Archive pour le 25 avril, 2009

LE SERMON DE PIERRE (I lecture de dimanche 26 avril)

25 avril, 2009

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LE SERMON DE PIERRE

http://www.artbible.net/2NT/ACTS%2002%20PENTECOST%20AND%20PREACHING…PENTECOTE%20ET%20PREDICATION_/index5.html

La Shoah par balles : Intervention du P. Patrick Desbois: « Actualité de l’antisémitisme et de l’intolérance », à Genève

25 avril, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20790?l=french

La Shoah par balles : Intervention du P. Patrick Desbois

« Actualité de l’antisémitisme et de l’intolérance », à Genève

ROME, Vendredi 24 avril 2009 (ZENIT.org) – « Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas, condamner les enfants assassinés dans la Shoah au silence, nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas construire un monde moderne sur les milliers de fosses communes inconnues des juifs assassinés », déclare le P. Patrick Desbois, président de Yahad In Unum, bien connu pour son acharnement à ne pas laisser le silence engloutir la « Shoah par balles », commise par le IIIe Reich en Biélorussie et en Ukraine.

Pendant la conférence de l’ONU à Genève sur le racisme dite « Durban II » (20-24 avril 2009) s’est tenu le symposium « Actualité de l’antisémitisme et de l’intolérance ».

Le P. Patrick Desbois s’y est exprimé le jour de la commémoration de la Shoah (YomhaShoah, 21 avril 2009) aux côtés notamment de Bernard-Henri Lévy, Élie Wiesel et Nathan Chtcharansky.

Nous reprenons ci-dessous le texte intégral de cette intervention, publiée par le site « Yahad-In Unum ».

Intervention de Patrick Desbois

Président de Yahad In unum

Depuis plus de 5 ans, l’ association Yahad-in Unum – « Ensemble » en hébreu et en latin part en Biélorussie et en Ukraine pour rechercher les fosses communes des Juifs, des Tziganes fusillés entre 1941 et 1944 par les unités du III° Reich.

Les voisins ukrainiens et biélorusses des Juifs assassinés veulent parler avant de mourir. Ils avaient été réquisitionnés par les nazis pour creuser les fosses, au petit matin, pour transporter les Juifs du village à la fosse en chariots, à cheval, pour combler les fosses alors que les Juifs ne sont bien souvent que blessés

par les tirs, Yahad-in_Unum a retrouvé plus de 850 sites d’extermination, la plupart étant inconnus, et établi les preuves balistiques, archivistiques, de mémoire orale, qui montrent sans aucun doute possible que des femmes, des enfants, des vieillards ont été fusillés en Ukraine et en Biélorussie, uniquement parce qu’il

étaient Juifs. A Bodgdanivka, la fosse contient plus de 42000 juifs.

Plus de deux millions de juifs ont été tués comme des animaux et enterrés comme des animaux dans des fossés, derrière les églises, dans des parcs.

C’était la Shoah par balles

A l’Est de l’Europe la vérité de la Shoah réside dans la conscience des pauvres.

Il y a une semaine j’étais en Biélorussie avec mon équipe.

Ivan, 78 ans, raconte :

Chaque fois que les nazis assassinaient des familles juives dans le Ghetto de Brest, nous, les prisonniers soviétique, étions forcés d’emballer dans des grandes caisses en bois les biens des juifs pour les vendre aux enchères sur le marché. Dans chaque caisse nous devions mettre une paire de chaussure, une robe, des bijoux, puis fermer la caisse. Après l’extermination totale du Ghetto, il a fallu faire venir plusieurs camions pour emmener les caisses des biens juifs au marché de la ville. Les pauvres gens de l’Est veulent aujourd’hui que nous sachions qu’un continent entier fût transformé en continent d’extermination.

Hanna, tremblante, les yeux baissés murmure :

Moi j’ai été forcée de marcher sur les corps des Juifs après chaque fusillade pour faire de la place dans la fosse.

Puis ma classe de jeunes filles juives est arrivée. Ils ont tiré. J’ai du marché sur elles comme les autres.

Nous avons retrouvé plus de 900 témoins ukrainiens ou biélorusses présents aux fusillades des juifs.

Pourquoi Yahad-in_Unum sacrifie son énergie pour retrouver les fosses des Juifs tués dans la Shoah par balles ?

