Archive pour le 3 mai, 2009

Salvator mundi

3 mai, 2009

Salvator mundi dans images sacrée

http://santiebeati.it/

PRIER SIMPLEMENT… (prière)

3 mai, 2009

du site:

http://pagesperso-orange.fr/veroniquearnaud/poesprie/prieres2.html
PRIER SIMPLEMENT…

Être là, simplement. Sans rien attendre.
Ou plutôt si : tout attendre de Celui qui se donne dans la prière.
Perdre son temps pour gagner Sa confiance
S’oublier pour se retrouver
Ne rien faire mais se laisser faire
Se taire pour Le laisser parler
Attendre pour comprendre
Comprendre pour connaître
Connaître pour aimer
Aimer et attendre…
Attendre quoi ? Attendre qui ?
Si ce n’est Celui qui se donne dans ma prière.
Les mots me manquent mais Lui me comble.
J’ai soif de Toi et Tu me rassasies.
Les mains ouvertes pour mieux accueillir comme
Celui qui, sur la Croix, ne les refermera plus jamais.
Humblement, en silence, je m’approche de Toi.
Non pour Te saisir – Tu es l’Insaisissable – mais pour Te sourire.
Toi qui as pardonné à tes bourreaux,
Transforme mon écran d’égoïsme en Ecrin d’Amour
pour donner aux autres, pour donner à l’Autre.
Oui, te sourire, simplement.
Ouvre mes lèvres, Seigneur, et ma bouche sourira ta louange.
Sourire pour mieux accueillir
Accueillir pour se donner
Donner pour mieux aimer
Aimer et puis sourire…
Seigneur, inonde mon âme de Ton Esprit.
Aide moi à être toujours plus
celui qui attend, celui qui sourit, celui qui aime…
Que mon cœur soit amour comme Tu es Amour.
Que je sois ainsi digne de mieux servir mes frères,
de mieux Te servir.
Prier, et être là, simplement.

Benoît POHU, le 17 juin 1996

Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! (Jn 4, 10)

3 mai, 2009

du site:

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20020303_berulle_fr.html

Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! (Jn 4, 10)

« L’une des excellentes catéchèses du Fils de Dieu est celle faite en la campagne de Samarie, en plein midi, sous un ardent soleil, qui du ciel recevait sa lumière de ce soleil qui était en la terre. Cette catéchèse se passe entre Jésus et une femme seule, en l’absence des apotres. […] Cette catéchèse est admirable en ses circonstances, en ses paroles, en ses effets, car elle contient en peu de paroles les plus hauts mystères du salut, annoncés par le salut lui-meme à une simple femme, qui ne pense qu’à la terre et ne cherche que l’eau qui est au fond de ce puits de Jacob, cette eau qui la peut abreuver en sa soif corporelle.

En un moment il la tire de l’erreur à la vérité, du péché à la grace, de la perte au salut, de son ignorance de Dieu à la connaissance et adoration du Fils de Dieu en la terre, c’est-à-dire à la connaissance la plus haute et la plus nécessaire qui fut alors au monde: le mystère de l’Incamation […].

Mais, parmi toutes les paroles, l’une d’elles mérite d’étre considérée, d’étre adorée, d’étre pénétrée par nos esprits: celle où Jésus dit à la femme: “Si tu savais le don de Dieu”. Car cette parole exprime un soupir et une langueur du Fils de Dieu, ravi par l’excellence de cette vérité et souffrant que le monde l’ignore, tant elle est haute et importante pour le salut de la terre! Et c’est à nous à adorer la pensée, la douleur, la langueur et les sentiments du Fils de Dieu, et à pénétrer cette vérité qui nous est dite en la personne de cette pauvre Samaritaine.

Que de choses médiocres et petites nous savons en la terre, que de vanités et de curiosités nous y recherchons, alors qu’il n’y a aucune vérité plus haute et plus utile que celle qui est ici proposée: Si tu savais le don de Dieu; aucune parole pour laquelle le Fils de Dieu ait plus d’ardeur et de désir pour le salut du monde.”

(Pierre de Bérulle, Les mystères de la vie du Christ, Cerf, Paris 1988, pp.87-89) 

Prière:

Jésus, je t’aime et je t’adore. Je te remercie d’etre venu sur la terre pour etre mon salut et ma joie. Je te prie, mon Dieu, de ne jamais oublier ou me distraire de ton amour et de pouvoir, chaque jour, mieux répondre au don de la grace que tu m’accordes. Ainsi soit-il.

Préparé par la Pontificale Université du Latran

bonne nuit

3 mai, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. canoe-rust-688373-ga

Canoe With Fish, Nueva Armenia, Honduras, 2001
Photograph by Susie Post Rust

Wooden dories rest on the shore of a lagoon in Nueva Armenia on the Honduran coast. The sea still serves as a byway, grocery, laundry, workplace, and playground for the local inhabitants, just as it has for centuries.

(Photo shot on assignment for, but not published in, « The Garifuna: Weaving a Future From a Tangled Past, » September 2001, National Geographic magazine)

http://photography.nationalgeographic.com/photography/photo-of-the-day/canoe-rust.html

Saint Antoine de Padoue : « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

3 mai, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090503

Quatrième dimanche de Pâques : Jn 10,11-18
Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 140)

« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

      « Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je suis. » Pour lui, rien n’est passé ni futur ; tout lui est présent. C’est ce qu’il dit de lui-même dans l’Apocalypse : « Je suis l’alpha et l’oméga, le principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l’Exode : « Je suis celui qui est. Tu diras aux fils d’Israël : ‘ Celui qui est m’a envoyé vers vous ‘ » (Ex 3,14).

      « Je suis le bon pasteur. » Le mot « pasteur » vient du mot « paître ». Le Christ nous repaît de sa chair et de son sang, chaque jour, dans le sacrement de l’autel. Jessé, le père de David, a dit à Samuel : « Mon dernier fils est un enfant et il paît les brebis » (1S 16,11). Notre David à nous, petit et humble, comme un bon pasteur, paît aussi ses brebis…

      On lit aussi dans Isaïe : « Comme un pasteur, il paîtra son troupeau ; dans ses bras il rassemblera les agneaux, il les portera dans son sein ; il portera lui-même les brebis mères (Is 40,11)… Le bon berger, en effet, quand il mène son troupeau au pâturage, ou qu’il l’en ramène, rassemble les tout petits agneaux qui ne peuvent pas encore marcher ; il les prend en ses bras, les porte en son sein ; il porte aussi les mères, celles qui doivent mettre bas ou celles qui viennent d’être délivrées. Ainsi fait Jésus Christ : chaque jour, il nous nourrit des enseignements de l’Évangile et des sacrements de l’Église. Il nous rassemble dans ses bras, qu’il a étendus sur la croix « pour réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient dispersés » (Jn 11,52). Il nous a recueillis dans le sein de sa miséricorde, comme une mère recueille son enfant.