, apprends-moi à gagner la Paix !

Amen.

Cardinal Roger Etchegaray

Benoît XVI vers la Terre Sainte – Espoirs et rêves, par le P. Neuhaus, s.j.

6 mai, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20863?l=french

Benoît XVI vers la Terre Sainte – Espoirs et rêves, par le P. Neuhaus, s.j.

Réflexion du vicaire chargé des catholiques d’expression hébraïque du patriarcat latin de Jérusalem

ROME, Mardi 5 mai 2009 (ZENIT.org) – Nous reprenons ci-dessous une réflexion du P. David Neuhaus, s.j., vicaire patriarcal chargé des catholiques d’expression hébraïque du patriarcat latin de Jérusalem, publiée par le site de la Custodie de Terre sainte (cf. http://www.custodia.org/) sur la visite du pape en Terre sainte.

* * *

Ce n’est pas un secret que de nombreux chrétiens de Terre Sainte sont anxieux à propos de la prochaine visite du Saint Père en Terre Sainte, prévue du 8 au 15 mai 2009. Il semble que cela ne soit pas le meilleur moment pour l’accomplir. Des tensions font rage au niveau politique. Par ailleurs, de nombreux catholiques sont très préoccupés par le statut de l’Eglise et de ses institutions en Israël, à la lumière des négociations en cours et non encore portées à terme entre le Saint Siège et l’Etat d’Israël. De plus, les relations du Saint Père tant avec les Juifs qu’avec les Musulmans ont été marquées par des incompréhensions et par des récriminations.

Cependant, la visite suscite également des espoirs et des rêves. Les catholiques attendent la visite de leur pasteur, le seul à être responsable du soin de leurs âmes. Nous l’attendons en tant que témoin du Christ Ressuscité. Nous attendons de lui des paroles de consolation et d’espoir au sein de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Nous espérons que le Saint Père parle à nos jeunes qui cherchent à comprendre ce que leur foi peut signifier dans cette situation de guerre et de crise constantes, où les chrétiens vivent comme un tout petit troupeau. Quelle est la signification de notre témoignage non seulement pour eux mais pour l’Eglise Universelle ? Quelles sont les raisons pour lesquelles nous devrions rester ici, en Terre Sainte, plutôt que d’émigrer dans des pays où la vie pourrait être plus facile ? Quel est notre rôle dans la création d’une société fondée, ici, sur les valeurs qui sont chères aux chrétiens ? Comment pouvons-nous ne pas être seulement témoins de justice, de paix et de réconciliation mais également de pardon, cette valeur profondément évangélique qui semble souvent absente de notre pays, défiguré par la guerre ? Sans doute, nous attendons tous la visite d’un porteur de bonnes nouvelles pour tous les peuples de cette terre.

Le Saint Père a annoncé qu’il vient pour prier dans les Lieux Saints pour l’unité et pour la paix. Il vient sûrement en tant que messager de dialogue et sa visite peut contribuer aux différents niveaux de dialogue qui font défaut et qui sont si nécessaires ici et maintenant. Dans une perspective œcuménique, le dialogue entre orthodoxes et catholiques n’est pas très prospère au niveau des chefs de l’Eglise en Terre Sainte. Des chrétiens au sein des communautés locales réalisent cependant que le dialogue œcuménique est essentiel en ce que la survie chrétienne dépend de l’unité. Il existe d’une part le dialogue entre chrétiens et juifs et, d’autre part, le dialogue entre chrétiens et musulmans. Le Pape peut-il être un pont entre ces deux mondes trop souvent séparés par des animosités largement politiques ? La visite du Pape peut-elle également promouvoir le dialogue entre israéliens et palestiniens, se mouvant entre les deux parties avec un profond respect de leurs histoires nationales et, dans le même temps, en conservant une distance permettant de ne pas être utilisé afin de tenter de justifier les aspects les plus problématiques de leurs histoires respectives ? Les israéliens tout comme les palestiniens attendent des avantages politiques de cette visite au travers de la légitimation papale de certaines positions politiques.

