Archive pour le 11 avril, 2009
La Pâque Juive 2009 ou Pessah 2009 : À Quelle Date ?
11 avril, 2009du site:
http://www.angelfire.com/pa2/passover/passover1.html
La Pâque Juive 2009 ou Pessah 2009 : À Quelle Date ?
En 2009, la Pâque Juive ou Pessah commencera juste après la tombée de la nuit ou juste après le couché de soleil [Il dépend de l'opinion de chaque Rabbin. Par la loi Juive, la tombée de la nuit est défini comme "la fin de couché de soleil", comme suit: il est entre vingt minutes et une heure après le couché de soleil, parce qu'il dépend de la latitude géodésique (ou géographique)] le Mercredi soir, le 8ème avril 2009 et se termine à la tombée de la nuit ou au couché de soleil [Il dépend de l'opinion de chaque Rabbin. Par la loi Juive, la tombée de la nuit est défini comme "la fin de couché de soleil", comme suit: il est entre vingt minutes et une heure après le couché de soleil, parce qu'il dépend de la latitude géodésique (ou géographique)] le Jeudi soir, le 16ème Avril 2009 ou de 15 Nissan 5769 au 22 Nissan 5769 dans le calendrier Hébreu pour les Juifs qui célèbre la fête de Pessah pour huits jours (les Juifs qui habite en dehors d’Israël et la plupart des Juives Conservative et quelque Juives Reform). Pour les Juifs qui célèbre la fête de Pessah pour sept jours (les Juifs qui habite en Israël et la plupart des Juives Reform et quelque Juives Conservative), la Pâque Juive ou Pessah commencera le Mercredi soir, le 8ème avril 2009 et se termine à la tombée de la nuit ou au couché de soleil le Mercredi soir, le 15ème avril 2009 ou de 15 Nissan 5769 au 21 Nissan 5769 dans le calendrier Hébreu.
En 2008, la Pâque Juive ou Pessah a commencé juste après la fête du Chabbat/Shabbat (juste après la tombée de la nuit) le Samedi soir, le 19ème avril 2008 et terminé juste après la tombée de la nuit ou juste après le couché de soleil [Il dépend de l'opinion de chaque Rabbin. Par la loi Juive, la tombée de la nuit est défini comme "la fin de couché de soleil", comme suit: il est entre vingt minutes et une heure après le couché de soleil, parce qu'il dépend de la latitude géodésique (ou géographique)] le Dimanche soir, le 27ème Avril 2008 ou de 15 Nissan 5768 au 22 Nissan 5768 dans le calendrier Hébreu pour les Juifs qui célèbre la fête de Pessah pour huits jours. Pour les Juifs qui célèbre la fête de Pessah pour sept jours (les Juifs qui habite en Israël et la plupart des Juives Reform et quelque Juives Conservative), la Pâque Juive ou Pessah a commencé le Samedi soir, le 19ème avril 2008 et terminé juste après la fête du Chabbat/Shabbat (juste après la tombée de la nuit) le Samedi soir, le 26ème avril 2008 ou de 15 Nissan 5768 au 21 Nissan 5768 dans le calendrier Hébreu.
La Pâque Juive (Pessah ou Pesah ou Pesach en Hébreu) commémore la libération du peuple juif de l’esclavage qu’il subissait en Égypte, tel qu’il est relaté dans le livre de l’Exode. Sous la protection divine et la direction de Moïse, les Juifs sont passés de l’humiliation de servir Pharaon à la gloire de servir Dieu. En même temps que nous nous souvenons de l’exode d’Égypte chaque année, nous célébrons notre propre quête de liberté en tant qu’individus et que peuple, et nous renouvelons notre foi que la liberté et la paix peuvent vraiment se réaliser.
La Pâque juive est une fête de contrastes. Nous mangeons le pain azyme, matsa ou «pain de misère» accoudés à la table comme des rois. Nous goûtons simultanément l’amertume de l’esclavage et la douceur de la liberté. Nous consommons à la fois l’amer et le sucré, symbolisant ainsi le paradoxe de la vraie liberté qui ne peut être atteinte que par la lutte et le défi.
Au cours des deux seder (repas rituel) de la Pâque Juive, les Juifs racontent et reactualisent la sortie des Hébreux d’Égypte, le passage de l’état d’esclavage à celui de liberté. Par des récits et des chants, dans un rituel faisant appel aux cinq sens, chaque Juif doit se sentir comme s’il était lui-même sorti d’Égypte.
