Archive pour le 30 mars, 2009

Benoît XVI : Le Triduum pascal

30 mars, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060412_it.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 12 avril 2006 

Le Triduum pascal

Chers frères et soeurs,

Demain commence le Triduum pascal, qui est le sommet de toute l’année liturgique. Aidés par les saints rites du Jeudi Saint, du Vendredi Saint et de la Veillée pascale solennelle, nous revivrons le mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur. Il s’agit de journées capables de réveiller en nous un plus vif désir d’adhérer au Christ et de le suivre généreusement, conscients du fait qu’Il nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous. Que sont, en effet, les événements que le saint Triduum nous repropose, sinon la manifestation sublime de cet amour de Dieu pour l’homme? Apprêtons-nous donc à célébrer le Triduum pascal en accueillant l’exhortation de saint Augustin:  « A présent, considère avec attention les trois saints jours de la crucifixion, de la sépulture et de la résurrection du Seigneur. De ces trois mystères, nous accomplissons dans la vie présente ce dont la croix est le symbole, alors que nous accomplissons au moyen de la foi et de l’espérance ce dont la sépulture et la résurrection sont le symbole » (Epistola 55, 14, 24:  Nuova Biblioteca Agostiniana (NBA), XXI/II, Rome 1969, p. 477).

Le Triduum pascal s’ouvre demain, Jeudi Saint, avec la Messe vespérale « in Cena Domini », même si le matin a lieu normalement une autre célébration liturgique significative, la Messe chrismale, au cours de laquelle, rassemblé autour de l’Evêque, tout le presbyterium de chaque diocèse renouvelle les promesses sacerdotales, et participe à la bénédiction des huiles des catéchumènes, des malades et du Chrême; et ainsi  ferons-nous ici aussi, à Saint-Pierre demain matin. Outre l’institution du sacerdoce, en ce jour saint on commémore l’offrande totale que le Christ a faite de Lui-même à l’humanité dans le sacrement de l’Eucharistie. Au cours de cette même nuit où il fut trahi, Il nous a laissé comme le rappelle l’Ecriture Sainte, le commandement nouveau – « mandatum novum » – de l’amour fraternel, en accomplissant le geste touchant du lavement des pieds, qui rappelle l’humble service des esclaves. Cette journée particulière, évocatrice de grands mystères, se termine par l’Adoration eucharistique, en souvenir de l’agonie du Seigneur dans le jardin de Gethsémani. L’Evangile rapporte que, pris d’une grande angoisse, Jésus demanda aux siens de veiller avec Lui en restant en prière:  « Demeurez ici et veillez avec moi » (Mt 26, 38), mais les disciples s’endormirent. Aujourd’hui encore, le Seigneur nous dit:  « Demeurez  ici  et veillez avec moi ». Et nous voyons que nous aussi, disciples d’aujourd’hui, nous dormons souvent. Ce fut pour Jésus l’heure de l’abandon et de la solitude, qui fut suivie, dans le coeur de la nuit, par l’arrestation et le début du chemin douloureux vers le Calvaire.

Centré sur le mystère de la Passion, le Vendredi Saint est un jour de jeûne et de pénitence, entièrement orienté vers la contemplation du Christ sur la Croix. Le récit de la passion est proclamé dans les églises et les paroles du prophète Zacharie retentissent:  « Ils lèveront  les yeux vers celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37). Et nous aussi, le Vendredi Saint, nous voulons réellement tourner notre regard vers le coeur transpercé du Rédempteur dans lequel – écrit saint Paul – sont « cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 3), ou, plus encore, « habite la plénitude de la divinité » (Col 2, 9), c’est pourquoi l’Apôtre peut affirmer de manière décidée ne rien vouloir connaître d’autre « que Jésus Christ, ce Messie crucifié » (1 Co 2, 2). C’est vrai:  la croix révèle « la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur » – les dimensions cosmiques, tel est le sens – d’un amour qui dépasse toute connaissance – l’amour va au-delà de ce que l’on connaît – et nous comble de « la plénitude de Dieu » (Ep 3, 18-19). Dans le mystère du Crucifié « s’accomplit le retournement de Dieu contre lui-même, dans lequel il se donne pour relever l’homme et le sauver – tel est l’amour dans sa forme la plus radicale » (Deus caritas est, n. 12). La Croix du Christ, écrit au V siècle le Pape saint Léon le Grand, « est source de toutes les bénédictions, et cause de toutes les grâces » (Disc. 8 sur la passion du Seigneur, 6-8; PL 54, 340-342).