En tant que catholiques d’expression hébraïque, nous attendons avec impatience nous aussi la visite du Saint Père. Nous avons confiance dans le fait qu’il trouvera les gestes et les mots qui conviennent partout où il se rendra. Nous prions en particulier afin que, lors de sa rencontre avec les leaders tant religieux que politiques de la société dont nous faisons partie, la société juive israélienne, le Saint Père présente le visage d’une Eglise qui est compatissante dans son écoute et passionnée par le dialogue avec le peuple juif, le peuple de Notre Seigneur Jésus Christ et le peuple qui nous a donné nos Saintes Ecritures.

La visite accomplie en l’an 2000 par le Pape Jean Paul II représente un exemple qui peut servir de référence sur ce que la visite pourrait réaliser. La délicate chorégraphie de cette visite, qui voit le Saint Père se déplacer au milieu de nombreux champs de mines potentiels – religieux, politique, national, ethnique et œcuménique – en laisse beaucoup avec le souffle coupé et rêvant de possibilités peut-être jamais imaginées auparavant. Cette visite (de Jean Paul II) représente un précédent que cette autre visite peut renforcer voire plus. Le Saint Père peut encore émerger comme une figure emblématique de l’humilité, du pardon, du dialogue, de la réconciliation et, ce qui est plus important encore, de la prière chrétiens. Il peut jouer un rôle prophétique ici avec l’aide de l’Esprit Saint, grande sagesse et grâce à une très attentive préparation et nous prions dans ce sens.

P. David Neuhaus SJ

Vicaire patriarcal chargé des catholiques d’expression hébraïque

Patriarcat Latin de Jérusalem

BETHLEEM DANS L’ECRITURE SAINTE: « maison du pain »

6 mai, 2009

du site:

http://www.christusrex.com/www1/ofm/sites/TSbsacre_Fr.html

BETHLEEM DANS L’ECRITURE SAINTE « maison du pain »

  
Bethléem, la  « maison du pain », Bèt-Lahm en ancien syro-chaldéen, est parfois aussi désignée dans la Bible sous le nom de Bethléem de Juda, afin que soit évitée une confusion avec la localité homonyme du territoire de Zabulon, celle qui fut la patrie d’Ibsân, un des Juges d’Israël ( = le village actuel de Beth-Lehem situé à 12 km à l’ouest de Nazareth). Identifiée avec l’ancienne Ephrata, Bethléem, toujours pour le même motif, est parfois appelée Bethléem-Ephrata. Luc utilise l’expression « cité de David ».

Bethléem est profondément enracinée dans le passé: le livre de la Genèse en parle déjà dans son récit de la mort de Rachel. Même si, dans sa forme définitive, la Genèse a été probablement rédigée après le retour de l’exil (Ve siècle avant le Christ), les traditions qu’elle transmet remontent aux temps anciens des patriarches (XVIIe-XVIe siècle).

« Il restait un bout de chemin pour arriver à Ephrata quand Rachel accoucha. Ses couches furent pénibles… Au moment de rendre l’âme, car elle se mourait, elle nomma (son fils) Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin. Rachel mourut et fut enterrée sur le chemin d’Ephrata c’est Bethléem » (Genèse, 35, 16b-19).

A Bethléem naquirent Elimélek et sa femme Noémi. Après avoir séjourné dans la terre de Moab, Noémi, devenue veuve, retourna à Bethléem avec sa belle-fille Ruth, d’origine moabite, veuve elle aussi. La douce Ruth y fit la connaissance de Booz, « homme de condition ». Pour sanctifier leur union, les anciens et le peuple trouvèrent une formule de bénédiction, à la fois admirable et significative : « Que Yahvé rende la femme qui va entrer dans ta maison, semblable à Rachel et à Léa qui, à elles deux, ont édifié la maison d’Israël. Deviens puissant en Ephrata et fais-toi un nom dans Bethléem. Que grâce à la postérité que Yahvé t’accordera de cette jeune femme, ta maison soit semblable à celle de Pérèç, que Tamar enfanta à Juda » (Ruth, 4, 11b-12).

Admirable et prophétique, cette bénédiction! D’Obed, le fils de Booz et de Ruth, naquit Jessé; de Jessé naquit David, ancêtre du Messie-Emmanuel.