On distingue la Pâque Juive des Pâques Chrétiennes : la Pâque Juive s’emploie au singulier, les Pâques Chrétiennes au pluriel.
A Jérusalem, « Le Cénacle fait peau neuve »
11 avril, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-20708?l=french
A Jérusalem, « Le Cénacle fait peau neuve »
Par Catherine Dupeyron dans « Un Echo d’Israël »
ROME, Jeudi 9 avril 2009 (ZENIT.org) – « Le Cénacle fait peau neuve », explique Catherine Dupeyron dans cet article publié ce jeudi 9 avril 2009, par « Un Echo d’Israël ». Le Cénacle, où la liturgie de ce jour rappelle que le Christ a institué le sacerdoce et l’eucharistie, à la veille de sa Passion.
« Le Cénacle fait peau neuve »
Peintre, électricien, carreleur, tous étaient en grande effervescence au Cénacle sur le Mont Sion à Jérusalem en ce début de Semaine Sainte. Sous la houlette de Avi Massiah, architecte spécialisé dans la préservation du patrimoine, les artisans mettaient la dernière touche aux travaux de restauration de l’un des lieux les plus symboliques du Christianisme pour la visite du Pape prévue le 12 mai prochain. C’est là que la tradition situe la Cène, le dernier repas de Jésus – un seder de Pessah (Pâque juive) – avant sa crucifixion. La pièce, presque carrée – 15 m x 12m – est assez petite. Ici, seuls les Ordinaires de Terre Sainte pourront accompagner le Saint-Père.
Les travaux ont commencé il y a deux mois dès que cette étape du voyage de Benoît XVI a été confirmée. La première phase, la restauration et l’aménagement intérieur, est terminée. Une cérémonie religieuse doit y avoir lieu le Jeudi Saint. La seconde, la rénovation du toit en zinc dont l’étanchéité est défaillante, commencera après la visite du Saint-Père. « Le site, un bâtiment gothique du 12ème siècle, doit être présentable pour la visite du pape », précise John Seligman, archéologue de l’Autorité des antiquités d’Israël, entre deux coups de perceuse donnés dans la pièce mitoyenne destinée à l’accueil du public. Les murs couverts de graffitis ont été repeints. « Les anciens graffitis sont très appréciés mais les contemporains nous les avons fait disparaître », souligne amusé Seligman en pointant du doigt une entaille gravée dans la pierre il y a quelques siècles par un pèlerin de passage.
Le peintre signale aux touristes de faire attention à ne pas se frotter à la peinture fraîche des huisseries. Avi Massiah feuillette son cahier des charges. Tout y est consigné, la réfection du carrelage, la hauteur du bureau et des bancs installés dans l’antichambre précédant le Cénacle calculée en fonction du volume de la pièce, … Un soin tout particulier a été mis à l’installation électrique. « L’éclairage a été conçu pour montrer la beauté de l’architecture, la courbe de la voûte », souligne Massiah « ému de travailler dans un tel lieu ».
Coût total de cette première phase du chantier qui a mobilisé une vingtaine de personnes : 600 000 shekels (110 000 €) payé par les ministères de l’Intérieur, du Tourisme et un organisme gouvernemental dédié à la coopération touristique.
Le bâtiment actuel, construit par les Croisés sur les vestiges d’une église byzantine du 4ème siècle qui recouvrait un terrain bien plus vaste, est un concentré des trois religions monothéistes à lui tout seul. C’est là que la tradition juive situe le tombeau de David situé au rez-de-chaussée ; le Cénacle est à l’étage ; et sur le toit, jaillit le minaret d’une mosquée – les Mamelouks expulsent les Franciscains au 15ème siècle et construisent aussitôt une mosquée. Le lieu sera interdit aux juifs et aux chrétiens jusqu’en 1948.
A la fin des combats de 1948 entre Juifs et Arabes, cette zone située à l’extérieur de la muraille sud de la vielle ville, fait partie de Jérusalem-ouest. « Les juifs venaient sur le toit. C’est un des rares endroits d’où ils pouvaient apercevoir le Mont du Temple qui était sous souveraineté jordanienne et inaccessible aux juifs jusqu’en 1967 », précise Seligman.