Tout d’abord pour leur rendre dignité et qu’ils puissent enfin recevoir un kaddish.

Ils ont été tués comme des animaux et enterrés comme des bêtes. Aujourd’hui bien souvent, des maraudeurs ouvrent les fosses pour chercher l’or dentaire.

Mais aussi parce qu’il y a aujourd’hui sur notre planète des individus et des groupes qui organisent une propagande pour prétendre que la Shoah n’a pas existée, que c’est un mensonge pour justifier la naissance d’Etat d’Israël. Le négationnisme n’est pas une position intellectuelle. Il n’y a pas de négationniste sans antisémitisme. Le négationnisme veut ôter de façon odieuse toute légitimité au peuple juif.

Certains négationnistes se prétendent catholiques, d’autres sont président de l’Iran, tous sont issus de la même lignée. Le négationnisme est un héritage d’Himmler et d’Heydrich qui en juillet 42 ont décidé de déterrer et brûler les corps des juifs fusillés dans l’opération secrète appelée 1005.

L’opération 1005 était la maison mère des négationnistes.

Ne l’oublions pas ! Le premier négationnisme était un négationnisme de brasiers. Yahad-in Unum, ensemble nous ne travaillons par pour demain, mais pour après-demain lorsque les survivants seront rares parmi nous.

Nous travaillons pour que le Monde sache qu’il y a eu des Hommes et de Femmes qui voulurent construire un Monde en éradiquant de la Terre le peuple du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

La Shoah fut le fruit noir de l’antisémitisme.

L’antisémitisme est un péché contre Dieu et contre l’Humanité, répétait le pape Jean Paul II.

Malheureusement un péché ne meurt jamais.

Beaucoup cherchent à ce que nos voix se taisent.

Nous ne nous tairons pas, car le sang d’Olga, 4 ans, fusillée à Simferopol, de Itzrik, 7 ans, fusillé à Busk, d’Edip, 16 ans, fusillé à Tarnopil . Le sang d’Abel assassiné par Caïn ne cesse de crier vers le Ciel. Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas, condamner les enfants assassinés dans la Shoah au silence, nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas construire un monde moderne sur les milliers de fosses communes inconnues des juifs assassinés.

Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas bâtir le monde en demandant à Abel de se taire.

Troisième dimanche de Pâques B (30 avril 2006 année B) Homélie

25 avril, 2009

du site:

http://www.stignace.net/homelies/3paquesB06.htm

Eglise Saint-Ignace  – des jésuites à Paris          

 Actes 3, 13…19 Psaume 4

1 Jean 2, 1-5

Luc 24, 35-48


 Troisième dimanche de Pâques B  – 30 avril 2006                       

 Père Philippe Lécrivain,  jésuite

Les disciples d’Emmaüs, aussitôt revenus à Jérusalem, se précipitent auprès des apôtres et de leurs compagnons pour leur annoncer qu’ils ont vu et reconnu le Seigneur. Mais, comme ils parlaient, nous dit Luc, Jésus apparaît au milieu d’eux. Si la mise en scène est parfaite, elle nous donne aussi l’occasion, au lendemain de Pâques, de nous interroger sérieusement sur notre foi en la Résurrection de Jésus.
Le récit, que nous venons de lire et d’écouter ensemble, nous invite en effet à entrer dans la démarche des apôtres que l’évangéliste nous présente en deux temps. Tout d’abord, Jésus, par la Résurrection, étant entré dans sa gloire, il ne peut être désormais reçu par ses disciples, et donc par nous, que dans la foi. Mais ce passage de l’incrédulité à la reconnaissance, convenons-en, n’est pas aisé.
D’autant plus qu’il convient d’admettre aussi que le Ressuscité n’est autre que celui qui a marché sur les chemins de Galilée et qui a été crucifié à Jérusalem. Mais entrons dans le texte.