Sur l’ordre du Très-Haut, Samuel se rendit de Rama à Bethléem pour « offrir un sacrifice à Yahvé » (I Samuel, 16, 5a) et oindre le jeune berger David, « de belle tournure », comme roi d’Israël à la place de Saül qui avait encouru la colère divine. « [...] Yahvé s’était repenti de l’avoir fait roi sur Israël » (I Samuel, 15, 35b). David ne fut cependant reconnu pour roi par la tribu, de Juda que des années plus tard, et par tout Israël, qu’à la mort d’Ishbaal, le plus jeune fils de Saül.

La localité était sans aucun doute la mère de nombreux héros. Là naquirent les neveux de David : Jonathan, qui tua un géant monstrueux ; Joab, l’héroïque soldat et général ; Abishaï, l’ami cher au cœur du roi; le valeureux Asahel, mort au combat.

Roboam fortifia Bethléem, qui fit partie d’un système de défense contre les invasions des Egyptiens, toujours convaincus d’avoir des droits sur le territoire palestinien (II Chroniques, 11.61.

Le prophète Michée place Bethléem dans le contexte d’une grande prophétie : « Mais toi, (Bethléem) Ephrata, le moindre des clans de Juda, c’est de toi que me naîtra celui qui doit régner sur Israël ; [...] Il se dressera, il fera paître son troupeau par la puissance de Yahvé, par la majesté du nom de son Dieu. [...] Lui-même, il sera paix! » (Michée, 5, 1-4a). Cette prophétie rejoint celles d’Isaïe: , « Voici: la jeune fille [ la vierge, almah ] est enceinte et va enfanter un fils qu’elle appellera Emmanuel » (Isaïe, 7, 14); « Un rejeton sort de la souche de Jessé, un surgeon pousse de ses racines » (11,I); « Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme le signal des peuples. Elle sera recherchée par les nations et sa demeure sera glorieuse » (11,10).

A la plénitude des temps, c’est de la descendance de David et de Bethléem, la patrie de David, que le Christ est venu. Pour raconter sa naissance, les évangélistes se contentent de peu de mots: « Jésus étant né à Bethléem de Judée [...] » (Matthieu, 2,1), et: « Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter se trouva révolu. Elle mit au monde son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie » (Luc, 2, 6-7).

Bethléem sort de la Bible et entre dans l’histoire avec un épisode dramatique: le massacre des Innocents. Hérode avait ordonné aux mages de lui préciser le lieu où se trouvait le roi des Juifs. Mais « Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, fut pris d’une violente fureur et envoya tuer, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans » (Matthieu, 2, 16).

EGLISE ORTHODOXE D’ESTONIE : MESSAGE PASCAL 2009

6 mai, 2009

du site:

http://www.orthodoxa.org/FR/estonie/messages/Paques09FR.htm

EGLISE ORTHODOXE D’ESTONIE

MESSAGE PASCAL

AN DE GRACES 2009

« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui vit ?
Pourquoi pleurez-vous sur la tombe du Seigneur immortel ? »
(Matines pascales)

Bien-aimés dans le Seigneur,
Prêtres, diacres et fidèles de notre Sainte Eglise,

Voici enfin venu ce jour de la Résurrection où la lumière jaillit dans les ténèbres. Dieu est de nouveau à l’œuvre, de nouveau il ordonne à la lumière d’être, de resplendir dans les ténèbres. C’est pour cette raison que l’acclamation : le Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité ! retentit avec autant de force. Le message pascal est le message de la lumière pour le monde. Les ténèbres sont vaincues, même si elles sont encore puissantes dans le monde d’aujourd’hui, et combien puissantes…et la lumière luit dans les ténèbres, venons-nous de lire dans le passage de l’évangile de Jean (1,5), et les ténèbres ne l’ont point saisie.

Une fois pour toutes, le Christ a jailli du tombeau et nous vivons sa résurrection maintenant et pour toujours. Comprenons que ce jour est l’aujourd’hui de Dieu qui ne connaît pas de soir. C’est un jour sans déclin. Cette Pâque est bien la Pâque unique : le Christ est là, Sa parole se réalise. Dans la joie, dans la peine, au milieu de la foule ou de la solitude, nous avons la certitude et la force de sa présence, la joie que nous procure la foi en Lui. Sa lumière atteint ce qui est éternel en nous : notre mystère personnel unique. Vivre ce jour, c’est vivre l’amour qui est notre Dieu. C’est recevoir la révélation que notre vie à chaque instant n’a de sens que si elle est animée par la sienne, par son amour.