Le pape quant à lui, s’il monte sur le toit, aura une vue imprenable sur la Dormition, église catholique allemande construite au début du 20ème siècle inspirée de la cathédrale de Worms.
bonne nuit
11 avril, 2009Bienheureux Guerric d’Igny : « Voici le jour que le Seigneur a fait »
11 avril, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090411
Le samedi saint – Dimanche de Pâques : Veillée Pascale : Mc 16,1-8
Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d’Igny (v.1080-1157), abbé cistercien
3ème Sermon pour la Résurrection (trad. SC 202, p.249s rev.)
« Voici le jour que le Seigneur a fait »
« Voici le jour que le Seigneur a fait. Tressaillons d’allégresse, réjouissons-nous en lui ! » (Ps 117,24) Frères, attendons le Seigneur en tressaillant d’allégresse, afin de le voir et de nous réjouir de sa lumière. Abraham a exulté à la seule pensée de voir le jour du Christ, et il a mérité ainsi de le voir et de s’en réjouir (Jn 8,56). Toi aussi, il te faut veiller chaque jour aux portes de la Sagesse (Pr 8,34)…, avec Marie Madeleine monter la garde à la porte au tombeau du Christ. Alors, j’en suis sûr, tu éprouveras avec elle combien est vrai ce qu’on lit dans l’Écriture au sujet de la Sagesse en personne, qui est le Christ : « Ceux qui l’aiment la contemplent sans peine, car elle se laisse découvrir par ceux qui la cherchent » (Sg 6,12)…
Lui-même en a fait la promesse : « J’aime ceux qui m’aiment, et ceux qui demeurent vigilants pour me chercher me trouveront » (Pr 8,17). C’est ainsi que Marie a trouvé Jésus dans la chair, elle qui veillait en venant au tombeau alors qu’il faisait encore sombre. Toi, il est vrai, tu ne dois plus le connaître selon la chair (2Co 5,16) mais selon l’esprit. Mais tu le trouveras spirituellement si tu cherches avec un désir semblable à celui de Marie… : « Mon âme t’a désiré pendant la nuit ; au plus profond de moi, mon esprit te cherche » (Is 26,9). Dis avec le psalmiste : « Dieu, mon Dieu, je te cherche dès l’aurore ; mon âme a soif de toi » (62,2)…
Veillez donc, frères, et priez intensément !… Veillez d’autant mieux que pointe déjà l’aurore du jour sans déclin… Oui, « voici pour nous l’heure de sortir du sommeil, car la nuit est déjà avancée, le jour est proche » (Rm 13,11-12). Veillez donc, pour que la Lumière du matin, le Christ, se lève sur vous, lui dont « le lever est prêt comme celui de l’aurore » (Os 6,3), car il est prêt à renouveler souvent le mystère de sa résurrection matinale en faveur de ceux qui veillent pour lui. Alors, le coeur jubilant, tu pourras chanter : « Le Seigneur Dieu nous a illuminés. Voici le jour que le Seigneur a fait, réjouissons-nous en lui ! »
Allocution de Benoît XVI à la fin du Chemin de Croix au Colisée
11 avril, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-20724?l=french
Allocution de Benoît XVI à la fin du Chemin de Croix au Colisée
La Passion de Jésus, sommet de la révélation de l’amour de Dieu
ROME, Vendredi 10 avril 2009 (ZENIT.org) – « La douloureuse Passion du Seigneur Jésus ne peut pas ne pas porter à la pitié même les cœurs les plus endurcis, parce qu’elle constitue le sommet de la révélation de l’amour de Dieu pour chacun de nous », estime Benoît XVI qui a prononcé l’allocution suivante, au terme du Chemin de Croix du Vendredi Saint, au Colisée.
Chers frères et sœurs !