Le Samedi Saint, l’Eglise, s’unissant spirituellement à Marie, reste en prière auprès du sépulcre, où le corps du Fils de Dieu gît inerte, comme dans une attitude de repos après l’oeuvre créatrice de la rédemption, accomplie avec sa mort (cf. He 4, 1-13). La nuit venue commencera la Veillée pascale solennelle, au cours de laquelle, dans chaque Eglise, les chants joyeux du Gloria et de l’Alleluia pascal s’élèveront du coeur des nouveaux baptisés et de toute la communauté chrétienne, joyeuse car le Christ est ressuscité et a vaincu la mort.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin. Puissiez-vous préparer vos cœurs à célébrer ces jours saints et, dans le sacrement de Pénitence, vous laisser réconcilier avec le Christ, accueillant son pardon, pour goûter plus intensément la joie que sa résurrection vous communique. 

La chasteté du couple (suite du post du hier 29 mars 2009)

30 mars, 2009

du site:

http://www.jesus1.fr/spip.php?article112

La chasteté du couple (suite du post du hier)

2. Pourquoi la chasteté du couple

He 13,4 Le mariage est honorable en tout, et le lit conjugal exempt de souillure (et Dieu jugera les fornicateurs et les adultères).
Gaudium et Spes 51 exprime que les actes sexuels sont honorables et dignes, s’ils sont vécus dans le don de soi, la vraie confiance mutuelle, ie la chaste intimité.
1Co 14,33 Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix.
Cependant le péché originel a répandu un certain chaos des passions, ces inclinations psychologiques ont pris l’autorité de l’intelligence et de la volonté humaine et les dominent : Rm 7,19s : Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Le seul remède est la grâce du Christ coulant de son cœur ouvert, à laquelle nous devons coopérer (1Co 3,9).
Augustin dit qu’après le péché d’Adam, l’harmonie a été perdue, le cœur de l’homme a perdu son intégrité ; l’homme « n’aime plus Dieu plus que tout » (Ex 20,3), mais son ego et le corps des autres.
La chasteté est la manière de retrouver cette harmonie et de vivre la charité dans cette dimension très belle et bonne, essentielle de toute être, qu’est la sexualité telle que Dieu la voulut lors de la Création.
Jean-Paul II dit (dans Amour et Responsabilité), que la chasteté est l’attitude transparente d’une personne envers l’autre sexe ; et la vertu de modération est ce qui aide [les êtres raisonnables] à atteindre la perfection propre à notre nature.
La chasteté est le moyen de recevoir la grâce divine aussi à travers l’acte conjugal, la jouissance (conforme à la raison) du bien objectif qu’est cette union conjugale.
Elle est l’ intégration intelligente et amoureuse des désirs sexuels et affections dans ton être personnel. Elle est une ordination du cœur humain, la transformation de tes désirs les plus profonds, de l’accomplissement de soi au don de soi, de la satisfaction simplement humaine à l’abandon à Dieu, du plaisir au don, de la puissance à la vraie liberté. Elle n’est certainement pas la suppression de nos désirs mais leur reconnaissance et intégration à une réalité supérieure : notre personne humaine créée selon l’image et la ressemblance de Dieu (Gn 1,26).
Prenons l’exemple de la faim : sa juste satisfaction est intrinsèquement bonne, mais l’obsession de la nourriture est un désir désordonné allant même contre la nature comme le montrent tous les troubles qu’il entraîne. L’être charnel, non-intégré, accorde une importance excessive à sa sexualité, qui prend une importance démesurée dans sa vie.
Ta coopération à la grâce est un des dons de l’Esprit (Ga 2,22s) : la maîtrise de toi. Dans le couple comme dans le célibat, tu es appelé à vivre la chasteté selon le mode propre à ton état de vie, c’est-à-dire à dominer tes passions selon le plan divin originel (avant le péché originel) pour recueillir les fruits de l’harmonie ou unité intérieure voulue par Dieu en toi et dans toute Sa Création. On ne peut se donner véritablement à autrui si on ne se « possède » pas ainsi d’abord soi-même.
L’amour conjugal (qui inclue comme expression par excellence la sexualité conjugale) vécu dans cette chasteté est une image de l’Amour divin absolu et indéfectible, et symbolise la donation complète de soi par Amour dans la Sainte Trinité. Le récit de la Genèse montre que Dieu pouvait très bien créer tout homme sans l’homme, toute personne humaine sans avoir recours à d’autre personne humaine, mais il a choisi d’avoir recours à l’être humain, masculin et féminin comme co-créateurs de toute nouvelle vie humaine, par la sexualité vécue selon son dessein.
Un rabbin dit : « Quand je connais ma femme, j’accomplis un acte sacerdotal », car la femme est le temple de la vie. Elle a porté le salut du monde.
Les offenses à la chasteté conjugale sont tous les actes niant un des 4 biens du mariage (unicité, indissolubilité, fidélité, ouverture à la vie -par exemple le viol, la masturbation réciproque, la pornographie qui est un adultère du cœur avec une autre femme…)
En revanche, la sexualité conjugale chaste renouvelle la communion intime de vie et d’amour des époux.
 