Le Christ est ressuscité ! Que toute la Création célèbre la Résurrection du Christ car en Lui elle est confirmée, chante notre Eglise. Mais, se demande le Professeur Olivier Clément de bienheureuse mémoire, « est-il vrai que le Christ est ressuscité, ou sommes-nous des menteurs qui se contentent de bien chanter ? » Et d’ajouter : « si le Christ est vraiment ressuscité, un peu en nous, si peu que ce soit, alors soyons assurés que quelles que soient les difficultés, l’amour et l’intelligence vaincront ». Le royaume de Dieu ne vient pas comme un fait observable, a dit le Christ ( Lc 17,20). Il vient, dans toute sa force, sa lumière et sa victoire, chaque fois que nous le faisons sortir des enceintes que nous nous réservons égoïstement pour nous seuls à l’intérieur de nos églises, chaque fois que nous ne l’enfermons pas dans le tombeau de nos espaces psychiques, de nos imaginations, de nos pensées et de nos émotions, où nous croyions posséder sa présence. L’espace mystérieux du cœur, lorsqu’il est habité par Jésus ressuscité, ne connaît plus de limite ; il porte l’univers dans la largeur et la profondeur de l’amour de son Seigneur.

Alors, laissons-nous saisir par Lui. Offrons-nous à Lui tels que nous sommes avec cette certitude que c’est plutôt Lui qui se saisit de nous pour répandre en chacun de nous sa propre vie, son Esprit Saint. La nuit pascale témoigne que le Christ est vivant parmi nous et que nous vivons en Lui. Car le Christ n’est pas mort en vain. Puissions-nous à notre tour témoigner de cette grâce qui nous pénètre, nous pacifie et nous sanctifie.

Aujourd’hui le printemps embaume et la nouvelle création est en liesse…Aujourd’hui tout est réuni : le ciel, la terre, même le royaume de la mort. L’univers tout entier prend part à cette victoire, trouve son sens, sa confirmation dans la résurrection du Christ. N’ayez pas peur, dit l’ange aux trois femmes de l’Evangile ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?Il est ressuscité, Il n’est pas ici…(Mc 16,6) Telles sont les merveilles que la liturgie pascale nous dit en ce jour aux oreilles. Que notre cœur les entende.

Avec notre bénédiction paternelle dans le Seigneur surgissant glorieusement du tombeau .

Pâques du Seigneur, de l’An de grâces 2009.
+STEPHANOS, Métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie,
+Elias, Evêque de Tartu,
+Alexander, Evêque de Pärnu-Saare

bonne nuit

6 mai, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.freefotohunter.com/tools/previewer.aspx?FileName=../images/categorie/Animals-Animali/Fishes-Pesci/delino.jpg&W=640&H=480&C=80

Encyclique « Spe Salvi »: « Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver »

6 mai, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090506

Le mercredi de la 4e semaine de Pâques : Jn 12,44-50
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 

« Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver »

      Ce n’est pas la science qui rachète l’homme. L’homme est racheté par l’amour. Cela vaut déjà dans le domaine purement humain. Lorsque quelqu’un, dans sa vie, fait l’expérience d’un grand amour, il s’agit d’un moment de « rédemption » qui donne un sens nouveau à sa vie. Mais, très rapidement, il se rendra compte que cet amour qui lui a été donné ne résout pas, par lui seul, le problème de sa vie. Il s’agit d’un amour qui demeure fragile ; il peut être détruit par la mort. L’être humain a besoin de l’amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : « Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ » (Rm 8,38-39). Si cet amour absolu existe, avec une certitude absolue, alors –- et seulement alors –- l’homme est « racheté », quel que soit ce qui lui arrive dans un cas particulier.

      C’est ce que l’on vent dire lorsque l’on dit : Jésus Christ nous a « rachetés ». Par lui nous sommes devenus certains de Dieu — d’un Dieu qui ne constitue pas une lointaine « cause première » du monde — parce que son Fils unique s’est fait homme et de lui chacun peut dire : « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi » (Ga 2,20).