La christophanie s’ouvre par le souhait de Jésus : « La paix soit avec vous. » Mais, confrontés au Christ ressuscité, les disciples sont frappés de stupeur et de crainte. Ils sont bouleversés et s’imaginent en eux-mêmes voir un esprit, un être dont le mode d’existence n’a rien d’humain.
Pour les convaincre de son identité, Jésus leur offre alors une parole, puis un geste. La monstration des mains et des pieds pourrait être celle des plaies de la crucifixion mais Luc souligne un autre point. Il fait dire à Jésus : « Un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai. » Par-delà la mort, le Ressuscité est donc bien de condition humaine.
Mais cela ne suffit pas aux apôtres. Ils sont joyeux certes mais ils refusent encore de croire et demeurent étonnés. Jésus leur offre donc une seconde parole et un second geste. Dans les Actes, l’évangéliste dira : « C’est avec de nombreuses preuves, il s’est présentant vivant après sa passion. »
En peignant Jésus mangeant devant eux, c’est la réalité de la Résurrection que Luc illustre. Mais cette seconde « preuve » de la condition humaine de celui qui appartient désormais totalement au monde de Dieu paraît encore insuffisante : le silence des disciples y répond.

Dans la seconde partie du récit, lu et entendu aujourd’hui, nous sommes invités à écouter Jésus qui veut aider ses disciples à dépasser ce qui les empêche de le reconnaître comme Ressuscité.

Luc rappelle ici que les disciples, pour reconnaître le Ressuscité, doivent admettre que le salut offert par Dieu s’est accompli dans la Pâque de Jésus. Cependant, il le sait, les disciples sont encore incapables de comprendre la conformité des annonces antérieures, concernant la Passion et la Résurrection, avec le plan divin de salut inscrit dans les Ecritures.
Comme nous sans doute aujourd’hui, les disciples ont eu besoin, pour reconnaître en Jésus le Ressuscité, d’entendre celui-ci relire, dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les psaumes, les textes concernant sa Pâque.
Vient alors la phase clef : « Il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Ecritures. » Cette phrase, nous l’avons déjà entendu dans le récit d’Emmaüs quand Luc fait dire aux deux disciples : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et qu’il nous faisait comprendre les Ecritures. »
Ainsi, la reconnaissance du crucifié ressuscité se réalise lorsqu’on saisit en profondeur, c’est-à-dire jusqu’en son cœur bouleversé, le rapport entre les événements de Pâques et le projet salvifique de Dieu.
Mais le dessein divin, inscrit dans les Ecritures, ne s’arrête pas à ce moment grandiose où le Christ, le troisième jour, est passé de ce monde à son Père. Il se prolonge également dans le témoignage à venir de l’Eglise, dans le nôtre donc.

Annoncer que l’amour de Dieu pour tous les hommes s’est accompli dans la Pâque du Seigneur est désormais notre mission : « C’est vous qui en êtes les témoins. » Reconnaître en Jésus le Ressuscité, c’est donc entrer résolument dans une démarche qui pousse à se lever, à se mettre en marche et à aller à la rencontre de toutes les nations…  

bonne nuit

25 avril, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. st.-george's-mushroom-xxx834

St. George’s mushroom

http://www.naturephoto-cz.com/st.-george’s-mushroom:calocybe-gambosa-photo-11376.html

Saint Irénée de Lyon: « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

25 avril, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090425

Fête de saint Marc, évangéliste : Mc 16,15-20
Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 1 (trad. Cerf 1984, p. 276 rev.)

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

      Le Seigneur de toutes choses a donné à ses apôtres le pouvoir de proclamer l’Évangile. Et c’est par eux que nous avons connu la vérité, c’est-à-dire l’enseignement du Fils de Dieu. C’est à eux que le Seigneur a dit : « Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette et rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10,16). Car nous n’avons pas connu le plan de notre salut par d’autres que par ceux qui nous ont fait parvenir l’Évangile.

      Cet Évangile, ils l’ont d’abord prêché. Puis, par la volonté de Dieu, ils nous l’ont transmis dans des Écritures pour qu’il devienne « le pilier et le soutien » de notre foi (1Tm 3,15). Il n’est pas permis de dire qu’ils ont prêché avant d’avoir obtenu la connaissance parfaite, comme osent le prétendre certains, qui se targuent d’être les correcteurs des apôtres. En effet, après que notre Seigneur est ressuscité d’entre les morts et que les apôtres ont été « revêtus de la force d’en-haut » (Lc 24,49) par la venue de l’Esprit Saint, ils ont été remplis de certitude au sujet de tout et ils ont possédé la connaissance parfaite. Alors, ils s’en allèrent « jusqu’aux extrémités de la terre », (Ps 18,5;Rm 10,18) proclamant la Bonne Nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix du Ciel. Ils possédaient, tous également et chacun en particulier, l’Évangile de Dieu.