3. Honore donc la dignité et la vocation du mariage !
Un Chrétien est celui qui s’est décidé et prend les moyens de suivre le Christ, et accepte donc d’être à contre-courant comme Lui. Jésus n’a pas dit que ce serait facile, mais « prends ta croix et suis-moi », et « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ». Sa recherche par la grâce et notre coopération est ce qui en rendent les fruits si doux.
Cherche les vertus cardinales de Tempérance et de Force (Sg 8,7), la possession de soi pour la donation de soi.
La chasteté est un chemin ; on ne le parcourt ni rapidement, ni facilement, ni une fois pour toutes. Elle est une coopération patiente, continue et exigeante à la grâce reçue en particulier par le moyen de tous les sacrements, elle est le mode concret de vivre la charité avec son conjoint. L’homme spirituel ou chaste n’est pas forcément celui qui ne tombe pas (Pr 24,16 Le juste tombe sept fois par jour mais il se relève) mais celui qui prend sérieusement tous les moyens de suivre le chemin de l’Evangile et de se relever avec pour motivation principale l’Amour de Dieu.

Vatican II, GS 17 : C’est toujours librement que l’homme se tourne vers le bien. Cette liberté, nos contemporains l’estiment grandement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d’une manière qui n’est pas droite, comme la licence de faire n’importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. Mais la vraie liberté est en l’homme un signe privilégié de l’image divine. Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil (Si 15,14) pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s’achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, motivé et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. L’homme parvient a cette dignité lorsque, se délivrant de toute servitude des passions, par le choix libre du bien, il marche vers sa destinée et prend soin de s’en procurer réellement les moyens par son ingéniosité. Ce n’est toutefois que par le secours de la grâce divine que la liberté humaine, blessées par le péché, peut s’ordonner à Dieu d’une manière effective et intégrale. Et chacun devra rendre compote de sa propre vie devant le tribunal de Dieu, selon le bien ou le mal accomplis (2Co 5,10).

bonne nuit

30 mars, 2009

bonne nuit dans images sacrée saxifraga_spathularis_a1d
http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Saint Ambroise: Le soleil de justice : la nouvelle Loi dans le Temple

30 mars, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090330

Commentaire du jour
Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Lettre 26, 11-20 ; PL 16, 1044-1046 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 349 rev.)

Le soleil de justice : la nouvelle Loi dans le Temple

      Une femme coupable d’adultère a été amenée par les scribes et les pharisiens devant le Seigneur Jésus. Et ils ont formulé leur accusation comme des traîtres, de telle sorte que si Jésus l’absolvait, il semblerait enfreindre la Loi, mais que s’il la condamnait, il semblerait avoir changé le motif de sa venue, car il était venu afin de pardonner le péché de tous…

      Pendant qu’ils parlaient, Jésus, la tête baissée, écrivait avec son doigt sur le sol. Comme ils attendaient, il a levé la tête et a dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Y a-t-il rien de plus divin que ce verdict : que celui qui est sans péché punisse le péché ? Comment, en effet, pourrait-on tolérer qu’un homme condamne le péché d’un autre quand il excuse son propre péché ? Celui-là ne se condamne-t-il pas davantage en condamnant chez autrui ce qu’il commet lui-même ?

      Jésus a parlé ainsi et il écrivait sur le sol. Pourquoi ? C’est comme s’il disait : « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas ? » (Lc 6,41) Il écrivait sur le sol du doigt dont il avait écrit la Loi (Ex 31,18). Les pécheurs seront inscrits sur la terre et les justes dans le ciel, comme Jésus dit aux disciples : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Lc 10,20).