Au terme du récit dramatique de la Passion, l’évangéliste saint Marc relève : « Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s’écria : ‘Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu !’ » (Mc 15, 39). La profession de foi de ce soldat romain, qui avait assisté au déroulement des différentes étapes de la crucifixion, ne peut pas ne pas nous surprendre. Quand les ténèbres de la nuit s’apprêtaient à descendre sur ce Vendredi unique dans l’Histoire, quand désormais le sacrifice de la Croix était consommé et que les personnes présentes se hâtaient pour pouvoir célébrer régulièrement la Pâque juive, les quelques paroles, tombées des lèvres d’un commandant anonyme de la troupe romaine, résonnèrent dans le silence face à cette mort très singulière. Cet officier de la troupe romaine, qui avait assisté à l’exécution de l’un des nombreux condamnés à la peine capitale, sût reconnaître en cet homme crucifié le Fils de Dieu, ayant expiré dans l’abandon le plus humiliant. Sa fin ignominieuse aurait dû marquer le triomphe définitif de la haine et de la mort sur l’amour et sur la vie. Mais il n’en fut pas ainsi ! Sur le Golgotha, se dressait la Croix sur laquelle était suspendu un homme désormais mort, mais cet homme était « le Fils de Dieu », comme devait le confesser le centurion – « en le voyant mourir ainsi », précise l’évangéliste.
La profession de foi de ce soldat nous est proposée de nouveau chaque fois que nous réentendons le récit de la Passion selon saint Marc. Ce soir, nous aussi, comme lui, nous nous arrêtons pour fixer le visage inanimé du Crucifié, au terme de cette traditionnelle Via Crucis, qui a réuni, grâce aux liaisons radiotélévisées, beaucoup de gens de toutes les parties du monde. Nous avons revécu l’histoire tragique d’un Homme unique dans l’histoire de tous les temps, qui a changé le monde sans tuer les autres, mais en se laissant mettre à mort, suspendu sur une croix. Cet Homme, apparemment l’un d’entre nous, qui, alors qu’il est assassiné, pardonne à ses bourreaux, est le « Fils de Dieu », qui – comme nous le rappelle l’Apôtre Paul – « n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur (…) il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix » (Ph 2, 6-8).
La douloureuse Passion du Seigneur Jésus ne peut pas ne pas porter à la pitié même les cœurs les plus endurcis, parce qu’elle constitue le sommet de la révélation de l’amour de Dieu pour chacun de nous. Saint Jean observe : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle » (Jn 3, 16). C’est par amour pour nous que le Christ meurt sur la croix ! Au long des millénaires, des foules d’hommes et de femmes se sont laissés fasciner par ce mystère et l’ont suivi, faisant à leur tour, comme Lui et avec son aide, de leur propre vie un don à leurs frères. Ce sont les saints et les martyrs, dont beaucoup demeurent inconnus de nous. Encore à notre époque, combien de personnes, dans le silence de leur existence quotidienne, unissent leurs souffrances à celles du Crucifié et deviennent les apôtres d’un véritable renouveau spirituel et social ! Que serait l’homme sans le Christ ? Saint Augustin observe : « Tu serais toujours dans un état de misère, s’Il ne t’avait fait miséricorde. Tu n’aurais pas retrouvé la vie, s’Il n’avait partagé ta mort. Tu manquerais, s’Il n’était venu à ton aide. Tu serais perdu, s’Il n’était arrivé » (Discours 185, 1). Pourquoi alors ne pas l’accueillir dans notre vie ?
Arrêtons-nous ce soir à contempler son visage défiguré : c’est le visage de l’Homme des douleurs, qui s’est chargé de toutes nos angoisses mortelles. Son visage se reflète sur celui de toute personne humiliée et offensée, malade et souffrante, seule, abandonnée et méprisée. En versant son sang, il nous a rachetés de l’esclavage de la mort, il a brisé la solitude de nos larmes, il est entré dans toutes nos peines et dans tous nos soucis.
Frères et sœurs ! Alors que pointe la Croix sur le Golgotha, le regard de notre foi se projette vers l’aube du Jour nouveau et nous goûtons déjà la joie et l’éclat de Pâques. « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, – écrit saint Paul – nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Rm 6, 8). Avec cette certitude, poursuivons notre chemin. Demain, Samedi, nous veillerons et prierons avec Marie, la Vierge des Douleurs. Prions avec tous les affligés, prions surtout avec tous les souffrants de la région de L’Aquila frappée par le tremblement de terre. Prions afin que pour eux aussi, en cette nuit obscure, apparaisse l’étoile de l’espérance, la lumière du Seigneur ressuscité. Dès maintenant, je souhaite à tous une Bonne Pâque dans la lumière du Seigneur ressuscité !
Traduction de l’italien distribuée par la salle de presse du Saint-Siège
Variations transcrites et traduites par Zenit