      En entendant Jésus, les pharisiens « sortaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés »… L’évangéliste a raison de dire qu’ils sont sortis, ceux qui ne voulaient pas être avec le Christ. Ce qui est à l’extérieur du Temple, c’est la lettre ; ce qui est au-dedans, ce sont les mystères. Car ce qu’ils recherchaient dans les enseignements divins, c’étaient les feuilles et non les fruits des arbres ; ils vivaient dans l’ombre de la Loi et ne pouvaient pas voir le soleil de justice (Ml 3,20).   

La chasteté du couple

30 mars, 2009

du site:

http://www.jesus1.fr/spip.php?article112

La chasteté du couple

La plupart des gens s’imaginent qu’être chaste signifie n’avoir aucune activité sexuelle, l’abstinence physique (continence). Faux… Elle est le mode de vivre ta sexualité dans la charité selon ton état de vie, la manière concrète de vivre la charité selon ton état de vie dans la pureté de cœur.
La sexualité voulue et créée par Dieu n’est pas un petit sport d’intérieur, un acte purement physique et anodin, mais l’expression ULTIME de l’amour entre un homme et une femme, le don total et réciproque de soi ; elle engage la totalité de la personne : c’est une expérience à la fois physique, émotionnelle (psycho-affective), et spirituelle.
L’intimité sexuelle soude et renforce le lien entre les époux. On peut la comparer à la force d’un ruban adhésif à colle forte : quand on rencontre une personne et couche avec elle, c’est comme si on s’attachait les bras avec ce ruban ; si on se sépare, cela fait bien mal d’arracher le ruban ; et quand on rencontre une nouvelle personne, c’est le même ruban qu’on utilise à nouveau, et chaque fois il sera dans un état un peu moins bon et collera un peu moins bien.

La chasteté est la manière de vivre, de la manière qui manifeste la dignité de l’être humain et reconnaît que la sexualité est un don de Dieu. Si tu uses de ce don en accord avec la Volonté du Créateur, tu Lui rends gloire, et participes au salut du monde en « achevant en ta chair ce qui manque à la Passion du Christ » (Col 1,24).

La chasteté du couple n’est qu’une conséquence de la sacralité de l’Amour conjugal et donc de la sexualité créée par Dieu. La chasteté dans le célibat n’est qu’une conséquence ou préparation de la chasteté du couple.
En conséquence, tout mauvais usage de la sexualité est tragique et se fait au détriment de la sexualité elle-même, de notre vie spirituelle, et de notre vrai bonheur.

1. Les idées reçues du monde embrument notre capacité de jugement. La Foi permet de dire que satan (Luci-fer : porteur de la lumière) commence par détourner la lumière pour essayer d’enténébrer notre intelligence, et manipuler alors notre volonté qui n’est plus éclairée. Voici pour commencer 7 petites mises au point :
- Les addictions ne relèvent pas de la sexualité véritable, mais du mésusage des hormones naturelles endorphines ayant dans le corps la fonction de soulager la douleur… Dieu a créé cette super-glue dans notre « chimie cérébrale » comme « ciment » corporel du mariage. Mal employée, elle produit des liens profonds, des compulsions contraires à la chasteté.
- S’attacher aux seuls symptômes ne peut résoudre le problème.
- La pornographie est toujours désastreuse, physiquement (blessures, MST…), psychologiquement (dépendance, dépression, violence, suicide) et spirituellement (péché intrinsèque).
- La prière ne peut libérer quelqu’un que si la volonté de conversion est profonde et les moyens humains pris (situations fuies, thérapies…), et le combat sera en général présent jusqu’ la mort.
- Dans le mariage, la chasteté de l’un de dépend jamais uniquement de l’autre (disponibilité, attractivité, écoute, douceur…), mais d’abord de la décision continue de fidélité mutuelle.
- Les péchés contre la chasteté sont extrêmement répandus du fait de la pornographie notamment, et nul ne doit penser qu’il n y a personne qui souffre d’une telle addiction autour de lui. Tous ont besoin du secours du Christ par l’Eglise.
- Toute personne pécheresse peut se convertir et être sauvée et tout mariage restauré si les moyens humains et spirituels sont pris au sérieux.
Ga 5,13 Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair ; mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres. 

a suivre